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Ana Carmo Rocha 6GC Français

Le Docteur Pascal, Zola

Le résumé :
Le docteur Pascal est le dernier roman de la série des Rougon-Macquart.
Le docteur Pascal est le fils de Pierre Rougon et de Félicité Puech. Il a 59 ans lorsque le
roman commence et il vit à Plassans avec sa servante Martine et sa nièce qu’il héberge depuis
ses 7 ans Clotilde. La première chose que l’on retrouve dans le livre est l’arbre généalogique
de la famille des Rougon-Macquart faite par le Docteur Pascal car il étudie l’hérédité à partir
des données de sa propre famille : il a donc des dossiers sûr chaque membre de sa famille
dans lesquels il évalue les tares1 et les atavismes2.

I. Sa mère veut détruire ces dossier car ceux-là représente un danger vis-à-vis de la
postérité de la famille. La première partie du roman est focalisée sur la lutte
acharnée entre Pascal (qui incarne la culture et le progrès scientifique) et les 3
femmes (symbolisant l’obscurantisme et la religion). A plusieurs reprises Félicité
va dire qu’il faut sauver l’âme du docteur car celle-ci est un perdition : Pour les 3
femmes la sciences et le besoin de connaître représentent l’esprit de mal. Par ces
fins religieuses Félicité va parvenir à convaincre Clotilde et Matilde de la nécessité
de soustraire les dossiers et quand Pascal les surprend voulant détruire ces
dossiers, c’est le début d’une guerre.

II. Pascal n’a gardé qu’une clientèle d’amis mais ne refuse pas d’aller au chevet d’un
malade sans jamais envoyer sa note. Il se moque de sa réputation d’étrangeté et il
n’est heureux qu’au milieu de ses recherches sur les lois de l’hérédité. Pour lui,
l’avenir de l’humanité est dans le progrès de la raison par la science alors que pour
Clotilde, se garder pour le mystère est le réel bonheur.

1
Défectuosité physique ou psychique généralement héréditaire.
2
Réapparition d'un caractère primitif après un nombre indéterminé de générations.
III. Maxime, le frère de Clotilde est à Plassans car Felicité qu’il emmène Charles, son
fils à Paris car celui-ci est malade. En route pour les Tulettes3, ils vont s’arrêter
chez l’oncle Macquart, un alcoolique. Maxime fait promettre à Clotilde de venir
s’occuper de lui si ses rhumatismes lui font perdre l’usage de ses jambes.

IV. Les serments d’un capucin4 donnent fièvre5 à Clotilde et celle-ci ne va plus sortir
de l’église. Pour elle, la terre est gâtée et la science n’en étale que la pourriture.
Pascal regrette d’avoir permis à Clotilde de grandir à sa guise.

V. Pascal fait lire à Clotilde les dossiers sur les membres de sa famille et celle-ci en
sort trempée, pleine de tolérance et de courage. C’est l’occasion d’expliquer à
Clotilde les destinées tragiques de ses parents et pour Zola, ce résumé de toute sa
série accentue le caractère conclusif du roman.

VI. Ce grand choque moral va transformer Clotilde et celle-ci lutte dans une révolte.
Pascal qui est si bon, devient morose et d’une dureté insupportable. Il craint la
folie héréditaire, il tombe dans un état d’épuisement qui l’immobilise grandement.
Il se pense touché par le tragique propre à sa famille lorsqu’une de ses piqûres
provoque la mort d’un homme mais son collègue, le docteur Ramond va le
rassurer. Le docteur Ramond demande Clotilde en mariage.

VII. Pascal est soigné par Clotilde (qui se détourne de la religion pour s’investir dans le
rétablissement de son oncle). Lorsqu’il est guérit, il se rend compte qu’il éprouve
des sentiments amoureux pour Clotilde. Il va donc tenter de la faire se marier avec
son collègue elle refuse et lui déclare son amour et cette même nuit ils vont faire
l’amour.

VIII. Pendant 1 mois, ils ne sortent pas. Mais lentement leurs vie reprend : Pascal
reprend ses visites et ils sont tous les deux heureux.

IX. Félicité, en revenant des des Tulettes, trouve Macquart ivre mort. Il va flamber des
pieds à la tête car son tabac s’est enflammé. Félicité contemple et puis part en

3
Asile où tante Dide est enfermée depuis 21 ans.
4
Une sorte d’ apôtre
5
émotion
oubliant ses gants. Le lendemain Clotilde et Pascal découvrent la mare de graisse
et un petit tas de cendre. Le gant de Félicité leur donne la certitude qu’elle avait vu
l’oncle s’allumer, et qu’elle ne l’avait pas éteint. A l’asile, une rosée de sang sort
toute seule de la narine de Charles, laissé sans surveillance, sans qu’il ait
conscience que sa vie s’échappait. Tante Dide, en regardant le sang qui coulait de
la narine de Charles, s’abat dans son fauteuil et meurt.

X. Pascal n’a plus un sou et une vie de gêne commence. Pascal et Clotilde gardent
leurs sérénité car ils sont heureux.

XI. Maxime réclame que sa sœur vienne le soigner à Paris car il est malade. Pascal
l’encourage car il préfère qu’elle vive dans l’aisance avec une vie tranquille plutôt
que pauvre.

XII. Clotilde envoie une lettre à Pascal en lui disant qu’elle est enceinte de deux mois et
Pascal lui dit de rentrer à Plassans. Il finit avoir une crise et il sait qu’il va mourir.
Il n’a que le temps d’inscrire le jour de sa mort dans l’Arbre généalogique, et d’y
ajouter une note sur son enfant à naître : « Que sera-t-il ? »

XIII. Clotilde trouve Ramond au seuil du vestibule et il l’apprend qui Pascal est mort.
« Une clarté se fait dans l’esprit de Clotilde : il avait poussé le dévouement, l’oubli
de lui-même jusqu’à s’immoler pour ce qu’il pensait être son bonheur à elle. » Le
soir, Félicité et la servante Martine font flamber les dossiers dans la cheminée. En
faisant cela, elles anéantissent toute une vie de travail.

XIV. « Clotilde donne le sein à son enfant. Elle accepte de vivre son existence comme il
faut la vivre, avec l’espoir que la somme du travail humain libérerait un jour le
monde du mal et de la douleur. Elle avait aimé, elle était mère, elle comprenait. Il
fallait marcher avec la vie qui marchait toujours. Aucune halte n’était à espérer,
aucune paix dans l’immobilité de l’ignorance, aucun soulagement dans les retours
en arrière. Il fallait avoir l’esprit ferme, la modestie de se dire que la seule
récompense de la vie était de l’avoir vécue bravement, en accomplissant la tâche
qu’elle impose. »
Les principaux thèmes :

1. La religion et la science : Le roman oppose la vision rationaliste et scientifique du


docteur Pascal à la foi catholique de Clotilde.
"Pascal, le savant, qui voulait tout expliquer par la science, qui n’admettait que les faits
prouvés, était ennuyé, agacé par les raisonnements de la jeune fille, ses arguments qui
semblaient sortir de la foi seule. [...] C’était la guerre de la raison contre l’abandon aux
croyances divines, l’orgueil de la raison qui se révoltait contre les mystères, les ignorances
volontaires des fidèles."

2. L’amour et la sexualité : le roman aborde également les relations amoureuses et


sexuelles des personnages, en explorant les tabous et les conventions de l'époque.
"Elle, la jeune fille, s’en allait ainsi, sous le soleil, avec un homme ; et, derrière elle, la ville
restait, vivant, bruissant, avec ses vices et ses fureurs, dont elle ne se doutait pas. [...] C’était
leur amour, libre, passionné, qui emplissait leur être, les isolait, les enfermait l’un dans
l’autre."

3. L'héritage et la généalogie : le roman suit l'histoire de la famille Rougon-Macquart sur


plusieurs générations, en explorant l'impact de l'hérédité et de l'environnement sur les
caractères et les destinées des personnages.
"Et, dans cette lutte de deux races, c’étaient les cadets qui triomphaient, les bâtards devenus
légitimes, qui, tout petits, s’étaient déjà jetés aux mamelles de la mère commune, et dont le
sang courait plus pur, du fait de l’union naturelle de deux êtres qui s’étaient choisis l’un
l’autre. [...] C’était la famille qui se fondait, qui allait finir par laisser dans le sol une tache
immense, où la race entière aurait bientôt sombré."

4. La famille et la société : enfin, le roman explore les tensions entre les aspirations
individuelles des personnages et les exigences de la famille et de la société dans
laquelle ils évoluent.
"Elle, maintenant, était liée, prisonnière de son sexe, de son milieu, de sa race, de toute la
tradition, de tout le passé de sa famille. [...] Et Pascal, étouffant, serré par la pensée de
l’héritage, continuait, de sa voix dure, à défendre la nécessité de l’hérédité, à expliquer le
retour des caractères, la marche fatale des existences, ainsi que des choses vivantes, qui ne
font que passer, suivant leur cycle.

Focalisation : Interne car l’auteur nous fait vivre l’histoire les pensées, les
perceptions et les émotions des personnages.

Narration : le narrateur est omniscient car il a accès aux pensées de tous les
personnages du roman et Zola utilise la narration à la troisième personne du
singulier.

Le temps du roman : le temps du roman est linéaire car il suit une chronologie
stricte et suit la vie des personnages sur une période de plusieurs années. Le
temps du roman reflète les changements sociaux, politiques et scientifiques de
l’époque.

Aspect Géographique : Le roman se déroule principalement à Plassans (ce qui a


une certaine importance car c’est le lieu de naissance de la famille Rougon-
Macquart) mais décrit également la ville de Paris, et la région de côte d’Azur.

Aspect sociologique : il explore les relations entre les individus, la famille et le


société, et examine comment ces relations sont façonnées par des facteurs tels
que la classe sociale, la religion, la science et l’évolution de la société.

Aspect psychologique : Le roman explore des conflits intérieurs, les secrets de


famille, les troubles émotionnels (dépression, anxiété liés à leurs expériences de
vie et héritage familial)

Avis : J’ai adoré ce roman car le personnage du docteur Pascale est très
attachant. J’ai eu beaucoup d’empathie envers lui durant tout le roman.

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