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FORMULAIRE
PRATIQUE
D'ÉLECTRICITÉ
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OUVRAGES DU MÊME AUTEUR

TRAITÉ PRATIQUE D'ÉLECTRICITÉ. 144" mille. — Sonneries,


broché. éclairage, rayons, X etc... 1 volume in-16, illustré,
téléphones
INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES, à basse et haute tension.
135, mille. — Outillage, appareillage, canalisations, mesures élec-
triques, transformateurs, calcul pour le chauffage, etc. 1volume in-16,
illustré, broché.
MANUEL DE L'ÉLECTRICIEN. 88" mille. — Machines dynamos-
électriques, construction, installation, etc. 1 volume in-16, illustré, •
broché.
LES MOTEURS ÉLECTRIQUES. 110e mille. — Moteurs à courant
continu, moteurs à courant alternatif, montage, bobinage, répara-
tions, etc. 1 volume in-16. illustré, broché.
LES APPLICATIONS INDUSTRIELLES DE L'ÉLECTRICITÉ.
50" mille. — Éclairage, transmission de la force à distance, trat/iways
et chemins de fer électriques, électrochimie, etc. 1 volume in-16,
illustré, broché.
LE COURANT CONTINU. 50e mille, —7" édition, précédée d'un
exposé sur l'énergie atomique. — Le courant électrique, lois
d'Ohm, de Joule et de Pouillet, les piles hydro-electriques, les piles
thermo-électriques, etc. 1 volume in-16, illustré, broché.
LES COURANTS ALTERNATIFS. 50" mille. — Self-induction,
capacité, puissance, calcul des appareils, mesure des courants, facteur
de puissance et cosinus, calcul des lignes, etc. ] volume in-16,
illustré, broché.
LES ACCUMULATEURS ÉLECTRIQUES. 36e mille. —Comment
ils sont faits, comment on les recharge, comment on les entretient.
1 volume in-16, illustré, broché.
TRAITÉ DE GALVANOPLASTIE. 27" mille.— Chromage, cuivrage,
nickelage, argenture, dorure, reproduction des objets, moulages,
recettes pratiques, etc. 1 volume in-16, illustré, broché.
RECUEIL DE PLANS DE POSE ET SCHÉMAS D'ÉLECTRI-
CITÉ INDUSTRIELLE. 50e mille. — 8e édition augmentée det
Schémas de l'arbre électrique, de l'amplidyne, des transmissions Selsyn,
Interlock, etc. — Sonneries, téléphones, lumière, tubes luminescents,
dynamos et moteurs à courant continu. alternateurs, transformateurs,
moteurs diphasés et triphasés, postes de transformation, commande à
distance des moteurs par contacteurs, etc. 1 volume in-8 oblong,
cartonné.
L'ÉLECTRICITÉ SANS ALGÈBRE. 44" mille. Cours complet
et pratique accessible à tout le monde. 1 volume in-16, illustré,
cartonné.
MANIPULATIONS D'ÉLECTRICITÉ. 11e rnille. Recueil d'expé-
riences faciles à réaliser concernant le courant continu et les courants
alternatifs, etc. 1 volume in-16, illustré, cartonné.
L'ÉLECTRICITÉ DANS L'INDUSTRIE. L'auteur, sous une forme
simple et claire a passé en revue sans théories abstraites ou calculs
compliqués les applications de l'électricité dans la plupart
industries. 1 volume illustré de 101 gravures, broche.
L'ÉLECTRICITÉ DANS L'AUTOMOBILE. La dynamo et son
réglage, la batterie et son entretien, les démarreurs et leur mécanisme
l'éclairage et ses défaillances, les accessoires et leur montage, l allu-
mage et ses caprices, etc. 1volume in-16, illustre, broche.
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. ALFRED SOULIER
Ingénieur électricien, Expert près la Cour d'Appel
Inspecteur de l'Enseignement Technique
Rédacteur en Chef de la Revue générale de l'Électricité

FORMULAIRE
PRATIQUE
D'ÉLECTRICITÉ
Deuxième édition revue et augmentée.

PARIS
É D I T I O N S GARNIER FRÈRES
6, RUE DES SAINTS-PÈRES, 6
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PRÉFACE
1
Comme son nom l'indique, ce formulaire est un
recueil simple de données et de règles techniques permet-
tant aux praticiens de déterminer facilement les élé-
ments constitutifs des installations électriques, princi-
palement d'éclairage ou de force motrice, et de connaître
les conditions d'utilisation du matériel courant.
A cet effet, non seulement les formules, caractéris-
tiques et tableaux ont été rendus aussi explicites que
possible, mais encore, ils ont été complétés par un grand
nombre d'exemples qui rendent facile l'application de
ces renseignements.
Ce formulaire s'adresse donc plus particulièrement,
au personnel électricien chargé d'exécuter des installa-
tions ou d'en assurer l'entretien, mais il peut également
servir d'aide-mémoire élémentaire aux agents techniques
et aux ingénieurs.
A. S.
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Préambule
Symboles internationaux concernant
l'électrotechnique
La question d'un accord international au sujet des
symboles employés en électrotechnique fut soulevée
pour la première fois devant la Commission électro-
technique internationale à sa réunion de Londres en 1908.
Reconnaissant l'importance . des travaux de feu
Ed. Hospitalier, la Commission électrotechnique inter-
nationale (C.E.I.) a jugé qu'il était judicieux de suivre
sensiblement la même voie et de traiter en premier lieu,
ce qui se rapporte aux règles de principe régissant d'une
façon générale l'usage des symboles. Voici quelles
sont ces règles :
Règles concernant les grandeurs.
1. — Les valeurs instantanées des grandeurs
électriques variables dans le temps sont représentées
par des lettres minuscules. En cas d'ambiguïté, on
peut affecter celles-ci de l'indice t.
2. — Les valeurs efficaces ou constantes des
grandeurs électriques sont représentées par des lettres
majuscules.
3. —Les valeurs maxima des grandeurs électriques
et magnétiques périodiques sont représentées par
des lettres majuscules affectées de l'indice m.
4. —Dans le cas où il serail désirable de distinguer
les grandeurs magnétiques, constantes ou variables,
des grandeurs électriques, les grandeurs magnétiques
seront représentées par des majuscules rondes, grasses,
ou de type spécial. Les lettres rondes ne seront em-
ployées que pour des grandeurs magnétiques.
5. —Les angles sont représentés par des minuscules
grecques.
6. —Les grandeurs sans dimensions et les grandeurs
dites spécifiques sont représentées, autant que
possible, par des minuscules grecques.
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Tableau des symboles adoptés.


I. - GRANDEURS.
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I. — GRANDEURS (suite).
SYMBOLE RECOMMANDÉ
pour le cas
NOMDELAGRANDEUR SYMBOLE où le principal
ne conviendrait pas
35. Perméabilité ^
36. Susceptibilité X
'.
37. Différence de poten-
tiel électrique . V U
38. Force magnétomo-
trice ............ 5 6

II. —UNITÉS.
Signes pour les noms des unités.
Signes pour les noms des unités électriques, à em-
ployer seulement après des valeurs numériques :
NOMDE L'UNITÉ SIGNE
1.Ampère A
2. Volt V
3. Ohm Q
4. Coulomb C
5. Joule J
6. Watt W
7. Farad F
8. Henry H
9. VoItcoulomb (ou Volt-coulomb) VC
10. Wattheure (ou Watt-heure) Wh
11. Voltampère (ou Volt-ampère) VA
12. Ampèreheure (ou Ampère-heure) Ah
13. Milliampère mA
14. Kilowatt kW
15. Kilovoltampère (ou Kilovolt-ampère) kV-A
16. Kilowattheure (ou Kilowatt-heure) ............ kW-h
m = signe pour milli- = signe pour micro- ou micr-
k = signe pour kilo- M = signe pour méga- ou még-
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III. — SYMBOLES ET RÈGLES MATHÉMATIQUES.


SYMBOLE RECOMMANDÉ
DÉSIGNATION SYMBOLE . l P°U^ ^ Ca.S .
ou le symbole principal
ne conviendrait pas

Différentielle totale . . . d d
Différentielle partielle 3
Base des logarithmes né-
périens e s
Imaginaire \ J — 1 i j
R a p p o r t de la circonfé-
rence au diamètre . . . -
Somme série 1
Somme intégrale . . . . . . l

1° Les exposants en chiffres arabes représentent


uniquement des puissances. (En conséquence, il est
à désirer que les expressions sin-lx, tang-lx, employées
dans certains pays, soient remplacées par arc sin x,
arc tang x.)
20 La virgule et le point sont employés pour
séparer les décimales suivant les usages du pays,
mais, dans les nombres, les tranches de trois chiffres
sont séparées par un espace, et non par un point
ou une virgule (1 000 000, et non 1.000.000 ou
1,000,000).
3° Pour la multiplication des nombres et pour la
multiplication des grandeurs géométriques désignées
par deux lettres, il est recommandable d'employer
le signe x, et de n'utiliser le point que lorsqu'il
n'y a pas d'ambiguïté possible.
4° Pour indiquer une division dans une formule,
il est recommandable d'employer la barre horizon-
tale ou le double point. Toutefois, le trait oblique
peut être utilisé lorsqu'il n'y a pas d'ambiguïté
possible ; au besoin, on feia usage, pour la clarté,
de parenthèses ( ), de crochets [] et d'accolades ) !.
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IV. — ABREVIATIONS

Cdegré centésimal ou Celsius kg-m : s kilogram. par sec.


C. n. S. centim.-gr.-seconde ^°ëio logarithme décimal.
frane logarithme népérien
m mètre
f. e. m force électromotrice m n minute
g-d gramme-degré g seconde
h heure m : s mètre par seconde
Kg-d kilogramme-degré t . s tour par seconde
kg-m kilogrammètre t : ni n — par minute

Il y a lieu de remarquer que les abréviations ne


prenant pas de pluriel doivent s'écrire comme il est
indiqué dans les tableaux II et IV quels que soient les
nombres qui les précèdent. C'est ainsi que l'on écrira
65 kW et non 65 kWs et encore moins kWts, de même
on devra écrire 78 km et non 78 kms.
Une erreur que l'on fait bien souvent consiste à
écrire pour une vitesse, par exemple, 50 km-h en
prononçant 50 kilomètres-heure alors que la vitesse
étant le quotient d'un espace par un temps doit s'écrire
50 km : h et se prononcer 50 kilomètres par heure.
De même on doit dire tours par minute et non tours-
minute ce qui est tout à fait inexact.
Au contraire, kilogrammètres (kg-m) est exact
puisqu'il s'agit de kilogrammes multipliés par des
mètres. Enfin l'expression de la puissance en kilogram-
mètres par seconde (kg-m : s) est correcte puisqu'il
s'agit d'un travail (kilogrammes x mètres) divisé
par le temps (s) mis à le produire. De même A-t
(ampères-tours) est exact, parce que ce sont des
ampères multipliés par des tours de fil.
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PRÉFIXES DUSYSTÈME MÉTRIQUES

PRÉFIXES SYMBOLES ^FP°*T


à 1umte

tera T 10'2
giga G 109
méga M 106
myria ma 10*
kilo k 103
hecto h 102
déca da 10
déci d 10 '
centi c 10"2
milli m 10~3
micro........................ IL 10-1
nano ........................ n 10-1
pico ......................... p 1012

Dans le tableau ci-dessus le rapport à l'unité est


exprimé par un exposant.
L'exposant indique de combien de rangs il faut
déplacer la virgule vers la droite pour les exposants
positifs et vers la gauche pour les exposants négatifs.
C'est ainsi que pour écrire un nombre entier,
par exemple :
458 000 000 on écrira 458 x 106, ou encore 45,8 x I07,
ou même 4,58 x 108.
et le nombre fractionnaire 0,0000458 s'écrira :
458 X 10-7 ou 0,458 x 10-4.
Le microfarad qui est le millionième du farad
se désigne ainsi 1 x 10-6 farad.
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Grandeurs et unités électriques


I. — Introduction. — Les unités électriques
employées aujourd'hui dans le monde entier dérivent
tôutes du système C.G.S.(centimètre-gramme-seconde).
Dans le système électromagnétique C.G.S. toutes les
grandeurs sont définies par les actions électromagné-
tiques. Les unités G.G.S. électriques n'ont pas reçu de
nom spécial et comme leur emploi conduirait à
faire usage de nombres trop grands ou trop petits
on a adopté dans la pratique des unités qui sont des
multiples ou des sous-multiples décimaux des unités
o.G.3., unités pratiques auxquelles on a donné des
noms spéciaux.
; II. — Unités électromagnétiques C.G.S.
pratiques. — 10 Intensité de courant (I). — L'unité
pratique d'intensité de courant est l'Ampère, égal
à 0,1 unité C.G.S. L'ampère est suffisamment bien
représenté pour les besoins de la pratique par le
courant constant qui, traversant une solution d'azotate
d'argent dans l'eau, dépose l'argent à raison de
0,001118 gramme par seconde.
2° Résistance électrique (R). — L'unité pratique
de résistance est l'Ohm qui vaut 109 unités C.G.S.
L'ohm international est la résistance offerte au
passage d'un courant électrique constant par une
colonne de mercure, à la température de la glace
fondante, de 14,4521 grammes-masse, d'une section
transversale constante et d'une longueur de 106,3 cen-
timètres.
Conductance. — La conductance -4* Jti est l'inverse
de la résistance, son unité pratique est le Siemens
qui est l'inverse de l'ohm. (Anciennement le Mho).
8° Force électromotrice ( E). — L'unité pratique
de force électromotrice est le Volt international
qui est la force électromotrice qui, appliquée d'une
manière constante à un conducteur dont la résistance
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est d'l ohm international donne naissance à un


courant d'l ampère. Le volt est représenté avec
une exactitude suffisante pour les besoins de la
pratique par les ^Q|83 de la force électromotrice de
la pile Weston à la température de 20° C, (voir page >4
les piles-étalons (1). (1 volt = 108 unités C. G. S.)
40 Quantité d'électricité (Q). — L'unité de quantité
d'électricité est le Coulomb international qui est
la quantité d'électricité transportée par un courant
d'l ampère international pendant 1 seconde. Le
coulomb est égal à 10-1 unités C.G.S. Le coulomb
étant encore une unité trop petite est remplacé
pratiquement par l'Ampère - heure qui vaut
3 600 coulombs.
5° Capacité (C). — L'unité de capacité est le
Farad international qui est la capacité d'un conduc-
teur chargé au potentiel d'un volt international avec
1 coulomb international. Le Farad est égal à 10-9unités
C.G.S. (Mais le farad est une unité encore trop grande,
on lui préfère pratiquement le microfarad, qui vaut
un millionième de farad, ou même en T.S. F. le
micro-microfarad ou picofarad).
6° Puissance (P). — L'unité de puissance électri-
que est le Watt international qui vaut 107 unités
C.G.S., c'est la puissance correspondant à 1 joule
par seconde. L'unité de puissance électrique la plus
employée est le kilowatt qui vaut 1 000 watts.
(1) La force électromotrice qu'il ne faut pas confondre avec
la différence de potentiel se désigne par E tandis que U est
réservé à la tension ou différence de potentiel appelée aussi
improprement «voltage ».
La force électromotrice est la cause qui provoque la cir-
culation du courant électrique dans un conducteur en y pro-
duisant une chute de tension ou différence de potentiel. C'est
pour cela que les piles-étalons ne doivent pas débiter de
courant car à ce moment, on n'a plus la force électromotrice E
mais une différence de potentiel qui est plus petite (voir p. 22
le rendement des piles)
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1° Travail ou énergie(W). —Tandis qu'en mécanique


l'unité de travail est le kilogrammètre, en unités
C.G.S. l'unité de travail est l'erg et en unités pratiques
C.G.S. l'unité de travail ou d'énergie est le Joule.
Le joule vaut 107 ergs et le kilogrammètre vaut
9,81 joules. Le joule est représenté avec assez d'exac-
titude par l'énergie dépensée en une seconde par
un courant d'l ampère traversant une résistance
d'l ohm international.
8° Induction électrique (H). — L'unité d'induction
électrique est le Henry qui correspond à l'induction
d'un circuit dans lequel la force électromotrice
induite est de un volt international tandis que le
courant inducteur varie au taux de 1 ampère par
seconde. 1 Henry == 101 unités C.G.S.
III. Relations entre les différentes unités. —•
Les différentes unités électriques ci-dessus sont
liées entre elles par des relations qui sont les suivantes :
Loi d'Ohm. —
Quantité d'électricité. — Q = Il soit 1 coulomb =
1 ampère x 1 seconde et 3 600 coulombs == 1 am-
père x 1 heure.
Puissance électrique. — P == E I ou 1 watt = 1
volt x 1 ampère. Pratiquement on emploie le kilo-
watt qui vaut 1 000 watts ou 1,36 cheval.
Travail ou énergie électrique. — W — E I t soit
1 joule = 1 voli x 1 ampère x 1 seconde et 3 600
joules = 1volt x 1ampère x 1heure = 1watt-heure.
L'unité d'énergie électrique la plus généralementem-
ployée est le kilowatt-heure qui vaut 1000 watts-heures
et par suite 3 000 000 joules ou 3 600 kilojoules (1).
(1) Qu'il nous soit permis d'appeler ici l'attention sur une
erreur que l'on commet bien souvent dans l'emploi des termes
kilowatt et kilowatt-heure c'est-à-dire sur la confusion que l'on fait
entre la puissance et l'énergie. C'est ainsi que l'on entend dire
qu'un compteur électrique a enregistré un certain nombre de
kilowatts, c'est là une chose fausse, le compteur d'énergie enregistre
. des kilowatts-heures et non des kilowatts tout court.
Le kilowatt est une unité de puissance assimilable au cheval-
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TABLEAU I. —Correspondance des diverses unités de puissance.

TABLEAU II. — Correspondance des unités diverses de travail.

vapeur (1 k\V = 1,36 ch.) tandis que le kilowatt-heure est, une


unité de travail qui suppose une puissance maintenue pendant
un certain temps. Une telle confusion n'existerait pas si I *on
consentait il évaluer l'énergie en joules et non en kilowatts-heures,
mais comme 1 lwatt-heure = 3 000 joules il faudrait des nombres
trop grands pour mesurer les consommations courantes, 1 kilowatt-
heure étant égal it 3 (iOO01111 joules, ou 3 600 kilojoules, le kilo-
watt-heure est resté l'unité pratique d'énergie électrique, mais il ne
faut pas pour cela négliger le mot {t heure » (lui indique qu 'il
s'agit bien d'un tra\aii.
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IV. — Définitions et notations relatives aux


courants alternatifs. — Si on considère un circuit
de surface s tournant avec une vitesse angulaire
2-
uniforme co = - y (T temps mis pour faire un tour)
dans un champ magnétique d'intensité 3-C (voir
magnétisme, p. 53) il se développe à l'instant t dans
le circuit une force électromotrice sinusoïdale
e = (ù O sin cot, formule dans laquelle le flux <D= <76s.
Si l'on ferme ce circuit mobile sur une résistance R
on obtient un courant alternatif répondant aux
définitions suivantes :
Période. (T). — On désigne par période le temps
d'une révolution complète ou temps périodique.
Fréquence. (1 = 77 La fréquence est l'inverse
de la période, c'est le quotient du nombre n de pério-
des par le temps mis à les produire.
L'unité de fréquence est la période par seconde.
(Certains auteurs l'ont appelé le cycle par seconde et
pour les hautes fréquences où le nombre de périodes
par seconde atteint plusieurs milliers, ils ont employé
le « kilocycle » par seconde.) Récemment on a donné à
l'unité de fréquence le nom de Hertz : 1 Hz = 1 p : s.
1 Hertz = 1 période par seconde.
Pulsation. = -y-j - L a pulsation correspond
à la vitesse angulaire du circuit elle se désigne par
la lettre grecque « et est égale à 2 T: fois la fréquence.
Force électromotrice. — La force électromotrice
obtenue comme il est indiqué ci-dessus est sinu-
soïdale sa valeur maximum est Emax = u $ et à
l'instant t elle est e = Emax sin (ù t.
On désigne par force électromotrice efficace Eeff la
racine carrée de la moyenne des carrés de la force
électromotrice : Eeff = ^ Emax = 0,707 Emax
D'autre part la valeur moyenne de la force électro-
motrice :
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Intensité de courant. — Le générateur défini ci-


dessus, siège d'une force électromotrice sinusoïdale,
fermé sur un circuit de résistance R donne lieu à un
courant i qui, dans le cas d'une résistance non induc-
tive, est à l'instant t :
On donne le nom d'intensité efficace à la racine
carrée de la moyenne des carrés de l'intensité

L'intensité efficace d'un courant alternatif corres-


pond à la valeur qu'aurait un courant continu qui
produirait le même effet que celui que peut produire
le courant alternatif considéré.
C'est ainsi qu'un ampèremètre thermique (basé
sur la dilatation d'un iil échauffé par le courant)
gradué avec du courant continu indiquera des inten-
sités de courant efficaces avec des courants alternatifs.
•>
Quant à l'inlensilé moyenne elle est : —imax.
L'intensité des courants alternatifs dans le cas
le plus général peut s'écrire :

Le terme sous le radical VR2 +


prend le nom d'impédance et se désigne par la lettre Z.
Lorsque ta L — — cùL-pJ; on dit qu'il y a résonance, la
self-induction étant annulée par la capacité, la loi
d'Ohm réapparait alors sous sa forme habituelle
Ieff — R Si le circuit comporte uniquement de
la résistance et de la self-induction ce qui est le cas
général des enroulements
on a
s'appelle aussi résistance apparente.
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Phase. — Valeurs instantanées par lesquelles


passe un phénomène périodique, un courant alter-
natif dans le cas considéré ici.
Déphasage. — Lorsque deux courants alternatifs
de même fréquence sont en présence et que les maxima
et minima de courant n'apparaissent pas en même
temps, on dit qu'il y a entre eux une différence de
phase que, par abrégé, on appelle déphasage de pré-
férence à décalage (le décalage s'applique surtout
en mécanique aux angles, on dit : décaler les balais
d'une machine).
L'angle <p que font les deux vecteurs corres-
pondant chacun à la valeur maximum de deux courants
qui ne sont pas en phase mesure le déphasage :
quand cet angle est nul les courants sont dits « en
phase » quand il atteint la valeur maximum de 90°
on dit que les courants sont «en quadrature» (1).
Il peut aussi, pour un même courant alternatif,
y avoir un déphasage entre l'intensité du courant
et la force électromotrice qui lui a donné naissance,
c'est le cas où on introduit dans le circuit une self
induction ou une capacité.
Lorsqu'il s'agit d'une self-induction le courant
est en retard sur la force électromotrice dans le cas
d'une capacité il est en avance sur la force électro-
motrice.
Puissance. — Lorsque le courant est en phase
avec la force électromotrice qui lui a donné naissance,
la puissance s'exprime, comme en courant continu,
par le produit de l'intensité efficace par la tension
efficace P = Jeft Veff.
S'il existe un déphasage entre Uet I, la puissance
prend le nom de puissance apparente, elle se mesure
en volts-ampères qui ne correspondent pas à des
Watts comme en courant continu, à tel point que
si le déphasage atteint 90° un voltmètre accuse
bien une tension efficace et un ampèremètre une
(1) Voir A. SOULIER, Les courants alternatifs, p. 46, Garnier
frères, éditeurs.
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intensité efficace mais un wattmètre n'indiquera


rien ; la puissance apparente est toujours : Peff =
Uefî x Jeff, correspondant à un certain nombre
de volts-ampères mais la puissance réelle est nulle.
Dans le cas de déphasages compris entre 0 et 90°
on est convenu de traiter les courants comme les
forces en mécanique et de les décomposer en deux
composantes, l'une en phase, l'autre en quadrature (1).
La puissance qui correspond à la composante
en phase du courant avec la tension est dite puissance
active et se mesure en watts et la puissance corres-
pondant à la composante du courant en quadrature
avec la tension est dite puissance réactive (2).
La puissance active est donnée par la formule
Pa = U I cos Ip.
La puissance réactive est donnée par la formule
Pr == U I sin 9.
où U est la tension efficace aux bornes du circuit
considéré, I l'intensité de courant efficace et Ipl'angle
que font les deux vecteurs correspondant, l'un à
la tension maximum, l'autre à l'intensité de courant
maximum à l'instant t.
La puissance réactive U I sin <pest quelquefois
appelée puissance magnétisante elle s'exprime en
« var » mot qui est l'abréviation de « volt-ampère-
réactif. ». (Décision de la C. E. I. du 9-7-1930).
PUISSANCE MOYENNE. — 1° Courants alternatifs
diphasés. — La puissance moyenne d'un générateur
ou d'un moteur à courants diphasés est :
Pmoy = 2 Uefi lefï ('Os 9.
20 Courants triphasés. —-Pmoy = y/â" Ueff iefï cos 9,
formules dans lesquelles iefï est l'intensité de courant
(1). A. SOULIER. Les courants alternatifs, p. 46. Garnier frères,
éditeurs.
(2). On désigne souvent, à tort du reste, la puissance active
par le terme puissance «wattée» de même que la puissance réactive .
est appelée puissance « déwattée ». Ce sont des termes à ne pas
employer pas plus que « voltage » à la place de tension car on
ne doit pas attribuer un nom d'unité à une quantité.
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dans un des fils (la même dans les 2 autres si le sys-


tème est équilibré), VeIT la tension entre fils et cos <p
le facteur de puissance, cpétant l'angle de déphasage
entre la tension et l'intensité du courant, angle
sensiblement le même dans chaque circuit.
Facteur de puissance (cos <p). — C'est le coefficient •
par lequel il faut multiplier la puissance apparente
VeIT x Ieti dépensée dans un circuit pour avoir
la puissance réelle.
Réactance d'induction. — Un circuit présentant
uniquement de la self-induction L et parcouru par
un courant alternatif de pulsation (,) est une inductance
offrant une réactance représentée par (,) L.
Réactance de capacité. — Dans le cas d'un conden-
sateur parfait, la réactance de capacité pour un
1
courant de pulsation (0) est —(,)C
Réactance. — Si le circuit comporte à la fois de
la self-induction et de la capacité il offre une réactance
égale à
Impédance (Z). — Dans le cas le plus général
d'un circuit présentant à la fois de la résistance, de
la self-induction et de la capacité, la loi d'Ohm prend
la forme :
DÉFINITIONS. — Dans les circuits électriques *
tels qu'on les rencontre dans la pratique, l'impédance
Z est représentée par les valeurs suivantes : 1° Quand
le circuit est constitué par une résistance R seule,
comme en courant continu Z = R et l'on retrouve la loi
d'Ohm,
2° Lorsque le circuit comporte une self-inductance
seule, Z = <ù L
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3° S'il n'y a dans le circuit qu'une capacité Cseule,

Cas d'une résistance, et d'une self-inductance en


série ; la valeur de l'impédance
Cas d'une résistance d'une self-inductance et d'une
capacité en série :

qui devient, dans le cas particulier de la résonance


série lorsque
Cas d'une self-inductance L en parallèle avec une
résistance R.

Ce résultat montre que l'on peut obtenir une self-


inductance variable en mettant en parallèle, c'est-
à-dire en «shuntant », une self-inductance fixe avec
une résistance variable.
S'il s'agit d'une résistance R en parallèle avec une
capacité C on écrira :

et dans le cas d'une self-inductance en parallèle avec


une capacité C

Dans le cas particulier de la résonance parallèle,

Un tel circuit est appelé « circuit bouchon ».


Harmoniques. — Si la force électromotrice d'un
courant alternatif n'est pas sinusoïdale tout en
étant une fonction périodique du temps, de pulsation
ro, on peut, d'après Fourier, la décomposer en une
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série d'autres fonctions, sinusoïdales, celles-là, appe-


lées harmoniques et écrire :
l = E0 + Al sin (ùl + A2 sin 2 col Az sin 3 toi + •••
An sin n (ùl + BI cos + B2 cos 2 cof +
Ba sin 3 at + ... etc.
En résolvant les fonctions sinusoïdales de façon
à faire disparaître les différences de phase on arrive
à déduire la valeur du courant i à l'instant t qui prend
la forme i =AI sin cùt+ A, sin 2 œf-f-Ag sin 3 CJ)f+... etc.
Lorsque les deux demi-périodes sont égales et
de signe contraire ce qui est le cas dans le courant
issu des alternateurs et autres générateurs de courants
alternatifs) les harmoniques pairs disparaissent et
il reste : i = Al sin cùt + Aa sin 3 a>t + Ali sin 5 CJ)t
+ A7 sin 7 at + ...etc.
Si l'on étudie la courbe représentant la somme
de ces fonctions, on remarque que l'harmonique
de rang 3 rend la courbe pointue lorsqu'elle est
en phase et l'aplatit lorsqu'elle retarde d'une demi-
période, un déphasage intermédiaire donne à la
courbe une forme en dent de scie. L'harmonique 5
procure une courbe aplatie et à double dent et avec
du déphasage une courbe à triple dent, etc.
Dans les alternateurs ordinaires les harmoniques
des rangs 3 et 5 sont introduits par la forme même
des pièces polaires, tandis que les harmoniques de
rang élevé proviennent de la denture de l'induit.
Pour éviter les effets de résonance avec les har-
moniques de rang élevé on se débarasse de ces derniers
en utilisant par exemple un grand nombre d'encoches
presque fermées ou un induit comportant une dent
de plus que ce qui est nécessaire au bobinage, etc.
Du reste la self-induction des circuits s'opposant
d'autant plus au passage des courants que leur fré-
quençe est plus élevée atténue l'importance des har-
moniques supérieurs et fait tendre les courants vers
la forme sinusoïdale. C'est le cas des courants ayant
subi de nombreuses transformations. Par contre, la-
capacité peut avec une self-induction donnée provo-
quer l'amplification de certains harmoniques en
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résonant avec eux, c'est un moyen employé pour


discriminer les divers harmoniques dans l'étude
d'une courbe de courant, mais qui peut causer de
graves mécomptes par l'accroissement subit de
tension (surtension) qui en résulte à ce moment.
Certains claquages de câbles ou de condensateurs
n'ont pas d'autre cause.
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Piles hydro-électriques
I. Principe. — On obtient une pile hydro-
électrique en faisant plonger dans un liquide constitué
par de l'eau contenant un acide, une base ou un sel,
deux conducteurs (métaux en général) inégalement
attaqués par le liquide. On constate l'apparition
d'une force électromotrice entre les deux conducteurs
et si on ferme le circuit ainsi constitué sur une résis-
tance extérieure il passe dans le circuit un courant
électrique qui dure aussi longtemps que se produit
l'action chimique.
II. Théorie. — L'énergie chimique provenant
des réactions qui se produisent dans la pile disparait
en libérant en échange de l'énergie électrique. La
force électromotrice d'une pile peut se calculer en
égalant les deux énergies chimique et électrique.
W
On arrive ainsi à la formule : E = 4,18 Q volts
dans laquelle W représente l'énergie calorifique
(chaleur dégagée en calories) et Qla quantité d'élec-
tricité. En tenant compte de ce que une molécule-
gramme d'un corps engage une quantité d'électricité
de 96 490 n coulombs (n étant la valence du corps
considéré) on peut écrire que la force électromotrice
en volts est :
Cette expression étant constante, la force électro-
motrice d'une pile est indépendante de ses dimensions,
qu'elle soit grande ou petite, sa force électromotrice
ne dépend que de la nature des corps en présence.
Il est d'autre part à remarquer que la plupart des
piles utilisent le zinc comme électrode attaquée,
leur force électromotrice s'échelonne pratiquement
entre 0,5 volt pour la pile Volta et 2 volts pour la
pile au bichromate.
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DEPOLARISATION. — Pendant le fonctionnement


de la pile, l'hydrogène provenant de la décomposition
de l'eau tend à se porter sur l'électrode positive
qu'il recouvre d'une gaine isolante s'opposant peu
à peu au passage du courant. En entourant le pôle
positif d'un corps oxydant tel que le bioxyde de
manganèse, l'acide nitrique, l'anhydride chromique,
etc., on reforme de l'eau avec l'hydrogène et l'oxygène
emprunté au corps oxydant qui est appelé, pour
cette raison, le dépolarisant.
III. —Débit des piles. —L'intensité du courant I
que peut fournir une pile de force électromotrice E
dans un circuit de résistance extérieure R est, si r
est la résistance intérieure de la pile :
RESISTANCE INTERIEURE. — Si R = o (pile en court
circuit) on a I = —d'où la possibilité de mesurer r
en utilisant un voltmètre et un ampèremètre, en
réalité à cause de l'effet de la polarisation la résistance
intérieure se mesure en faisant débiter la pile sur
une résistance assez grande pour que l'effet de la
polarisation se fasse moins sentir. En mesurant la
force électromotrice E à circuit ouvert, puis la différence
de potentiel U aux bornes de la pile quand cette
dernière fournit le courant I la résistance intérieure r
est :
En pratique la résistance intérieure dépend surtout
de la conductibilité offerte au passage du courant
dans la pile, d'où l'emploi de zincs à grande surface
et de liquides aussi peu résistants que possible,
IV. Capacité des piles. — La capacité d une
pile est représentée par la quantité d'électricité
qu'elle peut fournir jusqu'à épuisement. Cette capa-
cité ne dépend que du poids des corps entrant dans
les réactions chimiques dont la pile est le siège. Cest
ainsi qu'étant donné que le métal attaqué est le zinc
dans la plupart des piles hydro-électriques, chaque
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fois que 1,3 gramme de zinc est dissous dans la pile


il apparait 3 600 coulombs ou un ampère-heure
dans le circuit. La capacité d'une pile sera donc
d'autant plus grande que le poids de zinc et de l'acide
qui l'attaque seront plus considérables.
V. Energie. — L'énergie électrique que peut
produire une pile s'évalue en faisant le produit de
sa capacité en ampères-heures par la tension moyenne
qui a été maintenue à ses bornes durant la décharge.
Au point de vue de la transformation de l'énergie
d'affinité chimique en énergie électrique, la pile
hydro-électrique est incomparablement plus parfaite
que ne le sont les moteurs thermiques. C'est ainsi
qu'une pile peut fournir 50, 60, 80 et même 90 pour 100
de l'énergie de combinaison en énergie électrique
disponible, mais le prix élevé des produits combinés
dans la pile rend son emploi très coûteux quand
il s'agit de produire de grandes quantités d'énergie
électrique.
Exemple : La pile de Volta, de toutes la plus
simple, (zinc-eau acidulée- cuivre ou charbon), possède
une force électromotrice de 0,8 volt. En adoptant
un débit correspondant à 6 ampères par décimètre
carré de surface active totale de zinc on consomme
théoriquement 2244 g. de zinc et pratiquement
2 500 g. de zinc et 6 kg d'acide sulfurique ordinaire
par kilowatt-heure, la différence de potentiel utile
moyenne étant de 0,5 volt et la solution d'acide
sulfurique étant épuisée à moitié à la fin de la décharge.
Cette pile n'ayant pas de dépolarisant, le prix de
revient de l'énergie est encore plus élevé dans les
piles constantes (1).
(1) On ne se rend pas toujours bien compte de la valeur de l'éner-
gie renfermée dans une pile parce que l'on ne peut pas la mettre
en évidence, le courant qu'elle fournit étant très faible tout en du-
rant des mois et parfois des années. Un exemple fera mieux com-
prendre : Les pendules électriques utilisent des piles dont la capa-
cité en énergie est comprise entre 5 et 10 watts-heures. (Une pile
de sonnerie ou de téléphone peut fournir jusqu'à 100 watts-heures)
Contentons-nous de 10 watts-heures. Le tableau de la page 10 nous
montre qu'un watt-heure correspond à 367 kilogrammètres, 10
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VI. Rendement des piles. — Le rendement


électrique d'une pile peut être défini par le rapport
existant entre la puissance utile recueillie dans le
circuit extérieur et la puissance électrique totale
mise en jeu par la pile.
Quand la pile débite le courant I, la tension à ses
bornes, qui, à circuit ouvert était représentée par la
force électromotrice E s'abaisse et devient U. Il
s'en suit que c'est U I qui correspond à la puissance ■
utile dont dispose le circuit extérieur tandis que la
puissance totale est représentée par E I. Le rendement
qui est le rapport des deux, soit devient en sim-
U
plifiant : — Ce rendement sera d'autant meilleur
que U se rapprochera davantage de E et comme on
a vu plus haut (§111) que E — U —r I, (r étant la
résistance intérieure de la pile) on devra chercher
à rendre r aussi petit que possible si l'on veut aug-
menter le rendement (emploi de zinc à grande surface,
liquides très conducteurs, etc.).
VII. Piles les plus employées. - - Leclanché
(1868). — Composée de zinc amalgamé, chlorhydrate
d'ammoniaque, charbon entouré d'un mélange de
graphite et de peroxyde de manganèse.
Constantes : E—l,48 volt., la résistance intérieure
varie entre 1 ohm et 0,1 ohm pour les grands modèles.
A 15° C la solubilité du chlorydrate d'ammoniaque
est de 26,3 pour 100 et la densité de la solution
saturée de 1,076, — 1 litre de solution saturée peut
fournir 130 ampères-heures jusqu'à épuisement com-
watts-heures pourront donc nous procurer l'équivalent de 3670
kilogrammètres, c'est-à-dire que l'énergie de la pile sera capable
d'élever 3 tonnes à un mètre de hauteur, en mettant toutefois un
ou deux ans ou plus encore pour accomplir ce travail ainsi que
cela se produit dans les pendules électriques.
S'il avait fallu employer un ressort ou des poids comme dans
les pendules ordinaires, il aurait été nécessaire de remonter la pen-
dule périodiquement, tous les jours ou toutes les semaines en effec-
tuant finalement au bout de plusieurs années le même travail que
la petite pile de 10 watts-heures. ..
\
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plet, — 1 ampère-heure intéresse 1,22 g. de zinc


et 2 g. de chlorhydrate d'ammonique. On peut
éviter les dépôts de cristaux sur les pôles en ajoutant
à la solution saturée de chlorhydrate d'ammoniaque
25 pour 100 en poids de chlorure de zinc (1).
Bichromates de potassium ou de sodium. — Liquide
dépolarisant formé par 1 000 parties d'eau, 100 à 120
parties en poids de bichromate de potassium ou de
sodium et 180 parties en poids d'acide sulfurique —
dans un vase poreux contenant de l'eau acidulée sul-
furique au dixième, zinc plongeant dans du mercure
pour rester amalgamé.
Constantes : E == 2 volts — Résistance intérieure
0,1 ohm pour un élément de 15 cm. de hauteur.
Daniell au sulfate de cuivre. — Lame de cuivre
dans solution saturée de sulfate de cuivre, séparée
par un vase poreux du zinc plongeant dans solution
à demi saturée de sulfate de zinc, densité 1,09.
Constantes : E = 1,07 volt — Résistance inté-
rieure 5 à 10 ohms suivant les dimensions des
éléments.
Piles à dépolarisation par l'air, type Féry. —Charbon
poreux dans solution demi-saturée de chlorhydrate
d'ammoniaque, zinc disposé dans la partie la plus
basse de l'élément pour éviter l'action de l'air qui ne
doit intervenir que sur le charbon.
Constantes : E = 1,2 volt —Résistance intérieure,
0,5 ohm.

(1) Voir pour plus de détails. Le courant continu, par A. SOULIER


P. 81-114 et les Manipulations d'électricité, Garnier frères, éditeurs.
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ST.-OUEN - (SEINE). OCTOBRE 1952
N° D'ÉDITION : 348
No D ' I M P R E S S I O N : 4 7 0 6
DÉPOT LÉGAL. 4e TRIMESTRE 1952
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