Reseau Final Groupe Moutas

Réseaux et domotique
Introduction
Parmi les besoins fondamentaux des populations quelle que soit la région, le besoin
d’énergie électrique est certainement parmi les plus prépondérant car celui est au centre
de toutes les activités menées par les hommes au quotidien. Pour pouvoir assurer la
satisfaction de ce besoin, différentes solutions sont mises sur pieds et parmi celles-ci on
note la production de l’Energie hydroélectrique. Nous parlerons dans le présent travail
de la cartographie du potentiel réseau hydroélectrique du Cameroun et pour se faire,
on évoluera suivant les points qui suivent : d’abord, nous présenterons le projet, ensuite
nous allons mener une analyse du réseau hydroélectrique actuel du Cameroun, après
quoi nous proposerons un dimensionnement de ce réseau, et enfin nous ferons une
proposition de plan du réseau hydroélectrique
1
Cartographie du potentiel hydroélectrique du Cameroun
Table des matières
I- présentation du projet......................................................................................................................... 3
1- Contexte et objectifs du projet .................................................................................................... 3
2- Travail à faire............................................................................................................................... 3
II- Analyse du réseau hydroélectrique actuel du Cameroun ................................................................. 4
1- Potentiel hydroélectrique du Cameroun...................................................................................... 4
a- Les bassins hydriques du Cameroun ........................................................................................ 4
b- Potentiel hydroélectrique ........................................................................................................ 6
2- Barrages hydroélectriques et de rétention fonctionnels ............................................................. 7
3- Problèmes rencontrés par le réseau hydroélectrique en place.................................................... 8
III- Dimensionnement du réseau hydroélectrique ............................................................................... 10
1- Détermination des besoins ........................................................................................................ 10
2- Determination du nombre de postes à installer ainsi que leur puissance. ................................ 16
3- Dimensionnement des câbles souterrains ................................................................................. 17
a- Hypothèses de dimensionnement :........................................................................................ 17
b- Calculs électriques : calcul des sections du câble .................................................................. 18
c- Calculs mécaniques :.............................................................................................................. 20
d- Résultat du dimensionnement : ............................................................................................. 24
Iv- proposition de plan du réseau hydroélectrique .............................................................................. 26
2
I- présentation du projet
1- Contexte et objectifs du projet
Dans le cadre de notre étude des différents réseaux et de la domotique dans le génie civil, nous avons
parcouru plusieurs axes de connaissance dans le dit domaine. Arrivés au terme de cet apprentissage
nous discutons sur un thème bien précis pour pouvoir assoir encore plus les différentes connaissances.
Le thème qui nous été attribué est : cartographie du potentiel hydroélectrique du Cameroun.
De façon très simpliste, nous pouvons dire que le potentiel hydroélectrique représente l’ensemble des
sources d’Energie hydroélectrique (les zones de circulation d’eau principalement) et des différents
ouvrages et moyens disponibles pour l’exploitation de ces dernières.
Tout cela peut ainsi être représenté de façon graphique sur la carte géographique de la localité ou
l’étude est réalisée.
Exemple de cartographie de potentiel hydroélectrique
2- Travail à faire
Ce projet tourne au tour du potentiel hydroélectrique du Cameroun. Il est question pour nous de :
3
➢ L’étudier, l’analyser afin d’en déterminer les différentes caractéristiques (potentiel

hydroélectrique, barrages hydroélectriques et de rétention fonctionnels, problèmes
rencontres par le réseau hydroélectrique en place)
➢ Effectuer un dimensionnement du réseau (détermination des besoins, détermination du

nombre de postes de transformateurs)
➢ Proposer une cartographie a l’échelle du potentiel hydroélectrique
II- Analyse du réseau hydroélectrique actuel du Cameroun
1- Potentiel hydroélectrique du Cameroun
En 2018, le potentiel hydroélectrique du Cameroun s’élevait à 23 000 MW. Ce qui lui a valu la place du
troisième potentiel énergétique en Afrique subsaharienne après la république démocratique de Congo
et l’Ethiopie. Cependant seulement 3% de ce potentiel est exploité.
Les centrales hydroélectriques du Cameroun totalisent 747MW en termes de puissance en fin d’année
2018
a- Les bassins hydriques du Cameroun
➢ Les lacs
Les lacs constituent aussi un palmarès dans le potentiel hydrique du Cameroun. On rencontre
principalement 4 types de lacs.
Les lacs de cratères : lac OKu, lac Tizong, lac Bini, lac barombi, lac Nyos
Les lacs de subsistance : lac Ossa, lac Dissoni, lac Ejagal
Les lacs de cuvette : lac Tchad, lac Fianga ;
Les lacs artificiels : lac de Bamendjing sur le Noun, lac Mbakaou sur le Djerem
Le projet sur lequel nous travaillons porte sur l’énergie hydroélectrique nous allons don nous
appesantir sur les différents bassins et cours d’eau qui traversent le pays
➢ Les bassins
Le Cameroun compte 5 grands bassins parmi lesquels 4 sont des bassins riverains (traversant plusieurs
pays) et le cinquième, le bassin du Sanaga qui lui est entièrement propre et constitue le plus grands et
le plus long fleuve du pays du pays
Le bassin de la Sanaga
4
Avec une superficie de 140 000 km², soit près de 25% de la superficie totale du pays, le bassin de la
Sanaga est de loin le plus grand bassin du Cameroun. Avec une longueur de 918km, il constitue le fleuve
et le principal cours d’eau le plus long du pays.
Le bassin est actuellement équipé de 2 ouvrages de production (Song Loulou et Edéa, situés dans le
bas du bassin versant) ainsi que de 3 ouvrages de régulation (Bamendjin, La Mapé et Mbakaou), situés
dans le haut du bassin versant. Le potentiel inexploité de régulation et de production du fleuve Sanaga
est très important.
Le bassin du Niger
D’une superficie théorique évaluée à 1 500 000 Km², avec 300 000 km² appartenant au dessert, Ce
bassin s’étend de la république de guinée au Tchad, en passant par le Mali, le Niger, le Benin, le Burkina
Faso, la cote d’ivoire, le Nigeria et le Cameroun.
Au Cameroun ce bassin est représenté par la Bénoué qui se subdivise en deux parties à savoir la partie
tropicale (septentrionale) et la partie sub-équatoriale (méridionale). En considérant l’exutoire à la
frontière Cameroun Nigeria, le réseau hydrographie du bassin septentrional de la Bénoué est constitué
de trois bassins secondaires de taille pratiquement équivalente :
o Le bassin de la haute Bénoué au centre

o Le bassin du Mayo képi au nord
o Le bassin du Faro au sud
Le bassin du Congo
Ce bassin est commun au Congo, la république centrafricaine et le Cameroun. La partie camerounaise

est représentée par le secteur ouest du bassin versant du sangha (région du Sud-Est du pays) avec une
superficie de 93 000 km ² soit 58,7% de la superficie totale du bassin du Congo. Ce dernier est subdivisé
en deux
o La Sangha et son principal affluent qui est la Kadéi ;

o Le système Dja-Ngoko
Le bassin des fleuves côtiers
Ce bassin est situé au nord-ouest du bassin de la Sanaga où il recouvre 45 000km² et au sud avec une
superficie de 71 000km². Les cours d’eaux qui constituent ce bassin sont : le Nyong, le Wouri, le
Moungo. Etc.
Le bassin du lac Tchad
Il se subdivise en deux : une partie septentrionale et une partie méridionale
• Le Logone et le Charrie sont les seules cours d’eau permanents du bassin septentrional du lac
Tchad le reste du réseau hydrographique est constitué de cours d’eau saisonniers et
temporaires
• Dans la partie méridionale les principaux cours d’eau sont le Vina et la Mbéré
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IMAGE 1: CARTE DES BASSINS DU CAMEROUN
b- Potentiel hydroélectrique
Le Cameroun de par son réseau hydrographique garni possède un potentiel hydroélectrique immense.
Dans cette partie nous regroupons une quelques ouvrage et sites d’exploitation de cette ressource
Centrales hydroélectriques de Song loulou, Edéa, Lagdo qui ont une production de 929MW
Les barrages de retenues de Mbakaou, Bamendjin, Mape
Les débits naturels de la Sanaga sont relativement faibles de l’ordre de 200 mètres cubes par seconde.
Il a donc été nécessaire, parallèlement à l’augmentation de la puissance installé à Edéa, de construire
3 réservoirs amont de régularisation.
Les aménagements hydrauliques en cours
Il s’agit entre autres :
6
o Les barrages de retenues de Lom pangar

o Les centrales hydroélectriques de Memve’Ele,
2- Barrages hydroélectriques et de rétention fonctionnels
Le Cameroun possède le deuxième plus grand potentiel hydroélectrique de l’Afrique Centrale

estimé à environ 20GW. Il comporte déjà de nombreux barrages hydroélectriques et d’autres sont
également en projet. On peut par conséquent citer :
Noms Région Fleuve Capacité Investissement Stade

Édéa Littoral Sanaga 276,4 MW En service
depuis 1953
Lom-Pangar Est Lom 120 MW 132 millions de En service
dollars depuis 2017
Mékin Sud Dja et Lobo 15 MW 38 millions En cours de
d’euro réalisation
Chollet Nord Dja/Njoko 600 MW 700 millions de En cours de
dollars réalisation
Memve’ele Centre Ntem 211 MW 450 milliards En service
de FCFA depuis 2020
Mokolo Nord Mayo-Tsanaga 300 millions de En service
FCFA depuis 1980
Grand Eweng Centre Sanaga 1800 MW 1500 milliards Encore en
de FCFA projet
Lagdo Nord Bénoué 75 MW 100 milliards En service
de FCFA depuis 1982
(réhabilitation)
Nachtigal Centre Sanaga 420 MW 1,05 milliards En cours de
d’Euro réalisation
Song Loulou Littoral Sanaga 384 MW En service
depuis 1981
Njock Centre Nyong 200 MW 180 milliards Étude de
de FCFA faisabilité
complétée
Warack Adamaoua Bini 75 MW 85 milliards de En cours de
FCFA réalisation
Noun-Wouri Ouest-Littotal Noun+Wouri 20.000 MW 2500 milliards Projet mis en
de FCFA réserve en
attendant de
potentiel
investisseur
7
Hormis ces différents barrages hydroélectriques, le Cameroun comporte de nombreux barrage

de retenu d’eau qui pourrait constituer de potentiel central hydroélectrique. On a :
➢ Le barrage-réservoir de M’bakaou sur le Dejrem ;

➢ Le barrage-réservoir de Mopfou sur la rivière du Mopfou ;
➢ Le barrage-réservoir de Bamendjin situé sur la rivière du Noun ;
➢ Le barrage-réservoir de la Mapé situé dans l’arrondissement de Bakim dans l’Adamaoua.
3- Problèmes rencontrés par le réseau hydroélectrique en place
Le Cameroun possède le troisième plus grand potentiel hydroélectrique de l’Afrique centrale, estimé
à environ 23 GW, Mais on note en 2017 une utilisation de seulement 4 % de ce potentiel. Les besoins
mondiaux en électricité et particulièrement ceux du Cameroun ne cessent d’augmenter, on note une
évolution de 7,5 % par an, de ce fait la production d’électricité devient un défi majeur pour les années
futures. Malheureusement, on observe une sous-utilisation de la puissance installée ; la quantité
d’énergie effectivement distribuée est extrêmement réduite à cause des énormes défaillances
techniques du réseau de transport et de distribution de l’énergie ; les pertes relatives représentent
entre 30 et 40% du productible. L’électrification urbaine au Cameroun présente donc de nombreux
problèmes que nous allons essayer d’exposer ici.
• Inadéquation globale entre l’offre et la demande
La demande en électricité est constituée du secteur public, basse et moyenne tension (550 000
abonnés, représentant une puissance de 550 MW appelés en pointe), et du secte ur industriel
haute tension. La société de production d’aluminium ALUCAM constitue le plus gros
consommateur de ce second secteur et envisage actuellement de tripler sa capacité de
production, ce qui porterait sa consommation à 520 MW. Pour répondre à cett e demande, la
capacité de production électrique installée est de 966 MW, à 75 % hydraulique, mais fau te
d’entretien, les capacités réelles de production sont insuffisantes. Cette faiblesse contraste
avec l’immense potentiel hydroélectrique du pays, qui n’est exploité qu’à hauteur de 3 %
environ.
• Irrégularité des approvisionnements dus à la période d’étiage
L’étiage, période pendant laquelle le débit des cours d’eau est au plus bas, entre février et avril pour
le fleuve Sanaga. Pendant cette période la production se voit ralenti, et donc l’approvisionnement des
usagers perturbé.
• Infrastructures de production et de distribution vieillissantes
Les effets d’une alimentation dégradée sont très palpables dans les grandes villes du Cameroun. Le
distributeur est constamment accusé et blâmé pour destruction indirects des matériels électriques par
les usagers à Douala comme à Yaoundé. En effet, les usagers dans certains quartiers sont victimes de
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vieillissement précoce et dysfonctionnement fréquent de leurs appareils et équipements

électriques. On constate que les entreprises et ateliers de maintenance dans ces villes sont de plus en
plus sollicités, dans la maintenance des matériels comme des ventilateurs, des climatiseurs, des TV et
autres appareils électroniques.
De nombreux problèmes de qualité tension résultent du fonctionnement simultané de types divers de
matériel incompatible. Des matériels comme des grosses machines anormalement alimentées sont ici
les principaux coupables. Dans le cas des principales villes du Cameroun, la mauvaise qualité de tension
est due :
• Manque d’investissements en raison de réticences du secteur financier.
Malgré l’énorme potentiel énergétique dont dispose le pays, l’investissement privé reste faible du fait
du cadre réglementaire peu incitatif. Certains spécialistes du secteur n’ont de cesse de dénoncer le
manque de transparence accrue du secteur de l’électricité en matière de règles de fonctionnement,
d’égalité d’accès pour tous aux infrastructures de transport et de distribution, ce qui rend inefficace
les décisions d’investissement des opérateurs privés et publics, expliquent les experts.
• Cohabitation de la population et des installations
Le constat est amer comme présenté à la Figure ci-dessous, nombreux usagers des réseaux de
distribution de
l’énergie électrique dans les quartiers des grandes villes du Cameroun, comme dans beaucoup
d’autres pays d’Afrique subsaharienne, partagent leurs espaces de vie avec les poteaux et câbles
électriques sous tension de ces réseaux publics. De même, il est normal dans certains ménages ou
petites entreprises industrielles, de trouver des installations intérieures qui ne respectent aucune
norme homologuée de sécurité.
• Absence d’un contrôle systématique des installations intérieures
Les usagers raccordent aujourd’hui aux réseaux de distribution des appareils et équipements
électriques qui affectent souvent substantiellement le fonctionnement du réseau et la qualité de
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tension. Dans les domestiques et les petites entreprises, ont peux citer les manquements à la
conformité régulièrement rencontrés suivants :
− Installations intérieurs réalisées par des non professionnels

− Appareillage de bas de gamme
− Absence de circuits de mise à la terre
− Surcharges des prises de courant
− Non-respect de zones d’utilisation de matériel électrique.
− Protection surdimensionnées et sélectivité de protection inexistante
Ces manquements à la conformité sont souvent la cause de la majorité des incidents rencontrés dans
les réseaux de distribution
• Anomalies dans les branchements des usagers
Les pertes techniques et non techniques dans les réseaux publics urbains de distribution sont aussi
engendrées par les anomalies rencontrées dans les branchements des usagers, plus précisément
équipements constitutifs de ces branchements. Ces anomalies causent chaque année d’énormes
manques à gagner pour le distributeur. Parmi ces anomalies nous avons :
− Fraude de puissance et branchements pirates

− Blocage du compteur non plombé
− Détournement partielle de la consommation
III- Dimensionnement du réseau hydroélectrique
1- Détermination des besoins
La superficie du Cameroun est de 475 442 Km².La population camerounaise en 2020 est estimé à
26 545 863 ; malgré son palmarès de berceau d’un grand potentiel hydrographique Le système
électrique camerounais est ,caractérisé par une demande en énergie relativement élevée qui nécessite
la mise en service de nombreux ouvrages(production, transport et distribution ; et donc des
investissement important selon la courbe la courbe d’évolution de la demande .les besoins
d’investissement d’ENEO sur la période 2020-2031 sont évalués à 521 milliards de FCFA ;
Il s’agit de déterminer la quantité d’électricité à apporter dans chaque région
Pour évaluer quantitativement ces besoins nous devant définir au préalable l’information suivante
➢ Détermination de la puissance en fonction de la destination des locaux
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Destination du local Puissance en W/m²

Magasin, restaurant 32
Bureaux, laboratoires 54
Bâtiments industriels et commerciaux 27
Eglises, chapelles et salles de classe 21
Entrepôts 5
Garages 11
Clubs ou bars 11
Salles de spectacles 32
Habitat économique 2à4
Habitat moyen standing 7à9
Habitat haut standing 11à 16
➢ Estimation des puissances dans les grandes zones d’habitation
Cette estimation se fait dans deux cas possibles
Si les zones à électrifier sont déjà habités
habitat besoins Puissance en kVa/logement

Sans climatisation Avec climatisation
Très économique Eclairage, matériels 1-3 /
électrique de petites
puissances
Economique Matériels électriques 2,6 /
de moyennes
puissances
(réfrigérateurs)
Standing moyen Confort moyen 5,1 6,6
Haut standing Confort élevé 9 12
Très haut standing Grand luxe 16-20 20-25
Atlas de petite Menuiseries, 6,6-9 /
importance poissonnerie
Zones non encore habitées à électrifier
Superficie des parcelles Type d’habitat

𝑠 ≤ 300𝑚² Habitat économique
300𝑚² ≤ 𝑆 ≤ 800𝑚² Habitat moyen standing
𝑆 ≥ 800𝑚² Habitat haut standing
Notions de coefficient de foisonnement
Ce coefficient vient du fait que tous les utilisateurs ne peuvent pas être en train d’utiliser leur puissance
maximale. Ainsi la puissance à transiter dans un réseau ne sera jamais égale à la somme des puissances
installées chez les abonnés et sera généralement inferieure à cette somme. Ce coefficient est compris
entre 0 et 1 et dépend du nombre d’abonnés
➢ Evaluation des besoins par régions
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Nous allons évaluer les besoins d’électricité par région en séparant les besoins des zones urbains de
celle des zones rurales. Mais aussi en en prenant en compte la présence ou non d’industrie dans la
région.
• La région du centre
Cette région a pour chef-lieu Yaoundé qui est non seulement le pôle économique de la région mais
aussi la capitale politique du pays .elle une forte population et regorge de nombreuse industrie.
La région du centre a la caractéristique suivante :
o La population est estimée à 5 000 000 habitants en 2020 avec une densité de 73hab/km²
o Sa superficie est de 68 926Km²
o 12 203 entreprises y compris les industries
o 45 centres de santé et hôpitaux
o 41 instituts et école d’enseignement supérieure
o La consommation des abonnés domestiques est estimée à 2678 MW
𝑃1 = 12 203 × 27 × 0,25 + 45 × 57 × 0,41 + 41 × 21 × 0,41 =83371,26 𝐾𝑉𝐴𝑆
Consommation totale de la région du centre
2678 + 83, 37 = 2 761,37𝑀𝑊

𝑷 = 𝟐 𝟕𝟔𝟏, 𝟑𝟕𝑴𝑾
• La région du littoral
La population de la région s’élève 3 446 388 habitants
Dans cette région on a les données suivantes :

o La consommation des abonnés domestiques est estimée à 2 579MW
𝑃1 = 12 925 × 27 × 0,25 + 41 × 57 × 0,41 + 34 × 21 × 0,41 = 88 465,65 𝐾𝑉𝐴𝑆
On peut ainsi estimer la consommation en puissance de cette région
𝑃 = 2 579 + 88,5 = 2 667,47𝑀𝑊

𝑷 = 𝟐 𝟔𝟔𝟕, 𝟒𝟕𝑴𝑾
• La région de l’ouest
Elle a pour chef-lieu Bafoussam et est constitué de 8departementsa superficie est de 13 892km²et a
une population de 1 764 768,22 habitants soit une densité d’environ 130hab/km² elle a les
caractéristiques suivante ;
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𝑃1 = 1 848 × 27 × 0,25 + 21 × 57 × 0,49 + 16 × 21 × 0,53 =13 207,74 𝐾𝑉𝐴𝑆
Consommation totale de la région de l’Adamaoua
1 679 + 13,21 = 2 761,37𝑀𝑊

𝑷 = 𝟏 𝟔𝟗𝟐, 𝟐𝟏𝑴𝑾
• La région de l’Adamaoua
Cette région s’étend sur une superficie de 63 701 km² et sa population est évaluée à 1 305 244
habitants
o 77% des habitants vivent en moyens standing

o Et plus de 34% dans le haut standing
o 437 entreprises y compris les industries
o 11centres de santé et hôpitaux
o 7instituts et école d’enseignement supérieure
o La consommation des abonnés domestiques est estimée à 2 367 MW
𝑃1 = 437 × 27 × 0,25 + 11 × 57 × 0,63 + 7 × 21 × 0,78 =3438,63𝐾𝑉𝐴𝑆
Consommation totale de la région de l’Adamaoua
2 367 + 3,438 = 2 761,37𝑀𝑊

𝑷 = 𝟐 𝟑𝟕𝟎, 𝟒𝟒𝑴𝑾
• La région du nord-ouest
La population du nord-ouest s’élève à 1 800 000 habitants et sa superficie est de 17 812km² soit une
densité de 98hab/km²
habitants

𝑃1 = 1 040 × 27 × 0,25 + 12 × 57 × 0,63 + 23 × 21 × 0,49 =7 705,41𝐾𝑉𝐴𝑆

- Consommation totale de la région est :
13
2 134 + 7,705 = 2 141,71𝑀𝑊

𝑷 = 𝟐 𝟏𝟒𝟏, 𝟕𝟏𝑴𝑾
• La région du sud
habitants soit une densité de 22hab/km²

o 𝑃1 = 397 × 27 × 0,25 + 11 × 57 × 0,63 + 7 × 21 × 0,78 =3 168,63𝐾𝑉𝐴𝑆
Consommation totale de la région est :
1 678 + 3,17 = 1 681,17𝑀𝑊

𝑷 = 𝟏 𝟔𝟖𝟏, 𝟏𝟕𝑴𝑾
• La région de l’est
Cette région s’étend sur une superficie de 109 002 km² et sa population est évaluée à 835 642habitants
(évaluation de 2015) ; c’est la plus grande région du Cameroun en terme de superficie cependant elle
fait partie des régions les moins peuplées.

𝑃1 = 338 × 27 × 0,25 + 7 × 57 × 0,78 + 7 × 21 × 0,78 =2 723,76𝐾𝑉𝐴𝑆
1 893 + 2,72 = 1 895,72𝑀𝑊

𝑷 = 𝟏 𝟖𝟗𝟓, 𝟕𝟐𝑴𝑾
• La région du sud-ouest
habitants soit une densité de 54hab/km².elle est composée de 6 départements

o 32instituts et école d’enseignement supérieure
14
𝑃1 = 1 288 × 27 × 0,25 + 16 × 57 × 0,53 + 32 × 21 × 0,44 =9 447,6𝐾𝑉𝐴𝑆
1 978 + 9,45 = 1 987,45𝑀𝑊

𝑷 = 𝟏 𝟗𝟖𝟕, 𝟒𝟓𝑴𝑾
• La région du nord
habitants soit une densité de 26 hab./km².elle est composée de 4 départements
Les caractéristiques sont les suivantes :

𝑃1 = 480 × 27 × 0,25 + 17 × 57 × 0,53 + 11 × 21 × 0,63 =3 872,07𝐾𝑉𝐴𝑆
1 908 + 3,87 = 1 911,87𝑀𝑊

𝑷 = 𝟏 𝟗𝟏𝟏, 𝟖𝟕𝑴𝑾
• La région de l’extrême nord
L’extrême nord, l’une des régions les plus peuplé du Cameroun s’étend sur une superficie de 34 246
km² et sa population est évaluée à 3 111 792 habitants soit une densité de 91 hab./km².elle est
composée de 4 départements

𝑃1 = 550 × 27 × 0,25 + 21 × 57 × 0,49 + 5 × 21 × 0,78 =4 350,6𝐾𝑉𝐴𝑆
2 168 + 4,35 = 2 172,35𝑀𝑊

𝑷 = 𝟐 𝟏𝟕𝟐 , 𝟑𝟓𝑴
RECAPITULATIF
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BESOINS DEMANDE
DOMESTIQUES INDUSTRIELLE, ET
REGIONS (MW) AUTRE (MW)
centre 2678 83,38
littoral 2579 88,47
ouest 1679 13,21
nord-ouest 2134 7,71
sud-ouest 1978 9,45
sud 1678 3,17
est 1893 2,73
Adamaoua 2367 3,44
nord 1908 3,88
Extrême-nord 2168 4,36
2- Determination du nombre de postes à installer ainsi que leur puissance.
Le nombre de poste de transformateur se détermine à partir de la densité de la zone considéré qui est
le rapport entre la puissance à installer et la superficie de cette zone. Nous déterminerons dans la
suite, le nombre de transformateur à installer par région en se basant sur le tableau de
dimensionnement suivant :
Densité D en KVAs/km² Nombre de poste = Type de transformateur

Valeur entière + 1
0 < 𝐷 < 1000 𝑃(𝐾𝑊)⁄ Transformateur sur poteau
160
1000 < 𝐷 < 2400 𝑃(𝐾𝑊)⁄ Cabine
250
2400 < 𝐷 < 4800 𝑃(𝐾𝑊)⁄ Cabine
360
4800 < 𝐷 < 7200 𝑃(𝐾𝑊)⁄ Cabine
430
7200 < 𝐷 < 9600 𝑃(𝐾𝑊)⁄ Cabine
530
9600 < 𝐷 < 12000 𝑃(𝐾𝑊)⁄ Cabine
630
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En se servant de ce tableau on obtient les nombres de transformateurs par région suivant :
D(densité de Nombres de Type de

REGIONS SUPERFICIE(Km²) Pinst(KVA)
charge)(KVA/km²) postes postes
34246
Exrême-Nord 2172360 63,43397769 13579 sur poteau
65576
Nord 1911880 29,15517872 11951 sur poteau
63 701
Adamaoua 2370440 37,21197469 14817 sur poteau
17812
Nord-Ouest 2141710 120,239726 13387 sur poteau
24 571
Sud-Ouest 1987450 80,88600383 12423 sur poteau
13 892
Ouest 1692210 121,8118341 10578 sur poteau
20 248
Littoral 2667470 131,7399249 16673 sur poteau
68 926
Centre 2761380 40,06296608 17260 sur poteau
Est 109002
1895730 17,39169923 11850 sur poteau
47191
Sud 1681170 35,62480134 10509 sur poteau
Les transformateurs que nous obtenons sont des transformateur sur poteaux de désignation H61
et de puissance 160 KVAs, de tension primaire 15 KV/B2 et secondaire 30KV/B2.
3- Dimensionnement des câbles souterrains
a- Hypothèses de dimensionnement :
Au cours de notre dimensionnement, nous formulerons les hypothèses ci-dessous :
• Nos câbles seront faits en aluminium car nous confectionnons les câbles de distributions des
hautes tensions ; de plus, l’aluminium a une plus grande résistivité que le cuivre ;
• La portée moyenne de nos câbles sera de 150 m chacun ;
• Puissance des transformateurs est de 100 KVAs ;
• Le facteur de puissance est égal à 1 ;
• Tension est de 30KV/B2 ;
• Chute tension : 10% ;
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• Température en saison sèche : 32 ℃ ;

• Température en saison de pluie : 14 ℃ ;
• Coefficient de température : 0,004 car aluminium ;
• La durée de court-circuit sera de 1,5 secondes ;
• Le prix d’un Kilowattheure est de 66 FCFA/kWh ;
• La durée de l’amortissement est de 5ans ;
• Nombre d’heures de services par an est de 8760 heures par ans ;
• Taux d’intérêt de 20% ;
• Coefficient de réduction : 1 ;
b- Calculs électriques : calcul des sections du câble
Pour le choix de nos sections, nous utiliserons le tableau ci-dessous :
T ABLEAU 1 : TABLEAU CARACTERISTIQUE DES CONDUCTEURS CABLES (ALLIAGE ALUMINIUM -ALMELEC , EN FONCTION DE LA SECTION )
➢ Section technique : ST
Il y’en a trois :
• Section de l’intensité à transité : Sj
Tout d’abord on calcule l’intensité à transiter par la formule ci-dessous :
𝑰𝑨 = 𝑷/𝑼√𝟑
18
Où :
- 𝑷 est la puissance apparente en Volt-Ampère

- 𝑼√𝟑 est la tension entre phases en Volt
- 𝑰𝑨 est l’intensité que transite le réseau en Ampère
Soit 𝑰𝒇 , l’intensité fictive. On a :
𝑰𝒇 = 𝑰𝑨 /𝑲
Où 𝑲 est le coefficient de réduction (supposé ici égal à 1).
Après calcul de 𝑰𝒇 , on regarde sur le tableau ci-dessus et on choisit la section ayant une intensité égale
ou supérieure à 𝑰𝒇 .
• Section en fonction de la chute de tension : Su
La chute de tension est donnée par la formule ci-dessous :

∆𝑼 𝑰𝑨 𝑳
= √𝟑. . (𝑹𝟕𝟎°𝑪 . 𝐜𝐨𝐬 𝝋 + 𝑿. 𝐬𝐢𝐧 𝝋)
𝑼 𝑼
À partir de la formule ci-dessus, on calcul la résistance maximale de la ligne à 70℃ (𝑅𝑚𝑎𝑥,70°𝐶 ) puis on
déduit la résistance maximale de la ligne à 20℃ (𝑅𝑚𝑎𝑥,20°𝐶 ) par la formule :
𝑹𝒎𝒂𝒙,𝟕𝟎°𝑪 = 𝑹𝒎𝒂𝒙,𝟐𝟎°𝑪 (𝟏 + 𝜶. ∆𝑻)
∆𝑇 : Variation de température en ℃
𝛼 : coefficient de température
Après avoir déterminer 𝑅𝑚𝑎𝑥,20°𝐶 , on lit la valeur de la section correspondante ou supérieure sur notre
tableau.
• Section de court-circuit : Scc
On a :
𝑰𝒄𝒄 = 𝑷𝒄𝒄 /𝑼√𝟑

Et
𝑰𝒄𝒄 √𝒕𝒄𝒄
𝑺𝒄𝒄 =
𝒂
Où :
- 𝑰𝒄𝒄 : Intensité de courant de court-circuit ;

- 𝑷𝒄𝒄 : Puissance de court-circuit (qui est la puissance maximale du transformateur) ;
- 𝒕𝒄𝒄 : Durée du court-circuit ;
- 𝒂 : Coefficient qui dépend de la nature de l’âme ;
19
- 𝑺𝒄𝒄 : Section de court-circuit ;
La section technique retenu sera la plus grande section des trois :
𝑺𝑻 = 𝒎𝒂𝒙 (𝑺𝒖 , 𝑺𝒋 , 𝑺𝒄𝒄 )
➢ Section économique : Se
(𝟏 + 𝒕)𝒏 − 𝟏
𝑺𝒆 = 𝑸𝑰𝑨 √𝒉𝒑𝑨 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑨 =
(𝟏 + 𝒕)𝒏 𝒕
- 𝒕 : taux d’intérêt en pourcentage ;
- 𝒏 : durée de l’amortissement en années ;
- 𝒉 : nombre d’heures de service par an ;
- 𝒑 : prix de l’énergie en francs/kWh ;
- 𝑸 : coefficient dépendant de la nature de l’âme ;
➢ Choix de la section définitives :
Il se fait de la manière suivante : Lorsque 𝑺𝑻 > 𝑺𝒆 , on choisit la section technique. La section

économique n’est retenue que lorsqu’elle est supérieure à la section technique et lorsque les
possibilités d’investissement le permettent.
c- Calculs mécaniques :
➢ Poids équivalent et angle d’inclinaison du câble :
En écrivant selon les équations d’équilibre du câble, nous obtenons : (confère figure ci-dessous)
Selon X : 𝑝 cos 𝜑 + 𝐹 sin 𝜑 = 𝑝é𝑞𝑢
Selon Y : 𝑝 sin 𝜑 = 𝐹 cos 𝜑
Ce qui donne finalement :

𝒑
𝝋 = 𝐭𝐚𝐧−𝟏 [𝑭] 𝒆𝒕 𝒑é𝒒𝒖 = 𝒑 𝐜𝐨𝐬 𝝋 + 𝑭 𝐬𝐢𝐧 𝝋
F IGURE 1 :E FFORTS
APPLIQUES
Où :
20
- 𝒑 : est le poids du câble

- 𝝋 : l’angle d’inclinaison du câble
- 𝑭 : l’effort du vent (où 𝑭 = 𝑪𝒙 𝒇𝒄 𝒒𝒃 𝑺)
- 𝑪𝒙 : coefficient de trainée du câble
- 𝒇𝒄 : facteur dépendant du type de conducteur et de la portée du câble
- 𝒒𝒃 : pression dynamique de base
- 𝑺 : Section du câble
- 𝒑é𝒒𝒖 : le poids équivalent
➢ Portée critique et choix de la constante a :
La portée critique est donnée par la formule :
𝟐𝟒. 𝜶. (𝜽𝒔è𝒄𝒉𝒆 − 𝜽𝒑𝒍𝒖𝒊𝒆 ). 𝑻𝑴𝑨𝑿 𝟐

𝑷𝑪 = √
𝒑é𝒒𝒖,𝒔è𝒄𝒉𝒆 𝟐 − 𝒑é𝒒𝒖,𝒑𝒍𝒖𝒊𝒆 𝟐
Avec :
- 𝑻𝑴𝑨𝑿 = 𝟏/𝟑. 𝑻𝑹𝑼𝑷𝑻𝑼𝑹𝑬 : Tension maximale du câble

- 𝜶 : Coefficient de dilatation thermique
- 𝜽𝒔è𝒄𝒉𝒆 : Température moyenne en saison sèche
- 𝜽𝒑𝒍𝒖𝒊𝒆 : Température moyenne en saison de pluie
- 𝒑é𝒒𝒖,𝒔è𝒄𝒉𝒆 : Poids équivalent en saison sèche
- 𝒑é𝒒𝒖,𝒑𝒍𝒖𝒊𝒆 : Poids équivalent en saison de pluie
Dans le cas où la portée moyenne est inférieure à la portée critique, c’est la constante 𝑎 associée à
l’hypothèse de la saison des pluies qui sera retenue, sinon ce sera celle de la saison sèche. Pour
calculer, c’est encore l’équation d’état que nous utiliserons :
𝒑é𝒒𝒖𝒊 𝟐 𝑷𝟐 𝑻
𝟐
− − 𝜶. 𝜽 = 𝒂
𝟐𝟒. 𝑻 𝑬. 𝑺
Où :
- 𝒑é𝒒𝒖𝒊 : Poids équivalent dans l’hypothèse retenue ;

- 𝑷 : Portée moyenne ;
- 𝑻 : L’effort de traction maximal admissible ;
- 𝑬 : Module de Young ;
- 𝑺 : Section du câble ;
- 𝜽 : La température dans l’hypothèse retenue ;
Ceci donne le paramètre 𝒂 adimensionnelle.
➢ Flèche maximale et hauteur des conducteurs :
La flèche maximale est donnée par la formule :
21
𝒑é𝒒𝒖 . 𝑷𝟐
𝒇𝑴𝑨𝑿 =
𝟖. 𝑻𝑯
Où 𝑻𝑯 est la tension du câble sous l’hypothèse la plus contraignante et est obtenu en résolvant
l’équation :
𝒑é𝒒𝒖𝒊 𝟐 𝑷𝟐 𝑻𝟑
− − (𝜶. 𝜽 + 𝒂). 𝑻𝟐 = 𝟎
𝟐𝟒 𝑬. 𝑺
La hauteur des conducteurs est donnée par la formule :
𝑼 − 𝟓𝟎
𝑯𝑴𝑰𝑵 = 𝟔 + 𝟏 +
𝟏𝟎𝟎
La profondeur d’enfouissement est donnée par la relation :
𝑯
𝑷𝒓𝒐𝒇 = +𝟏
𝟏𝟎
Avec un maximum de 3m.
➢ Détermination de la longueur de la chaîne en suspension : (choix de la chaîne

d’isolateurs)
On suivra le canevas suivant :
• Nous déterminons d’abord le ‘BIL’ (à partir de U), le niveau de pollution (définit par la valeur
de ‘𝛽’) et l’effort de traction maximal ‘TMAX’ auquel la chaîne est soumise.
• Nous considérons d’abord des assiettes de type « standard ». En fonction de l’effort de
traction ‘TMAX’ que la chaîne devra supporter, nous choisissons, parmi les modèles d’assiettes
convenant, celui de pas le plus petit parmi la liste proposée au tableau 4 et 5
• En se référant au tableau, nous déterminons le nombre ‘N1’ d’assiettes nécessaires via le
modèle d’assiettes nécessaires au modèle d’assiette (le pas) et le ‘BIL’
• Nous déterminons le nombre ‘N2’ en vérifiant que la longueur de la ligne de fuite est
suffisante :
𝑳𝒇
𝑵𝟐 =
𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒇𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒅′ 𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒔𝒔𝒊𝒆𝒕𝒕𝒆
• Comparant N1 et N2, si le module de leur différence est inférieur à 5, alors le nombre d’assiettes
est la plus grande des deux valeurs N1 et N2. Dans ce cas, nous recommençons le calcul en se
basant sur le tableau 6 et 7
• Une fois les caractéristiques de pas et masse de l’assiette ainsi que le nombre d’assiettes
déterminées, nous pouvons calculer la longueur « SL » et le poids de la chaîne d’isolateurs.
22
T ABLEAU 2 : TABLEAU PERMETTANT DE DETERMINER LE DEGRE DE SALINITE
T ABLEAU 3 : TENSION NOMINALE DE TENUE AUX CHOCS DE LA FOUDRE
T ABLEAU 4 : CARACTERISTIQUES D ’ASSIETTES STANDARDS
23
T ABLEAU 5 : NOMBRE D ’ASSIETTE STANDARD EN FONCTION DU BIL
T ABLEAU 6 : CARACTERISTIQUE ASSIETTE ANTIBROUILLARD
T ABLEAU 7 : N OMBRE D ’ASSIETTE EN FONCTION DU BIL POUR LES ANTIBROUILLARDS
➢ Écartement des conducteurs :
𝑼
𝑬 = 𝟎, 𝟖(𝑲√𝒇 + 𝑺𝑳 + )
𝟏𝟓𝟎
Où :
- 𝑲 : coefficient dépendant de la nature de l’âme

- 𝒇 : flèche maximale
- 𝑺𝑳 : Longueur de chaîne d’isolateur
d- Résultat du dimensionnement :
L’application du canevas détaillé ci-dessus nous a conduit au tableau ci-dessous :
24
Section Hauteurs
Longueur de
Région des des Écartement des
Barrage Capacité chaine
désservie câbles pylônes conducteurs(m)
d’isolateur(m)
(mm2) (m)
276,4
Édéa Littoral 926 9.22 1.314 5.86
MW
Lom-Pangar 120 MW Est 180 8.06 0.292 2.9
Mékin 15 MW Sud 180 11.6 1.314 2.6
Chollet 600 MW Sud 926 10 0.292 5.84
Memve’ele 211 MW Est-Sud 926 8 0.292 5.84
Mokolo 30 MW Sud 926 8 0.292 2.9
Grand 1800 MW Littoral-
Eweng centre-
180 8 1.314 6.44
Sud-Est-
Ouest
Lagdo 75 MW Nord 926 11.6 1.314 6.44
Nachtigal 420 MW Centre 926 9.22 1.314 6.44
Song Loulou 384 MW Littoral 926 9.22 1.314 2.32
Njock 200 MW Centre 926 9.22 1.314 6.44
Warack 75 MW Adamaoua 180 8.58 1.314 2.32
Noun-Wouri 20.000
10 régions 926 9.22 1.314 6.44
MW
Mokolo 75 MW Extrême-
180 8.68 1.314 2.34
Nord
T ABLEAU 8 : RESULTAT DU DIMENSIONNEMENT
25
Iv- proposition de plan du réseau hydroélectrique
26
Conclusion
Parvenus au terme de notre travail dans lequel il était question pour nous de présenter
la cartographie du réseau hydroélectrique du Cameroun, il est important de noter que
le Cameroun dispose d’un potentiel hydroélectrique gigantesque qui, s’il est bien
exploité, (on en exploite que 3% actuellement) peut permettre de générer des quantités
phénoménales d’énergie électrique. Cette exploitation passe par un bon
dimensionnement du réseau hydroélectrique ainsi que la mise sur pieds des ouvrages
nécessaires. Les questions d’énergie étant au centre de toutes les polémiques en termes
de développement, il est donc important pour nous de maitriser ce genre de sujets, afin
d’entrevoir des perspectives de développement pour notre pays.
27

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Réseaux et domotique

Table des matières

1- Contexte et objectifs du projet

Exemple de cartographie de potentiel hydroélectrique

➢ L’étudier, l’analyser afin d’en déterminer les différentes caractéristiques (potentiel

➢ Effectuer un dimensionnement du réseau (détermination des besoins, détermination du

➢ Proposer une cartographie a l’échelle du potentiel hydroélectrique

II- Analyse du réseau hydroélectrique actuel du Cameroun

1- Potentiel hydroélectrique du Cameroun

a- Les bassins hydriques du Cameroun

o Le bassin de la haute Bénoué au centre

Ce bassin est commun au Congo, la république centrafricaine et le Cameroun. La partie camerounaise

o La Sangha et son principal affluent qui est la Kadéi ;

Le bassin des fleuves côtiers

Le bassin du lac Tchad

Il se subdivise en deux : une partie septentrionale et une partie méridionale

IMAGE 1: CARTE DES BASSINS DU CAMEROUN

Les aménagements hydrauliques en cours

Il s’agit entre autres :

o Les barrages de retenues de Lom pangar

2- Barrages hydroélectriques et de rétention fonctionnels

Le Cameroun possède le deuxième plus grand potentiel hydroélectrique de l’Afrique Centrale

Noms Région Fleuve Capacité Investissement Stade

Hormis ces différents barrages hydroélectriques, le Cameroun comporte de nombreux barrage

➢ Le barrage-réservoir de M’bakaou sur le Dejrem ;

3- Problèmes rencontrés par le réseau hydroélectrique en place

• Inadéquation globale entre l’offre et la demande

• Irrégularité des approvisionnements dus à la période d’étiage

• Infrastructures de production et de distribution vieillissantes

vieillissement précoce et dysfonctionnement fréquent de leurs appareils et équipements

• Manque d’investissements en raison de réticences du secteur financier.

• Cohabitation de la population et des installations

• Absence d’un contrôle systématique des installations intérieures

− Installations intérieurs réalisées par des non professionnels

• Anomalies dans les branchements des usagers

− Fraude de puissance et branchements pirates

III- Dimensionnement du réseau hydroélectrique

1- Détermination des besoins

Il s’agit de déterminer la quantité d’électricité à apporter dans chaque région

➢ Détermination de la puissance en fonction de la destination des locaux

Destination du local Puissance en W/m²

➢ Estimation des puissances dans les grandes zones d’habitation

Cette estimation se fait dans deux cas possibles

Si les zones à électrifier sont déjà habités

habitat besoins Puissance en kVa/logement

Zones non encore habitées à électrifier

Superficie des parcelles Type d’habitat

Notions de coefficient de foisonnement

➢ Evaluation des besoins par régions

La région du centre a la caractéristique suivante :

𝑃1 = 12 203 × 27 × 0,25 + 45 × 57 × 0,41 + 41 × 21 × 0,41 =83371,26 𝐾𝑉𝐴𝑆

Consommation totale de la région du centre

2678 + 83, 37 = 2 761,37𝑀𝑊

La population de la région s’élève 3 446 388 habitants

Dans cette région on a les données suivantes :

o 12 925 entreprises y compris les industries

𝑃1 = 12 925 × 27 × 0,25 + 41 × 57 × 0,41 + 34 × 21 × 0,41 = 88 465,65 𝐾𝑉𝐴𝑆

On peut ainsi estimer la consommation en puissance de cette région

𝑃 = 2 579 + 88,5 = 2 667,47𝑀𝑊

o 1 848 entreprises y compris les industries

𝑃1 = 1 848 × 27 × 0,25 + 21 × 57 × 0,49 + 16 × 21 × 0,53 =13 207,74 𝐾𝑉𝐴𝑆

Consommation totale de la région de l’Adamaoua

1 679 + 13,21 = 2 761,37𝑀𝑊

o 77% des habitants vivent en moyens standing