Essai argumenté

Doit-on arrêter de manger de la viande ?

Ces dernières années, de plus en plus de Français ont décidé de se passer de viande ou envisagent
de le faire rapidement à cause de la cruauté des conditions où les animaux vivent. Par ailleurs,
l’Institute For Climate Economics a montré que l’élevage est responsable de 14,5% des émissions
de gaz à effet de serre.
Les questions sont : quel est l’impact de la surconsommation de viande sur l’environnement et sur
notre santé ? Existent-ils des solutions pour limiter les risques ou il faut renoncer définitivement à
la manger ?

En premier lieu, selon l’OMS la viande rouge et la charcuterie sont cancérogène. Par exemple,
chaque portion de 50 grammes de viande consommée quotidiennement accroit le risque de
cancer de 18%. Ensuite, l’alimentation sans viande, végétarien, permet de vivre plus longuement.
En outre, cela augmente drastiquement la qualité de vie et, en plus, devenir végan permet de faire
baisser le taux de cholestérol et de réduire les risques d’avoir une crise cardiaque. Non seulement
un péril pour notre santé mais encore pour notre environnement. Il est choquant de constater que
l’élevage contribue à gaspiller l’eau. De plus, l’élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans
les fleuves des quantités importantes de nitrates et autres polluants. Enfin, il faut rappeler un
aspect éthique lié à la cruauté dans les abattoirs. À savoir, la viande heureuse n’existe pas : en
France, trois millions d’animaux terrestres sont tués chaque jour pour la consommation.

Bien que la viande rouge soit classée comme probablement cancérogène par l’OMS, elle est aussi
source de nombreux nutriments, notamment un apport efficace en protéines et en fer. De plus,
suivre un régime végétarien augmente les risques de carences en nutriments essentiels, présentes
dans les viandes. En effet, les études démontrent que cette alimentation a quelques atouts sur le
plan nutritionnel avec des apports accrus en potassium et vitamines C mais elle induit un risque de
déficit en vitamine D et elle peut engendrer le risque d’ostéoporose et de fractures. Il est
important de souligner qu’il existe des éleveurs respectueux des animaux. Yves Saint-Vincent,
fermier depuis 1958, a décidé de se lancer dans l’agriculture biologique : ses bêtes sont nourries au
fourrage et elles sont libres d’aller et venir entre le pré et l’étable. On sait bien que les animaux
vont mourir. Par contre, il fait les choses proprement. Enfin, rappelons que l’homme est carnivore.
Par conséquent, manger de la viande est naturel.

Tout bien considéré, la surconsommation de viande a provoqué des problèmes à la santé, à

l’environnement et à la vie des animaux. S’il est vrai qu’il parait urgent de changer nos habitudes
alimentaires, supprimer totalement la viande n’est pas la solution. Alors, j’en arrive à la conclusion
qu’il ne faut pas se priver de viande mais il faut en manger moins mais de meilleure qualité.