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COMPOSITION DU 1ER

DUREE : 4H
LYCEES TRIMESTRE
SCIENTIFIQUES DE
LOME ET DE KARA FRANCAIS
COEF. : 2
ANNEE SCOLAIRE : 2020/2021 CLASSE : Tle C4

L’élève traitera l’un des trois sujets suivants :

SUJET I/- Contraction du texte


TEXTE : Le parti démocratique

Montevideo 1990, Prague 1991, Tunis 1992. Trois étapes successives du débat que l’Unesco a ouvert sur
la démocratie dans le monde d’aujourd’hui. Ce n’est pas un hasard. La démocratie n’est plus, en effet, le
privilège historique d’un continent. Elle est devenue, pour reprendre la célèbre formule de Sartre
appliquée jadis au marxisme, l’horizon indépassable de notre temps. En Amérique Latine et à l’Est de
l’Europe, certes, mais aussi, on ne le dit pas assez, hors de l’aire culturelle européenne. En Afrique et en
Asie, les espoirs du renouveau empruntent de plus en plus la voie démocratique. Passé le cap du lyrisme
nationaliste et des mirages socialistes, l’individu dans le Sud aspire maintenant à une citoyenneté qui le
protège, à la fois, de la pression communautaire et de l’oppression étatique. Dans une cité où il est astreint
à tant de devoirs, il désire dorénavant jouir des droits, accéder à des responsabilités, déployer sa liberté de
penser, de parler, de choisir et de révoquer ses dirigeants.
Mais en s’étendant à l’ensemble de la planète, l’idéal de liberté rencontre des obstacles jusqu’ici inconnus
et s’enrichit d’interrogations nouvelles. Il épouse, selon les contextes, des attentes différenciées. Pour
certains, il se résume essentiellement en une formule négative : la fin de la dictature ; pour d’autres, il
répond à une formidable soif d’émancipation individuelle ; il est synonyme d’un espace démocratique
dont les contours se cherchent encore, dans un paysage politique, économique et culturel en pleine
mutation ; pour d’autre encore, il commence à signifier la mise en place d’institutions juridiques et
politiques concrètes.
Sous toutes les latitudes, la démocratie n’existe que là où les gouvernés peuvent choisir leurs
gouvernants. Mais ce n’est qu’une précondition. Encore faut-il que les règles du jeu démocratique soient
respectées par toutes les parties en présence, qu’aucune d’entre elles ne puissent utiliser le suffrage
universel pour parvenir au pouvoir et l’interdire par la suite à toutes les autres. La démocratie doit, à cette
fin, s’ancrer dans un ensemble de valeurs, de normes de priorités, qui fassent consensus, qui soient
largement partagée et permettent des compromis acceptables entre des intérêts divergents.
Enfin, dans un contexte où certaines options économiques et technologiques déterminante sont tranchées
au niveau mondial - et non plus national ou régional – le déroulement même de l’expérience
démocratique dans tel ou tel pays est tributaire de développements internationaux plus ou moins
favorables. Les équilibres économiques et les solidarités qu’appelle la démocratie au sein de chaque pays
s’imposent de plus en plus à l’échelle planétaire. N’est-ce pas à dire que le sort de la liberté dépend
désormais, pour une part certaine, de chacun d’entre nous ?

Consigne

1- Faites le résumé du texte.


2- Expliquez les expressions suivantes :
- Aire, culture, passé le cap,
- Qui fassent consensus.
3- Discussion : Parlant du citoyen face aux principes démocratiques, Elnadi et Rifaat déclarent : « Dans
une cité où il est astreint à tant de devoirs, il désire dorénavant jouir des droits, accéder à des
responsabilités déployer ses dirigeants ». Commentez
SUJET II/- Commentaire composé
Texte : De mieux en mieux

La route du développement passe


Par le développement de la route
Les gamins du pays n’ont pas de place
Sur le banc à l’école publique du quartier
Ce n’est pas grave
Ils peuvent se mettre à cinq
Ils en saisiront mieux l’intérêt de l’école
Comme aux temps anciens
Des écoles de treize kilomètres à pieds
Ils en saisiront mieux
La sélection naturelle de Darwin
Tout le monde ne peut devenir ingénieur
Médecin, banquier, colonel de l’armée
Il en faut pour creuser, piocher, suer
Et pour écrire des poésies inutiles
Sur la route du développement
Les femmes du pays n’ont pas de lit à la maternité
Ce n’est pas grave
Elles accouchent sur des feuilles de papayer
C’est traditionnel, économique et bio
Les hommes du pays n’ont pas le revenu de leur labeur
Ce n’est pas grave
Un homme doit se battre, manger son pain
A la sueur de son front
Peu importe si alors le pain en devient un peu salé
Les petits peuples du pays n’ont pas assez à manger
Ils apprendront à se serrer le ventre et la ceinture

Kadjangabalo Sékou, Toukara en yèrè yèyè (Rédaction de latérite), 2007

Consigne

Vous ferez le commentaire composé sans dissocier le fond de la forme. Vous pouvez montrer comment le
poète évoque les maux de la société et tourne en dérision la politique.

SUJET III/- Dissertation


Sujet :
Parlant de l’impact et des mutations engendrés par l’audiovisuel dans les sociétés africaines,
Babakar Sine écrit : « L’outil audiovisuel se pose plutôt comme une puissance oppressive et aliénante et
manipulé à sens unique ».
Après avoir expliqué la position de l’auteur, vous la discuterez.
LYCEES SCIENTIFIQUES DE COMPOSITION DU 2ème TRIMESTRE DUREE : 4H
LOME ET DE KARA FR
COEF. : 2
ANNEE SCOLAIRE : 2019/ 2020 CLASSE : Tle C4

L’élève traitera l’un des trois sujets suivants :

SUJET I/- Contraction du texte

Texte : Le juste et l’injuste

La notion de quelques chose de juste me semble si naturelle, si universellement acquise par tous
les hommes, qu’elle est indépendante de toute loi, de tout pacte, de toute religion. Que je redemande à un
Turc, à un Guèbre, à un Malabara, l’argent que je lui ai prêté pour se nourrir ou pour se vêtir, il ne lui
tombera jamais dans la tête de me répondre : « Attendez que je sache si Mahomet, Zoroastre ou Brama,
ordonnent que je vous rende votre argent ». Il conviendra qu’il est juste qu’il me paye, et s’il n’en fait
rien, c’est que sa pauvreté ou son avarice l’emportent sur la justice qu’il reconnaît.
Je mets en fait qu’il n’y a aucun peuple chez lequel il soit juste, beau, convenable, honnête de
refuser la nourriture à son père et à sa mère quand on peut leur en donner ; que nulle peuplade n’a jamais
pu regarder la calomnie comme une bonne action, non pas même une compagne de bigots fanatiques.
L’idée de justice me paraît tellement une vérité du premier ordre, à laquelle tout l’univers donne
son assentiment, que les plus grands crimes qui affligent la société humaine sont tous commis sous un
faux prétexte de justice. Le plus grand des crimes, du moins le plus destructif, et par conséquent le plus
opposé au but de la nature, est la guerre ; mais il n’y a aucun agresseur qui ne colore ce forfait du prétexte
de la justice.
Les déprédateurs romains faisaient déclarer toutes leurs invasions par des prêtres nommés
« Féciales ». Tout brigand qui se trouve à la tête d’une armée commence ses fureurs par un manifeste, et
implore le dieu des armées.
Les petits voleurs eux-mêmes, quand ils sont associés, se gardent bien de dire : « Allons voler,
allons arracher à la veuve et à l’orphelin leur nourriture ». Ils disent : « Soyons justes, allons reprendre
notre bien des mains des riches qui s’en sont emparés ». ils ont entre eux un dictionnaire qu’on a même
imprimé dès la XVIè siècle ; et dans ce vocabulaire, qu’ils appellent « argot », les mots de « vol »,,
« larcin », « rapine », ne se trouvent point ; ils se servent des termes qui répondent à « gagner », à
« reprendre ».
Le mot d’injustice ne se prononce jamais dans un conseil d’Etat où l’on se propose le meurtre le
plus injuste : les conspirateurs, même les plus sanguinaires, n’ont jamais dit : « Commettons un
crime ! ». Ils ont tous dit : « vengeons la patrie des crimes du tyran ; punissons ce qui nous paraît une
injustice », en un mots, flatteurs, lâches, ministres barbares, conspirateurs odieux, voleurs plongés dans
l’iniquité, tous rendent hommage, malgré eux, à la vertu même qu’ils foulent aux pieds…
Je crois donc que les idées du juste et de l’injuste sont aussi claires, aussi universelles, que les
idées de santé et de maladie, de vérité et de fausseté, de convenance et de disconvenance. Les limites du
juste et de l’injustice sont très difficiles à poser ; comme l’état mitoyen entre la santé et la maladie, entre
ce qui est la convenance et la disconvenance des choses, entre le faut et le vrai, est difficile à marquer. Ce
sont des nuances qui se mêlent, mais les couleurs tranchantes frappent tous les yeux. Par exemple, tous
les hommes avouent qu’on doit rendre ce qu’on nous a prêté ; mais si je sais certainement que celui à qui
je dois deux millions s’en servira pour asservir ma patrie, dois-je lui rendre cette arme funeste ? Voilà où
les sentiments se partagent ; mais en général je dois observer mon serment quand il n’en résulte aucun
mal : c’est de quoi personne n’a jamais douté.

VOLTAIRE, Le philosophe ignorant

NB : - Guèbre : nom donné aux Iraniens fidèles à leur religion


- Malabare : de l’Inde
- Zoroastre : Réformateur en Iran de la religion

Consigne
1- Faites le résumé du texte.
2- Expliquez:
- Les déprédateurs romains
- Injustice.
3- Pensez-vous comme Voltaire que l’application de la justice rime avec celle du bien ?

SUJET II/- Commentaire composé


Non, non, je me trahis moi-même d’y penser ;
Qui pardonne aisément invite à l’offenser ;
Punissons l’assassin, proscrivons les complices.
Mais quoi ? Toujours du sang et toujours des supplices !
Ma cruauté se lasse, et ne peut s’arrêter ;
Je veux me faire craindre, et ne fais qu’imiter.
Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile :
Une tête coupée en fait renaître mille,
Et le sang répandu de mille conjurés
Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés.
Octobre, n’attends plus le coup d’un nouveau butte,
Meurs, et dérobe-lui la gloire de ta chute
Meurs, tu feras pour vivre un lâche et vain effet,
Si tant de gens de cours font des vœux pour ta mort,
Et si tout ce que Rome a d’illustre jeunesse
Pour le faire périr tour à tour s’intéresse ;
Meurs, enfin, puisqu’il faut ou tout perdre, ou mourir
La vie est peu de chose, et le peu qui t’en reste
Ne vaut pas l’acheter par un prix funeste.
Meurs ; mais quitte la vie avec éclat
Eteins-en le flambeau dans le sang de l’ingrat,
A toi-même ou mourant immole ce perfide ;
Contentant ses désirs, punis son parricide ;
Fais un tourment pour lui de ton propre trépas,
En faisant qu’il le voie et n’en jouisse pas.
Mais jouissons plutôt nous-mêmes de ça peine,
Et si Rome nos hait, triomphons de sa haine.
O Romains, O vengeance, O pouvoir absolu,
O rigoureux combat d’un cœur irrésolu
Qui fait en même temps tout ce qu’il se propose !
D’un prince malheureux ordonnez quelque chose.
Qui des deux dois-je suivre, et duquel m’éloigner ?
Ou laissez-moi périr, ou laissez-moi régner.
Pierre Corneille, Cinna Acte IV scène II

Consigne
Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Vous pourrez, par exemple, étudier la colère de
l’empereur Auguste et son dilemme.

SUJET III/- Dissertation


A partir des exemples clairs et précis, vous expliquerez et discuterez cette réflexion de Victor
Hugo dans la préface de Cromwell : « Le théâtre est un point d’optique. Tout ce qui existe dans le monde,
dans l’histoire, dans la vie, dans l’homme, tous doit et peut s’y réfléchir, mais sous la baguette magique
de l’art ».
LYCEES SCIENTIFIQUES DE COMPOSITION DU 3ème TRIMESTRE DUREE : 4H
LOME ET DE KARA FR
COEF. : 2
ANNEE SCOLAIRE : 2020/2021 CLASSE : Tle C4

L’élève traitera l’un des trois sujets suivants :

SUJET I/- Contraction du texte

Texte : Être de son époque

‘‘Il faut être de son époque’’, tranche la midinette entre deux barbouillages de rouge. Et
l’intellectuel, le jeune sereina bésicles, avec un air inspiré : ‘Je suis passionné de mon époque. Je réponds
seulement : Au nom de quoi cet impératif. Soyez de votre époque si c’est là votre goût. Mais n’en faites
pas un impératif, car au jugement de la raison, comme au jugement de la morale, cela n’est pas
soutenable. Ceux-là sont faibles d’esprit, qui tiennent pour faiblesse d’esprit de ne pas suivre le
contemporain dans chacun de ses moments, qui se font une obligation sublime d’avoir une opinion sur
tout le contemporain, opinion qui neuf fois sur dix est une billevesée s’il laissait trace, formerait de
prendre parti à propos de tout, et dont cet amoncellement de jugement et d’opinion s’il laissait trace,
formerait un fumier d’inanités et de ridicules : esclaves de l’actualité, dont on pourrait dire qu’elle les
vole à eux-mêmes, s’ils avaient un soi-même, mais cette facilité à s’en laisser distraire est la preuve qu’il
n’en ont pas. Le besoin de se tenir au courant, à peine moins vulgaire que celui de les midinettes
désignent par l’expression être à la page, est un de ces besoins factices et de mauvais aloi dont notre
époque a le secret, il me fait songer irrésistiblement au besoin qu’éprouve un concierge de se tenir au
courant, en écoutant aux portes, des potins des locataires.
La société qui s’efforce sans répit, et avec milles ruses, de nous arracher à notre génie propre, va
jusqu’à vouloir faire de ce faux besoins un faux devoir (encore un !). Les écrivains ont particulièrement
repéré ce point de vue.
Une peinture, un sculpteur, un compositeur de musique n’est pas tenu de dire son mot, à tout bout
de champ, sur tout et sur rien ; sur des débats qui sont artificiels des problèmes qui n’en sont pas des
situations dont c’est temps perdu que d’y réfléchir puisqu’elles sont renversées le lendemain. Mais un
écrivain ou bien, s’il y rechigne, il sera réputé manquer à son devoir. Il doit sans cesse juger, trop heureux
encore s’ils ne sont pas sans cesse sauver. Pourtant ; qu’est-ce qu’un écrivain ? Ou un penseur, ou un
moraliste, ou un poète, ou un romancier ; toujours un artiste. Or un penseur n’applique que sur le fait du
jour qu’une pensée qui en expulse toute la contingence ; un moraliste l’homme éternel à travers les
individus, et ne s’intéresse à ceux-ci que sous l’angle de sa quête ; un poète, un romancier, s’occupent de
leur fiction ; et d’elle seule ; et un artiste, possédé des dons d’artiste ne le crée nulle obligation de se faire
une opinion sur des choses qui ne sont pas de son ressort, ni moins encore d’exprimer une. Ainsi de
quelque côté que je retourne ce personnage qu’on appelle un écrivain, je ne vois aussi propre à un état
dégagé de l’actuel, que le sont le peintre, le sculpteur et le musicien. Mais à lui seule cette liberté est
refusée. Le sculpteur qui en six mois de guerre a sculpté une femme nue ; le compositeur qui en six mois
de guerre a composé une suite de danses, personne n’y trouve à le dire. Mais imaginé un peu comment
serait accueilli l’écrivain français qui à la fin de cette année 1940 publierait un livre sur les mystiques
Hindous ou sur la porcelaine chinoise ! Pourquoi cette inégalité de traitement ?
L’écrivain doit répondre aux enquêtes les plus oiseuses rédiger des messages, pontifier au hasard,
guider ses semblables dans des directions mûrement choisies en cinq minutes. Il lui est défendu de se
concentrer dans la ligne qui lui est destinée ; il doit sans cesse s’en divertir pour battre la campagne. Il est
comme un petit poulet dans une cour, qui se jette à droit à gauche, selon que la fermière fait mine de lui
lancer le grain sans lancer ; il se jette à droit à gauche avec force visiblement, par tout le rien l’appelle.
Qu’il y ait succombé faute de caractère ou par une démangeaison naturelle, vienne un jour où il relise ses
messages et ses adresses, vieux seulement de six, et il se fera pitié. Notre temps est peu favorable à la
prédiction. Mais il est une prédiction que je fais sans hésiter. Aux écrivains ont trop donné depuis
quelques mois, à l’actualité, je prédis, pour cette partie de leur œuvre, l’oubli le plus total. Les journaux,
les revues d’aujourd’hui, quand je les ouvre, j’entends rouler sur eux l’indifférence de l’avenir, comme on
entend le bruit de la mer quand on porte à l’oreille certaines coquillages.
Henri de Montherlant, le Solstice de juin.
Questions

1- Faites le résume de ce texte au quart de son volume


2- Expliquez :
- La contingence,
- Aux enquêtes les plus oiseuses

3- Que pensez-vous de cette prédiction de Henri de Montherlant : « Aux écrivains ont trop donné
depuis quelques mois, à l’actualité, je prédis, pour cette partie de leur œuvre, l’oubli le plus
total. »

SUJET II/- Commentaire composé

Texte : Révolte de Mireille

Et voilà ses yeux brusquement dessillés. Son père, si mesuré de ton et d’attitude, se crispait pour
diminuer une violence nourrie par une répulsion profonde du Nègre, longtemps maîtrisée, qui
l’envahissait, aujourd’hui, sans retenue. Mireille recula. Son père affichait du mépris. Qu’avait son père
de plus que le père de son ami ? Ousmane lui avait dit un jour, malgré sa réserve rigoureuse quand il
s’agissait de ses parents :

- Mon père est invalide de guerre. A ce titre, il a une pension. Révoltée par l’ingratitude et sincère
dans son jugement, elle fit face. Sa conviction profonde de l’égalité des hommes la soutenait.
Comme des dards, ses mots se succédaient :

- Le père de « ça » a guerroyé pour notre pays. Au péril de sa vie. C’est un invalide, victime d’une
cause qui n’était pas sienne. Le père d’Ousmane a protégé notre histoire et défendu notre sécurité.
Qu’as-tu fait pour lui en échange ? Ta présence ici ? Mais elle n’est pas pure générosité. Soldat de
la patrie sans uniforme ni arme, tu es le regard du « maître » sur les affaires d’autrui. Colonisateur
hier vêtu d’humanisme trompeur, tu demeures aujourd’hui le même homme intéressé uniquement
pour exploiter encore. Je suis de l’autre bord, par choix irréversible, entendus-tu ?...

Mariama BÂ, Un chant écarlate, Dakar, N.E.E, 1981 P.P43-44

Consigne

Vous ferez de ce texte un commentaire composé dans lequel vous étudierez par exemple la dénonciation
du racisme et la façon dont l’auteur traduit la révolte de Mireille

SUJET III/- Dissertation

Proposant sa conception de la poésie, guillaume Apollinaire a affirmé : « Chacun de mes poèmes


est une commémoration d’un événement de ma vie. Mes joies et mes tristesses se lisent à travers mes
poèmes ».
Expliquez cette affirmation et dites si la poésie peut strictement se limiter au vécu quotidien du
poète.

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