Vous êtes sur la page 1sur 6

1.

Impédance complexe

4.1. Définition
En régime sinusoïdal, nous appelons dipôle linéaire un dipôle pour lequel la tension et
le courant sont reliés par une équation différentielle linéaire à coefficients constants.
L’impédance complexe est définie pour un dipôle linéaire comme étant égale au rapport
de l’amplitude complexe de la tension U sur l’amplitude complexe du courant I , en
prenant des conventions récepteurs. Elle est notée Z.

I = I√2 𝑒 𝑗𝜑𝑖
U
Z=
I

U = U√2 𝑒 𝑗𝜑𝑢
Remarque
Z n’est pas souligné.

1.2. Impédances des dipôles élémentaires

a) Impédance d’une résistance


Nous avons :
u(t) = R i(t)
U=RI
ZR = R
b) Impédance d’une bobine idéale.
𝑑 𝑖(𝑡)
u(t) = L
𝑑𝑡
U=JLwI
ZL = J L w
Le module de l’impédance complexe
U
|𝑍𝐿 | = = Lw
I
Aux basses fréquences, w tendant vers zéro, z tend aussi vers zéro et l’inductance se
comporte comme un court-circuit. Aux hautes fréquences, w tendant vers l’infini,
l’inductance 𝑥 comporte comme un circuit ouvert.

c) Impédance d’un condensateur.

𝑑𝑢 (𝑡)
i (t) = C
𝑑𝑡
On en déduit I = J Cw U
1
ZC =
JCw

Aux basses fréquences, w tendant vers zéro ; le condensateur se comporte comme un


circuit ouvert. Aux hautes fréquences, w tendant vers l’infini, Z tend vers zéro et la
tension aux bornes de la capacité devient nulle : la capacité se comporte alors comme
un court-circuit.
Remarques :
De façon la plus générale, une impédance complexe peut se mettre sous la forme
Z = R + j x.
La partie réelle R de l’impédance s’appelle la résistance du dipôle et la partie imaginaire
x s’appelle la résistance du dipôle.
Pour un dipôle passif, la résistance est toujours positive, tandis que la résistance peut
être positive (on dit alors que le dipôle est inductif) ou négative (on dit alors que le
dipôle est capacitif). L’inverse de l’impédance complexe s’appelle l’admittance
complexe, on la note conventionnellement Y.

2. Association des dipôles

5.1. Association en série


I
Z1 Z2

U1 = Z 1 I U 2 = Z 2 I
U=ZI
Pour deux dipôles en série on peut écrire :
U(t) = U1 (t) + U2 (t)
En passant aux grandeurs complexes on écrit :
U = U1 + U2 soit U = Z1I + Z2 I = (Z1 + Z2) I = Z I

Z = Z1 + Z2

2.2. Association en parallèle

I1 = U/Z1

Z1 I = I1 + I2 ⇔
I = U/Z U U U U 1 1
= + = ( + )
𝑍 𝑍1 𝑍2 𝑍 𝑍1 𝑍2

Z2
1 1 1
= + ou
I1 = U/Z1 𝑍 𝑍1 𝑍2

U
Y = Y1 + Y 2

3. Loi de Kirchhoff
Les lois de Kirchhoff sont applicables, en régime forcé à condition de raisonner sur les
amplitudes complexes :
6.1. La loi des nœuds
I1 Ik

I3 I2

Ʃ 𝑰k = 0
𝒏𝒐𝒆𝒖𝒅
3.2. La loi des mailles

U1 U2

Ʃ 𝑼k = 0
𝒎𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆

U3
Uk U4

3.3. Le diviseur de tension


U1

Z1 Z2 𝒁𝟐
𝐔2 = 𝐔
𝒁𝟐 +𝒁𝟏

U2

3.4. Le diviseur de courant


Z1

I 𝒁𝟏
𝐈2 = 𝐈
I2 𝒁𝟐 +𝒁𝟏
Z2

3.5. La loi de Pouillet

I E Z1

Z2
𝐄
𝐈=
𝒁𝟏 +𝒁𝟐

3.6. Théorème de Kennelly

Z2 Z3
Z’1
⇒ 𝒁𝟏 𝒁𝟑
Z’1 =
𝒁𝟏 +𝒁𝟐 +𝒁𝟑

Z1

3.7. Théorème de Millman

V1 Z1 V2
𝑽𝒌
Z2 Ʃ
𝒏𝒐𝒆𝒖𝒅 𝒁𝒌
VP = 𝟏
Ʃ
𝒏𝒐𝒆𝒖𝒅 𝒁𝒌
P

Zk
Remarque
Les théorèmes de superposition, de Thévenin et de Norton s’appliquent dans les mêmes
conditions que les précédents en remplaçant les grandeurs continues par des amplitudes
complexes et en travaillant avec un réseau linéaire, au sens défini pour les régimes
sinusoïdaux.

4. Etude des circuits

7.1. Circuits R, L
Une bobine réelle possède une inductance propre L et une résistance R en série.
L’impédance d’une bobine est donc :
Z=R+JL𝝎
R

Supposons i (t) = im cos 𝜔t


U? Um |U| = |𝑍𝐼| = |𝑍| |𝐼| = √𝑅2 + 𝐿2 + 𝜔 2 im
𝐿𝜔
U L U = √𝑅2 + 𝐿2 𝜔 2 im cos (𝜔t + arctan
𝑅

Jm(2)

U JL𝜔I

RI I Re (2)
U = (R + JL𝜔) I

Vous aimerez peut-être aussi