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Supplément EXERCICES – EC3 – Régime Transitoire – 1/2

Echauffement Exercice 4 : Fonctionnement d’une minuterie


On étudie le principe de fonctionnement d’une minuterie
permettant d’éteindre une lampe automatiquement au bout
Exercice 1 : Conventions d’une durée t0 réglable.
Trouver la relation entre i, q1, q2 et u sur les schémas suivants: Dans le montage suivant, on représente un composant M
(à base d’AO en mode comparateur) qui permet l’allumage de la
a) i(t) b) i(t) e) i(t) lampe L tant que la tension du condensateur est inférieure à
q1(t) q1(t) une tension limite, notée Ulim, que l’on fixera à 20V. Le
u(t) u(t) u(t) composant M possède une alimentation électrique propre (non
q2(t) C q2(t) C L représentée) qui lui fournit l’énergie nécessaire à l’allumage de
la lampe. On admettra qu’il ne perturbe pas le fonctionnement
c) i(t) d) i(t) f) i(t) du circuit RC.
q1(t) q1(t) A l’instant initial, le condensateur est déchargé. On ferme
l’interrupteur K, le bouton poussoir P est relâché.
u(t) u(t) u(t)
q2(t) C q2(t) C L
A
K

Exercice 2 : Unicité d’une équation différentielle R


Dans chacun des cas représentés, exprimer i et u et E B
montrer que, quelle que soit l’orientation des flèches de courant =30V L
et de tension, la charge q vérifie la même équation P C uC(t) M
d 2q q
différentielle :
2
+ =0 D
dt LC
a) q(t) b) q(t) 1. Etablir l’équation différentielle donnant les variations de
i(t) C i(t) C uC(t) aux bornes du condensateur en fonction du temps.
u(t) u(t) 2. Quelle est la valeur UC de uC(t) en régime permanent
(bouton poussoir relâché) ?
L L
3. Résoudre l’équation différentielle précédente. On définira
c) q(t) d) q(t)
une constante de temps τ de cette équation.
i(t) C i(t) C 4. Tracer le graphique de uC(t) en faisant apparaître la tension
u(t) u(t) E, et la constante de temps τ.
L L 5. Calculer la valeur de τ pour R = 100kΩ et C = 200μF.
6. Donner l’expression littérale de la date t0 à laquelle la
tension aux bornes du condensateur atteint la valeur limite
Ulim, en fonction de Ulim, E et τ.
1er Ordre
7. Calculer la valeur de t0 et vérifier la validité du résultat à
l’aide du graphe uC(t) tracé.
8. On a fixé Ulim = 20V pour obtenir une durée d’allumage t0
Exercice 3 : Circuit RC – Cas général voisine de τ. Pour quelle raison choisir t0 très supérieure à τ
Un condensateur est chargé d’une tension uC = E1, c'est-à- n’aurait-il pas été judicieux pour un tel montage ?
dire la valeur délivrée par le générateur pour t < t0. A t = t0, le 9. Quel paramètre du montage peut-on modifier sans changer
générateur bascule à une valeur e(t) = E2. le générateur afin d’augmenter la durée d’allumage de la
lampe ? Quel est le plus simple ?
i(t) R
e(t) uC(t)
Exercice 5 : Résistance de fuite d’un condensateur
Le diélectrique d’un condensateur n’est pas un isolant
Æ Déterminer l’équation différentielle vérifiée par la tension
parfait, et il existe de ce fait un courant de fuite. Un
uC aux bornes du condensateur pour t > t0.
condensateur réel peut être modélisé par un condensateur
Æ La résoudre, et déterminer l’évolution de la tension en idéal, en parallèle avec un résistor. On se propose ici d’étudier
fonction de E1, de δE = E2-E1, de t0, et de τ = RC. la charge d’un condensateur de capacité C et de résistance de
Æ Déterminer l’évolution de i(t) pour t > t0. fuite R2, à travers un résistor R1.
K 2nd Ordre non amorti
R1
E
Exercice 8 : Circuit LC
R2 C u(t) On considère le circuit suivant, Il comprend un
générateur idéal de tension E = 1V, un interrupteur K, une
bobine idéale d’inductance L = 0,25H, et un condensateur de
A t = 0, le condensateur est déchargé. Déterminer les capacité C = 1μF initialement déchargé. A la date t = 0, on ferme
expressions de la tenson u(t) aux bornes du condensateur et de l’interrupteur K.
l’intensité i(t) qui le traverse. La charge s’effectue à l’aide d’un
générateur de tension continue de fém E. K i(t)
L
E
Exercice 6 : Association L // R C u(t)
Le circuit étudié comporte un générateur de tension
continue E, un interrupteur K, une bobine d’inductance L et 1. Quelles sont les valeurs de u(0+) et de i(0+).
deux résistors de résistance R1 et R2. A la date t = 0, on ferme 2. Calculer la pulsation propre ω0 et la période T0 du circuit
l’interrupteur K. LC.
Æ Etablir l’expression de l’intensité traversant la bobine. 3. Etablir l’équation différentielle de la tension u aux bornes
du condensateur.
4. Résoudre l’équation différentielle pour obtenir les
K expressions de u(t) et de i(t).
R1 i(t) 5. Représenter ces évolutions temporelles.
R2 6. Quand atteint-on le régime permanent ? Est-ce réaliste ?
E L

2nd Ordre amorti


Exercice 7 : Diode à diode dite de « Roue Libre »
On considère le montage ci-dessous. On donne E = 12V, L = Exercice 9 : Résistance critique
15mH, R = 100Ω. Le dipôle D est une diode idéale dont la
Le montage schématisé permet de charger un
caractéristique courant-tension est donnée également. Il s’agit d’un
composant qui ne laisse passer le courant que dans un sens (celui de la
condensateur de capacité C par l’intermédiaire d’un générateur
flèche). de tension continue de fém E (interrupteur en position 1) puis
K i(t) iD de le décharger à travers une bobine d’inductance L et de
iD résistance r, montée en série avec une résistance variable K et
L u(t) uD une résistance R dont on cherche à déterminer la valeur
E D (interrupteur en position 2). Un système de suivi informatique
R uD donne l’évolution de la tension aux bornes du condensateur.
Selon la valeur de la résistance variable, la décharge s’effectue
A la date t = 0, on ferme l’interrupteur K. avec ou sans oscillations, les oscillations disparaissant lorsque K
1. Montrer que la diode est bloquée (ou bloquante), c'est-à-dire atteint la valeur K0.
qu’elle ne laisse pas passer le courant. Données : L = 400mH, r = 20Ω, C = 2,2μF, K0 = 189Ω.
2. Exprimer le courant i(t) qui traverse la bobine. L
1. La résistance critique du montage est RC = 2 .
3. Quelles sont les valeurs UP et IP des tensions et courants en régime C
permanent ? Dans quel état est la diode ? Vérifier que cette expression est bien homogène à une
4. Quelle est l’énergie WL emmagasinée pendant le régime résistance.
transitoire ? 2. Déterminer la valeur de la résistance R
5. On ouvre l’interrupteur à la date t = θ = 10τ. Peut-on considérer 3. Un fois le régime critique atteint, on introduit n noyau de
que le régime permanent est atteint à cette date ? fer doux dans la bobine et on recommence l’opération de
6. Montrer que la diode devient passante (c'est-à-dire qu’elle laisse charge-décharge. Qu’observe-t-on lors de la décharge du
passer un courant). condensateur ? Justifier la réponse.
7. Exprimer l’intensité i(t) qui traverse l’enroulement à partir de θ.
1 2
8. Comment l’énergie stockée dans la bobine est-elle dissipée ?
R
9. Tracer la courbe donnant l’évolution de l’intensité de 0 à 3 ms
10. Que se passerait-il en l’absence de diode ? L’interrupteur pourrait- E K
il encore être considéré comme idéal ? Pour quelle raison ? C
11. Dans quels types de montages retrouve-t-on des diodes de roue (L,r)
libre ?
Supplément EXERCICES – EC3 – Régime Transitoire – 2/2

Exercice 10 : Conditions aux limites Exercice 12 : Décharge d’un C dans un circuit RLC
Le circuit représentée, alimenté par un générateur de Dans le montage suivant, on ferme l’interrupteur à
tension continue E, a été maintenu dans la configuration où l’instant t = 0. Le condensateur, de capacité C est initialement
l’interrupteur K est fermé pendant un temps suffisamment long chargé sous une tension u0 (charge q0), tandis que le condensateur
pour que l’on puisse considérer le régime permanent comme de capacité C1 est initialement déchargé.
établi. A la date t = 0, on ouvre l’interrupteur.
L R
(L,r) R2
i(t)
i(t)
R1 C u(t) C1
K K
x(t)
E
v(t)
C a) Quelle est l’équation différentielle satisfaite par l’intensité
i(t) circulant dans le circuit ?
1. En justifiant chaque réponse, compléter le tableau suivant qui,
b) Déterminer l’expression de C1 en fonction de R, L et C
pour différentes grandeurs, vise à décrire comment s’effectue
correspondant au régime critique de décharge, puis
la transition à l’instant initial, et la valeur en régime établi.
calculer C1 (Application numérique).
i(t) v(t) x(t) Données numériques : L=0,1H, C=100nF, R=4 kΩ, u0=10V.
t = 0-
c) Trouver l’expression du courant i(t) et représenter le
t = 0+
graphe de |i(t)|.
t → +∞
2. Etablir l’équation différentielle vérifiée par v(t) après
fermeture de l’interrupteur. En déduire l’équation Exercice 13 : Circuit RC série-parallèle
différentielle vérifiée par i(t). Comparer les solutions Dans le circuit ci-dessous, les condensateurs sont
particulières de ces équations et les valeurs en régime identiques et ont une capacité C = 10μF, les résistors sont
permanent prises par v et i. identiques et ont une résistance R = 10kΩ. Les condensateurs sont
initialement déchargés. E = 10V.
Exercice 11 : Résolution en régime pseudo-périodique R
K C
On étudie le même circuit que dans l’exercice précédent, en
considérant que le cas où R1 = R2 = R E u(t)
R C
1. Dans le cas particulier où R = 0Ω, montrer que la tension v
aux bornes du condensateur évolue de manière sinusoïdale,
1. Calculer la constante de temps du circuit.
exprimer la pulsation ω0 des oscillations en fonction des
données ainsi que l’expression complète de v(t). 2. Déterminer toutes les valeurs des tensions et des
intensités à la date t = 0+., ainsi qu’en régime permanent
2. Déterminer en fonction de L et de C la résistance R = RC (faire des schémas équivalents si nécessaires).
pour laquelle v(t) évolue suivant un régime critique.
3. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension u.
On pose dans toute la suite R = ½RC. 4. Résoudre cette équation pour trouver l’expression de u.
3. Simplifier l’équation différentielle vérifiée par v pout t ≥ 0 5. Tracer la courbe u(t).
en l’écrivant uniquement en fonction de v, de E, et de ω0.
4. Montrer que la tension v s’écrit pour t ≥ 0 :
v (t ) = U 1 exp (αt ) cos ( β t + ϕ ) + U 2 ,
en précisant la valeur de tous les coefficients de cette
expression : α, β, φ, et des tension U1 et U2.
5. Tracer l’allure de la courbe v(t) pour t ≥ 0 pour ω0 = 1 rad.s-1
et pour E = 10V (tracer d’abord séparément l’enveloppe
exponentielle du cosinus).
6. Aspect énergétique : Quelles sont les énergies stockées dans
le circuit à t = 0 ? Et à t = +∞ ?
Autres Régimes 4. On pose t’ = t-T/2. Exprimer la tension u(t’) en fonction
des seuls paramètres t’ et τ pour 0 < t ′ ≤T 2

5. Calculer U12 à la date t’ = T/2.

Exercice 14 : Entretien des oscillations d’un RLC 6. On pose t’’ = t-T. Exprimer la tension u(t’’) en fonction des
seuls paramètres t’’ et τ pour 0 < t ′′ ≤T 2
Un circuit RLC classique est branché sur un dipôle AM
appelé « résistance négative » et entouré en pointillés sur le 7. Calculer la tension U21 à la date t’’ = T/2.
schéma. Ce dipôle est conçu à partir de trois résistors et d’un
AO, schématisé par un rectangle. On suppose l’AO idéal, donc 8. On pose t’’’ = t-3T/2. Exprimer la tension u(t’’’) en
i+=i-=0, et on voit qu’il fonctionne en mode linéaire (rétroaction fonction des seuls paramètres t’’’ et τ pour 0 < t ′′′ ≤T 2
négative), donc les tensions de ces entrées sont égales e+ = e-.
9. Calculer la tension U22 à la date t’’’ = T/2.

R1 10. Tracer dans le même système d’axes les tensions u et e


sur les deux premières périodes.
i(t) i-
A
- AO
R S Exercice 16 : Circuit RC en régime périodique forcé
+ e(t)
u(t) i+ On considère le même
L B circuit RC qu’à l’exercice E
q précédent, soumis à la même
R3
C R0 tension e(t), mais on l’étudie
Avec R3 = R1 t
cette fois en régime 0
M permanent forcé. T
nT nT + ( n +1)T
2
Le motif décrit par la tension u(t) se répète à l’identique
1. Montrer que la tension u=uAM a pour expression uAM=-R0.i. sur deux périodes consécutives.
Le dipôle AM est-il récepteur ou générateur ? Justifier. Données : E = 1V, R = 1kΩ, C = 1μF et T = 2ms
2. Etablir l’équation différentielle en q du circuit RLC branché 1. On choisit le début d’une période quelconque comme
sur le dipôle AM. Quelle valeur doit-on donner à R0 pour origine des dates. On note Um = u(t=0+). Exprimer la
obtenir des oscillations sinusoïdales ? Préciser alors le rôle tension u(t) aux bornes de C en fonction du temps t, et
du dispositif à résistance négative. des paramètres E, Um et de la constante de temps τ du
circuit RC pour 0 < t ≤T 2 .

Exercice 15 : Régime transitoire d’un circuit RC 2. Exprimer la tension UM à la date t = T/2. En déduire une
−T
soumis à une tension créneau première relation entre UM, Um, E et α = e 2τ .

On considère un circuit 3. Exprimer la tension u(t) pour T 2 ≤ t ≤ T en fonction


e(t)
RC soumis à une tension de E, UM et τ.
créneau e(t) périodique telle E
que : e(t) = E pour 4. Exprimer une seconde relation entre Um et UM. En
T et e(t) = 0 déduire les expressions de Um et de UM en fonction de
nT ≤ t ≤ nT + 0
t E et de α.
2
T
nT + ( n +1)T
pour nT + T ≤ t ≤ ( n +1)T . nT 2
5. Quelle est la moyenne de la tension u(t) ? Montrer que
2 ces deux tensions sont symétriques par rapport à la
Données : E = 1V, R = 1kΩ, C = 1μF et T = 2ms tension E/2.

A la date t = 0, on ferme l’interrupteur K. Le 6. Calculer Um et UM, et tracer l’évolution de la tension u(t)


condensateur est initialement déchargé. On étudie le régime sur une période.
transitoire.
1. Calculer la constante de temps τ du circuit RC
2. Exprimer la tension u(t) de la tension aux bornes du
condensateur en fonction des seuls paramètres t et τ
pour 0 < t ≤T 2 .

3. Exprimer la tension U11 à la date t = T/2 en fonction de E


−T
et de α = e 2τ . Calculer U11.
SOLUTIONS des EXERCICES – EC3 – Régime Transitoire – 1/2

Supplément EXERCICES – EC3 8. Ulim = 20V Æ t0 voisin de τ Æ Plus précis car la pente de la
courbe est plus franche. Si on se plaçait beaucoup plus loin, les
variations seraient très faible et la lampe pourrait s’allumer ou
Exercice 1 : Conventions s’éteindre pour n’importe quelle perturbation…
dq 1 dq du 9. Pour modifier la durée d’allumage, il faut modifier τ, le plus
a) Cu = q1 = −q 2 , et i (t ) = = − 2 =C simple étant de placer une résistance variable (potentiomètre),
dt dt dt qui ne coûte pas cher du tout.
dq 1 dq 2 du
b) Cu = q1 = −q 2 , et i (t ) = − =+ = −C
dt dt dt Exercice 5 : Résistance de fuite d’un condensateur
dq 1 dq du
c) Cu = −q1 = q 2 , et i (t ) = −
On définit les courants dans les différentes branches : i dans C, i1
= + 2 = +C dans R1 et i2 dans R2, tous orientés vers le bas… On a donc : (loi
dt dt dt
des nœuds et lois des mailles)
dq 1 dq 2 du
d) Cu = −q1 = q 2 , et i (t ) = =− = −C ⎧i 1 = i + i 2 ⎧E = u + R1 ( i + i 2 )
dt dt dt ⎪ ⎪
di (t ) di (t ) ⎨u + R1i 1 = E ⇒ ⎨ du u
e) u (t ) = L f) u (t ) = − L ⎪R i = u ⎪E = u + R1C dt + R1 R
dt dt ⎩ 22 ⎩ 2

R2 E ⎛ R1R2C ⎞ du
Exercice 2 : Unicité d’une équation différentielle Sous forme canonique : =u +⎜ ⎟
R2 + R1 ⎝ R2 + R1 ⎠ dt
Dans tous les cas on va retrouver la même équation : les
On pose τ = ⎛ R 1 R 2C ⎞ = R / / R C
signes changent dans les équations séparées, mais se compensent ⎜R +R ⎟ ( 1 2 )
les uns les autres lorsqu l’on regroupe tout… ⎝ 2 1 ⎠

a)
dq
Cu = −q , i =
dt
= −C
du
dt
, et u =
−q
C
= +L
di
dt
=L 2
d 2q
dt
Résolution : u (t ) =
R2 E
R2 + R1 (
−t
1−e τ )
dq du q di 2
d q du (t ) CR2E 1 −t τ E −t τ
b) Cu = q , i = =C , et u = = −L = −L 2 Et i (t ) = C = ⋅ e = e
dt dt C dt dt dt R2 + R1 τ R1
−dq du −q di d 2q
c) Cu = −q , i = =C , et u = = −L = L 2 Rmq : On reconnaît un diviseur de tension pour la tension finale,
dt dt C dt dt lorsque plus aucun courant ne circule…
−dq du q di d 2
q
d) Cu = q , i = = −C , et u = = L = −L 2 Exercice 6 : Association L // R
dt dt C dt dt
Même démarche qu’à l’exercice précédent (C avec R de fuite), on
Exercice 3 : Circuit RC – Cas Général définit les courants, on écrit les lois de Kirchhoff (on suppose
qu’on est dans l’ARQS), et on trouve l’équa diff :
Æ Pour t > t0 : RC du + u = E ⇒τ
du
+ u = E ,τ = RC .
dt dt L ( R 2 + R 1 ) di E L ( R 2 + R1 ) L
+i = ⇒τ = =

Æ Résolution : ⎪uC (t ) = λe
−t R1R 2 dt R1 R1R 2 R1 / / R 2
τ
+ E2, λ ∈\


⎩CI : uC (t 0 ) = λe
t0

τ
+ E 2 = E1
Et i (t ) =
E
R1( −t
1−e τ )
(continuité de la tension aux bornes du condensateur)
−(t −t 0 )
⎛ −(t −t 0 )
⎞ Exercice 7 : Diode à diode dite de « Roue Libre »
Donc : u (t ) = ( E − E ) e τ
+ E 2 = E1 + δ E ⎜1 − e τ
C 1 2 ⎟ 1. Pt de fctt : uD = -E <0, donc i = 0 Æ diode bloquante
⎝ ⎠

R( ) ,τ = RL = 0.15ms
du (t ) δ E −(t −t Courant Æ Circuit RL… i (t ) = E 1 − e
−t
) 2. τ
i (t ) = C
0
Æ Evolution pour t > t0 de = ⋅e τ
dt R 3. Diode bloquante Ù interrupteur ouvert en permanent
Æ UP=0, IP=E/R=120mA
Exercice 4 : Fonctionnement d’une minuterie 4. Energie emmagasinée Æ Stockée W = 1 LI 2 = 0.11mJ
L
1. Equa diff : RC du + u = E du 2 P
⇒τ + u = E ,τ = RC
dt dt 5. Régime permanent atteint au bout de 5τ…
2. Régime permanent : u → E 6. K ouvert Æ Plus de géné Æ Le courant dans la bobine est
3. Résolution … u
C (t ) = E (1 − e )−t
τ
continu et reste dans le sens de la flèche, qui correspond au
sens passant de la diode Æ Tension nulle aux bornes de D.
−(t −θ )
4. Tracé habituel… E = valeur finale (asymptote horizontale), et 7. Régime libre : Résolution … i (t ) = I P e τ
au bout de t = τ, la tangente à l’origine croise l’asymptote, et la
tension uC atteint 63% de la valeur finale E. 8. Energie stockée dans L Æ Dissipé par effet Joule dans R
9. Courbe classique (voir TD RL)
5. Pour R = 100kΩ et C = 200μF, on a τ = 20s.
6. Expression littérale de t = τ ln ⎛ ⎞ 10. Sans diode, le courant devrait s’annuler instantanément, ce qui est
E
⎜ ⎟ impossible Æ Etincelle, (arc électrique), l’interrupteur ne peut plus
⎝ E −U
0
lim ⎠ être considéré comme idéal car il laisserait passer cet arc…
7. Calcul, t0 = 22s Æ On est proche de τ = 63% de la valeur finale Attention, très dangereux pour les composants électriques
Exercice 8 : Circuit LC d 2 i ( R 2 + R1 + r ) dv (t ) v
+ ⋅ + =0
1. u(0+) = i(0+) = 0 car la tension est continue dans C, et dt 2 L dt LC
l’intensité est continue dans L. Solutions en régime permanent = Solution part de l’équa diff.
1
2. Pulsation ω0 = = 2.103 rad .s −1 , Exercice 11 : Résolution en régime pseudo-périodique
LC
Période T = 1 = 2π = 2π LC = 3,1.10 −3 s . d 2v (t ) dv (t )
1. Equation : E = LC + 2 RC + v (t )
0
f0 ω0 dt 2
dt
2
du u E d 2u d 2v (t )
3. Equa diff : + = ⇒ + ω02u = ω02E R = 0Ω Æ Circuit LC, E = LC + v (t )
dt 2 LC LC dt 2 dt 2
⎧u (t ) = A cos (ω0t ) + B sin (ω0t ) + E d 2v (t ) 1
⎪ Forme canonique + ω02v (t ) = ω02E avec ω0 =
⎨CI 1: u ( 0) = 0 = A + E
2
4. Résolution … dt LC
⎪ Î Résolution … u (t ) = E (1 − cos (ω t ) ) + E
⎩CI 2 : u ( 0) = i ( 0) C = 0 = Bω0
sin (ω0t )
0
ω0R2C
⎧u (t ) = E (1 − cos (ω0t ) ) 2. Régime critique : σ=1, Æ R = L
⎪ C

du (t )
C
Donc ⎨
⎪i (t ) = C = CE ω0 sin (ω0t ) 3. Simplification : R= RC/2 Æ σ = RC C
= 0.5 et :
⎩ dt 2 L
5. Evolution de la tension : un cosinus non amorti, qui part de d 2v (t ) dv (t )
0, et qui oscille entre 0 et E (sa valeur max) à l’infini !!! 2
+ ω0 + ω 0 2v (t ) = ω 0 2 E
dt dt
6. Il n’y a pas d’amortissement Æ Pas de régime permanent. Ce
Résolution … v (t ) = e 2 −2E cos ⎛ ω t 3 4 + π ⎞ + E
−ω0t ⎛ ⎞
n’est bien entendu pas réaliste. 4.
⎜ ⎜ 0 ⎟ ⎟
⎝ ⎝ 3 ⎠⎠
Exercice 9 : Résistance Critique
5. Allure de la courbe :
⎧ ⎡u ⎤ ⋅T
⇒ ⎡⎣ L ⎤⎦ = ⎣ ⎦
di
1. Dimension : On a ⎪⎪ u = L d t
Trace de la tension u(t)
18

I

16

⎪i = C du I ⋅T
⇒ ⎡⎣C ⎤⎦ =
14

⎩⎪ dt ⎣⎡ u ⎦⎤
12
TensionenVolts(V)

10

L u ⋅T ⎡⎣u ⎤⎦ ⎡⎣u ⎤⎦
Ainsi : ⎡ R ⎤ = ⎡ 2⎤ ⎡⎣ ⎤⎦ = ⎡⎣ ⎤⎦
8

⎣ C⎦ ⎣ ⎦ C ⋅ = = ⎡⎣Ω ⎤⎦ 6

⎡⎣ ⎤⎦ I I ⋅T I 4

2. Résistance critique : R = R + K + r = 2 L 0
C 0
C -2
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Temps en secondes (s)

Donc R = 2 L
− K 0 − r = 664 Ω 1 2 LE 2
C 6. A t = 0, Æ Dans le bobine :W = LI =
L
3. Noyau de fer dans la bobine Æ L augmente et donc RC aussi. La 2 2R 2 2
résistance du montage est alors inférieure à la résistance Æ Dans le condensateur : WC = 0 (pas de tension)
critique, il y a moins d’amortissement, et les oscillations
réapparaissent. On retrouve l régime pseudo-périodique. A t = +∞ Æ Dans le bobine : W L =0 (plus de courant)

Æ Dans le condensateur : W = CU 2 = CE 2
1 1
Exercice 10 : Conditions aux limites C
2 2
1. Justifications : Æ On fait les schémas équivalents juste avant Exercice 12 : Décharge d’un C dans un circuit RLC
Equa diff : d i + R ⋅ di + 1 ⎛ 1 + 1 ⎞ i = 0
ouverture et juste après ouverture de l’interrupteur 2
a)
Aussi: Æ i continue dans L, v continu dans C. 2 ⎜ ⎟
dt L dt L ⎝C C1 ⎠
i(t) v(t) x(t) ⎧ R R Ceq
t = 0- E 0 0 2nd ordre avec ⎪σ = 2Lω = 2 L avec 1 = ⎛ 1 + 1 ⎞
⎪ ⎜ ⎟
R2 + r
0
⎨ C eq ⎝ C C1 ⎠
⎪ω = 1 ⎛ 1 1 ⎞ 1
R1i ( 0 + ) = ⎜ + ⎟=
t = 0+ E 0 R1E
⎪ 0 L ⎝ C C1 ⎠ LCeq
R2 + r R2 + r ⎩
t → +∞ 0 E E C eq R2 ⎛ 1 1 ⎞
b) Régime critique : σ = R = 1 , donc
1
= =⎜ + ⎟
2. Equa diff vérifiée par v(t) après fermeture de l’interrupteur : 2 L Ceq 4L ⎝C C1 ⎠
d v ( R 2 + R1 + r ) dv (t ) v
2
E 4 LC
+ ⋅ + = Ce qui donne C = = 33 nF
dt 2
L dt LC LC
1
R 2C − 4 L
dv (t ) −u0
Pour i(t). i (t ) = C ⋅ , on obtient : c) Résolution … . i (t ) = t ⋅e−ω t0
(Tracé habituel critique…)
dt L
SOLUTIONS des EXERCICES – EC3 – Régime Transitoire – 2/2

Exercice 13 : Circuit RC série-parallèle 3. A t = T/2 : U 11 = u (T 2 ) = E (1 − α ) = 0.63V


v
1. τ=RC=0.1s uR −t ′
u (t ) = U 11e
K iC τ
4. Régime libre avec CI différente :

= u (t ′ = T 2) = αU 11 = α (1 − α ) E = 0.23V
i R iR
E u(t) 5. A t’ = T/2 : U 12
R C
−t
6. Idem 2) avec CI différente : u (t ′′ ) = E + (U 12 − E ) e τ

2. Initialement, u = v = 0 (car tension continue aux bornes


de C, et les C sont initialement déchargés), et uR = E.
7. A t’’ = T/2 : U 21 = u (t ′′ = T 2) = E + α (U 12 − E ) = 0.72V
−t ′′′
u (t ) = U 21e
Ainsi, i = E/R, et puisque iR = u/R = 0, iC = i. τ
8. Idem 4) avec CI différente
En régime permanent, Toutes les tensions et courants
sont nuls, sauf v = E (faire un schéma…). 9. A t’’’ = T/2 : U 22 = u (t ′′′ = T 2) = αU 21 = 0.26V
⎧u + v + u R = E = u + v + Ri 10. Tracé : e(t)
3. Mailles et noeuds : ⎪
⎨ dv du u
⎪⎩i = i C + i R = C dt = C dt + R E uc(t)
2
⎧ du t
Donc en injectant : ⎪⎪ E = 2 u + v + R C 0 T/2 T 2T
dt

⎪RC dv = RC du + u
⎪⎩ dt dt Exercice 16 : Circuit RC en régime périodique forcé
⎧ dv du d 2u
On dérive : ⎪⎪ dt = − 2 dt − τ dt 2
⎨ 2
1. Pour 0 ≤ t ≤ T 2 , on a τ ⋅ uC (t ) + uC (t ) = E
⎪τ dv = − 2τ du − τ 2 d u = τ du + u Argument essentiel : Continuité de la tension dans le C
⎪⎩ dt dt dt 2 dt −t
Donc : d 2
u 3 du u ⇒ u C (t ) = E − ( E − U m ) e τ
+ + =0
dt 2 τ dt τ 2 −T
4. Eq du 2nd ordre : ⎧ ω 0 = 1 τ Æ Régime apériodique 2. En t = T/2 : U M = E − ( E −U m ) e 2τ

⎩σ = 3 2 donc U M = E (1 − α ) + αU m avec α = e
−T

⇒ u (t ) = Ae + A2e ,
r1t r2t
A1 , A2 ∈\
1 3. Pour T 2 ≤ t ≤ T , on a τ ⋅ uC ( t ) + uC ( t ) = 0
⎧ 2 3 1 −3 ± 5
Eq caractéristique : ⎪⎪X + τ X + τ 2 = 0 ⇒ r1/2 = Argument essentiel : Continuité de la tension dans le C
⎨ 2τ ⎛ T ⎞
−⎜t − ⎟
⎝ 2 ⎠
⎪Δ = 9 − 4 = 5 ⇒ u C (t )=U M ⋅e τ
⎪⎩ τ2 τ2 τ2 −T
⎧u ( 0 ) = A1 + A2 4. En t = T : U m = U M ⋅e 2τ
= αU M
CI : ⎪ E
⎨ iC ( 0 ) E ⇒ A1 = − A2 = ⎧ E
⎪u ( 0 ) = = = A1r1 + A2 r 2 5 U =
⎩ C τ On a ⎧⎪U

M (1 − α ) = E (1 − α ) ⇒ ⎪⎨⎪
2 M
(1 + α )
E ⎡ −32+τ 5 −3 − 5 ⎤ ⎪⎩U = αU ⎪U = α E
Donc : u (t ) =
t t m M
⎢e −e 2τ
⎥ ⎪⎩ m (1 + α )
5 ⎢⎣ ⎥⎦
5. Moyenne : u ( ) = U +U E +αE E
t
M m
= =
5. Tracé de courbe apériodique (voir courbes du cours…), 2 2 (1 + α ) 2
sans oscillations, u croit rapidement, puis chute
lentement (exponentiellement) ⎧E E E − E (1 − α )
Et aussi ⎪ 2 − U M = 2 − (1 + α ) = 2 (1 + α )

Exercice 14 : Entretien des oscillations d’un RLC ⎨
⎪ E − U = E − α E = E (1 − α ) = − ⎛ E ⎞
⎜ −U M ⎟
1. Arguments : Æ i- = 0, donc iR1 = i ⎪2

m
2 (1 + α ) 2 (1 + α ) ⎝ 2 ⎠
Æ e+=e-, donc uAS=uBS et iR3=iR1 = i
Æ On est bien symétrique par rapport à E/2
Æ i+ = 0, donc iR0 = i (vers le haut)
Ainsi, uBM = -R0.i = uAM Æ u.i = -R0.i2 < 0 en convention 6. Application numérique : UM=0,73V, Um=0,27V
récepteur, donc le dipôle est générateur.
Avec la loi des mailles : d q + dq ( R − R 0 ) + q = 0
2 e(t)
2.
2
dt dt L LC
Les oscillations sont sinusoïdales si pas d’amortissement, UM uc(t)
E
donc si le terme en dérivée première dq/dt s’annule. Il faut 2
R = R0. Dans ce cas, le dispositif à résistance négative a pour Um
rôle de compenser les pertes par effet Joule dans R t
t0 t0+T/2 t0+T
Exercice 15 : Transitoire RC soumis à un créneau
1. Constante de temps τ = RC = 1ms.
τ <T
( )
−t
Puisque , le condensateur n’a pas le temps de se charger
2. Circuit RC soumis à E, CI u(0)=0… u (t ) = E 1 − e τ
et de se décharger complètement
Î Il se place au milieu (ex du hacheur en Terminale…)
SOLUTIONS du TD – EC3 – Régime Transitoire – 1/1

Exercice 1 : Régime Permanents 2. Continuité des tensions dans les C: u(t=0+)=U0, et u’(t=0+)=0
⎧ E
⎧I = E ⎧ E E
⎪I 1P = R + R ′ + r Pour i, loi d’Ohm : i t = 0+ = u − u ′ t = 0+ = U 0
( ) ( )
⎪⎪ 1P R ⎪ I 1P = R + R ′ + r R R
Æ I =0 ,Æ ⎪ Æ ⎪
⎨ 2P ⎪ E ⎪ r du
⎪U = E ⎨ I = ⎨U 1P = E 3. Eq diff : u − u ′ − Ri = 0 ⇔ u + RC −u′ = 0
2 P
R′+ r ⎪ R + R ′+r
⎪⎩
P ⎪ dt
⎪ r ⎪ R
⎪U P = R ′ + r E ⎪U 2 P = R + R ′ + r E Attention au sens de i : i = −C du = +C du ′
⎩ ⎩ dt dt
Exercice 2.1 : Régime libre Circuit RC Et on voit que les armatures sont isolées deux à deux, donc on
1. Armature inférieure : qinf = -qsup = -Q0 = -10μC peut éliminer u’ : q + q = cstte = Q ⇒u + u ′ = Q0 = U
A B 0 0
2. Tension aux bornes du condensateur U0=Q0/C = 10V C
Ainsi : u + RC du − u ′ = 0 RC du U 0
3. Energie stockée : W = 1 CU 2 = 50 μ J ⇔u + =
C
2 dt 2 dt 2
4. Tension continue aux bornes d’un C Æ u(t=0+)=U0=10V. On Attention : constante de temps τ/2

2 ( ) 2 ( )
u (t = 0 +
) =U 4. Résolution : u (t ) = U 0 1 + e −
2t
τ et u ′ (t ) = U 0 1 − e −
2t
τ
applique la loi d’Ohm : i t = 0+ = ( ) R R
0
= 1mA .
Tracé :
5. Régime permanent : UP=0 et IP=0
U0 u(t)
6. Eq diff : RC du + u = 0 du
+u = 0 ⇒τ
dt dt U0/2
7. Constante de temps τ : τ = RC = 10ms 0 u’(t) t

8. Résolution : u (t ) = U 0e τ et i (t ) = u = U 0 ⋅ e − τ
−t t

R R Winitial =Wfinal +Wpertes


9. Courbes habituelles… (voir TP circuit RC) 5. Bilan énergétique : 2
10. u(θ) = 1% de U0 pour θ = 5τ Æ utilité de τ : avoir un résultat 1 1 ⎛U ⎞ 1
⇒ CU 02 = 2× C ⎜ 0 ⎟ +WR = CU 02 +WR
transposable à n’importe quel problème, quelles que soient les 2 2 ⎝ 2⎠ 4
valeurs de R et de C… on calcule τ 1
Donc on a perdu dans la R : W R = CU 0 2
Exercice 2.2 : Courant dans un circuit RL (voir DM) 4
1. Schémas équivalents : voir corrigé DM Exercice 3 : Circuit LC
( )
2. Pour t ∈ ⎡⎣0,t 0 ⎤⎦ , E = τ 1 di 2 t + i 2 (t ) , avec τ 1 = L . 2
1. Equation : u = L di = LC d u d 2u 1
r dt r 2
⇒ − u =0
dt dt dt 2 LC
Æ
E (
( −t )
i 2 (t ) = 1 − e τ 1 ) 2. ⇒ d 2
u
− ω02u = 0 avec ω0 =
1 et σ=0 Æ Pas d’amortissement
r dt 2
LC
( )
3. Pour t ≥ t 0 : 0 =τ2 di2 t + i2 (t ) avec τ2 = L 3. u continue dans C Æ u(0+) = U0 = 20V
dt r +R et i continue dans L Æ i(0+) = 0

E
⎛ −(t −t 0 ) ⎞
⎜ τ 2 ⎟⎠
⎧u
4. Résolution : ⎪
PART
(t ) = 0
Æ i 2 (t ) = e ⎝ ⎨
⎪⎩u (t ) = A cos (ω0t ) + B sin (ω0t ) , A, B ∈ \
r
di 2 (t ) ⎧u ( 0) = U 0 = A
donc ⎪ ( )
⎧u t = U 0 cos (ω0t )
4. Tension : u L (t ) = L + ri 2 (t ) CI : ⎪
⎨du i ( 0) ⎨
dt
⎪ ( 0) = = 0 = B ω0 ⎪⎩i (t ) = −CU 0ω0 sin (ω0t )
⎛ − (t −t 0 ) ⎞ ⎛ − (t −t 0 ) ⎞ ⎩ dt C
⎛ LE ⎞ ⎝ ⎜ τ 2 ⎟⎠ −ER ⎜ τ 2 ⎟⎠
Æ u L (t ) = E − e = e ⎝
⎜ r τ 2 ⎟⎠ r
5. Evolution : 2 sinusoïdes déphasées de Pi/2 (non amorties)
⎝ 1 1
W (t ) =WC +WL = Cu2 (t ) + Li 2 (t )
Î Si R>r, on pourra avoir une tension supérieure à E, et même de 6. Energie totale : 2 2
beaucoup si R>>r, ce qui est fréquent. Ca peut être gênant car CU 02 LC 2U 02 CU 02
peut apparaître alors une tension à laquelle on ne s’attend pas, W (t ) = cos2 (ω0t ) + 2
sin2 (ω0t ) =
2 2 LC 2
qui pourrait éventuellement griller les circuits.
Æ Enérgie constante : pas de perte d’énergie (pas de R)
Exercice 2.3 : Décharge d’un C dans un autre
1. Evolution des charges : Exercice 4.1 : Circuit RLC parallèle
Pour t<0 Quand K se ferme, les charges vont se répartir 1. Continuité de la tension dans le C : u(0+) = u(0-) = Q0/C=U0=20V
Continuité du courant dans L : iL(0+) = i(0-) = 0
qB=0 0 R −q B 2 Loi d’Ohm dans R : iR(0+) = U0/R = 20mA = i(0+)
qB /
2. Régime permanent : Tout est égal à 0 (pas de sources…)
i(t)
u(t) i(t) 3. Loi des Nœuds :
=0 u(t)
>0
qA=Q0 -Q0
qA 2 −q A /
du d 2u u 1 du ⎧E E E −E (1 − α )
i = i L + i R = −C ⇔C
+ + =0 ⎪ −U M = − =
dt dt 2 L R dt Et aussi ⎪ 2 2 (1 + α ) 2 (1 + α )
d 2u ⎨
⎪ E − U = E − α E = E (1 − α ) = − ⎛ E
1 du 1
⇔ + + u =0 ⎞
dt 2 RC dt LC ⎜ −U M ⎟
⎪2

m
2 (1 + α ) 2 (1 + α ) ⎝2 ⎠
D’où : ω = 1 =3162rad.s−1 et σ =
1 1 L
= = 0.16 Æ On est bien symétrique par rapport à E/2
0
LC 2ω0RC 2R C
Æ Nature du régime: pseudo-périodique 6. Application numérique : UM=0,73V, Um=0,27V

4. Résolution : la même que dans le TP et dans les exos e(t)


techniques… tracé également, d’où une fois de plus l’utilité de
définir des grandeurs générales ω0 et σ UM
E uc(t)
5. Par contre si on augmente R, l’effet est inverse par rapport au 2
RLC série, puisque cela aura pour effet ici de diminuer Um
l’amortissement, moins de courant va passer dans la branche de
t
R et les oscillations vont donc durer plus longtemps. t0 t0+T/2 t0+T
6. Fin du régime transitoire : il faut étudier pour cela l’enveloppe
Re( r )t −t
Puisque τ <T , le condensateur n’a pas le temps de se charger
exponentielle de la solution : e = e −σω0t = e τ
avec et de se décharger complètement
1 Î Il se place au milieu (ex du hacheur en Terminale…)
τ= ≈ 2ms la constante de temps de cette enveloppe. On
σω0
pourra donc considérer que le régime transitoire est terminé au
bout de 3τ = 6ms.

Exercice 4.2 : Circuit RLC série


d 2u R du 1
1. L’équation devient
2
+ + u = 0 (voir TP),
dt L dt LC
2. Donc ω = 1 est le même, par contre σ =
R R C
=
0
LC 2ω0L 2 L
est bien différent. Ainsi, le fait d’augmenter R ici augmente
le coefficient d’amortissement et diminue le nombre
d’oscillation, car tout le courant est obligé de passer R…

Exercice 5 : Régime permanent périodique


1. Pour 0 ≤ t ≤ T , on a τ ⋅ uC (t ) + uC (t ) = E
2
Argument essentiel : Continuité de la tension dans le C
−t
⇒ u C (t ) = E − ( E − U m ) e τ

−T
2. En t = T/2 : U M = E − ( E −U m ) e 2τ

donc U M = E (1 − α ) + αU m avec α = e
−T

≤ t ≤ T , on a τ ⋅ uC (t ) + uC (t ) = 0
3. Pour
T
2
Argument essentiel : Continuité de la tension dans le C
⎛ T ⎞
−⎜ t − ⎟
⎝ 2⎠
⇒ u C (t ) = U M ⋅ e τ

−T
4. En t = T : U m = U M ⋅e 2τ
= αU M
⎧ E
U =
⎧⎪U M 1 − α 2 = E (1 − α ) ⎪⎪ M (1 + α )
( )
On a
⎨ ⇒⎨
⎩⎪U m = αU M ⎪U = α E
⎪⎩ m (1 + α )
U +U m E + α E E
5. Moyenne : u (t ) = M = =
2 2 (1 + α ) 2

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