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Le livre L’art de la guerre a été écrit par le général chinois Sun Tzu vers le Vème
siècle avant Jésus-Christ et est considéré comme le premier livre de stratégie au
monde. L’histoire nous donne peu d’indices sur Sun Tzu : s’agit-il d’un seul auteur ou
de plusieurs ? (On remarque en effet que le texte comporte parfois des : « Sun Tzu
dit », et parfois des : « je dis »).
C’est d’ailleurs un livre qui fait partie des lectures obligatoires de plusieurs
programmes universitaires et plusieurs entrepreneurs utilisent les principes qui y sont
énoncés quand il s’agit de négocier un contrat important ou de faire des ventes
intéressantes.
Il est assez petit : 75 pages, mais plutôt dense. J’ai essayé, dans cette chronique, de
reprendre les idées importantes évoquées dans livre L’art de la guerre. Bien
que L’art de la guerre soit très vieux, toutes les idées restent d’actualité et c’est pour
cela que j’ai souhaité le partager avec vous sur ce blog.
Par le biais de ce classique de la littérature asiatique, Sun Tzu nous enseigne que
pour connaître le succès et la gloire dans toutes les batailles, il faut toujours avoir en
tête cinq éléments : la doctrine, le temps, l’espace, le commandement, la discipline.
Si vous décidez de vous lancer, cachez votre supériorité, feignez le désordre, laissez
croire à l’ennemi qu’il a l’avantage. Ensuite, attaquez là où il n’est pas prêt en
surgissant au moment où il ne vous attend pas !
Ne misez pas tout sur un même combat, ne faites pas dépendre votre sort d’une
seule bataille.
Si vous avez les armes et les hommes pour livrer bataille, alors ne la repoussez pas.
Quand vous voulez gagner une bataille, commencez-la tout de suite et mobilisez
toutes vos forces. Si vous attendez trop, ce sera votre ennemi qui attaquera le
premier au moment où vos armes seront rouillées, vos hommes démotivés. Toute la
gloire accumulée jusqu’alors sera perdue dans cette bataille.
Ceux qui maîtrisent vraiment l’art de la guerre ne mobilisent pas leurs soldats
pendant plusieurs années sans les faire combattre. Rien n’épuise plus une armée
que l’inaction.
Vous devez toujours être prêt à mener bataille, ne laissez passer aucune occasion
de gêner votre ennemi, de l’irriter pour le faire tomber dans votre piège, diminuez ses
forces en prenant ses ressources.
Traitez vos prisonniers comme s’ils étaient vos propres hommes. Faites en sorte
qu’ils se sentent mieux dans votre campement qu’avec vos adversaires. Agissez
avec eux, comme s’ils s’étaient enrôlés librement dans votre armée.
Sun Tzu vous conseille de rester sur vos territoires et de déclarer la guerre qu’en
dernier recours. Vous devez également conserver les territoires acquis de vos
ennemis, les entretenir et non les détruire.
La meilleure bataille est celle qu’on ne livre pas : découvrez les artifices de votre
ennemi, semez la discorde parmi ses partisans, empêchez le secours de l’extérieur.
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Recruter avec discernement
Le but est de saisir les territoires ennemis alors qu’ils sont intacts : vos troupes ne
seront pas épuisées et vos gains complets.
Si tu ignores à la fois ton ennemi et toi-même, tu ne compteras tes combats que par
tes défaites. »
Les meilleurs guerriers ne trouvent pas de difficulté dans le combat, ils n’engagent la
bataille qu’après avoir créé les conditions appropriées. Ils ont tout prévu, connaissent
la situation de l’ennemi et leurs propres forces et faiblesses. Ils savent s’ils peuvent
gagner ou s’ils vont perdre. Quand ils choisissent de s’engager, la victoire est une
suite naturelle de leur prise de connaissance.
Sun Tzu nous apprend qu’il est important de connaitre les noms de chacun des
soldats de votre armée, ainsi que leurs qualités et leurs talents ? Sachez les utiliser
lorsqu’ils sont à leur avantage.
Votre force directe sera toujours limitée alors que votre force indirecte est
illimitée : un commandant habile cherche la victoire dans la situation et ne l’exige
pas de son armée.
Vous devez maîtriser un art plus grand que celui de la guerre : l’art d’influencer vos
ennemis. Poussez vos ennemis comme si vous poussiez un rocher du haut d’une
montagne, cela demande peu d’effort, mais le rocher tombera tout en bas de la
montagne.
Si vous voyez que votre ennemi ne sort pas de son camp, provoquez-le, obligez-le à
sortir.
Allez dans des champs où l’ennemi ne vous attendra pas, attaquez-le quand il s’y
attend le moins, à l’endroit où il est le moins protégé.
L’objectif est de faire en sorte que l’ennemi ignore toujours le lieu où il aura à
combattre. Il ne doit pas savoir quels sont vos moyens ni la manière dont vous allez
l’attaquer. S’il se prépare au front, attaquez ses arrières, s’il se prépare à l’arrière,
attaquez son front.
N’attaquez l’ennemi que lorsqu’il vous croit très loin de lui et la victoire sera assurée.
Un ennemi surpris est un ennemi à demi vaincu.
Pour communiquer avec votre armée, utilisez des tambours. Le bruit d’un grand
nombre de tambours servira à redonner du courage à vos soldats, mais aussi à
épouvanter vos ennemis. Ces bruits attireront l’attention de l’ennemi sur ce que vous
voulez.
Si vous voyez que vos soldats ont de l’ardeur, c’est le moment de se lancer dans la
bataille. Si, au contraire, ce sont vos ennemis qui ont de l’ardeur, alors il faut attendre
un moment plus propice.
Sun Tzu l’auteur du livre L’art de la guerre
Article 8 : Des neuf changements
1. Évitez les lieux dans lesquels aucun renfort ne pourrait vous porter secours :
lieux marécageux, forêts épaisses.
2. Évitez de poser votre campement dans des lieux isolés.
3. Évitez les endroits loin des sources d’eau et de nourriture.
4. Si vous vous trouvez dans un lieu où l’on risque de dépérir à cause de l’air,
des maladies, hâtez-vous de combattre l’ennemi sinon vous perdrez bon
nombre de soldats.
5. Dans les lieux où l’on peut vous tendre des embuscades, où il ne vous sera
pas aisé de fuir, n’attaquez pas l’ennemi. Mais s’il vous attaque, combattez-le
jusqu’à la mort.
6. Évitez de faire le siège de villes trop bien fortifiées ou remplies de nourriture
sinon vous risquez de devoir abandonner rapidement.
7. Ne négligez aucun avantage, si vous pouvez l’obtenir sans courir la moindre
perte.
8. Avant de vous procurer un avantage, pensez à ce qu’il va vous coûter : le
travail, les pertes humaines…
9. Si vous avez une opportunité, n’attendez pas les ordres du prince et agissez.
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semaine de 4 heures, c'est possible !
Si vous venez à traverser un bois, restez sur vos gardes, ces lieux sont propices aux
embuscades, l’ennemi peut sortir à chaque instant et vous tendre une embuscade.
Quel que soit votre emplacement, ayez toujours des sentinelles pour repérer les
environs et détecter la présence de votre ennemi.
De cette observation précise, vous pourrez tirer des conclusions sur vos ennemis :
Surveillez vos ennemis, mais également vos troupes : empêchez les mauvais comportements, veillez
sur vos troupes, ayez un œil sur tout.
Si vos soldats font des messes basses, c’est que la peur s’est installée dans
vos rangs.
Si vos soldats vous demandent congé, c’est qu’ils n’ont plus envie de
combattre.
Si vos soldats les plus valeureux deviennent craintifs, c’est qu’il se passe
quelque chose dans la tête de vos soldats, peut-être commencent-ils à douter.
Le nombre seul de soldats ne suffit pas à faire une grande armée. Une armée
conduite par un général pourrait perdre toutes ses batailles alors que, conduite par
un autre, elle pourrait être invincible.
« Sois subtil jusqu’à l’invisible; sois mystérieux
jusqu’à l’inaudible; alors tu pourras maîtriser le
destin de tes adversaires. » Sun Tzu, L’art de la
guerre
Article 10 : De la topographie
Le lieu idéal pour se battre est un lieu où il y a des montagnes assez hautes pour ne
jamais vous faire surprendre, où les vivres seraient en abondance. Vos ennemis
seront, tout comme vous, attirés par ce type d’endroit, il faudra donc y arriver avant
eux.
Méfiez-vous des lieux qui peuvent paraître faciles d’accès, mais d’où l’on peut sortir
difficilement. En général, ces endroits sont laissés exprès par vos ennemis pour vous
tendre un piège.
Méfiez-vous des ennemis que vous avez déjà combattus et contre qui vous avez
échoué. Si vous le pouvez, retirez-vous. Si votre rival a pris campement à l’endroit
qui est le plus avantageux, n’essayez pas de le déloger.
Pour gagner la bataille, si votre armée et celle que vous combattez sont de force
égale, vous devez maîtriser au moins neuf des dix avantages qu’offre le terrain si
vous voulez l’emporter.
Avec une excellente connaissance du terrain, vous pourrez vous tirer de toutes les
situations, même les plus critiques.
Un bon général considère ses troupes comme ses enfants. Il faut les guider, les
conduire vous-même. Lorsqu’il s’agit d’affronter le hasard, affrontez-le avec eux.
Lorsqu’il s’agit de mourir, mourrez avec eux.
Emparez-vous à tout prix des lieux disputés. Si l’ennemi s’y trouve déjà, essayez de
le déloger.
Concernant les lieux de réunion, soyez le premier à arriver sur les lieux, essayez
d’en maîtriser toutes les issues.
Une fois arrivé dans les lieux gâtés et détruits, arrêtez-vous et rebroussez chemin
le plus rapidement possible.
Enfin, si vous êtes dans un lieu de mort, lancez-vous dans la bataille, attaquez
l’ennemi rapidement, le plus tôt sera le mieux.
« Maintenant, vous
comprenez ce qu’est un lieu de mort ? »
Il n’y a que 5 façons de combattre par le feu : la première consiste à brûler les
hommes ; la deuxième, à brûler les provisions ; la troisième, à brûler les bagages ; la
quatrième, à brûler les arsenaux et les magasins ; et la cinquième, à utiliser des
projectiles incendiaires.
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the SEAL
Si une fois que vous avez mis le feu dans le camp ennemi, rien ne se passe, alors
restez vous-même tranquille. Si vous voyez qu’il s’élève, envoyez des hommes pour
l’attiser.
Apprenez tout ce que vous pouvez savoir sur votre ennemi, ses relations, ses
intérêts, son histoire. N’hésitez pas à envoyer des espions, soyez au courant de tout,
ne négligez aucune information.
Diviser dans les villes et les villages les personnes qui sont sous la
domination de votre ennemi de manière à pouvoir s’en servir contre lui.
Pratiquez la division par l’extérieur, c’est-à-dire enrôler dans votre armée
les soldats ennemis.
Diviser entre les inférieurs et les supérieurs, c’est-à-dire profiter de la
mésintelligence des officiers de divers grades de l’armée ennemie.
La division de mort est celle par laquelle on fait courir de fausses rumeurs
sur la mauvaise position dans laquelle nous nous trouverions.
La division de vie est celle par laquelle on répand l’argent envers tous les
anciens soldats ennemis qui nous ont rejoints.
« Une armée sans agents secrets est un homme sans yeux ni oreilles. »
Conclusion sur le livre de Sun Tzu L’art de la
guerre par Nicolas Bazard de “Se former sur
internet”
Le livre L’art de la guerre montre comment la réflexion peut mener à la victoire,
comment l’analyse des faiblesses de l’ennemi peut fonder une tactique, si l’on sait
les exploiter, et même les aggraver ; il met l’accent sur la dimension psychologique
du combat, sur le rôle de la ruse et de la fuite.
Au-delà d’un simple manuel sur l’art de faire la guerre, je considère le livre L’art de la
guerre comme un véritable livre de philosophie. Ces principes stratégiques peuvent
être appliqués au domaine militaire, mais peuvent l’être aussi à celui des affaires, de
la politique ou de la société.
Ce livre, qui a traversé les âges, est étonnant de modernité ! Et il est rejoint par des
oeuvres plus récentes, comme Réfléchissez et devenez riche de Napoleon Hill
et Comment se faire des amis de Dale Carnegie, en tant que lectures essentielles
pour la réussite. Il aide l’entrepreneur a developper et affiner ses stratégies, ce qui
très utile lors d’affronts.
Il faut donc vendre un produit différent, du moins, aux yeux de vos concurrents. Si
vous attaquez directement vos concurrents, alors ils se défendront et vous entrerez
en guerre. S’ils ne se sentent pas attaqués, alors c’est que vous avez déjà gagné la
guerre.
À côté de mon métier d’expert-comptable, je suis également l’auteur d’un blog. J’y
applique les principes que j’ai découverts maintenant il y a quelques années dans le
livre de Sun Tzu. Il m’arrive régulièrement de relire ce livre qui a changé ma vie. Je
me rends compte, jour après jour, que toute guerre (qu’elle soit commerciale ou non)
ne se gagne pas par la force, mais par la ruse et la tromperie. Apprenez à vous
connaître, à connaître votre ennemi, à choisir le moment pour attaquer, le lieu pour
attaquer et jamais plus vous ne perdrez une bataille.
« La meilleure
façon pour gagner la guerre à coup sûr. »
Livre qui a plusieurs milliers d’années et qui a traversé les âges : ce n’est pas
pour rien.
Sun Tzu propose une véritable philosophie de vie basée sur la surprise et sur
la recherche d’information.
Le contenu du livre peut s’appliquer à tous les domaines et notamment
l’entreprise !
Une très belle source d’inspiration.
C’est un classique du domaine militaire, dont les stratégies sont même parfois
enseignées dans les grandes écoles.
C’est un traité de stratégie qui aide dans tous les domaines.