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Université Sidi Mohammed Ben Abdellah

Faculté des Sciences et Techniques


www.fst-usmba.ac.ma
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Année Universitaire : 2013-2014

Licence Sciences et Techniques : Eau et Environnement

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES


Pour l’Obtention du Diplôme de Licence Sciences et Techniques

Traitement des eaux d’oued Sebou ONEE Fès

Présenté par:

Mazigh Malika
Ettouil Yousra

Encadré par:

- El Fellah Mohamed, ONEE,Fés


- Benaabidate Lahcen, FST - Fès

Soutenu Le 11 Juin 2014 devant le jury composé de:

- Mr. Benaabidate Lahcen


- Mr. Benabdelhadi Mohammed
- Mr. Jabrane Raouf

Stage effectué à : ONEE, Fès

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B.P. 2202 – Route d’Imouzzer – FES
212 (0) 535 60 29 53 Fax : 212 (0) 535 60 82 14
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Mémoire de fin d’études pour l’obtention du Diplôme de Licence Sciences et Techniques

Nom et prénom: Mazigh Malika et Ettouil Yousra


Année Universitaire : 2013/2014
Titre: traitement des eaux d’oued Sebou, ONEE, Fès

Résumé

L’eau superficielle d’oued Sebou, peut être souillée par des matières qui peuvent la rendent nocive. Selon
l’origine des déchets (industriels, agricoles, urbains...), qui est majoritairement anthropique, les pollutions
peuvent donc être de nature chimique, physique ou encore biologique.
Cette eau brute d’oued Sebou doit subir certain traitement pour la rendre potable, cette opération se fait grâce
a son passage par deux types de station, on ‘a premièrement une station de prétraitement
Dans laquelle on observe une élimination au maximaux des matières grossières et d’autres fins
Puis cette eau passe vers une station de traitement dont le but d’éliminer les matières en suspensions par
utilisation des réactifs chimiques pour en fin la rendre potable.
Après il provient des procédé aux laboratoires d’ONEE station (Ain Noukbi) pour suivre l’eau d’oued
Sebou, telle que des analyses physiques (pH, turbidité, conductivité), chimiques (alcalinité, dureté,
oxydabilité) et des analyses pour la détermination des doses optimales des ses réactifs utilisés (Jar test,
demandes en chlore).

Mots clés:

Prétraitement, Traitement, Analyses physiques, Analyses chimiques, Jar-test, demande en chlore.

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Introduction

Chapitre I: Généralités sur le traitement des eaux brutes de la station d’épuration de Fès
I. Présentation d’ONEE 5
II. Les différents types de pollutions 7
II.1.la pollution chimique 7
II.2.Pollution physique 8
II.3.Pollution biologique 8
II.4.la pollution organique 8
III. Prélèvement et conservation des échantillons 9
IV. station de Prétraitement et traitement des eaux brutes 9
IV.1.objectifs de traitement de l’eau brute 9
IV.2.station de prétraitement 10
IV.2.1.dégrillage 11
IV.2.2.le relevage 11
IV.2.3.tamisage 12
IV.2.4.dessablage 12
IV.2.5.débourbage 12
IV.2.6.aération 13
IV.2.7.préchloration 13
IV.3.station de traitement 14
IV.3.1.coagulation-floculation 14
IV.3.2.décantation 14
IV.3.3.filtration 14
IV.3.4.filtration sur charbon actif 15
IV.3.5.désinfection des eaux 15

Chapitre 2 : matériels et méthodes

I. Analyses physiques 16
I.1.température 16
I.2.Ph 16
I.3.la conductivité électrique 17
I.4.turbidité 18
I.5.la teneur en chlore 19
II. Analyses chimiques 20
II.1.alcalinité 20

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II.2.oxydabilité 23
II.3.dureté 23
III. Demande en chlore 24
IV.Jar-test 26
Chapitre 3 : résultats et discussions

I. résultats du contrôle de qualité des paramètres physico-chimiques 29


II. résultats de demande en chlore 34
III. résultats de jar-test 36
Conclusion 40
Références bibliographiques 41

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Remerciement
A Monsieur Benaabidate lahcen professeur à la
faculté des Sciences et Techniques pour l’aide,
les conseils concernant les missions évoquées
dans ce rapport et pour ses orientations durant la
rédaction du rapport.
A Monsieur Salem Diouri pour nous avoir donné
l’opportunité d’effectuer notre stage de fin
d’étude dans un laboratoire de contrôle qualité
d’eau.
Mme Fouzia Annouh chef de bureau d’analyse
(Ingénieur chimiste) pour ses précieux conseils et ses efforts
permanents dans le but d’assurer le bon déroulement de ce stage.
Mme Alami Keltoum, Mr Fellah, Mr Idriss Lhamdani et Mr
Rachid Filali pour leur accueil chaleureux, leurs conseils judicieux
et leur support permanent.

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INTRODUCTION
L’eau, ressource vitale pour l’homme, recouvre plus de 70% du globe. Cependant, l’eau potable est
loin d’être présente en abondance : en effet, l’eau douce ne représente que 2% de l’eau de notre
planète. Nous pouvons puiser cette eau indispensable à notre survie grâce à des forages, et celle-ci
nous provient des glaciers, des nappes souterraines ou encore des sources. Le reste provient des
eaux de surface que constituent les lacs et les rivières. Toutes ces sources d’eau douce sont
renouvelables car la pluie et la neige contribuent à les réapprovisionner de près de 200 milliards de
mètres carrées par an, mais il ne faut tout de même pas en abuser car certaines nappes phréatiques,
par exemple, s'assèchent à force d'être exploitées : l'eau douce constitue une denrée de plus en plus
rare et précieuse.
Pour obtenir de l'eau potable, l'eau douce puisée nécessite de subir certains traitements définis par
les normes de potabilité : ainsi, nous devons la débarrasser d’impuretés, de bactéries voire même de
traces de minéraux trop fortes afin qu'elle devienne potable et qu'elle puisse donc être consommée
sans risque pour l’homme. Pour réaliser ces traitements, la plupart des pays riches proposent un
système de traitement et de distribution de l'eau collectif. Il y a différents types de traitements :
d’une part, physico-chimiques avec l’utilisation de la décantation ou d'actions plus complexes telles
que l'injection d'ozone ou la floculation. D’autre part, il existe également des procédés biologiques
comme la filtration sur sable. Mais ces traitements ne sont reproductibles qu’en usine, dans des
centres de traitement des eaux. Aussi peu de personnes connaissent-elles le trajet que l’eau effectue
pour arriver, à nos robinets, saine pour notre organisme. Se fait de plus en plus rare : savoir rendre
l'eau potable.
A l’échelle nationale, la planification et la gestion de l’ensemble des ressources en eau relèvent
de la responsabilité de l’administration d’hydraulique, du ministère de l’économie et des finances,
du ministère de l’intérieur et de l’autorité gouvernementale chargée du plan, et cela se combine
sous l’action de l’ONEE pour pouvoir l’eau être consommée sans aucun danger, mais la pollution
croissante des réserves rend cette opération de plus en plus délicate.
Notre stage de fin d’étude effectué à l’ONEE pour mettre en évidence l’importance de réaliser ces
types de traitement des eaux naturelles pour les rendre potables, De connaitre les différentes étapes

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de traitement de l’eau potable et de participer à différentes analyses réalisées au laboratoire régional
de Fès afin de contrôler le traitement et la potabilité de l’eau.

Chapitre I: Généralités sur le traitement des eaux


brutes de la station d’épuration de Fès
I. Présentation d’ONEE :
L’office national de l’électricité et d’eau (branche eau) (ONEE) est un établissement à
caractère commercial et industriel, doté de la personnalité et de l’autonomie financière depuis
1995, placée sous la tutelle du ministère des travaux publics et soumis au contrôle du ministère
des finances.

La création de L’ONEE par dahir a été en 1929 sous le nom de REIP (Régie d’exploitation
installation et planification), puis RFI (Régie d’exploitation et planification), et en fin le nom
ONEP en 1972. L’ONEE est chargé de:

Planifier: L’approvisionnement en eau potable du Royaume et la programmation des


projets.

Etudier: L’approvisionnement en eau potable et assurer l’exécution des travaux des


unités de production et de distribution.

Gérer: La production d’eau potable et assurer la distribution pour le compte des


communes qui le souhaitent.

Contrôler: La qualité des eaux produites et distribuées et la pollution des eaux


susceptibles d’être utilisées pour l’alimentation humaine.

Assister: En matière de surveillance de la qualité de l’eau.

Participer : Aux études, en liaison avec les ministères intéressés, des projets de textes
législatifs et réglementaires nécessaires à l’accomplissement de sa mission.

Pour les contrôles, l’ONEE dispose d’un laboratoire central et de 43 laboratoires


décentralisés répartis sur l’ensemble du Royaume.

I.1. L’office national de l’eau potable-Fès

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L’alimentation en eau potable de la ville de Fès est assurée par l’ONEE et la RADEEF, alors
que la distribution est assurée totalement par la RADEEF.L’ONEE de Fès couvre 40% de la
production actuelle en eau de Fès.

I.2. Le complexe de production d’oued Sebou:

Ce complexe comprend:

I.2.1. La station de prétraitement : située sur l’oued Sebou: sa mise en œuvre remonte à
1989, le rôle de la station est d’extraire l’eau brute et de diminuer le taux de matière en suspension
jusqu’à une valeur inférieure à 2g/l et de la refouler jusqu’à la station de traitement.

I.2.2. La station de traitement : Ain Noukbi. Edifiée le 19mars 1987. La station assure:
Le traitement des eaux reçues de la station de prétraitement selon une série d’étapes.

Le contrôle de la qualité des eaux traitées (dans le laboratoire régional).

Refoulement des eaux vers le réservoir Bâb Hamra.

Le laboratoire régional de Fès procède dans le cadre du contrôle des eaux potables aux 3 types
d’analyses définis par la norme marocaine, selon la nature du point d’eau à contrôle

Analyse de type I: Comprend les paramètres bactériologiques et un nombre réduit de paramètres


physico-chimiques.

Analyse de type II: En plus de l’analyse de type I, d’autres paramètres physico-chimiques et


bactériologiques pouvant être liés à la contamination fécale des ressources en eau.
Analyse de type III : Comprend, en plus de l’analyse de type II, les paramètres organoleptiques,
les éléments toxiques et indésirables et les éléments majeurs autres que ceux déterminés pour
l’analyse de type II.
En plus de ces analyses normalisées le laboratoire assure la surveillance du réseau
d’approvisionnement en eau potable tout entier, de la prise d’eau brute jusqu’aux points de livraison
aux consommateurs en passant par les ouvrages et les produits de traitement. Cette surveillance
destinée à protéger la santé du consommateur est basée sur des normes et règlements nationaux en
vigueur régissant la qualité de l’eau potable avec recours, au besoin, aux directives internationales.

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Parallèlement à cette activité de contrôle et de surveillance de la qualité des eaux, le laboratoire
régional de Fès développe d’autres activités aussi importantes que nécessaires notamment:
La mise en place d’un système de contrôle de la qualité analytique.
Le contrôle des réactifs de traitement et des matériaux en contact avec l’eau.

II. Les différents types de pollution:


On appelle pollution de l’eau toute modification de la composition de l’eau ayant un caractère gênant ou nuisible pour
les usages humains, la faune ou la flore. Au cours de son utilisation (en fabrication, rinçage, lavage), l’eau s’enrichit ou
s’appauvrit en substances de toutes sortes (matières insolubles ou dissoutes, matières minérales ou organique).
La pollution de l’eau survient lorsque des matières sont déversées dans l’eau qui en dégrade la
qualité. La pollution dans l’eau inclut toutes les matières superflues qui ne peuvent être détruites par
l’eau naturellement. Autrement dit, n’importe quelles matières ajoutées à l’eau qui est au-delà de sa
capacité à le détruire sont considérées comme de la pollution. La pollution peut, dans certaines
circonstances, être causée par la nature elle-même, comme lorsque l’eau coule par des sols qui a un
taux élevé d’acidité. Par contre, la plupart du temps ce sont les actions humaines qui polluent l’eau.
Les pollutions qui en résultent se retrouvent aussi bien dans les rivières, les fleuves, les canaux, les
lacs, la mer, ainsi que dans les eaux souterraines.
La pollution des eaux affecte généralement la ressource superficielle et souterraine ainsi que les sols
traversés par ces eaux. Les agents transmetteurs en sont les eaux directement rejetées par les unités
industrielles ou domestiques et les traitements agricoles par les fertilisants et les pesticides. Les
facteurs favorisants l’étendue et l’intensité de la pollution sont la pluviométrie, la sédimentologie, la
pédologie et la perméabilité des sols, des formations superficielles et des substrats, les débits et
enfin les régimes d’écoulement des eaux.
La qualité des eaux et l’estimation de son degré de pollution est souvent traitée et mesurée sur la
base d’indicateurs multiples comme par exemple les indicateurs d’ordre biologiques, hydro
chimiques ou physiques. Les principaux sont la D.B.O ou la demande biologique en oxygène, la
D.C.O. ou la demande chimique en oxygène, les M.E.S. ou le poids des matières en suspension, la
température, le pH, la pureté bactériologique et l’abondance de produits toxiques.
L’eau, qu’elle soit douce, salée, de l’eau de pluie, de l’eau souterraine ou de l’eau superficielle,
peut être souillée par des matières qui peuvent la rendent nocive. Selon l’origine des déchets
(industriels, agricoles, urbains...), qui est majoritairement anthropique, les pollutions peuvent donc
être de nature chimique, physique ou encore biologique.

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II.1 .La pollution chimique :
La pollution chimique est due à des produits toxiques qui atteignent directement un cours d’eau ou
qui pénètrent dans le sol pour atteindre les eaux souterraines. Elle peut être provoquée par le rejet
de métaux lourds (cadmium, mercure, plomb …) ou d’autres substances rejetés par l’industrie,
l’agriculture ou les décharges des déchets domestiques ou industriels. Les pesticides utilisés dans
l'agriculture, ont une place importante dans la pollution chimique, puisqu'on estime que près d'un
quart des eaux jugées impropres à l'alimentation des populations sont dues aux pesticides.
II.2. La pollution physique :
La chaleur est une source de pollution de l’eau. Lorsque la température de l’eau augmente, le
nombre de particules d’oxygènes dissoutes diminue. La pollution thermique peut être déclenchée
naturellement comme des sources d’eaux chaudes et des étangs peu profond l’été ou par l’homme
comme des déversements d’eau qui a été utilisée pour refroidir des centrales électriques ou d’autres
équipements industriels.
Des polluants radioactifs provenant des déversements d’eaux usées d’usines, des hôpitaux et des
mines d’uranium. Ces polluants peuvent aussi venir d’isotopes naturels comme le radon. Les
polluants radioactifs sont très dangereux et peuvent prendre des milliers d’années avant de ne plus
être dangereux pour l’environnement.
Dernièrement, on peut aussi constater une pollution de l’eau par des matières en suspension
provenant des mines ou des cimenteries qui peuvent alors modifier la turbidité de l’eau. II.3.
La pollution biologique :
Cette pollution est liée aux agents provoquant des maladies que sont les bactéries, les virus, les
protozoaires et les vers parasites qui se développent dans les égouts et les eaux usées non traitées.
Les foyers domestiques, les hôpitaux, les élevages et certaines industries agro-alimentaires sont à
l’origine des éléments dangereux pour la santé évoqués précédemment. On peut donc combattre
cette pollution, par le traitement des eaux usées via les stations d’épuration.
II.4. La pollution organique :
La pollution organique est due aux rejets d’eaux usées ou d’eaux riches en déchets provenant des industries agro-
alimentaires. Ces matières peuvent être dégradées par des bactéries qui, pour ce faire, vont consommer beaucoup
d’oxygène. La diminution de la concentration en oxygène occasionnée, peut provoquer la mort de nombreux animaux
aquatiques. La présence excessive de phosphates et de nitrates dans l’eau (liée à l’activité agricole) provoque un

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développement intensif des plantes aquatique. Le développement de ces plantes nécessite également beaucoup
d’oxygène.

III. Prélèvement et conservation des échantillons :


Le prélèvement doit être effectué dans des conditions de désinfection Satisfaisantes par un agent
qualifié .il se fait en flacon de verre stérile de 500 ml. Il est donc nécessaire de respecter certaines
conditions pour un diagnostic précis et exact. Pour les eaux de distribution, il est parfois nécessaire
d’éliminer la contamination due aux conduits :
Le robinet doit être désinfecté et flambé, l’eau doit s’écouler un certain temps avant le prélèvement
L’échantillon doit être acheminé rapidement au laboratoire, et réfrigéré si la température excède
10°C. L’analyse doit être effectuée dans les 12 h qui suivent le prélèvement.
L’agent responsable du prélèvement devra recueillir un maximum de renseignements en relation
avec la qualité bactériologique de l’eau: origine de l’eau, nature du captage, nature du traitement
éventuel, causes probables de contamination, importance des pluies avant le prélèvement,
température lors du prélèvement.

IV .Station de prétraitement et traitement des eaux brute :


IV.1.Objectifs de traitement d’eux brute :
A partir les valeurs paramétriques des qualités des eaux superficielles, on peut classer les objectifs
de traitement comme suit :
Elimination des matières en suspension des matières colloïdales et du micro organisme qui
représente des objectifs prioritaire.
Elimination des matières organique qui peut représenter par la technique d’oxydabilité
KMNO4.
Elimination des matières organique dissoute indésirable qui constitue des micros polluant
organiques.
Elimination des matières minérales dissoutes indésirable qui constitue des micros polluant
minéraux.

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Figure1 : Schéma explicatif des étapes de traitement des eaux brutes (www.traitementeaux.e-
monsite.com)
On peut envisager plusieurs types de traitement de l’eau brute d’après sa qualité :
Si la quantité des matières en suspension est supérieure à 2g/l, l’eau brute passe
d’abord par l’étape de prétraitement ensuite il passe au traitement.
Si la quantité des matières en suspension est inférieure à 2g/l, l’eau brute passe
directement au traitement.

IV.2.Station de prétraitement :
C’est un traitement préliminaire qui permet d’alléger les traitements ultérieurs, c’est une phase de
traitement qui permet d’extraire de l’eau brute la plus grande quantité des matières en suspension,
des matières organiques des gaz ou d’autres qui gênent l’efficacité du traitement proprement dit.

Suivant la qualité de l’eau brute à traiter, on distingue :

Dégrillage- Tamisage.
Dessablage.
Débourbage.
Aération.

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Pré chloration.
IV.2.1.Dégrillage :
Le dégrillage a pour rôle de faire passer l’eau à travers des grilles qui retiennent les corps flottants
et gros déchets, Il s’agit d’un système de protection de la station d’objets susceptibles de provoquer
un déboucheur dans les différentes unités de l’installation. Il permet aussi de séparer les matières
qui pourraient nuire à l’efficacité de l’eau ou de compliquer son Exécution.

On distingue :

Dégrillage fin : écartement entre barreaux de 3 à 10 mm.


Dégrillage moyen : écartement entre barreaux de 10 à 25 mm.
Pré dégrillage : écartement de 50 à 100 mm.

Figure2 : Opération de dégrillage dans la station de prétraitement

IV.2.2.Le relevage :
Le relevage est assuré par trois vis d’Archimède qui permettent le pompage de l’eau du fleuve vers
les dessableurs, chaque dessableur peut débiter jusqu’à 750l/s.

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Figure3 : Opération de relevage dans la station de prétraitement
IV.2.3.Tamisage :
C’est un dégrillage fin (inférieur à 3 mm) qui permet la traverse de l’eau dans des mailles étroites
(quelques µm à quelques dizaines de µm) pour retenir des matières en suspension très fines.
L’eau passe dans des tamis de maille de plus en plus fines retenant les déchets plus petits comme
des feuilles, de l’herbe ou des cailloux.
IV.2.4. Dessablage :
C’est un prétraitement physique qui consiste l’élimination des particules douces (sables, gravier)
des eaux brutes afin d’éviter l’abrasion rapide des ouvrages et des équipements de traitement.
Le dessablage concerne les particules de granulométrie supérieure à 200 µm, si la granulométrie
inférieure à 200 µm on parle de décantation ou débourbage.
Le rôle d’un déssableur peut être remplacé par celui d’un débourbeur (si celui est prévu dans la
filière de traitement).

Figure4 : Opération de dessablage dans la station de prétraitement

IV.2.5.Débourbage :
C’est un pré décantation des matières en suspension (concentration = 2 g /l) pour éviter d’engorger
les ouvrages de pompage et de traitement par les boues.

Débourbeurs : formes rectangulaires ou circulaires avec ou sans racleurs de boues.


Pour une concentration supérieure à 3 g/l, on ajoute des réactifs pour améliorer le rendement
du décanteur.

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IV.2.6.Aération :

C’est une opération qui consiste à mettre en contact intime l’eau et l’air dans le but de transformer
quelques substances volatiles et d’augmenter la concentration en oxygène.

Objectifs :
Elimination des gaz indésirables ou en excès :
• O2 responsable de la corrosion,
• CO2 responsables de la corrosion,
• H2S responsable d’odeur désagréables et mauvais goût,
• Eliminer des déférentes composes organiques (odeurs et goûts).

Introduction d’oxygène :
• Pour augmenter sa teneur dans l’eau,
• Pour assurer l’oxydation des certains corps réducteurs (Fer, Mn,…)
qui précipitent et peuvent alors être éliminé par filtration.

IV.2.7.Pré chloration :
C’est un procédé de prétraitement utilisé en cas ou l’eau est chargée en matières organique. Elle
s’effectue avant la décantation, au niveau de la prise d’eau ou au niveau du débourbeur pour
permettre au chlore d’agir à temps et de décomposer les matières organiques afin de faciliter leur
décomposition dans les décanteurs.
Le pré chloration permet aussi d’oxyder des corps existants dans l’eau tel que :
Les ions ferreux, manganeux,
Les nitrites en nitrates,
Les matières organiques,
Les micro-organismes (Algues, plancton, et bactéries) qui sont susceptibles
de se développer dans les différents ouvrages de traitement.
En effet, l’oxydation de ces matières organiques et micro organique, facilite une bonne floculation
et décantation car leur décomposition permet la formation des gros flocs qui descend sous l’effet de
leur poids au fond du décanteur.
Ce phénomène de pré chloration n’est actif que lorsqu’on s’assure de la présence d’une petite
quantité de chlore résiduel dans l’eau décantée.

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De préférence, on utilise une dose de chlore légèrement supérieur ou break point (point optimale)
car les décanteurs sont soumis à l’air libre ce qui diminue l’efficacité du chlore.
V.3. Station de traitement :
V.3.1.Coagulation, Floculation :

La coagulation réside dans la formation des particules aisément séparables de l’eau au niveau de la
décantation et de la filtration.
Elle vise les particules colloïdales et les suspensions fines, mais également des substances dissoutes
ou de grosses molécules hydrophiles en dispersion stable.
La coagulation est le phénomène de déstabilisation des particules en suspension colloïdales, Elle est
considérée comme une opération conduisant à la réduction de la charge des colloïdes c'est-à-dire la
réduction du potentiel zêta.
Elle consiste à introduire dans l’eau un produit capable de donner naissance à un précipité
volumineux très absorbant qui est en général un hydrate métallique.
Les réactifs coagulants les plus communément employés sont :
Le sulfate d’alumine. Al2 (SO4)3.18H2O
Le chlore ferrique. FeCl3.6H2O
Le sulfate ferreux oxydé par le chlore. FeSO4.7H2O

V.3.2.Décantation :
La décantation est une phase très importante dans le cycle de traitement de l’eau de surface, elle
doit permettre d’éliminer à l’aide d’une floculation préalable toutes les matières colloïdales donnant
à l’eau brute son aspect trouble.

La décantation dépend de nombreux facteurs :

La dimension, la forme et le poids du floc,


La viscosité et par conséquent la température de l’eau,
La vitesse de débordement,
La vitesse d’écoulement,
La profondeur du bassin.
V.3.3.Filtration :

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La filtration par le sable est l'une des méthodes de traitement de l'eau les plus anciennes. Un
filtre à sable est constitué par une couche de sable de qualité adéquate, à travers laquelle l'eau
circule à vitesse relativement faible. Le filtre à sable purifie l'eau de trois manières différentes :
La filtration permet d’intercepter les dernières particules visibles à l’œil nu de l'eau à traiter.
Floculation pendant laquelle les substances se collent à la surface du sable et viennent grossir
la taille de ce dernier.
Assimilation par des micro-organismes qui se nourrissent des polluants de l'eau. Par
contre, les virus et bactéries peuvent toutefois passer au travers des filtres c'est pourquoi l'étape finale
de désinfection est obligatoire.
Ce traitement doit réduire la turbidité de l’eau à des valeurs de préférences inférieures à 0,5 NTU.

V.3.4.Filtration sur charbon actif :


La filtration sur charbon actif consiste à biodégrader et oxyder les matières organiques ainsi
qu’éliminer ou absorber certains micropolluants pour améliorer le goût, l’odeur et la couleur de
l’eau. Le phénomène physique est l'adsorption, c'est à dire l'adhésion des matières à filtrer sur la
surface d'un solide, sans réaction chimique. Ainsi, le filtre composé de grains de charbon actif
retient les bactéries. Par ailleurs, le charbon actif est le composé le plus adsorbant actuellement
connu car sa structure extrêmement poreuse augmente la surface en contact avec l'eau.

Caractéristiques de charbon :

Le charbon est une substance qui depuis longtemps est utilisé pour adsorbés les impuretés.
Le charbon actif est un carbone qui a une légère charge électrique positive le rendant attirant aux
produits chimiques et aux impuretés. Pendant que l'eau traverse le charbon actif, les ions négatifs
des contaminants sont attirés sur la surface des granules de carbone.

V.3.5. Désinfection des eaux :


En fin de traitement, la désinfection permet l’élimination des micro-organismes pathogènes (bactéries et virus). On
utilise pour cela soit un désinfectant chimique comme le chlore, l’ozone, ou les rayonnements ultraviolets. Il est
important qu’un de ces traitements persiste tout au long du réseau afin qu’aucun germe ne puisse se développer dans les
canalisations où l’eau peut séjourner plusieurs jours. De plus, ces traitements permettent de corriger si besoin la dureté
et l’acidité de l’eau afin de protéger les canalisations de la corrosion.

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Chapitre II : Matériels et méthodes

I. Analyses physiques :
I.1.Température :
La température de l’eau joue un rôle important par exemple en ce qui concerne la solubilité des sels
et des gaz dont, entre autres, l’oxygène nécessaire à l’équilibre de la vie aquatique. Par ailleurs, la
température accroît les vitesses des réactions chimiques et biochimiques d’un facteur 2 à 3 pour
une augmentation de température de 10 degrés Celsius (°C). L’activité métabolique des organismes
aquatiques est donc également accélérée lorsque la température de l’eau s’accroît.
La valeur de ce paramètre est influencée par la température ambiante mais également par
d’éventuels rejets d’eaux résiduaires chaudes. Des changements brusques de température de plus de
3° C s’avèrent
Souvent néfastes.
I.2.PH (le potentiel hydrogène) :
Le pH est une mesure de l’acidité de l’eau c’est-à-dire de la concentration en ions d’hydrogène
(H+).
L’échelle des pH s’étend en pratique de 0 (très acide) à 14 (très alcalin) ; la valeur médiane 7
correspond à Une solution neutre à 25°C. Le pH d’une eau naturelle peut varier de 4 à 10 en
fonction de la nature acide ou basique des terrains traversés. Des pH faibles (eaux acides)
augmentent notamment le risque de présence de métaux sous une forme ionique plus toxique. Des
pH élevés augmentent les concentrations d’ammoniac, toxique pour les poissons.
La mesure du pH de l’échantillon doit être effectuée après étalonnage du pH-mètre par des solutions
tampons de référence à pH connu.

PH=-log [H+]

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figure5 : le pH mètre

On peut classer les eaux selon leurs pH suivant le tableau suivant :

Tableau1 : classification des eaux d’après leurs pH (Rapport de staged’ONEE)

pH<5
Acidité forte =>présence d’acides minéraux ou organiques dans les eaux
naturelles.

pH=7 PH neutre.

7<pH<8 Neutralité approchée => majorité des eaux de surface.

5,5<pH<8 Majorité des eaux souterraines.

Ph=8 Alcalinité forte, évaporation intense.

I.3.Conductivité électrique (EC) :

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La conductivité électrique (EC) est une expression numérique de la capacité d’une solution à
conduire le courant électrique. La plupart des sels minéraux en solution sont de bons conducteurs.
Par contre, les composés organiques sont de mauvais conducteurs. La conductivité électrique
standard s’exprime généralement en milli siémens par mètre (ms/ m) à 20 °C. La conductivité d’une
eau naturelle est comprise entre 50 et 1500 µS/cm.
L’estimation de la quantité totale de matières dissout es peut être obtenue par la multiplication de la
valeur de la conductivité par un facteur empirique dépendant de la nature des sels dissous et de la
température de l’eau. La connaissance du contenu en sels dissous est importante dans la mesure où
chaque organisme aquatique a des exigences propres en ce qui concerne ce paramètre. Les espèces
aquatiques ne supportent généralement pas des variations importantes en sels dissous qui peuvent
être observées par exemple en cas de déversements d’eaux usées.

Figure 6 : Conductimètre

I.4.La turbidité :

La turbidité désigne l'état d'un fluide trouble, opaque à la lumière et/ou la teneur des matières en
suspension qui absorbent, diffusent et/ou réfléchissent la lumière.Son principe est basé sur la
comparaison de l’intensité de la lumière diffractée (effet de tyndall) par l’échantillon à celle de
référence dans les même conditions (longueur d’onde, angle entre le rayon incident et le rayon
diffracté).

La mesure de la turbidité se fait à l’aide d’un turbidimètre, elle est exprimée en NTU
(nephélometric turbidity unit).

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Figure 7 : le turbidimètre

L’opération consiste à Remplir une cuve de mesure propre avec l’échantillon bien homogénéisé et
effectuer rapidement la mesure après avoir bien essuyé les parois et le fond de la cuve.
I.5. La teneur en chlore :
Le chlore Cl2 est un facteur important pour le traitement des eaux brutes à cause de son pouvoir à
détruire toute matière supposée nuisible pour la santé. Sa présence est remarquée par l’ajout de
DPD (Free Chlorine Reagent) sur un échantillon d’eau, l’apparition d’un complexe rose indique
l’existence de CL2 .Cette opération est effectuée dans un comparateur de coloration.

figure8 : appareil de mesure la teneur en chlore


Il existe deux réactifs utilisés pour la mesure du taux de chlore : L’orthodolidine :
réactif en solution donnant une couleur jaune en présence du chlore. Il ne mesure que le chlore total
et ne donne aucune indication sur les chloramines ; La diéthyl paraphénylène diamine
(DPD) : réactif sous forme de pastille donnant une couleur rose rouge en présence du chlore.
La pastille DPD n°1 donne la teneur en chlore libre ;

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La différence entre ces teneurs donne la teneur en chloramines, ce qui permet de suivre parfaitement
la qualité de la désinfection.

Tableau 3 : Normes physico-chimiques de l’eau de consommation humaine


(www.wikipedia.com)
Paramètres Expression des résultats Valeur maximale
admissible
Turbidité Unité de turbidité 5
néphélomètrique (NTU)
Potentiel hydrogène Unités de pH 6,5< PH <8,3

Chlore libre résiduel (Cl2) mg / l 0,5_ 8

Conductivité µS / cm à 20 °C 2700

Température °C Acceptable

Oxydabilité mg/l 2

II.les paramètres chimiques :


Les paramètres chimiques présents dans l'eau sont nombreux et certains d'entre eux comme les
éléments traces nécessitent dans analyses microscopiques pour leur détermination. Dans la plupart
des études sur les eaux destinées à la consommation humaine.

II.1.Alcalinité :
L'alcalinité d'une eau correspond à la présence d'hydrogénocarbonates ou bicarbonates (HCO3-), de
carbonates (CO32-), d'ions hydroxydes (HO-) et d'une façon plus limitée, aux ions silicates (HSiO32-
), phosphates (PO33-) ou encore aux espèces moléculaires des acides faibles. Dans les eaux
naturelles, l'alcalinité, exprimée en HCO3-, varie de 10 à 350 mg/L. On distingue comme pour la

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mesure de l’acidité, deux titres qui sont le titre Alcalimétrique ou titre alcalimétrique simple (TA) et
le titre alcalimétrique Complet (TAC).
L’unité utilisée est le degré français (1°f = 10 mg. L-1 de CaCO3 = 0,2 milliéquivalent L-1).
Le TA et le TAC étant mesurés successivement sur un même échantillon.
En l’absence de sels interférents tels que ceux indiqués ci-dessus, le TA correspond à la somme :
TA = [CO3 -] + [OH -] – [H2CO3] – [H3O+]
Le TA correspond donc à la somme des concentrations des ions carbonates (CO32-) et des ions
hydroxydes (OH-).
Le TA s’annule lorsque :
[CO32-] + [OH -] = [H2CO3] + [H3O+]
Ainsi les eaux présentant un pH inférieur à 8,3 ont un TA qui est nul.
Titre alcalimétrique complet (TAC)
Le TAC correspond à la somme :
TAC = [HCO3-] + 2 [CO2-] + [OH -] – [H3O+]
II.1.1.Mode opératoire :
Réactifs utilisés :
Une solution d’acide chlorhydrique HCL N/10,
Les indicateurs colorés : la phénophtaléine et l’hélianthine.
Détermination de TA :

Si le ph> 8,3 on fait ce type de dosage :


Prélever 100 ml d’échantillon et la mettre dans un erlenmeyer de 250 ml, ajouter là 2 gouttes de
solution de phénophtaléine , agiter, et titrer avec la solution de l’acide chlorhydrique 0.1N, jusqu’au
changement de couleur de jaune à jaune orangé ;soit V le volume titré.
Cette décoloration de la solution par HCL correspond a la neutralisation des ions OH- et la
transformation de la moitie des ions CO3- en HCO3-.
Détermination de TAC :

Prélever 100 ml d’échantillon et la mettre dans un erlenmeyer de 250 ml, ajouter là 2 gouttes de
solution de l’hélianthine, agiter, et titrer avec la solution de l’acide chlorhydrique 0.1N, jusqu’au
changement de couleur de jaune à jaune orangé; soit V le volume titré.

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II.1.2.Expression des résultats :
Détermination du TA : TA (méq/l)=v (ml) versé.
Détermination de TAC : TAC (méq/l)=v’ (ml) versé.
Avec le volume versé de HCL correspond le TA ou le TAC.

II.2.Oxydabilité :
L’oxydation chimique de matière organiques et des substances oxydables est effectuée par le
permanganate de potassium à chaud, ce test conventionnel permet de déterminer la teneur en
matière organique en même temps que d’autres substances oxydables.
II.2.1.Méthode en milieu acide a chaud :
Les matières oxydables contenus dans l’eau a analysé sont oxydées par un excès de permanganate
de potassium en milieu acide et a chaud pendant 13min, ensuite le KMNO4est réduit par l’acide
oxalique , et on effectue un dosage en retour par le KMNO4 selon les réaction suivante :
MnO4-+8H++5e- Mn2+ +4 H2O
H2C2O4 2CO2 + 2 H+ +2 e –
La réaction de dosage est :
2KMnO4+5H2C2O4+8H2SO4 2 MnSO4+ 10 CO2+ 8 H2O+ k2SO4+ 5 H2SO4
II.2.2.Mode opératoire :
On pend 100ml d’eau on le mettre dans une fiole, on ajoute 2ml d’acide sulfurique H2S04 de 95%
et on ajoute 10ml de permanganate de potassium KMNO4 0.1N on fait la solution a ébullition
pendant 13 min exacte puis on ajoute l’acide oxalique 0.01N, on titre par le KMNO4.
II.2.3.Expression des résultats :
La quantité d’oxygène nécessaire est donnée par l’expression :
TB * 0,8 en mg/l avec le TB est la tombée de burette exprimée en ml (volume versé de
permanganate de potassium).

II.3. La dureté (titre hydrotimétrique) :


II.3.1.Définition :
La dureté ou titre hydrotimétrique d’une eau correspond à la somme des concentrations en cations
métalliques à l’exception de ceux des métaux alcalins et de l’ion hydrogène. Dans la plupart des cas

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la dureté est surtout due aux ions calcium et magnésium auxquels s’ajoutent quelquefois les ions
fer, aluminium, manganèse, strontium.
La dureté est encore appelée dureté calcique et magnésienne.
Elle s’exprime en milliéquivalent de concentration en CaCO3. Elle est aussi très souvent donnée en
degrés français.
Dans l’eau sont déterminés :
la dureté totale ou titre hydrotimétrique TH qui est la somme des concentrations calcique et
magnésienne,
la dureté calcique qui correspond à la teneur globale en sels de calcium,
la dureté magnésienne qui correspond à la teneur globale en sels de magnésium,
La dureté d'une eau de rivière dépend essentiellement des terrains qu'elle traverse. Si une eau a une
dureté élevée, on retrouvera rapidement des dépôts de calcaire. La dureté peut également être en
relation avec la pollution des cours d’eau.
Le titre hydrotimétrique TH (°f) traduit la dureté d’une eau :

Dureté Dureté
Faible Dureté Moyenne Forte

<5 °F 5 à 20 °F >20 °F

II.3.2. Principe :
Des ions Ca2+ et Mg 2+
présents dans l’eau sont complexés par l’acide éthylène diamine tétra acétique
(EDTA). Le noir d’érichrome qui donne une couleur violette en présence des ions Ca2+ et Mg 2+
est
utilisé comme indicateur pour la détermination de la dureté totale.

II.3.3.Mode opératoire :
A 100ml d’eau à analyser on ajoute 5 ml de la solution tampon (couple acide-base), une petite pincée
d’indicateur de noir d’ériochrome. On dose au moyen de la solution complexométrique (EDTA) jusqu’au
virage au bleu royal.
Remarque : La solution tampon a pour rôle tamponner le milieu c’est à dire éliminer les
ions H+trouvé dans EDTA et qui caractérisent les dosages acide bases car on fait un
titrage par formation de complexe.

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II.3.4.Expressions des résultats :

La dureté totale s’exprime en mol/l, elle est calculée suivant la formule :


TH = 100 x C x V1 / V2
TH (meq/l) = Tb*0.4

Avec Tb=V1 étant le


volume versé de l’EDTA V2 : volume en ml de
l’échantillon à analyser. C : concentration de l’EDTA
exprimée en mol/l.

III. Demande en chlore :


III.1.Détermination du degré chloromètrique d’eau de javel :
III.1.1.Principe :
L’hypochlorite se décompose en milieu acide en dégageant de chlore qui oxyde les ions d’iodure de
potassium.
L’iode libéré est dosé par une solution titrée de thiosulfate de sodium (cette méthode appelée : la
méthode de bunsen).

III.1.2. Réactifs :
Solution d’iodure de potassium à 10% exemple d’iode libre,
Solution d’acide acétique à 9N,
Solution de thiosulfate de sodium N/1,
Empois d’amidon.

III.1.3.Mode opératoire :

On introduit successivement dans un erlenmeyer 1ml d’eau de javel, 10ml d’acide acétique, et puis
1ml de solution d’iodure de potassium.
On fait le titrage par une solution de thiosulfate de sodium 0,1N jusqu'à coloration jaune paille, puis
on ajoute 10 goutes d’empois d’amidon, on continu le dosage, goute à goute, jusqu’à décoloration.

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III.2. Détermination du break point :
III.2.1. Principe :
L’expression internationale (break point) a l’avantage d’être concise et imagée.
C’est le (point bas) de la courbe obtenue en portant en ordonnées les teneurs résiduelles du chlore
total et en abscisses les quantités du chlore ajouté. C’est point à partir duquel apparait une teneur
résiduelle en « chlore libre ».
Ce point est appelé en France (point de rupture). Cela se produit lors d’une chloration destinée à
éliminer l’azote minéral et organique (matières organiques) d’une eau. Cette pollution azotée, lors
d’une chloration à taux réduit, donc insuffisant, donne des chloramines au gout désagréable et ne
permet pas de maintenir dans les réseaux de distribution d’eau potable.

Figure9 : courbe de la demande en chlore (break-point) (wikipidéa).


Oà A : consommation instantanée du chlore par les éléments minéraux,
A à B : Formation des monochloramines (m) et des dichloramines (d),
B à C : Réduction des monochloramines et des dichloramines (d), formation puis réduction
des trichloramines (t),
C : Break-point, les monochloramines, dichloramines et trichloramines ont quasi disparues,

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C à D : Tout le chlore ajouté sera sous forme d’acide hypochloreux mais il reste un résiduel
de trichloramines.

III.2.2.Réactions avec l’ammonium et les composés aminés :

En présence d’ammonium ou de composés organiques aminés (ex : R-NH2), le chlore forme, par
substitution, des chloramines. Suivant la
quantité du chlore et le pH, on aura des mono, di ou trichloramines. Avec
l’ammonium, on a les réactions suivantes :

(1) NH4+ + HOCl NH2Cl + H2O monochloramines


(2) NH4+ + 2 HOCl +
NHCl2 + 2H2O + H dichloramines
(3) NH4+ + 3 HOCl NCl3 + 3H2O + H+ trichlorure d’azote

III.2.3.Mode opératoire:
On introduit dans les différents échantillons d’eau des doses croissantes de chlore et on détermine
au bout d’une demi-heure, la dose de chlore résiduel total. On constate parfois que l’allure de la
courbe du chlore résiduel présente un point d’inflexion (minimum) (d’après la figure9).
Le chlore produit d’abord des composés d’addition avec la matière organique de l’eau qui sont
ensuite détruits par une dose de chlore en excès.
Le point optimal (break point) est la dose de chlore pour laquelle il ne subsiste plus de composés
d’addition chlorés dans l’eau.
Le plus souvent ces composés sont responsables de dégagement de mauvaise odeur.
Le point optimal (break point) est la dose pour laquelle ces odeurs sont minimums et la
décoloration, est la plus complète.
IV. Jar test (essai de floculation) :
Le Jar-test est une manipulation visant à déterminer, sur un échantillon donné, l'efficacité
comparée d'un coagulant en fonction des doses injectées. Nous en déduirons la dose optimale
nécessaire au traitement et le pH auquel son action est la plus efficace.

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Figure 10 : appareil de jar test (essai de floculation).


IV.1. Mode opératoire :
IV.1.1.Réactifs :
Solution mère d’eau de javel,
Solution intermédiaire d’eau de javel de concentration 1g/l qu’on ajoute dans les béchers,
Solution intermédiaire de l’eau de javel de concentration 0,1g/l qu’on utilise pour la demande en
chlore,
Solution de sulfate d’alumine : Al2(SO4)3, 18 H2O comme coagulent de concentration 10g/l,
Solution de poly électrolyte comme floculant de concentration 0,1 g/l.

IV.1.2.Méthode :
On doit déterminer la quantité du chlore pour tracer la courbe du break-point par lequel
on connait la quantité injecté dans les béchers,
Un certain nombre d’analyses doivent être effectuées sur l’eau brute telle que le PH,
l’alcalinité, la turbidité, la température, l’oxydabilité à chaud en milieu acide,
Par ces analyses préliminaires on permet de se faire une idée sur les réactifs à employer
et juger leurs efficacités avec les résultats obtenus après traitement,
Dans chaque bêcher, on verse 1 litre d’échantillon, puis on les place dans le floculateur,

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On met en marche les agitateurs à une vitesse d’environ 120tr /mn,
On ajoute au différent échantillon, des quantités croissantes de coagulant,
La même dose d’eau de Javel précédemment (celle trouvée au break point qui correspond, au
chlore injecté). 2 min après on introduit le floculant (poly électrolyte 0,1mg c à d 1ml = cet), on
diminue l’agitation jusqu’à 40tr /mn pendant 20mn,
Pendant le déroulement du processus, on note le délai de l’apparition des flocs, leurs aspects et
l’estimation de la vitesse de décantation pendant agitation lente,
On relève les hélices, et on laisse décanter toutes les portions pendant 30mn dans les béchers,
Ensuite, on détermine les paramètres physique chimique sur l’eau décanté Puis on filtre le
surnageant sur papier filtre et on détermine pour la 2eme fois les mêmes paramètres de chaque
bêcher,
Ensuite l’agressivité de l’eau décantée du bêcher présentant les critères de pH.

IV.2.Résultats :

Les doses optimales de réactifs sont celle utilisées pour l’échantillon présentant les meilleures floculations et les
réductions des turbidités suivantes :
turbidité de l’eau décantée < 5 NTU,
turbidité de l’eau filtrée < 0,5 NTU,
La taille des flocs >6,
pH de floculation entre 7,00 et 7,40,
Seuil saveur et odeur inférieur à 3,
oxydabilité inférieure à 2 mg/l d’oxygène consommé.

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Chapitre III : Résultats et discussions

I. Résultats du contrôle de qualité des paramètres physico-chimiques :


Le pH, la turbidité, le chlore et la température sont des paramètres primordiaux mesurés d’une
façon quotidienne pour les différentes étapes de la station de traitement de l’ONEP. Durant notre
stage, on’ a effectué un suivi de ces paramètres pendant une semaine afin de voir s’il y a de grandes
variations ou les résultats sont conformes aux normes.
I.1.Paramètres physiques :
I.1.1. L’eau brute:

Tableau 4: Résultats de suivi des paramètres physiques


De l’eau brute

Date de Heure de pH Turbidité Température Conformité

Contrôle Contrôle (NTU) (°C)

29/04/14 9H45 8.15 61 25 N’est pas conforme

30/04/14 9H30 8.13 70.5 20.5 N’est pas conforme

02/05/14 9H30 8.14 162 20 N’est pas conforme

05/05/14 10H30 8.21 68.7 22.5 N’est pas conforme

06/05/14 11H30 8.20 69 24.2 N’est pas conforme

07/05/14 9H30 8.07 67 21.8 N’est pas conforme

08/05/14 10H30 8.10 70 21 N’est pas conforme

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Fig. 11 : variation des paramètres physiques d’eaux brute

I.1.1.1.Observation :
D’après le suivi d’une semaine des paramètres physiques d’eaux brute d’oued Sebou, on
observe que les valeurs mesurées de ph sont comprises entre 8,07 et 8,21,
Pour la température, les valeurs varient entre 20 et 25 °C,
Pour la turbidité analysée, on a trouvé des valeurs atteignant 162 NTU, cependant, elles
ne sont pas conformes aux normes marocaines.
I.1.1.2.Interprétation :
Le tableau 4 et la figure 11 présentent des résultats qui ne sont pas conformes aux normes
marocaines, une eau qui possède ces caractéristiques peut provoquer des maladies graves dans la
santé du consommateur.
C’est pourquoi un traitement destiné aux eaux naturelles d’oued Sebou reste nécessaire pour obtenir
une eau traitée, potable et ne présente aucun danger.

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I.1.2.L’eau traitée:
Tableau 5: Résultats du suivi des paramètres physiques de l’eau traitée
Date de Heure de pH Turbidité Chlore (Cl2) Température Conformité

Contrôle Contrôle (NTU) (mg/l) (°C)

29/04/14 9H00 7.49 0.2 0.9 20 Conforme

30/04/14 9H00 7.60 0.6 1 19 Conforme

02/05/14 9H00 7.46 1.80 1 20 Conforme

05/05/14 9H30 7.53 0.91 0.8 19.5 Conforme

06/05/14 9H30 7.54 0.53 1 20.5 Conforme

07/05/14 9H30 7.47 0.47 1.25 21 Conforme

08/05/14 9H30 7.53 0.28 0.8 21.6 Conforme

Fig. 12 : Variation du pH et température de l’eau traitée

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Fig. 13 : Variation de chlore et la turbidité de l’eau traitée


D’après les résultats obtenus de l’eau traitée (fig. 12 ,13 et tableau5), le ph mesuré
varie entre 7,46 à 7,60,
La température est restée plus ou moins stable à 20 °C,
Pour les teneurs en chlore, on ‘a trouvé qu’ils ont des valeurs plus proches à 1
mg /l,
Les valeurs de turbidité sont trouvées conformes aux normes de potabilité,
On remarque que ces résultats sont conformes alors l’eau traitée ne présente aucun
danger pour la santé, cela est à cause de traitement qu’a subit l’eau brute pour
devenir une eau potable.

I.2.Paramètres chimiques :
Tableau 2 : résultats du suivi des paramètres chimiques de l’eau brute et traitée

Eau brute Eau traitée

Dureté (TH)(mg/l) 7,4 – 6.48 6 - 6,4


TAC (meq/l) 6 – 5.8 4,8 - 5,2
TA (meq/l) 0 0
Oxydabilité (mg/l) 1.44 – 1.28 0,96 – 0.4

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Ce tableau présente des paramètres chimiques mesurés sur les eaux brutes et
traitées : Le premier paramètre est la dureté qui varie dans l’eau brute entre 6,48 et 7,4
mg/l. pour l’eau traitée, elle varie entre 5,2 et 6 mg/l,
Pour le deuxième paramètre qu’est l’alcalinité (TAC, TA), le titre alcalimétrique simple
(TA) est toujours égale zéro (le ph < 8 ,30), et le titre alcalimétrique complet (TAC) de
l’eau brute est compris entre 5,8 à 6mg/l, et après le traitement on observe une
diminution jusqu'à 4,8mg/l,
On observe que l’oxydabilité est faible par rapport aux autres paramètres, elle varie
entre 1 ,28 et 1,44 mg/l pour l’eau brute et de 0 ,4 à 0,96 mg/l pour l’eau traitée,
O
n a constaté que le tableau présent des valeurs dosés des paramètres chimiques d’eau conforme
aux normes marocaines, se qui justifier leur potabilité,
D
ans le cas d’une augmentation de ces paramètres dans l’eau, elles provoquent des maladies
graves dans la santé humaines,
L
’oxydabilité est la quantité des matières organiques mesurée, elle peut provenir d’une pollution
d’eau par les différentes sources ou bien par la présence de ces matières dans le sol,
L
’alcalinité par sa mesure peut déterminer la quantité des carbonates, bicarbonates et les
hydroxydes dans l’eau soit traitée ou bien brute. Ces éléments proviennent essentiellement de la
dissolution des calcaires dans l’eau et des rejets injectés dans l’eau par les usines (pollutions
surtout chimiques et industrielles),
L
e troisième paramètre est la dureté qui par leur tendance ne provoque pas beaucoup de danger
car par sa mesure on détermine la concentration des ions bivalents et trivalents Ca2+ et Mg2+ et
ces éléments sont nécessaires à la santé humaines mais avec un excès convenable.

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II. Résultats de demande en chlore :


II.1.Essai 1 :
Tableau 6: Valeurs de chlore résiduel le 06/05/2014, pour différentes
Concentrations de chlore injecté dans l’eau.

Chlore injecté (mg/l) Chlore résiduel ( mg/l)


2 0,1

2,5 0,2

3 0,4
3,5 1,8

4 1,2

4,2 1,6
4 ,5 2

5 2,5

II.2.Essai 2 :
Tableau 7: représente les valeurs de chlore résiduel le 08/05/2014 pour
Différentes concentrations de chlore injecté dans l’eau.

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Chlore injecté (mg/l)Chlore résiduel (mg/l)

1 0
1,5 0
2 0,1
2,5 0,2
3 0,5
3,5 1
4 1,3
4,5 1,4

5 2

5,5 2,5

6 2,7

D’après l’essai 1, on ‘a ajoutée des doses croissantes de chlore dans un échantillon d’eau brute et
après 30 min, on lie les valeurs analysées pour déterminer la concentration optimale.
Break point = 1,2 de chlore résiduel, donc il faut injecter la dose de concentration 4mg/l.
Dans l’essai 2, on constate l’absence de ce point minimal donc il faut prendre en considération les
normes convenables, d’où les doses restent comprises entre 3,5 à 4 mg/l car le chlore résiduel est
entre 1 – 1,3mg/l.

III. Résultats de Jar test (essai de floculation) :


III.1.Analyse d’eau brute :

Il est nécessaire de faire des analyses physico-chimiques sur l’eau brute d’oued Sebou avant d’entamer les
essais de floculation (Jar test). Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau suivant :
Tableau 5: résultats obtenus pour l’eau brute.

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Eau brute Essai 1 et 2

PH 8.14

Température de l’eau 20.4

au moment du prélèvement en °C

T.A en méq/l 0

T.A.C en méq/l 6

Oxydabilité en mg/l 6,8

Turbidité en N.T.U 252

Conductivité en µs/cm 1355

Titre hydrotimétrique (dureté) 6,82

en méq/l

Demande en chlore en mg/l 4

III.1.1.Essai 1 :
III.1.1.1.Essai de floculation :
Tableau 6:résultat essai de floculation.

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Echantillon Becher I Becher II Becher III

Pré chloration 4,0 4,0 4,0

Coagulant 50 60 70

Floculant 0,1 0,1 0,1

III.1.1.2.Observation pendant le déroulement du processus :


Tableau 7:résultat pendant le déroulement d’essai de floculation.
Becher I Becher II Becher III

Apparition des flocs 2s 2s 2s

Aspect des flocs en fin 8 6 8

D’agitation rapide

Estimation de la R M M

Vitesse de sédimentation

III.1.1.2.1.Codification d’observation :

a) Aspect des flocs en fin d’agitation lente :


00 : pas de floc
02 : légère opalescence
04 : petits points
06 : flocons de dimension moyenne
08 : bon floc
10 : excellent
b) Première estimation de la vitesse :
R : rapide
L : lente
M : moyenne

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III.1.1.3.Observation après décantation (temps de décantation : 30min) :
Tableau 8 : résultat après la décantation
Becher I Becher II Becher III

PH 7,37 7,40 7,27

Turbidité 1,11 1,09 1,34

Chlore 0,2 0,4 0,1

Oxydabilité 0,96 2 ,4 2,8

III.1.1.4.Observation après filtration :


Tableau 9 : résultat après la filtration
Becher I Becher II Becher III

Turbidité 0,27 0,51 0,54

TAC 5,8 5,4 5,1

Aluminium 0,15 0,45 0,40

On constate que le bécher 1 présente la meilleure concentration des réactifs utilisé dans analyses car on ‘a :
La turbidité est inferieur à 0,5 NTU,
Le PH est 7,37.
Teneur en aluminium est 0,15 mg/l,
Alcalinité est 5,8 mg/l,
Teneur en chlore est 0,2,
Oxydabilité est 0,96 mg/l.

III.1.2.Essai 2 :
III.1.2.1.Essai de floculation :
Echantillon Becher I Becher II Becher III

Pré chloration 4,0 4,0 4,0

Coagulant 50 60 70

Floculant 0,1 0,1 0,1

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III.1.2.2.Observation pendant le déroulement du processus :

Becher I Becher II Becher III

Apparition des flocs 2s 2s 2s

Aspect des flocs en fin 8 6 8

D’agitation rapide

Estimation de la R M M

Vitesse de sédimentation

III.1.2.3.Observation après décantation (temps de décantation : 30min) :


Becher I Becher II Becher III

PH 7,19 7,17 7,23

Turbidité 0,72 0,79 0,69

Chlore 0,1 0,1 0,1

Oxydabilité 1,6 1 ,68 2,8

III.1.2.4.Observation
après filtration :
Becher I Becher II Becher III

Turbidité 0,37 0,54 0,38

TAC 5,12 5 5,2

Aluminium 0,20 0,35 0,4

Dans l’essai 2, le bécher 1 présente la meilleure concentration des réactifs car les caractères sont
convenables.
III.1.3.Interprétation générale :

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L’analyse de jar test effectuée pour les deux essais permet de déterminer les meilleures doses des
réactifs, on constate que la bécher 1 présente la concentration optimale de sulfate d’alumine qu’il
faut injecter dans l’eau dans la phase coagulation pour accélérer la décantation des matières en
suspension, juger par des valeurs des paramètres physico-chimiques mesurés dans les deux
phases ; décantation et après filtration.
Pour produire une eau potable, il faut chercher les meilleures concentrations des réactifs pour une
élimination totale des particules et des micro-organismes.
Conclusion :
L'Oued Sebou est l'une des ressources d’eau les plus importantes du Maroc; pourtant, il est parmi
les fleuves les plus pollués de toute la région car il est soumis aux rejets des eaux usées domestiques
et industrielles.
L’eau brute d’oued Sebou doit subir un traitement pour la rendre potable par l’office national de
l’eau potable(ONEE), Ce type de traitement consiste à passer l’eau via une chaîne de traitement au
niveau de la station de traitement “Ain Noukbi”, dans laquelle plusieurs étapes sont mises en œuvre
pour éliminer d’abord la matière en suspension dans l’eau à l’aide d’un procédé physico-chimique,
puis détruire ou éliminer les microorganismes par un autre procédé et de désinfection.

Dans ce travail l’étude a porté sur les analyses chimiques (comme l’alcalinité, la dureté), d’autres
physiques (comme le pH, turbidité conductivité), des essais de floculation (jar test) et la demande
en chlore, ces procédée se font sur l’eau brute avant et après le traitement pour s’assurer leurs
potabilités.

Les résultats obtenus des différents paramètres étudiés pendant la durée de notre stage sont
conformes aux normes marocaines, donc elles ne provoquent aucun danger pour la santé humaine.

Références bibliographiques :

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Boufatma R., 2012 : analyses bactériologiques et physico-chimiques d’eau


brute et traitée d’oued Sebou (ONEP), BHSA, FST Fès, rapport de stage.
Documents et archives d’ONEP.
Koulla J., 2013 : traitement des eaux d’oued Sebou (ONEE), eaux et
environnement FST Fès, rapport de stage.
Villers J., squilbin M., yourassowsky C., 2005 : qualité physico-chimiques des
eaux de surface, institut bruxellois pour la gestion de
l’environnement/observation des données de l’environnement.
www.traitementeaux.e-monsite.com
www.wikipédia.org

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