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COURS DE THERMODYNAMIQUE 2 Eme Semestre
COURS DE THERMODYNAMIQUE 2 Eme Semestre
de Saint-Omer Dunkerque
Département Génie Thermique et énergie
COURS DE THERMODYNAMIQUE
2 eme Semestre
Olivier PERROT
2010-2011
1
Avertissement :
Ce cours de thermodynamique présente quelques applications aux ma-
chines thermiques des deux premiers principes de la thermodynamique. La
présentation des ces applications reflète grossièrement la chronologie de l’his-
toire industrielle. Elle correspond également à l’évolution (complexité) de ces
machines. En conséquence les chapitres ne sont pas équilibrés : nous n’abor-
dons dans ce document que les machines dont la description à l’aide des
cycles thermodynamiques élémentaires reste significative. Cette présentation
résulte de la lecture de nombreux ouvrages et documents dont la plupart
ne sont pas cités dans la bibliographie. En particulier, je me suis largement
inspiré du polycopié du professeur R. Houdart, ainsi que des nombreux do-
cuments accessibles en ligne.
2
Bibliographie :
3
Table des matières
4
TABLE DES MATIÈRES
4 Turbines à vapeur 48
4.1 Le 1 er principe : systèmes ouverts stationnaires . . . . . . . . 48
4.2 Turbines à vapeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4.2.1 Cycle théorique d’une machine à vapeur : cycle de Ran-
kine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
4.3 Cycle de Rankine : bilan énergétique . . . . . . . . . . . . . . 53
4.4 Cycle de Hirn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
4.5 Cycle de Hirn avec resurchauffe . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
4.6 Cycle avec soutirage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
4.7 Le cycle supercritique à vapeur . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
4.8 La cogénération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
4.9 Bilan exergétique d’un système ditherme . . . . . . . . . . . . 63
4.10 Rendement exergétique du moteur thermique . . . . . . . . . . 65
4.11 Rendement exergétique d’une turbine . . . . . . . . . . . . . . 66
4.12 Variation d’exergie d’un système avec l’extérieur : fonction
énergie libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
4.13 Fonction enthalpie libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
4.14 Rendement exergétique du moteur thermique . . . . . . . . . . 70
4.15 Rendement exergétique d’une pompe à chaleur . . . . . . . . . 72
4.16 Rendement exergétique d’une installation de cogénération . . . 74
5
Table des figures
6
Chapitre 1
7
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LES MACHINES THERMIQUES
Développement chronologique :
1860 : Cycle de Lenoir moteur à deux temps avec piston à double effet,
la pression agissant à chaque demi-tour sur l’une des faces du piston.
1862 : Cycle de Beau de Rochas. Beau de Rochas propose un moteur
à quatre temps. La même année Otto ( Allemagne ) réalise le moteur
à quatre temps.
1892 : Cycle Diésel. Diésel dépose un brevet sur un moteur à allumage
par compression A l’origine il souhaitait brûler de la poussière de
charbon dans de l’air surchauffé et comprimé. Son moteur commencera
à fonctionner avec une injection d’huile lourde.
Propriétés du moteur à combustion interne
8
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LES MACHINES THERMIQUES
Une turbine est constituée d’un rotor comprenant un arbre sur lequel sont
fixées les aubes et, d’un stator constitué d’un carter portant des déflecteurs.
Applications :
Les turbines à vapeur sont très employées dans les centrales thermiques
de forte et moyenne puissance pour la production d’électricité. Elles sont
également employées dans le domaine de la propulsion navale. Pour les petites
puissances la fonction d’entraı̂nement est en voie de disparition au profit des
moteurs électriques.
Principe :
Une turbine à gaz est souvent à cycle ouvert, c’est-à dire que le refroidis-
sement s’effectue à l’extérieur de la machine.
9
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LES MACHINES THERMIQUES
Applications :
10
Chapitre 2
11
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
P
2
0 3
1
V
γ γ
P2 P2 V3 V3
= = =
P3 P1 V2 V1
P2
δ= = εγ (2.1)
P1
12
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
1 → 2 combustion :
T2 T2 P2
Q12 = CV (T2 − T1 ) = CV T1 − 1 soit puisque δ = =
T1 T1 P1
taux de compression.
Q12 = CV T1 (δ − 1) (2.3)
2 → 3 détente adiabatique :
W23 = ∆U = CV (T3 − T2 )
T3 T2
= CV T1 −
T1 T1
T3 T2 T2
= CV T1 −
T2 T1 T1
T3 V3
Calcul de en fonction de ε =
T2 V2
W23 = CV T1 ε1−γ δ − δ = CV T1 δ ε1−γ − 1 (2.4)
Travail total
Avec :
P0 V1 = RT1 = (γ − 1) CV T1
P0 V3 = P3 V3 = RT3 = (γ − 1) CV T3
= (γ − 1) CV T1 δ ε1−γ
13
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
Wtot = − (γ − 1) CV T1 + CV T1 δ ε1−γ − 1
+ (γ − 1) CV T1 δ ε1−γ
Wtot = CV T1 1 − γ + εγ ε1−γ − 1 + (γ − 1) εγ ε1−γ
= CV T1 [1 − γ + ε − εγ + (γ − 1) ε]
= CV T1 [1 − γ − εγ + γ ε]
Wtot = CV T1 [1 − γ − εγ + γ ε]
14
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
η
1
0.8 γ =1,8
γ =1,6
0.6
0.4 γ =1,4
0.2
0
0 2 4 6 8 ε
15
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
A B
Admission
V
2e temps : compression
P
C
B
Compression
V
3e temps : Explosion-détente
D
P
C
E
Explosion
Détente V
16
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
D
P
A B
D
P
Wth
C
E
A
B
V
17
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
VB
La surface de ce cycle ne dépend que de deux paramètres : ε = et
VC
TD PD
δ= =
TC PC
γ−1
VB
(a) =⇒ TC = TB = TB εγ−1
VC
TC = TB εγ−1
TD = δ TC = TB δ εγ−1
γ−1
γ−1
VD VC
(b) =⇒ TE = TD = TD
VE VB
γ−1 1−γ
= TB δ ε ε = TB δ
TE = TB δ
2. Réversibilité
Les transformations du cycle ne seront réversibles que si la température
des parois du moteur suivent les variations de température du système.
Cette condition est impossible à réaliser car les parois doivent être
18
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
Wth C’ Wind
C
E
E’
A
B A’ B’
V V
Wth
C
E
A
B
Expression de WBC
19
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
PC VC − PB VB CV
WBC = = (PC VC − PB VB )
γ−1 R
= CV (TC − TB )
= CV TB εγ−1 − 1 (2.5)
Expression de WDE
PE VE − PD VD CV
WDE = = (PE VE − PD VD )
γ−1 R
= CV (TE − TD )
Le travail total échangé par le gaz au cours d’un cycle est donc :
Wtot = CV TB εγ−1 − 1 + CV TB δ − εγ−1 δ
= CV TB εγ−1 − 1 + δ − εγ−1 δ
= CV TB εγ−1 (1 − δ) − (1 − δ)
= CV TB (1 − δ) εγ−1 − 1
Wtot = CV TB (1 − δ) εγ−1 − 1
∆QEB = CV (TB − TE )
20
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
TE
TB 1 −
TB − TE TB
ν =1+ =1−
TD − TC TD
TC 1 −
TC
TE TD
or : =
TB TC
Le rendement s’écrit donc :
γ−1
TB VC 1
ν =1− =1− =1−
TC VB εγ−1
η
1
γ = 1,8
0.8
γ = 1,6
0.6 γ = 1,4
0.4
0.2
0
0 2 4 6 8 10
ε
Conclusion :
21
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
1 γ (ε − 1)
ηBeau de rochas = 1 − ηLenoir = 1 −
εγ−1 εγ − 1
η 1
0.8
Beau de rochas
0.6
Lenoir
0.4
0.2
0
0 2 4 6 8 ε 10
Remarque :
QCD = m cV (TD − TC )
22
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
Wtot = CV TB (1 − δ) εγ−1 − 1
TD
= CV TB 1 − εγ−1 − 1
TC
TC + Tcomb
= CV TB 1 − εγ−1 − 1
TC
Tcomb γ−1
= CV TB − ε − 1
TB εγ−1
εγ−1 − 1
= −CV Tcomb γ−1
ε
1
= −CV Tcomb 1 − γ−1
ε
= −CV Tcomb η (ε)
Conclusion :
Le travail total échangé au cours du cycle est proportionnel au rende-
ment du cycle η (ε). Selon le pouvoir calorifique du carburant Tcomb varie de
1000˚K à 3000˚K. Prenons :
Tcomb = 1500˚K , γ = 1, 3 et
R
cV = ≃ 1000 J . kg −1
M (γ − 1)
Le travail échangé au cours du cycle par unité de masse de carburant est :
R 1
Wtot = Tcomb 1 − γ−1 J . kg −1
M (γ − 1) ε
R 1
Wtot = Tcomb 1 − γ−1 J . kg −1
M (γ − 1) ε
|W tot | (J)
8e5
γ = 1.3
γ = 1.2
6e5 γ = 1.4
4e5
2e5
0
2 4 6 8 10 12 14 16 18 ε
23
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
P D
PD
δ=
PC Wth
C
E
E’
A
B B’
VB V
ε=
VC
V B’
Σ =
VC
D A A C
E E B B B
E’ B’ B’ B’ B’
VB VE ′ PD
ε= Σ= et δ =
VC VD PC
24
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
TC = TB εγ−1
TD = TB δ εγ−1
VB VB ′
B −→ B ′ isobare =⇒ =
TB TB ′
Σ
TB ′ = TB
ε
D
P
C Wth
E
E’
A WAB est inchangé
B B’ WBC est inchangé
WDE devient WDE ′
V
WBA devient WB ′ A
25
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
Remarque :
WEE ′ + WB ′ B
D D
P P
C C
W >0 WB’B < 0
EE’
E E
E’ E’
A A
B B’ B B’
V V
Calcul de WBC
WBC inchangé.
WBC = CV TB εγ−1 − 1
Calcul de WDE ′
WDE ′ = CV (TE ′
− TD )
ε γ−1
γ−1
WDE ′ = CV TB δ −ε
Σ
WDE ′ = CV TB εγ−1 δ Σ1−γ − 1
Calcul de WB ′ B
Z B
WB ′ B = −P dV = − (PB VB − PB VB ′ ) = PB VE ′ − PB VB
B′
26
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
Σ
VE ′ = VD Σ = VB
ε
Σ Σ
WB ′ B = PB VB − PB VB = − 1 R TB
ε ε
Σ
= − 1 CV (γ − 1) TB
ε
∆
WB ′ B = CV TB (γ − 1) −1
ε
Calcul de Wtot
Wtot
ν=−
QCD
Expression de QCD :
QCD = CV (TD − TC )
27
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
Σ
CV TB εγ−1 − 1 + εγ−1 δ (Σ1−γ − 1) + (γ − 1) −1
ε
ν=
CV TB (εγ−1 (δ − 1))
γ−1 γ−1 1−γ Σ
ε −1+ε δ (Σ − 1) + (γ − 1) −1
ε
=
(εγ−1 (δ − 1))
ε γ−1
Σ
δ − 1 + (γ − 1) −1
Σ ε
ν =1−
εγ−1 (δ − 1)
Remarque 1 :
Pour le cycle de Beau de Rochas E ′ = E soit :
VE VE
Σ= = =ε
VD VC
1
ν =1−
εγ−1
Remarque 2 :
Dans le cas d’un cycle à longue détente le travail est maximal si PE ′ = PA
Remarque :
28
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
D
P
A
Patm
B
Padm
V
Wtot = CV TA′ εγ−1 (1 − δ)
1 Padm
− (γ − 1) −1 −1
ε Patm
Expression du rendement :
c
ν =1−
εγ−1
1 Padm
(γ − 1) −1 −1
ε Patm
Avec c = 1 +
δ−1
Remarque :
Si Padm = Patm , on retrouve le rendement du cycle atmosphérique de
Beau de Rochas.
29
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
A B
Admission
V
2e temps : compression
P
C
B
Compression
V
30
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
3e temps : Explosion-détente
C D
P
Injection
Détente V
4e temps : Échappement
D
P
A B
Ouverture soupape, échappement V
et refoulement des gaz brulés
31
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
VD
Σ=
VC
P C D
Wth
E
A
B
VB V
ε=
VC
Calcul de TC
TC = TB εγ−1
Calcul de TD
VD
C −→ D isobare =⇒ TD = TC = TC Σ
VC
TD = TC Σ = TB εγ−1 Σ
Calcul de TE
D → E adiabatique ⇒ TD VDγ−1 = TE VEγ−1
γ−1 γ−1
VD γ−1 Σ
TE = TD = TB ε Σ = TB Σγ
VE ε
TE = TB Σγ
32
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
WBC = CV TB εγ−1 − 1
Calcul de WCD
WCD = CV (γ − 1) TB εγ−1 (1 − Σ)
Calcul de WDE
WDE = CV (TE − TD )
= CV TB Σγ − εγ−1 Σ
Calcul de Wtot
Wtot = CV TB γεγ−1 (1 − Σ) + Σγ − 1
Wtot
ν=−
QCD
33
CHAPITRE 2. MOTEURS À COMBUSTION INTERNE
Expression de QCD :
QCD = CP (TD − TC )
Wtot CV TB [γεγ−1 (1 − Σ) + Σγ − 1]
ν=− =−
QCD γ CV TB εγ−1 (Σ − 1)
1 Σγ − 1
= 1 − γ−1
γε Σ−1
1 Σγ − 1
η =1−
γεγ−1 Σ − 1
34
Chapitre 3
000
111 000
111
0000000000000000
1111111111111111 000
111
000
111 000
111
1111111111111111
0000000000000000
000
111 000
111
1111111111111111
0000000000000000 000
111
000
111
0000000000000000
1111111111111111
000
111 000
111
0000000000000000
1111111111111111 000
111 000
111
0000000000000000
1111111111111111
000
111
0000000000000000
1111111111111111
000
111 000
111
0000000000000000
1111111111111111 000
111 000
111
000
111 000
111 000
111 000
111 Compartiment
000
111
000
111
000
111
000
111 Compartiment 000
111
000
111
000
111
000
111
000
111 000
111 000
111 000
111
000
111 000
111 000
111 000
111
000
111 000
111 000
111 000
111
000
111 000
111 000
111 000
111
000
111 000
111 000
111 000
111
000
111
000
111
000
111
000
111 chaud 000
111
000
111 11111
00000 000
111
000
111
chaud
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
Piston déplaceur 000
111
000
111
000
111
000
111
00000
11111
00000
11111
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111 000
111
000
111 00000
11111 000
111
000
111
000
111
000
111
11111
00000
000
111
000
111
000
111
11111
00000
000
111
000
111
11111
00000
000
111 00000
11111
00000
11111
000
111
11111
00000
000
111
00000
11111 00000
11111 00000
11111 00000
11111 00000
11111
00000
11111 00000
11111 00000
11111
00000
11111 00000
11111
00000
11111 Compartiment
00000
11111 00000
11111 Compartiment
00000
11111 00000
11111
00000
11111 00000
11111 00000
11111 00000
11111
00000
11111 00000
11111
00000
11111 00000
11111 Piston de travail 11111
00000 00000
11111
froid froid
00000
11111 00000
11111 00000
11111 00000
11111
00000
11111 00000
11111 00000
11111
00000
11111 00000
11111
00000
11111
00000
11111
00000
11111 00000
11111
00000
11111 00000
11111 00000
11111
00000
11111 00000
11111 00000
11111 00000
11111
35
CHAPITRE 3. MOTEURS À COMBUSTION EXTERNE
Compartiment
chaud
Compartiment
froid
D
P
Wth
C
E
A
B
VB
La surface de ce cycle ne dépend que de deux paramètres : ε = et
VC
TD PD
δ= =
TC PC
36
CHAPITRE 3. MOTEURS À COMBUSTION EXTERNE
Z Z
dV
WBC = −P dV = −R T
V
VC 1
= −n R TB ln = −n R TB ln
VB ε
= n R TB ln ε > 0
WCD = 0
TD
QCD = n CV (TD − TC ) = n CV TC −1
TC
= n CV TC (δ − 1)
R
=n TB (δ − 1)
γ−1
WDE = −n R TD ln ε = −n R TB δ ln ε
QDE = −WDE = n R TB δ ln ε
WEB = 0
TE
QEB = n CV (TB − TE ) = n CV TB 1−
TB
= n CV TB (1 − δ)
R
=n TB (1 − δ)
γ−1
37
CHAPITRE 3. MOTEURS À COMBUSTION EXTERNE
Le travail total échangé par le gaz au cours d’un cycle est donc :
Wtot = n R TB ln ε − n R TB δ ln ε
= n R TB ln ε (1 − δ)
Qabs = QDE
= n R TB δ ln ε
Wtot n R TB ln ε (1 − δ)
η=− =−
Qabs n R TB δ ln ε
1 TC
=1− =1−
δ TD
38
CHAPITRE 3. MOTEURS À COMBUSTION EXTERNE
π/2
b1
a1
B1 ( θ ) A1(θ )
D (θ ) C1
1
L 0
1/2
B1 (θ) = b21 − (a1 cos θ)2 (3.2)
39
CHAPITRE 3. MOTEURS À COMBUSTION EXTERNE
π π π
D1 ( ) = 0 , B1 ( ) = b1 et A1 ( ) = a1
2 2 2
soit : L0 = a1 + b1 + c1
Soit en remplaçant
1/2
B1 (θ) = b21 − (a1 cos θ)2 et
A1 (θ) = a1 sin θ il vient :
(1/2)
D1 (θ) = a1 + b1 − a1 sin θ − b21 − a21 cos2 θ
Remarque :
Si a1 << b1 alors d1 = a1 (1 − sin θ) : le mouvement est sinusoı̈dal.
(1/2)
B2 (θ) = b22 − (a2 sin θ)2 (3.4)
L 0 = a1 + b 1 + c 1 (3.5)
1/2
D2 (θ) = a1 + b1 + c1 − c2 − b22 − (a2 sin θ)2 − a2 cos θ
40
CHAPITRE 3. MOTEURS À COMBUSTION EXTERNE
D (θ) c2 B 2 (θ) θ
2
π/2
2 a1
Course Course
du du
piston 1 piston 2
4e−06
Volume
3e−06
compartiment
froid
2e−06
Volume
compartiment
1e−06
Volume piston chaud
mélangeur
0
0 1 2 3 4 5 6 7
θ
41
CHAPITRE 3. MOTEURS À COMBUSTION EXTERNE
Principe :
Appelons
– V1 le volume à la température T1 situé au dessus du piston déplaceur
– V2 le volume à la température T2 situé entre le piston déplaceur et le
piston de travail
– n1 le nombre de moles du du volume V1
– n2 le nombre de moles du du volume V2
n1 n2
V1 V2
T1 T2
P V1 = n1 R T1 (3.6)
P V2 = n2 R T2 (3.7)
n1 + n2 = n0 = C te (3.8)
Soit en différenciant :
(dP ) V1 + P (dV1 ) = dn1 R T1
(dP ) V2 + P (dV2 ) = dn2 R T2
dn1 + dn2 = 0
42
CHAPITRE 3. MOTEURS À COMBUSTION EXTERNE
C te
P (θ) =
T2
V2 (θ) + V1 (θ)
T1
Avec :
V1 (θ) = S . D1 (θ)
h 1/2 i
= S . a1 + b1 − a1 sin θ − b21 − a21 cos2 θ
et
V2 (θ) = S . D2 (θ)
h 1/2 i
= S . a1 + b1 + c1 − c2 − a2 cos θ − b22 − a22 sin2 θ
Diagramme de Clapeyron
43
CHAPITRE 3. MOTEURS À COMBUSTION EXTERNE
P 5 105
4 105
5
3 10
5
2 10
573°K
5 473°K
10 373°K
273°K
−6 −6 −6
2 10 3 10 4 10 V
Remarque :
Remplaçons les deux volumes de gaz aux températures T1 et T2 par un
volume unique V = V1 + V2 dont la température Tu serait uniforme. Cette
température peut prendre selon le volume considéré, des valeurs supérieures
à la température de la source chaude.
Évolution de la surface du cycle en fonction la température de
la source chaude
Lorsque la température de la source chaude augmente, les autres pa-
ramètres restant constants, la surface du cycle dans le diagramme de Clapey-
ron croı̂t. Le travail récupéré augmente donc avec la différence des températures
de la source chaude et de la source froide.
6 10 5
4 10 5
T = 873 °K
2 10 5 T = 673 °K
T = 473 °K
T = 273 °K
0
2 10 − 6 3 10 − 6 4 10 − 6 5 10 − 6
V
44
CHAPITRE 3. MOTEURS À COMBUSTION EXTERNE
P (bar)
2,2
a1 =1 cm
2,0
1,8 a1 = 2 cm
1,6
1,4
1,2
1,0
2 2,4 2,8 3,2 3,6 4
V (cm3 )
Calcul du travail
45
CHAPITRE 3. MOTEURS À COMBUSTION EXTERNE
P (bar)
W1
W2
V (cm3 )
340
320
Q1
300
280
S −1
− 0.0004 0 0,0004 0.0008 (J.K )
Application numérique
46
CHAPITRE 3. MOTEURS À COMBUSTION EXTERNE
47
Chapitre 4
Turbines à vapeur
δW + δQ = dU + δEP + δEC
Expression de WP
48
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
A
P1
B
V1
z1
V2 P2
z2
C
D
A’
P1 B’
V1
z1
P2
V2
z2
C’ D’
V1 = A A’C C’ V2 = BB’DD’
Remarque :
49
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
Remarque 1 :
Si z2 = z1 , v2 = v1 et qu’il n’y a pas d’échange thermique PQ = 0
Pm = qm [(h2 − h1 )]
P1 V1 − P2 V2 = ∆EP = m g z2 − m g z1
soit : P V + m g z = C te , soit en divisant par le volume :
P + ρ g z = C te
50
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
T
évaporation isobare
2liq. 2vap.
compression isentropique détente isentropique
1 3
S
condensation isobare
Remarque :
Pratiquement, ce cycle est difficilement réalisable car :
– il est difficile de comprimer de façon isentropique un mélange à deux
phases (1 → 2liq ) ;
– il est difficile de contrôler la condensation (3 → 1) pour parvenir
précisément au point 1 (titre de vapeur 0 < x1 < 1 ) ;
– les ailettes de la turbine risquent d’être rapidement érodées par les
gouttelettes liquides qui apparaissent lors de la détente.
51
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
H.P.
Chaudière
Pompe Turbine
Condenseur
B.P.
Remarque :
De plus le cycle réel doit vérifier les propriétés suivantes :
1. La surface du cycle dans le diagramme (T − S) doit être maximale.
Cette surface représente le bilan de la chaleur échangée, soit le travail
total : Wdet + Wcomp ,
2. Le travail de compression doit être minimal,
T
P = P2
2 liq.
2 vap.
2
1 vap.
1 liq 1 3
S
52
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
Remarque :
Dans ces conditions, le travail |Wcomp | est très faible devant |Wdet |, car
la compression d’un liquide incompressible demande peu d’énergie. Ce n’est
pas le cas pour les gaz dont le volume massique est beaucoup plus élevé.
h3 − h1liq
η =1−
h2vap − h2
Calcul de h3
53
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
h3 = (1 − x3 ) h1liq + x3 h1vap
Calcul de h2
A partir de H = U + P V on a :
dH = dU + P dV + V dP
= T dS + V dP
x 3 L1
η =1−
h2vap − h1liq − V1liq (P2 − P1 )
Application numérique :
54
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
x 3 L1
η =1−
h2vap − h1liq − V1liq (P2 − P1 )
0, 87 (2675 − 419)
=1−
2777 − 419 − 1, 04 10−3 × 9 105 × 10−3
= 0, 167
T1 373
ηCarnot = 1 − =1− = 0, 176
T2 453
2. la détente est humide ce qui provoque une forte usure des turbines.
Surchauffeur
Turbine
Chaudière Condenseur
Pompe
H.P. B.P.
55
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
T 2’
2 liq.
2 vap.
2
1’
1 liq 1 1 vap.
S
Cycle de Hirn
h1′ − h1liq
η =1−
h2′ − h2
Application numérique :
56
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
t v h s
[◦C] [m3 kg−1 ] [kJ kg−1 ] [kJ kg−1 K−1 ]
200 0,206 2827 6,694
250 0,2327 2942 6,924
P = 1 MPa
300 0,2579 3051 7,122
350 0,2825 3157 7,301
400 0,3066 3263 7,465
500 0,3541 3478 7,762
Soit la règle de proportionnalité suivante :
t h s
[◦C] [kJ kg−1 ] [kJ kg−1 K−1 ]
400 3263 7,465
500 3478 7,762
427 ? ?
427 − 400
h2′ = 3263 + (3478 − 3263) = 3321 kJ kg−1
500 − 400
427 − 400
s2′ = 7, 465 + + (7, 7762 − 7, 465) = 7,54 kJ kg−1 K−1
500 − 400
On cherche la pression et l’enthalpie qui à la température 100 ◦C corres-
pond à une entropie de 7,54 kJ kg−1 K−1 .
Soit la règle de proportionnalité suivante :
h s P
[kJ kg−1 ] [kJ kg−1 K−1 ] [MPa]
2682 7,69 0.05
2676 7,36 0,1
? 7,54
Calcul de h1′
7, 54 − 7, 36
h1′ = 2676 + (2682 − 2676) = 2679 kJ kg−1
7, 69 − 7, 36
57
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
Schéma de principe :
58
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
Surchauffeur
Turbine Turbine
Condenseur
Chaudière
Pompe
T
te
P=C
2 liq.
2 vap.
2
1 liq 1 vap.
1 3
b c S
(1liq , 2 , 2liq )
59
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
Cette quantité de chaleur peut être récupérée en faisant subir à une par-
tie de la vapeur issue de la chaudière, une transformation (2vap → 4), dont
le tracé est parallèle au trajet (2 → 2liq ). La chaleur dégagée pendant la
transformation (2vap → 4) est transférée au liquide pendant la transforma-
tion (2 → 2liq ) moyennant un échangeur interne.
T
te
P=C
2 liq.
2 vap.
2
4
1 liq 1 vap.
1 3
b c S
Turbine
Chaudière Condenseur
Echangeur Pompe
60
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
2 4 6
T
1 7
4.8 La cogénération
La chaleur rejetée à la source froide peut servir à générer de l’électricité,
ou à réchauffer une autre installation. Le rendement de cette installation est
alors :
− (W + Q2 )
η= =1
Q1
61
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
Q T1
1
Installation
principale W
Q2
T2
Installation
secondaire
62
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
1er principe : Q1 + Q2 + W = 0
Q1 Q2
2e principe : ∆S ≥ +
T1 T2
Q1 Q2
Or pour un cycle ∆S = 0, et donc + ≤0
T1 T2
1er principe : Q1 + Q2 + W = 0
Q1 Q2
2e principe : + ≤0
T1 T2
La variation d’entropie qui est nulle pour un cycle apparaı̂t donc comme
la somme de deux termes ∆Se et ∆Sirr tels que :
Q1 Q2
1. ∆Se = + ≤O
T1 T2
2. ∆Sirr > 0 appelé « création d’entropie intérieure »
Remarques :
Q1 Q2
1. ∆Se = + peut être positif ou négatif dans le cas général.
T1 T2
Q1 Q2
Pour un cycle : ∆Se = + ≤ 0.
T1 T2
2. ∆Se se nomme la variation d’entropie due aux échanges d’énergie.
3. ∆Sirr est une quantité toujours positive.
63
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
θ1 Q1 + θ2 Q2 + W − T0 ∆Sirr = 0
avec :
θ1 Q1 : exergie de la source 1
θ2 Q2 : exergie de la source 2
W : exergie de l’énergie mécanique
T0 ∆Sirr : exergie détruite , ou « anergie »
Remarques :
1. Le facteur de Carnot de l’énergie mécanique est égal à 1 : l’énergie
mécanique est une énergie noble.
T0
2. Le facteur de Carnot d’une source à la tempéraure T , θ = 1 −
T
dépend de la valeur de la température de référence T0 . Cette tempé-
rature est souvent la température du milieu ambiant, ou la température
du rejet thermique.
3. Si T = T0 , l’exergie de la source est nulle : on ne peut produire du
travail en prélevant de l’énergie à la température T0 et en refoulant
l’énergie non utilisée à la même température.
64
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
Si T2 = T0 alors :
T0 T2
θ2 = 1 − =0 et θ1 = 1 − = ηCarnot
T0 T1
|W | η
ηex = =
|θ1 Q1 | ηCarnot
∆ Q1 > 0
T1 Si T2 = T0 alors
∆W<0 η
ηex =
ηCarnot
T2
∆ Q2 < 0
η = ηCarnot et ηex = 1
65
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
Q T1
1
Installation
principale W
Q2
T2
Installation
secondaire
T0
Remarque préliminaire :
– Si le cycle de la turbine est réversible :
θ1 Q1 + θ2 Q2 + W = 0 et donc ηex = 1
W
– Si le cycle de la turbine est irréversible, les rapports | | et
Q1
Q1
| | ne peuvent être définis par l’intermédiaire des températures car :
Q2
Q1 T1
1. La machine est irréversible 6=
Q2 T2
2. L’égalité θ1 Q1 + θ2 Q2 + W = 0 n’est plus vérifiée puisque θ1 Q1 +
θ2 Q2 + W − T0 ∆Sirr = 0. Il faut donc se donner au moins deux
rendements liant les quantités W , Q1 et Q2 .
66
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
∆EX = θ1 Q1 + θ2 Q2 + W
En remplaçant d’après le premier principe W par :
W = ∆U − Q1 − Q2
∆EX = θ1 Q1 + θ2 Q2 + (∆U − Q1 − Q2 )
T0 T0
= 1− Q1 + 1 − Q2 + (∆U − Q1 − Q2 )
T1 T
2
Q1 Q2
= ∆U − T0 +
T1 T2
= ∆U − T0 (∆S − ∆Sirr )
= ∆U − T0 ∆S + T0 ∆Sirr
| {z } | {z }
(1) (2) (4.4)
∆EX = ∆U − T0 ∆S + T0 ∆Sirr
| {z } | {z }
(1) (2)
On pose F0 = U − T0 S et :
∆W = ∆ (U − T0 S) = ∆F0
67
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
−P0 δV + δWmec = ∆U − T0 ∆S
δWmec = ∆U + P0 δV − T0 ∆S
= ∆H − T0 ∆S
68
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
Propriété :
Le travail utile qu’un système peut céder à l’extérieur est borné par la
variation d’enthalpie libre au cours de la tranformation
δWmec = ∆H − T0 ∆S (4.5)
Hypothèses :
masse m temp´erature T1 T1 + T2
masse 2 m temp´erature
masse m temp´erature T2 2
Exergie initiale :
1
EX = H1 − T0 ∆S1
T1
= m CP (T1 − T0 ) − m CP T0 ln
T0
2
EX = H2 − T0 ∆S2
T2
= m CP (T2 − T0 ) − m CP T0 ln
T0
Exergie finale :
T1 + T2
1+2 T1 + T2 2
EX = 2 m CP − T0 − 2m CP T0 ln
2 T0
69
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
Variation d’exergie :
1 2 1+2
∆EX = EX + EX − EX
T1
= m CP (T1 − T0 ) − m CP T0 ln
T0
T2
+ m CP (T2 − T0 ) − m CP T0 ln
T0
T1 + T2
T1 + T2 2
− 2 m CP − T0 + 2m CP T0 ln
2 T0
!
(T1 + T2 )2
= m CP T0 ln >0
4 T1 T2
Variation d’exergie :
Conclusion :
1 2 1+2
∆EX = EX + EX − EX
!
(T1 + T2 )2
= m CP T0 ln >0
4 T1 T2
70
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
Moteur 1 Moteur 2
Q1 (kJ) 100 100
W (kJ) −25 −20
T1 (˚K) 773 523
500 ˚C 250 ˚C
T2 (˚K) 300 300
27 ˚C 27 ˚C
Moteur 1 Moteur 2
W
ηreel = 0, 25 0, 20
Q1
T2
ηCarnot = 1 − 0, 61 0, 42
T1
71
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
Moteur 1 Moteur 2
Exergie utilisée : θ1 Q1 [k . J] 61 42
T2
θ1 Q1 = 1− Q1
T1
72
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
T1 = 50˚C
Q
1
COPreel = 3, 08 2, 78 2, 51 2, 28 2, 09 1, 92 1, 78 1, 54
W
T1
COPtheo = 6, 48 5, 89 5, 40 4, 98 4, 62 4, 32 4, 05 3, 59
T1 − T2
6
Cop theo
5
3 Cop reel
2
0
−40 −30 −20 −10 0
t (°C)
73
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
exergie produite 1, 07 1, 00 0, 91 0, 82 0, 72 0, 62 0, 51 0, 31
T2
θ1 Q1 = 1− Q1
T1
θ1 Q1
ηex =
0, 47 0, 47 0, 47 0, 46 0, 45 0, 45 0, 44 0, 43
W
T1 = 50˚C
1
0.8
0.6 η ex
0.4
0.2
0
−40 −30 −20 −10 0
t (°C)
74
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
P1 = 1000 kW
T1
Pm = 300 kW
T2
P2 < 0
P1 + P2 + Pm 6= 0
|Pm + P2 |
ε=
P1
– Fraction d’exergie récupérée sous forme de chaleur ou de travail (on
prendra T0 = 30˚C) :
|Pm + θ2 P2 |
ηex =
θ 1 P1
273 + 30
T1 = 1500˚C , θ1 = 1 − = 0, 83 , T0 = 30˚C
272 + 1500
75
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
T0
θ1 = 1 − 0, 83 0, 83 0, 83 0, 83 0, 83 0, 83 0, 83 0, 83 0, 83 0, 83
T1
T0
θ2 = 1 − 0, 42 0, 40 0, 37 0, 35 0, 32 0, 28 0, 25 0, 21 0, 17 0, 12
T2
|Pm + P2 |
ε= 0, 51 0, 55 0, 60 0, 64 0, 69 0, 73 0, 77 0, 82 0, 86 0, 91
P1
|Pm + θ2 P2 |
ηex = 0, 47 0, 48 0, 50 0, 50 0, 51 0, 51 0, 50 0, 49 0, 47 0, 45
θ 1 P1
0.8 ε
0.6 η ex
0.4
0.2
0
100 150 200 250 t (°C)
Conclusion :
Le rendement éxergétique reflète la qualité thermodynamique de l’instal-
lation. Le maximum du rendement énergétique ne correspond pas au maxi-
mum de l’énergie récupérée sous forme de travail ou de chaleur.
Par exemple pour t2 = 30˚C la quantité d’énergie récupérée atteint 90%,
mais l’éxergie associée à la quantité de chaleur Q2 devient nulle. Ainsi l’ins-
tallation ne produit que de la puissance mécanique.
76
CHAPITRE 4. TURBINES À VAPEUR
Conclusion :
Ce document présente pour chaque machine envisagée un calcul du ren-
dement thermodynamique. Ce calcul est toujours mené en s’affranchissant de
toutes contraintes : transformations idéales dont la succession au cours d’un
même cycle est irréalisable. Les rendements calculés ne constituent donc que
des limites supérieures inaccessibles dans la réalité. Ils permettent néanmoins
de faire apparaı̂tre les ordres de grandeur envisageables pour ces machines et
de les comparer.
77