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-SOMMAIRE-
TITRE IDISPOSITIONSGÉNÉRALES........................................................................5
TITREIICONTRAINTES.........................................................................................15
CHAPITRE ISERVITUDESADMINISTRATIVES....................................................15
SECTION IRISQUESNATURELS..................................................................17
SECTION IIRISQUESTECHNOLOGIQUES....................................................20
CHAPITRE I STRUCTURATIONDUTERRITOIRE................................................22
SECTION IISTRUCTUREÉCOLOGIQUE........................................................24
DIVISION I STRUCTUREECOLOGIQUEFONDAMENTALE.........................24
DIVISION II STRUCTUREÉCOLOGIQUEINTÉGRÉE................................27
CHAPITRE II DISPOSITIONSURBANISTIQUESCOMMUNES...............................31
CHAPITRE IIISECTEURSD’URBANISATION.......................................................33
SECTION IDISPOSITIONSGÉNÉRALES........................................................33
SECTION IISECTEURURBANISÉ.................................................................34
DIVISION IDISPOSITIONSGÉNÉRALES.................................................34
DIVISION VZONED’ACTIVITESECONOMIQUES......................................46
DIVISION VI ZONED’INDUSTRIEEXTRACTIVE......................................48
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REGLEMENT
DIVISION VIIIZONEVERTE...................................................................51
DIVISION IDISPOSITIONSGÉNÉRALES.................................................54
DIVISION II ZONEURBAINECENTRALE................................................54
DIVISION IV ZONED’ACTIVITÉSÉCONOMIQUES....................................58
DIVISION V ZONED’OCCUPATIONTOURISTIQUE...................................59
CHAPITRE IV SECTEURNONURBANISABLE......................................................63
SECTION IDISPOSITIONSGÉNÉRALES........................................................63
SECTION IIIZONEAGRICOLE.....................................................................65
SECTION IVZONEAGRO-FORESTIÈRE.........................................................67
CHAPITRE V COULOIRDERÉSERVE.................................................................69
TITRE IV TRANSPORTSETACCESSIBILITÉS...........................................................72
CHAPITRE IIRÉSEAUROUTIER........................................................................73
CHAPITREIVSTATIONNEMENT........................................................................77
TITRE VESPACEPUBLIC.......................................................................................80
CHAPITRE IESPACEEXTÉRIEUR.......................................................................81
CHAPITREIISOUS-SOL....................................................................................86
CHAPITREIIIBÂTI...........................................................................................88
TITRE VIPATRIMOINECULTUREL..........................................................................91
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REGLEMENT
CHAPITRE IDISPOSITIONSGÉNÉRALES...........................................................91
CHAPITRE IIDISPOSITIONSSPÉCIFIQUES........................................................92
SECTIONIIPATRIMOINECULTURELREMARQUABLENONPROTEGÉ
AUTITREDELALOI.....................................................................................93
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REGLEMENT
Règlement
TITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
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REGLEMENT
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REGLEMENT
-le Schéma directeur des biens et des services et grands équipements culturels ;
-le Schéma directeur des zones archéologiques et historiques ;
- le Schéma directeur des sports et des grands équipements sportifs ;
-le Schéma directeur de déploiement spatial industriel ;
- le Schéma directeur de transport ;
-le Schéma directeur des plates-formes logistiques ;
- le Schéma d'aménagement du couloir de l'autoroute Est-Ouest.
a) le Rapport d’orientation ;
2. Structure écologique ;
6. Projets structurants ;
7. Servitudes ;
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REGLEMENT
b) le Plan d’équipements.
Article 6 – Définitions
Aux fins d’application du présent Règlement, les définitions suivantes sont adoptées :
« Espace vert à usage collectif » – Ce sont des espaces libres compris comme espaces
extérieurs, situés en milieu urbain, encadrés dans la structure écologique, qui se prêtent à
une utilisation moins conditionnée, à des comportements spontanés et à une
permanence décontractée de la part des usagers. Il comprend notamment : des jardins,
des équipements sportifs à ciel ouvert et des places, à l’exception des terrains privés
attenants.
« Équipement public à usage collectif » – Bâtiments destinés à la prestation de services à
la collectivité (santé, éducation, assistance sociale, sécurité, protection civile, etc.), à la
prestation de services à caractère économique (marchés, foires, etc.) et à la pratique par
la collectivité d’activités culturelles, sportives ou de récréation et de loisirs.
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REGLEMENT
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REGLEMENT
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REGLEMENT
1,2 mètre. Les ouvrages partiellement enterrés, non destinés à l’usage d’habitation et
dont la terrasse est accessible, ne sont pas compris dans la surface deplancher hors œuvre
si le niveau de la terrasse ne se situe pas à plus de 0,2 mètre au-dessus de la côte la plus
haute du terrain naturel au droit de l’ouvrage.
« Coefficient d’imperméabilisation du sol (CIS)» – Utilisé pour limiter la quantité de sol
imperméabilisé par la construction, c’est le rapport entre les surfaces imperméables et la
superficie totale de la parcelle de terrain.
« Façade » – Correspond aux faces verticales de construction sur rue ou sur les espaces
publics et privés. Il s’agit de distinguer la façade principale (où se situe l’entrée principale),
les façades latérales, gauche et droite, et la façade arrière.
« Hauteur des constructions » – Correspond à la hauteur de la construction mesurée en
mètres ou en nombre de niveaux. Pour déterminer la hauteur de la construction, la cote
de référence correspond à la moyenne de la cote la plus élevée et de la cote la plus basse
du terrain d’emprise de la construction. La hauteur des constructions est définie par la
cote du point le plus élevé de la construction, qu’il soit ou non habitable, à l’exception des
saillies techniques (souches de cheminée et d’aération, abri de machinerie d’ascenseurs,
cages d’escalier et buanderie), dont la surface utile n’excède pas dix (10) mètres carrés.
Pour déterminer le nombre de niveaux, il faut inclure les niveaux partiellement enterrés,
dont plus du tiers du volume est au-dessus du sol, ainsi que les constructions sur terrasses
à l’exception des machineries d’ascenseur, des cages d’escaliers et des buanderies dont la
surface utile n’excède pas dix (10) mètres carrés. La hauteur d’un niveau correspond à
une hauteur libre sous plafond maximale. Au-delà de cette hauteur le volume doit être
considéré comme équivalent à deux niveaux ou plus. Dans le cas de constructions à usage
d’habitation ou de dépendance, la hauteur libre minimale et maximale d’un niveau est
respectivement fixée à 2,70 et 3,50 mètres. Dans le cas d’une construction pour un autre
usage, la hauteur libre maximale est fixée à 4,50 mètres.
« Lot » – Surface de terrain qui confine avec l’espace, destinée à la construction et qui
résulte d’une opération de lotissement.
« Travaux de construction » – Travaux de création de nouveaux bâtiments.
« Travaux de modification » – Travaux qui donnent lieu à la modification des
caractéristiques physiques d’un bâtiment existant ou d’une de ses fractions, notamment
de la structure résistante respective, du nombre de foyers ou de répartitions intérieures,
ou de la nature ou de la couleur des matériaux de revêtement extérieur, sans
augmentation de l’aire de plancher ou d’implantation ou d’hauteur de la construction.
« Travaux d’agrandissement » – Travaux dont résulte l’augmentation de l’aire de plancher
ou d’implantation, de hauteur ou de volume d’une construction existante.
« Travaux d’amélioration » – Travaux dont la finalité est l’amélioration de la performance
d’une construction, sans modifier la structure et le dessin existant.
« Travaux de conservation » – Travaux destinés à maintenir un bâtiment dans les
conditions existantes à la date de sa construction, de sa reconstruction, de son
agrandissement ou de sa modification, soit spécifiquement des travaux de restauration,
de réparation ou de nettoyage.
« Travaux de démolition » – Travaux de destruction, totale ou partielle, d’un bâtiment
existant. « Parcelle » – Superficie de territoire, physiquement ou juridiquement
autonome, ne résultant pas d’une opération de lotissement.
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REGLEMENT
« Surface hors œuvre brute (SHOB) » – Elle est déterminée par la somme des surfaces de
plancher de chaque niveau, des surfaces des toitures terrasses, des balcons ou loggias et
des surfaces non closes situées au rez-de-chaussée, y compris l’épaisseur des murs et des
cloisons.
« Surface hors œuvre nette (SHON) » – Elle est déterminée en soustrayant à la surface
hors œuvre brute (SHOB) les surfaces suivantes : − les surfaces des combles et des sous-
sols dont la hauteur sous plafond est inférieure à 1,80 mètre ; − les surfaces des toitures-
terrasses, des balcons et des parties non closes situées au rez-de-chaussée ; − les surfaces
affectées à l'usage de locaux techniques situés en sous-sol et en combles ; − les surfaces
affectées à l'usage de cave en sous-sol dès lors qu'il n'y ait pas d'ouverture sur l'extérieur
autre que celles destinées à l'aération ; − les surfaces des bâtiments ou des parties de
bâtiments aménagés en vue du stationnement de véhicules (garage) ; − les surfaces des
bâtiments affectés à l’entrepôt des récoltes, des animaux ou du matériel agricole.
« Surface d’imperméabilisation (SI) » – Correspond à la valeur exprimée en mètres carrés,
qui est le résultat de la somme de la surface d’implantation des constructions de tout type
et des surfaces de plancher, revêtues de matériaux imperméables ou qui produisent le
même effet, notamment sur la voirie, sur les stationnements, sur les équipements sportifs
et sur les terrains privés attenants. d) En ce qui concerne les plans, les études et les
données complémentaires : « Étude de caractérisation » – Une étude de caractérisation
(historique, constructive, architecturale, archéologique et décorative) a trait à un
document écrit (illustré ou non) qui décrit, en détail, toutes les matières importantes qui
justifient l’ajustement des interventions proposées.
« Étude de l’impact visuel » – Caractérisée par un ensemble de pièces dessinées,
photographiques et écrites (ou d’autres à ajouter) qui démontrent techniquement le
respect du système des vues, les pièces dessinées devant inclure des représentations
planimétriques, altimétriques et, si cela se justifie, tridimensionnelles, des éléments, des
cotes (mesurages) et des lignes représentatives des enfilades des rues visuelles précises
parmi les éléments, garantissant que leur lisibilité soit claire et précise.
« Étude urbanistique » – Il s’agit d’un ensemble de pièces dessinées, de pièces
photographiques et de pièces écrites (ou d’autres à ajouter), qui doit accompagner la
demande de permis de construire, qui doivent techniquement démontrer l’intégration qui
convient des espaces affectés à la structure écologique et à toutes les utilisations du sol
en présence, contempler la définition du réseau routier cohérent et dûment articulé avec
le réseau routier existant, en respectant les couloirs de circulation et définir l’articulation
et la mise en compatibilité du réseau d’infrastructures urbanistiques, avec définition des
surcharges espérées et des solutions respectives de renforcement et d’optimisation du
réseau général.
« Étude de risque » – Il s’agit d’un ensemble de pièces écrites, de pièces dessinées et de
pièces photographiques (ou d’autres à ajouter), qui doit accompagner la demande de
permis de construction ou de remaniement, et de démontrer, techniquement,
l’acceptabilités des risques identifiés dans les plans de contraintes pour les travaux, ou
l’ensemble des travaux, en analyse, contemplant à peine les types de risques existants et
comprenant la définition des mesures spécifiques, afin de prévenir ou de mitiger les
dommages qui pourront être imposés par les dangers respectifs.
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REGLEMENT
« Plan de structure » – Il s’agit d’un plan qui vise la structuration et l’organisation spatiale
d’une partie déterminée du territoire qui justifie une solution intégrée de planification. Il
peut intégrer un ou plusieurs périmètres urbains et les zones alentours et
complémentaires, devant identifier les principales valeurs naturelles et culturelles, les
conditions et les risques naturels et technologiques, et définir les systèmes et les tracés
structurants (écologique, espace public, accessibilités, transports, stationnement,
assainissement, énergie, télécommunications), l’implantation des grands équipements, la
localisation des fonctions urbaines (résidentielles, tertiaires, logistiques et industrielles),
les paramètres urbanistiques, les zones d’intervention prioritaire et la programmation de
l’exécution sur la base de plans d’occupation du sol, de projets d’intervention urbaine et
d’opérations de lotissement.
« Projet d’espaces extérieurs » – Dispose sur la configuration et le traitement prétendu
pour les espaces extérieurs, à travers l’intégration et la mise en compatibilité
fonctionnelle et esthétique des divers composants, notamment les zones piétonnes, les
zones de circulation automobile, les aires de stationnement, les zones et les éléments
verts, l’équipement signalétique et le mobilier urbain, le patrimoine culturel, les
infrastructures techniques, tout comme les actions de reconversion ou de modification de
cet espace.
« Projet d’intervention urbaine » – Il s’agit d’un projet de modalité simplifiée dont
l’objectif fondamental est de définir les actions de qualification et de (re)dessin de
l’espace public qui assure la valorisation des tracés, des composantes et de l’image de
l’espace public et la résolution des discontinuités du tissu urbain préexistant. Ayant
toujours l’espace public comme épicentre, il peut aussi couvrir des lotissements de
terrains contigus, nécessaires pour garantir le fonctionnement des parties et de
l’ensemble urbain. On doit intégrer les projets des spécialités qui le conditionnent ou qu’il
conditionne.
« Projet structurant » – Le projet structurant est une proposition d’intervention territorial
qui ‘donnent corps’ au modèle territorial préconisé dans la phase stratégique du P.D.A.U
et qui, par leur importance configurent sur le territoire la capacité de servir de levier au
développement et à la mise en œuvre d’autres actions et/ou projets survenant de la
réplication de leurs effets. Ces projets revêtent une importance capitale pour la
matérialisation du modèle du point de vue stratégique et de la politique de gestion du
territoire, induisent à l’ensemble du territoire de la commune de Jijel une dynamisation
plus grande et un développement plus grand de ses dimensions économique et sociale. Ils
justifient, ainsi, la mobilisation prioritaire de ressources de natures différentes.
« Rapport préliminaire » – Rapport sur l’importance et l’évaluation des travaux ou des
interventions dont la réalisation est proposée concernant des biens culturels, élaboré par
un technicien ou par une équipe qualifiée à cet effet. Il comprend : les critères qui fondent
les travaux ou les interventions de reconstruction, d’agrandissement et de conservation
proposés ; l’ajustement des travaux ou des interventions aux caractéristiques de
l’immeuble, étant donné le degré de classement, bien comme l’intérêt culturel qui le
fonde, notamment l’intérêt historique, architectural, artistique, scientifique, social ou
technique ; la compatibilité des systèmes et des matériaux proposés par rapport à ceux
existants ; l’évaluation des bénéfices et des risques des travaux ou des interventions
proposées ; les conséquences des travaux ou des interventions sur le patrimoine
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REGLEMENT
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REGLEMENT
TITRE II
CONTRAINTES
CHAPITRE I
SERVITUDES ADMINISTRATIVES
Article 7 – Identification
Article 8– Régime
1. Dans les zones couvertes par les servitudes administratives, les régimes juridiques
respectifs en vigueur sont appliqués. Ils prévalent sur la discipline de l’usage, de
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REGLEMENT
CHAPITRE II
PROTECTION DES SITES ET DE L’ENVIRONNEMENT
CHAPITRE III
RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES
1. Les dispositions du présent chapitre visent à assurer la prévention contre les risques
naturels et technologiques dans les zones identifiées sur le Plan de contraintes – Risques
naturels et technologiques, sans préjudice des dispositions établies par le plan général de
prévention et par les plans particuliers d’intervention prévus dans la Loi nº04-20 du 25
décembre, relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes.
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REGLEMENT
5. Dans les zones à risque identifiées sur le Plan de contraintes – Risques naturels et
technologiques, de nouvelles constructions destinées à des hôpitaux, des écoles, des
unités de protection civile, des installations des forces de sécurité et des centres
d’opérations de secours sont interdites, sauf si c’est vérifiable moyennant l’élaboration
d’une étude technique accompagnée d’une analyse détaillée, que le risque sur le lieu
d’intervention est acceptable.
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REGLEMENT
2. Les lotissements et les constructions situées dans des zones à risque d’occurrence de
mouvements de terrain et de chutes de blocs de pierre, qui charrient un risque élevé pour
ses habitants et ses utilisateurs, doivent faire l’objet d’une étude de faisabilité technique
et économique qui prévoit leur démolition et leur relocalisation, à développer par la
Commune de Jijel et par les organismes directement responsables, dans le cadre de leur
compétences.
3. Dans les zones exposées à un risque élevé, l’exécution d’infrastructures publiques et de
dispositifs de protection contre les risques naturels est indispensable, sachant que toute
autre intervention ou opération urbanistique est tributaire de la présentation de l’étude
détaillée du risque qui spécifie les mesures à adopter en matière de protection contre le
risque, les règles de l’art en matière d’aménagement, de terrassement et de construction
devant être respectées.
1. Dans les zones à risques d’inondation, délimitées sur le Plan de contraintes – Risques
naturels et technologiques, il est interdit de :
a) construire ou exécuter des travaux susceptibles d’obstruer le libre passage des eaux
b) créer des dépotoirs, des décharges, des parcs à ferraille ou tout autre dépôt de
matériau ;
c) stocker ou fabriquer des produits chimiques ou biologiques dangereux ;
d) occuper le sous-sol et faire obstacle au drainage de l’eau ;
e) réaliser des aires de stationnement.
2. La construction de routes et de voies ferrées est subordonnée à la présentation du
projet de vidange du cours d’eau traversé qui énonce les mesures pour un drainage
efficace de l’eau et la sauvegarde des conditions de sécurité des personnes et des biens.
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REGLEMENT
3. Dans les zones à risque d’inondation situées dans les secteurs urbanisés, à urbaniser et
d’urbanisation future, la construction, la modification et l’agrandissement du bâti est
exceptionnellement autorisée, à condition d’être un complément indispensable des
autres constructions et dans l’absence d’une localisation alternative viable.
4. Les cas mentionnés au numéro précédent sont soumis aux conditions suivantes :
a) la présentation de l’étude technique, accompagnée des données hydrauliques et
hydrogéologiques, qui confirme que la construction n’aggrave pas le risque d’inondation
des bâtiments contigus et des alentours ;
b) la cote de niveau des étages inférieurs des bâtiments doit toujours être supérieure à la
cote de crue locale. Il est permis d’utiliser le bâtiment pendant la période de retour.
5. Dans les zones à risque d’inondation fluviale ou côtière, la Commune de Jijel doit,
d’après ses données hydrauliques et hydrogéologiques, conditionner le lotissement et les
travaux de construction, d’agrandissement ou de modification des bâtiments et des
infrastructures, à l’adoption de solutions techniques compatibles avec la libre circulation
des eaux superficielles et souterraines, notamment avec des conditions à l’implantation
des constructions et des limites à la construction de caves.
6. Toutes les occupations des zones inondables, autorisées légalement, doivent connaître
le risque d’inondation et l’imposition de mesures d’atténuation en cas d’inondation.
7. Les aires bâties localisées dans les zones à risques d’inondation, qui charrient un risque
élevé pour leurs habitants et leurs utilisateurs et qui constituent un obstacle sérieux à
l’écoulement des débits, doivent faire l’objet d’une étude de faisabilité technique et
économique qui prévoit leur démolition et leur relocalisation, à développer par la
Commune de Jijel et par les organismes directement responsables, dans le cadre de leurs
compétences.
8. Les secteurs construits situées dans des zones à risques d'inondation, qui comportent
un risque modéré à leurs habitants et les utilisateurs et constituent un obstacle à
l'écoulement des cours d'eau, doivent faire l’objet d’une vérification technique et
économique qui prévoit la nécessité éventuelle d'un renforcement de certaines parties de
la structure, laquelle vérification doit être développée par la Commune de Jijelet les
organismes directement responsable, de par leurs pouvoirs.
9. Les secteurs construits situés dans des zones de risques d'inondation, qui comportent
un faible risque pour ses habitants et les utilisateurs, et ne gênent pas l'écoulement des
eaux, doivent faire l’objet d’une évaluation sommaire de la nécessité d'études
supplémentaires pour être menée par la Commune de Jijel et organismes directement
responsables, de par leur compétence.
10.Les limites des zones à risque d’inondation identifiées dans le Plan de contrainte -
Risques naturels et technologiques sont ouverts à une révision dans le cadre de
l’élaboration des plans de structure ou des plans d’occupation des sols, sur présentation
d'une étude technique, ainsi que les données hydrauliques et hydrogéologiques, justifiant
la nouvelle délimitation.
11.Pour chaque intensité du risque d'inondation identifiée dans le Plan de contrainte -
Risques naturels et technologiques, des études supplémentaires des systèmes
hydrauliques servant à évaluer la capacité structurale du bâtiment et/ou définir des
solutions techniques compatibles avec le type d'occupation et d’utilisation nécessaires,
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REGLEMENT
compte tenu des caractéristiques de l'écoulement dans les zones inondées, comme les
profondeurs et les vitesses d'écoulement des eaux.
12. L'alinéa précédent est applicable dans les conditions suivantes:
a) lorsque la multiplication de la vitesse d’inondation (m) par sa vitesse de propagation en
(m/s) est supérieure à 1 (un) cet espace est très dangereux et incompatible avec les zones
piétonnes ;
b) si le résultat de la multiplication précédente est inférieur à 0,5, il est acceptable pour
des inondations temporaires.
c) pour les valeurs intermédiaires, des recommandations spécifiques doivent être
préparés pour son occupation.
SECTION II
RISQUES TECHNOLOGIQUES
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REGLEMENT
3. Pour ces structures, il est obligatoire d'inclure des études et des améliorations de
l’accessibilité locale dans le projet, y compris aussi, l’évacuation rapide et aisée du
publique et des voitures privées, ainsi que, en sens inverse, l’accès rapide des moyens de
lutte contre les incendies et les explosions.
4. La construction de toute nature, en surface ou en sous-sol, au voisinage du réseau des
pipelines de gaz naturel ou du pétrole, ainsi que du réseau du gaz ménager, doit prendre
en compte ce voisinage dangereux, pour éviter tout accident d’incendie et d’explosion.
5. Les secteurs construits situés dans les zones à risque technologique, identifiées dans le
Plan de contraintes – Risques naturels et technologiques, doivent faire l’objet d’une étude
de faisabilité technique et économique, dans un délai de cinq ans, dès l’entrée en vigueur
du présent Règlement, qui évalue le besoin d’application de mesures de
minimisation/plans de contingence ou de leur démolition et de mesures de relogement à
entreprendre par la Commune de Jijel et organismes directement responsables, en vertu
de leurs compétences.
6. La Commune de Jijel doit établir, dans un délai de cinq ans, dès l’entrée en vigueur du
présent Règlement, dans un programme de délocalisation progressive des industries ou
des activités les plus dangereuses sous ce risque, de l’intérieur des périmètres urbains
vers des zones moins peuplées ou dégagées, permettant l’accès rapide des moyens de
lutte contre les incendies et les explosions.
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REGLEMENT
TITRE III
AMÉNAGEMENT ET UTILISATIONS DU SOL
CHAPITRE I
STRUCTURATION DU TERRITOIRE
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REGLEMENT
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REGLEMENT
Article 18 – Ajustements aux limites des catégories et des sous catégories de secteur
1. Les limites des catégories de secteurs et des sous-catégories de secteur, définies dans le
Plan d’aménagement – Qualification de l’usage du sol, pourront être ajustées, dans le
cadre de l’élaboration de plans de structure et de plans d’occupation des sols, à condition
qu’elles ne compromettent pas l’intégrité de la structure écologique et de la réserve
agricole fondamentale et qu’elles ne contrarient pas les dispositions découlant des plans
de contraintes.
2. Dans tous les cas, il doit justifier cet ajustement aux limites :
a) par le changement de l’échelle cartographique ;
b) par des limites cadastrales ;
c) par des limites physiques identifiables.
DIVISION I
STRUCTURE ECOLOGIQUE FONDAMENTALE
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REGLEMENT
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REGLEMENT
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REGLEMENT
DIVISION II
STRUCTURE ÉCOLOGIQUE INTÉGRÉE
1. Les espaces extérieurs d’encadrement des zones bâties comprennent les espaces
extérieurs à usage public, notamment les esplanades, les jardins publics, les places, les
promenades et les boulevards, tout comme les terrains attenants privés, contribuant à la
continuité de la structure écologique à travers l’installation d’espaces perméables et
d’axes arborés.
2. Dans les espaces extérieurs d’encadrement des zones bâties à usage public, hormis une
disposition contraire établie dans le présent règlement, l’édification n’est pas permise, si
ce n’est d’équipements d’appui à la récréation et aux loisirs, bien comme des kiosques,
des structures mobiles et des aires de stationnement en sous-sol, au cas où la
construction ne compromette pas les éléments patrimoniaux à protéger.
3. Les conditions d’entretien des espaces extérieurs d’encadrement des zones bâties
existantes doivent être assurées, tout comme les conditions de retrait progressif des
constructions précaires et illicites situées sur les terrains attenants privés.
1. Les axes arborés intègrent les axes piétonniers et routiers à usage public, étant
caractérisés par des systèmes linéaires qui assurent la continuité de la structure
écologique, contribuant à la qualification de l’espace public, en vue de l’amélioration de la
qualité environnementale et du confort des déplacements notamment par le biais de
l’ombrage.
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REGLEMENT
2. Les conditions d’entretien des axes arborés existants doivent être assurées et toute
intervention sur ces axes doit prendre en considération l’entretien et la consolidation des
alignements arborés plantés en fosse ou en parterre.
3. Les nouveaux axes arborés doivent obligatoirement être implantés dans les trottoirs ou
dans l’axe des voiries, sans préjudice des conditions d’accessibilités.
4. Les nouveaux axes arborés doivent être définis dans le cadre de l’élaboration des plans
de structure, des plans d’occupation des sols, des projets d’intervention urbaine et des
opérations de lotissement.
SECTION III
RÉSERVE AGRICOLE FONDAMENTALE
SECTION IV
PARC URBAIN
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REGLEMENT
1.Le parc urbain correspond à un espace libre, aménagé et possédant une gestion propre,
qui couvre, d’après le modèle de planification intégrée, les espaces libres localisés au sein
du périmètre urbain et les espaces libres en dehors du périmètre urbain, encadrés dans
les zones naturelles, agricoles et agro-forestières, afin d’offrir à la communauté locale un
cadre de vie de qualité, d’assurer l’équilibre écologique et paysager, de valoriser le
potentiel agro-sylvicole et de lutter contre l’étalement urbain à travers l’utilisation
durable et permanente de ces espaces.
2. Le parc urbain est un élément fondamental de la structuration du territoire de la
commune de Jijel, il se constitue comme un espace d’articulation entre la structure
écologique, la réserve agricole fondamentale et les agglomérations urbaines, devant
assurer les fonctions suivantes :
a) l’utilisation active des propriétés agricoles et forestières, dans l’espace de transition
urbain-rural ;
b) la préservation des ressources et des valeurs naturelles ;
c) la conservation de l’intégrité du paysage culturel ;
d) la gestion et l’utilisation active des propriétés agro-forestières, dans l’espace de
transition urbain-rural ;
e) la structuration et la qualification des zones urbanisées ou à urbaniser, avec un
encadrement et une contention des périmètres et une dotation d’espaces libres récréatifs
de sports et de loisirs ;
f) le coup d’envoi de l’amélioration du cadre de vie des agglomérations urbaines à travers
l’embellissement des espaces publics ;
g) l’intégration de projets à caractère écologique, comme, par exemple, les syndicats
d’initiative écologique, les fermes pédagogiques, les centres de sensibilisation aux
questions de l’environnement et les pépinières.
3. Au moyen de l’élaboration de plans de structure et de plans d’occupation des sols, des
agri parcs urbains doivent être constitués, à condition de couvrir les alentours immédiats
des périmètres urbains et d’articuler ceux-ci avec le secteur non urbanisable, leurs limites
devant être définis au cas par cas, en fonction des caractéristiques et des nécessités
spécifiques de chaque lieu et de la viabilité de l’agri parc urbain.
Article 30 – Utilisations
Sans préjudice du régime imposé par le plan de contraintes et du régime établit dans le
présent Règlement pour chacune des catégories de secteur et des catégories d’espace,
lors de la conception de le parc urbain il faut faire prévaloir un modèle d’occupation
organisé en fonction des éléments structurants du territoire, naturels et/ou artificiels, qui
réunit et qui intègre différentes aires et différentes vocations, notamment :
a) la partie de la RAF (réserve agricole fondamentale) en contact direct avec les
périmètres urbains et exposée a la menace de l’étalement urbain ;
b) l’aire urbaine agro-sylvicole, qui comprend les espaces, actuellement, à usage horticole,
de culture fruitière, de pépinières et de bois et/ou de terres auquel est reconnue la
vocation pour des activités agricoles ou forestières ;
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REGLEMENT
SECTION V
SYSTÈME URBAIN
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REGLEMENT
CHAPITRE II
DISPOSITIONS URBANISTIQUES COMMUNES
1. Pour les opérations urbanistiques à réaliser dans des zones qui ne sont pas soumises à
un plan d’occupation des sols ou à un lotissement, en plus des exigences légales et
règlementaires applicables, nommément celles qui découlent du Décret exécutif nº91-175
du 28 mai, la Commune de Jijel doit aussi assurer une intégration urbanistique et
paysagère adéquate, imposer des contraintes au modelé du terrain, à la solution
urbanistique, et à l’implantation et à la volumétrie des bâtiments.
2. La Commune de Jijel doit aussi exiger que les projets incorporent des mesures
spécifiques destinées à garantir :
a) L’intégration visuelle et paysagère correcte des interventions, notamment à travers
l’émission de conditions concernant les types de matériaux et la gamme de couleurs à
utiliser pour les composantes qui interfèrent avec leur aspect extérieur, et à travers
l’imposition de création de rideaux arborés et arbustifs dans le périmètre des parcelles
réservées ;
b) Le contrôle des effluents et de tout autre effet nocif pour l’environnement ;
c) La sécurité des personnes et des biens, que ce soit à l’intérieur des zones réservées à
l’intervention, que ce soit dans les zones alentours directement affectées par
l’intervention ;
d) La non perturbation des activités localisées dans les proximités et des conditions de
circulation, de stationnement et de sécurité de la circulation sur les voies publiques
d’accès à la zone d’intervention ;
e) La limitation ou la compensation des impacts sur les infrastructures.
3. Les dispositions des numéros précédents sont également applicables aux opérations
urbanistiques à mener à bien dans des zones soumises à un plan d’occupation de sols ou à
un lotissement pour les aspects relatifs à l’intégration urbanistique et paysagère qui
omettraient, notamment dans le langage architectural, des types de matériaux ou une
gamme de couleurs à utiliser.
Article 34 – Préexistences
1. Comme préexistences de ce plan il faut compter les activités, les explorations, les
installations, les bâtiments, les équipements ou tout autre acte, notamment ceux qui,
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REGLEMENT
1. Sans préjudice des dispositions spécifiques sur cette matière établies aux articles 141 à
143 du présent Règlement pour le patrimoine culturel protégé au titre de la loi, la
démolition d’un bâtiment existant en tant qu’opération urbanistique autonome,
indépendante du processus de permis du nouvel usage et de la nouvelle occupation à
donner à ce lieu, ne peut être autorisée que dans l’une des situations suivantes,
confirmée à travers l’inspection préliminaire effectuée par les services compétents de la
Commune de Jijel :
a) quand leur entretien met en risque la sécurité des personnes et des biens ou la
salubrité des lieux ;
b) quand cela constitue une rupture de style architecturale, urbanistique ou paysagère qui
altère la qualité de l’image de l’ensemble urbain ou du lieu où elle s’insère :
c) quand elle présente un degré élevé de dégradation de leur état, et pour autant que leur
récupération ne soit pas techniquement possible ou économiquement viable ;
d) quand il s’agit d’installations industrielles et ou d’entrepôts, abandonnés ou vétustes,
sans préjudice de pouvoir imposer la sauvegarde et le maintien d’éventuelles valeurs
d’archéologie industrielle ;
e) quand il s’agit de bâtiments auxquels la commune ne reconnait aucun d’intérêt ou dont
le maintien est considéré inconvénient.
2. En dehors des situations mentionnées au numéro précédent, la démolition d’un
bâtiment existant est seulement permise quand elle est encadrée par le permis de
construire d’un nouveau bâtiment pour ce lieu ou toute autre forme d’occupation du
même espace.
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REGLEMENT
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REGLEMENT
SECTION II
SECTEUR URBANISÉ
Le secteur urbanisé comprend tous les terrains, même non dotés de toutes les viabilités,
occupés par les constructions agglomérées, par leurs distance de prospect et par les
emprises des équipements et des activités même non construits, espaces verts, surfaces
libres, parcs et forêts urbains, destinés à la desserte de ces constructions agglomérées, et
inclut des zones urbanisées sujettes à des opérations de rénovation, de restauration et de
protection.
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REGLEMENT
Article 40 – Exécution
Le secteur urbanisé comprend des modèles distincts d’occupation urbaine qui découlent
de leurs caractéristiques morphologiques, biophysiques et infrastructurelles, qui
permettent de comprendre les rapports et les dynamiques urbaines et qui exigent des
options et des mesures différentiées au niveau de leur maintien, de leur réhabilitation, de
leur requalification et de leur reconversion urbanistique. Ainsi, il est possible d’identifier :
1. les « Zones urbaines compactes consolidées » – qui correspondent à des espaces avec
une occupation compacte et sans espaces interstitiels à remplir, où la structure urbaine
est caractérisée par un réseau routier hiérarchisé et par une occupation dense de
l’espace, avec des bâtiments destinés à divers usages et construits majoritairement en
hauteur, par un espace public bien définit et avec un modèle d’occupation relativement
homogène. Ce modèle d’occupation caractérise le centre de la ville de Jijel et les zones
centrales de la périphérie immédiate.
2. les « Zones urbaines compactes consolidées d’intérêt historique et patrimonial » – qui
correspondent à des espaces avec les mêmes caractéristiques que celles signalées au
numéro précédent, qui revêtissent un intérêt historique et patrimonial remarquable,
constituant un élément déterminant d’identité de la ville (tissu colonial).
3. les « Zones urbaines compactes non consolidées » – qui correspondent à des espaces
d’occupation dense, où la structure urbaine est discontinue et caractérisée par un réseau
routier pas toujours structuré et hiérarchisé, avec des bâtiments majoritairement en
hauteur, avec un déficit d’espace public et un modèle d’occupation hétérogène. Ce
modèle d’occupation caractérise la seconde couronne urbaine qui entoure les zones
urbaines compactes consolidées du centre de la ville de Jijel.
4. les « Zones urbaines discontinues à structurer » – qui correspondent à des espaces avec
une occupation urbaine fragmentée et disqualifiée, sans structure, où coexistent
différents usages et fonctions, pas toujours compatibles, les déficiences et les
insuffisances au niveau des infrastructures et des équipements étant importantes. Un
ensemble varié de typologies de bâtiment soutenu par un réseau routier non structuré et
dans certains cas inachevé prédomine. Ce modèle d’occupation caractérise, dans la
plupart des cas, les zones limitrophes des zones urbaines compactes, consolidées ou pas.
5. les « Zones urbaines précaires » – qui correspondent à des espaces résidentiels
monofonctionnels, avec une occupation urbaine spontanée et précaire, dans la plupart
des cas illégale, dépourvue ou avec un grand déficit d’infrastructures et d’équipements et
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
presque toujours situées dans des zones inappropriées et/ou à risque, intégrant aussi les
zones industrielles et d’entrepôts vétustes ou incompatibles avec le milieu où elles
s’insèrent.
2. Les plans de structure, les plans d’occupation des sols et les opérations urbanistiques
doivent identifier les modèles d’occupation du sol décrites au numéro précédent, qui sont
sujets à des règles spécifiques qui encadrent l’intervention urbanistique, spécifiées dans le
régime établit pour les souscatégories de secteur intégrées au secteur urbanisé.
3. Pour une meilleure opérationnalisation du P.D.A.U, la Commune de Jijeldoit établir une
carte actualisée des modèles d'occupation urbaine, préparée selon les critères définis au
numéro 1, qui sert de cadrage pour les plans de structure, les plans d'occupation des sols
et les opérations urbanistiques.
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
DIVISION II
1. Dans ces zones la coexistence de diverses utilisations urbaines est permise, pour autant
qu’ils soient compatibles avec l’usage résidentiel et pour autant qu’ils ne causent pas des
déséquilibres ou une perte d’harmonie des alentours et que la satisfaction des besoins
d’espaces destinés à des équipements collectifs soit assurée.
2. Les utilisations d’habitation, tertiaire et d’équipement sont dominantes dans ces zones.
3. Les utilisations complémentaires sont le tourisme, les activités artisanales, l’industrie
compatible et la micro-logistique, pour autant qu’ils ne contrarient pas la disposition de
l’article 36 du présent Règlement et qu’ils contribuent à renforcer les objectifs établis
pour ces zones.
4. Les utilisations tertiaires et la micro-logistique doivent être localisées à proximité des
principaux axes du réseau routier et de transport en commun.
5. Dans ces zones tous les changements d’utilisation sont permis, mais le changement
d’habitation vers d’autres usages est seulement permis dans une des situations suivantes
a) pour toute utilisation, pour autant qu’elle couvre la totalité des divisions existantes ou
la totalité du bâtiment ;
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
1. Quand les opérations urbanistiques sont intégrées aux zones urbaines compactes et
consolidées, elles doivent observer les règles suivantes :
a) l’occupation d’espaces libres interstitiels ou la substitution de bâtiments doit tenir
compte de la préservation des caractéristiques morphologiques et typologiques de la
maille urbaine et de la voirie où le bâtiment est intégré, avec la promotion de la qualité et
de la cohérence de l’image urbaine.
b) l’espace public doit être valorisé et ajusté aux nouvelles conditions de fonctionnement
urbain, avec la minimisation de l’impact de l’utilisation de l’automobile, l’intégration du
transport en commun et des parcours piétonniers et cyclables, l’aménagement du
stationnement et l’intégration de l’éclairage et du mobilier urbain appropriés.
c) les travaux de construction, d’agrandissement et de modification sont sujets aux règles
suivantes :
− L’alignement du plan vertical du bâti doit être préservé, sans préjudice de cas spéciaux,
dûment fondés ;
− la hauteur maximale du bâtiment est égale à la moyenne des hauteurs des bâtiments du
front bâti de la voirie, comprise entre deux transversales ;
− Une concordance au niveau des alignements des travées et des niveaux des bâtiments
confinant doit être établie, excepté lorsque les voies sont en pente ou dans des cas
dûment justifiés ;
− l’aménagement de la toiture en grenier et le changement de configuration générale des
toitures, pour autant qu’il soit contenu dans les plans à 45 degrés en passant par les lignes
supérieures de toutes les façades du bâtiment, que la hauteur ne dépasse pas 3,50 mètres
au-dessus de la hauteur maximale de la construction et que l’encadrement urbanistique
ajusté soit assuré ;
− la construction de niveaux en sous-sol à des fins d’habitation, de tertiaire,
d’équipement, de tourisme, d’aires de stationnement et d’aires techniques affectées aux
unités d’utilisation des bâtiments est autorisée, pour autant que, en tous cas, les
conditions de ventilation et d’éclairage adéquates à l’usage proposé soient assurées, les
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
règles relatives aux terrains attenants privés soient remplies et la possibilité d’intégration
architecturale de l’accès au stationnement existe ; − sans préjudice des exigences légales
et réglementaires applicables en matière d’urbanisme, la profondeur maximale de la
construction, hormis les vérandas ou les avant-corps, est de quinze (15) mètres, à
l’exception des établissements hôteliers et des équipements à usage collectif, dont la
façade pignon peut atteindre jusqu’à dix-huit (18) mètres ;
− Quand il y a des bâtiments confinant des deux côtés ou de l’un des côtés et les
alignements des façades respectives doivent être préservées, la profondeur du bâtiment
doit être alignée sur les bâtiments existants ;
− Les bâtiments isolés ne sont pas sujets à une profondeur maximale à partir du mur
pignon ;
− Les interventions sur les terrains attenants privés doivent respecter les conditions de
nature archéologique ou hydrogéologique, la préservation des espèces arborées
importantes ou d’autres éléments à valeur patrimoniale et elles doivent, de façon
cumulative, promouvoir la valorisation en tant qu’espaces d’appropriation à l’air libre et
l’encadrement paysager des alentours bâtis ;
− Les interventions sur les terrains attenants privés doivent aussi assurer la fonction de
ventilation et d’insolation des bâtiments, garantir la vie privée des habitations, tout
comme la perméabilité du sol pour l’infiltration des eaux pluviales, au moins 20 % de sa
superficie devant être maintenue perméable.
d) les opérations de lotissement sont permises quand la parcelle de terrain à lotir confine
avec la voirie publique et l’opération prévoit l’une des situations suivantes :
− L’ouverture de nouvelles voiries piétonnes ou routières ;
− La création d’équipements et/ou d’espaces extérieurs à usage collectif ;
− La création, le développement ou l’achèvement de la trame urbaine.
e) dans les opérations de lotissement, sans préjudice du maintien des caractéristiques
morphologiques et typologiques de la trame urbaine contiguë, le COS brut maximal est
établi suivant la hiérarchie du système de centralités (V. Règlement Part 2. Périmètres –
Termes de référence- des POS)
f) les opérations de lotissement doivent assurer une surface minimale perméable de 30 %,
appliquée à la surface du sol destinée à l’usage privé, susceptible de construction, sans
inclure les zones destinées aux voiries, aux espaces verts et aux équipements à usage
collectif.
g) pour les opérations de lotissement, les zones de cession en vue de voiries, d’espaces
verts à usage collectif et d’équipements à usage collectif doivent être garanties,
conformément aux critères établis au Titre VII du présent Règlement.
2. Quand les opérations urbanistiques sont insérées dans des zones compactes non
consolidées, elles doivent observer les règles suivantes :
a) l’occupation des espaces libres interstitiels doit tenir compte de la préservation des
caractéristiques morphologiques et typologiques de la maille urbaine et de la voirie où le
bâtiment s’insère, avec la promotion de la qualité et de la cohérence de l’image urbaine.
b) l’espace public doit être agrandît et ajusté aux nouvelles conditions de fonctionnement
urbain, avec minimisation de l’impact d’utilisation du véhicule automobile, intégration du
transport en commun et des parcours piétonniers et cyclables, l’aménagement d’aires de
stationnement et intégration de l’éclairage et du mobilier urbain appropriés.
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
c) pour l’occupation des espaces libres interstitiels il faut faire prévaloir la création
d’espace public, de zones vertes et d’équipements, dans les cas où il existe des déficits de
dotation.
d) le réseau routier doit obéir à une structure hiérarchisée, conformément à ce qui est
établit au Titre IV du présent Règlement.
e) comme conditions de constructibilité, les règles d’intégration à l’ensemble et aux
alentours doivent être respectées, tout en respectant le gabarit dominant et les
alignements existants.
f) les travaux de construction, d’agrandissement et de changement sont sujets aux règles
établies à l’alinéa c) du numéro 1 du présent article.
g) les opérations de lotissement sont sujettes aux règles établies aux alinéas d), e), f) et g)
du numéro 1 du présent article.
3. Quand les opérations urbanistiques sont insérées dans les zones urbaines compactes
consolidées d’intérêt historique et patrimonial, elles doivent observer les règles
suivantes : a) à l’exception des travaux de conservation, de modification,
d’agrandissement, d’amélioration ou de construction sur le lotissement, les interventions
dans ces zones, qui impliquent la restructuration foncière ou l’ouverture de nouvelles
voiries ou la reconfiguration profonde des voiries existantes ou la création d’un nouvel
espace public et d’équipements ou la reconfiguration profonde de l’espace public et des
équipements existants, requièrent l’élaboration d’un plan d’occupation des sols ou de
sauvegarde, selon les termes de la législation en vigueur. b) dans les cas mentionnés à
l’alinéa précédent, le plan d’occupation des sols ou de sauvegarde doivent répondre au
type de tracé urbain d’intérêt historique et patrimonial caractéristique du local, typifiés à
l’article 42 et identifiés sur le Plan d’aménagement – Qualification de l’usage du sol. c) les
travaux de conservation, de changement, d’agrandissement, d’amélioration ou de
construction sur le lotissement doivent respecter les caractéristiques générales de la
maille urbaine et les règles d’intégration à l’ensemble et aux alentours, en respectant le
gabarit et les alignements existants. Dans le cadre de l’édification des projets structurants
constructibles et des projets dont l’importance et l’intérêt sont reconnus par les pouvoirs
publics et/ou l’autorité compétente, les paramètres urbanistiques établis aux (articles
précédents), dont les valeurs de COS, peuvent être dépassés dans la parcelle du projet, à
condition que :
a) l’ensoleillement des façades des édifices environnant ne soit pas complètement
empêché. La hauteur résultante du bâti ne peut en aucun cas porter atteinte au système
de vue défini dans l’article 147 du présent règlement, ni aux normes de sécurité aux
abords des aéroports.
b) le respect des normes et règles d’urbanisme définis par la réglementation en vigueur,
en matière d’aménagement et d’urbanisme;
c) la réalisation d’une étude de faisabilité qui traite de l’approche urbanistique et des
principaux facteurs d’impact entre le bâtit et l’environnement en termes d’accessibilité,
de mobilité, de préservation des paysages naturels et urbains, de qualité et d’économie
de l’eau, d’économie de l’énergie, de traitement des déchets et de préservation de la
biodiversité et du climat.
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
1. Dans ces zones la coexistence d’usages urbains divers est permise, pour autant qu’ils
soient compatibles avec l’usage résidentiel et pour autant qu’ils ne causent pas de
déséquilibres ou une perte d’harmonie des alentours et que soit assurée la satisfaction
des besoins d’espaces destinés aux équipements collectifs.
2. Les usages dominants dans ces zones sont l’habitation, le tertiaire et l’équipement. 3.
Les usages complémentaires sont le tourisme, les activités artisanales, l’industrie
compatible avec l’usage résidentiel selon les termes de la législation en vigueur et la
micro-logistique, pour autant qu’ils ne contrarient pas les dispositions de l’article 36 du
présent Règlement et qu’ils contribuent à renforcer les objectifs établis pour ces zones. 4.
Les usages tertiaires et la micro-logistique doivent être situés à proximité des principaux
axes du réseau routier et de transport en commun.
5. Dans ces zones tous les changements d’usage sont permis, mais le changement d’usage
d’habitation en d’autres usages est seulement permis dans les conditions établies au
numéro 5 de l’article 47 du présent Règlement.
6. Les opérations urbanistiques devront assurer une affectation minimale de 20 % de la
surface œuvre nette à des fins d’usages tertiaires et de micro logistique, à l’exception de
celles qui, de par leur expression urbanistique réduite, ne justifient pas cette affectation.
7. Les opérations urbanistiques, qui ont exclusivement trait à l’implantation
d’équipements d’utilisation collective, sont dispensées de l’affectation à des fins d’usages
tertiaires et de micro-logistique établis au numéro précédent.
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
1. Quand les opérations urbanistiques sont insérées dans des zones urbaines compactes
consolidées et non consolidées, elles doivent observer les règles établies aux numéros 1
et 2 de l’article 48, à l’exception du COS brut maximal attribué aux opérations de
lotissement qui, sans préjudice du maintien des caractéristiques morphologiques et
typologiques de la maille urbaine contiguë, est établi suivant la hiérarchie du système de
centralités (V. Règlement Part 2. Périmètres –Termes de référence- des POS) elles doivent
observer les conditions suivantes :
a) La réalisation de toute opération urbanistique doit être encadrée par un plan de
structure ou par un plan d’occupation des sols, selon les termes de la législation en
vigueur et selon ce qui est établi dans le présent Règlement.
b) Le plan de structure et le plan d’occupation des sols doit prendre comme référence le
COS établi au numéro précédent, suivant la hiérarchie du système de centralités, et
contempler les zones de cession pour les voiries, pour les espaces vertes à usage collectif
et pour les équipements à usage collectif, conformément aux critères établis au Titre VII
du présent Règlement.
c) Le plan de structure et le plan d’occupation des sols doit aussi avoir comme référence
une surface minimale perméable de 30 %, appliquée à la surface de sol destinée à l’usage
privé, susceptible de construction, qui ne comprend pas les zones destinées aux voiries,
aux espaces verts et aux équipements à usage collectif.
d) Les paramètres urbanistiques établis aux alinéas b) et c) peuvent être revus, dans le
cadre de l’élaboration du plan de structure et du plan d’occupation des sols, pour autant
que ce soit dûment justifié.
e) Jusqu’à l’élaboration du plan de structure et du plan d’occupation des sols, les
opérations urbanistiques sont sujettes aux conditions suivantes : − L’occupation avec des
maisons unifamiliales est permise, pour autant que le terrain d’implantation soit confinant
à la voirie publique existante et mis en infrastructure et que son implantation ne
compromette pas ou ne viabilise pas de futures liaisons à la maille urbaine ; − Les
opérations urbanistiques qui contemplent plus d’un (1) logement ou fraction pour
d’autres usages, jusqu’à une limite de six (6) logements/fractions, ne pourront être
viabilisées que moyennant la présentation d’une Étude Urbanistique qui démontre
l’adéquation de leur intégration et que leur implantation ne compromette pas ou ne
rende pas impossible les futures liaisons à la maille urbaine ; − L’Étude Urbanistique citée
au numéro précédent doit accompagner la demande de permis à soumettre à la
Commune de Jijel.
3. Dans le cadre de l’édification des projets structurants constructibles et des projets dont
l’importance et l’intérêt sont reconnus par les pouvoirs publics et/ou l’autorité
compétente, les paramètres urbanistiques établis aux (articles précédents), dont les
valeurs de COS, peuvent être dépassés dans la parcelle du projet, à condition que : a)
l’ensoleillement des façades des édifices environnant ne soit pas complètement empêché.
La hauteur résultante du bâti ne peut en aucun cas porter atteinte au système de vue
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
défini dans l’article 147 du présent règlement, ni aux normes de sécurité aux abords des
aéroports. b) le respect des normes et règles d’urbanisme définis par la réglementation en
vigueur, en matière d’aménagement et d’urbanisme; c) la réalisation d’une étude de
faisabilité qui traite de l’approche urbanistique et des principaux facteurs d’impact entre
le bâtit et l’environnement en termes d’accessibilité, de mobilité, de préservation des
paysages naturels et urbains, de qualité et d’économie de l’eau, d’économie de l’énergie,
de traitement des déchets et de préservation de la biodiversité et du climat.
1. Dans ces zones les règles de l’usage du sol établies à l’article 47 ou à l’article 50 du
présent Règlement s’appliquent, si tant est qu’elle est contiguë, en tout ou en partie, avec
la Zone urbaine centrale ou la Zone urbaine multifonctionnelle.
2. Quand il s’agit de terres agricoles ou de zones intégrées à la structure écologique, la
reconversion urbanistique doit promouvoir la création de zones non bâties et
l’introduction d’usages compatibles avec cette structure, notamment à travers la création
de zones vertes de protection ou de loisirs et de production.
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
1. La reconversion urbanistique de ces zones doit être précédée de l’élaboration d’un plan
de structure ou d’un plan d’occupation des sols, à l’exception des petites zones dont la
reconversion ne justifie pas un processus de planification intégrée.
2. Le plan de structure ou le plan d’occupation des sols doit tenir compte du COS établit à
l’alinéa e) du numéro 1 de l’article 48 ou au numéro 1 de l’article 51 du présent
Règlement, en cas de contiguïté, en tout ou en partie, avec la Zone urbaine centrale ou la
Zone urbaine multifonctionnelle, respectivement. Ils doivent aussi tenir compte des
critères établis pour la cession des zones pour des voiries, des espaces verts et des
équipements à usage collectif, conformément aux critères prévus au Titre VII du présent
Règlement.
3. De façon à assurer une intégration correcte de la nouvelle occupation à la maille
urbaine environnante, les limites de la zone à soumettre au plan de structure ou au plan
d’occupation des sols doivent déborder la zone à reconvertir, en intégrant les zones
contiguës et de transition.
4. Jusqu’à l’élaboration du plan de structure ou du plan d’occupation, dans les zones
situées dans les zones à risque, toutes les interventions qui aggravent la situation de
risque existante et qui compromettent ou qui renchérissent le processus de reconversion
doivent être interdites, selon les termes et dans les conditions établies au Chapitre III –
Risques naturels et technologiques.
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
− COS brut maximal : 0.2 ; − Hauteur maximale de construction : cinq (5) mètres.
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
compétente, les paramètres urbanistiques établis aux (articles précédents), dont les
valeurs de COS, peuvent être dépassés dans la parcelle du projet, à condition que :
1. l’ensoleillement des façades des édifices environnant ne soit pas complètement
empêché. La hauteur résultante du bâti ne peut en aucun cas porter atteinte au système
de vue défini dans l’article 147 du présent règlement, ni aux normes de sécurité aux
abords des aéroports.
2. le respect des normes et règles d’urbanisme définis par la réglementation en vigueur,
en matière d’aménagement et d’urbanisme;
3. la réalisation d’une étude de faisabilité qui traite de l’approche urbanistique et des
principaux facteurs d’impact entre le bâtit et l’environnement en termes d’accessibilité,
de mobilité, de préservation des paysages naturels et urbains, de qualité et d’économie
de l’eau, d’économie de l’énergie, de traitement des déchets et de préservation de la
biodiversité et du climat.
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
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REGLEMENT
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REGLEMENT
1. La Zone verte comprend les zones vertes publiques ou privées existantes, intégrées à la
structure écologique, qui remplissent une fonction importante de décompression et
d’équilibre du milieu urbain et d’encadrement d’activités de loisirs fondamentales pour le
bien-être de la population. Elle est constituée des sous-catégories de secteur suivantes,
signalées sur le Plan d’aménagement – Qualification de l’usage du sol :
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
1. La protection des zones sensibles et à risque est l’usage dominant en Zone verte de
protection.
2. Les activités de récréation et de loisirs, d’appropriation et de sensibilisation à la nature
et la pratique sportive sont permises, de façon ponctuelle, quand elles sont en accord
avec la sensibilité environnementale et paysagère des zones couvertes.
3. La récréation et les loisirs sont l’usage dominant dans la Zone verte de loisirs et de
production, pouvant être associés à la production à caractère récréatif ou didactique,
notamment des espaces horticoles d’agriculture urbaine
1. Dans la Zone verte de protection, seuls sont autorisées les installations et constructions
suivantes :
a) les infrastructures routières ou installations nécessaires à leur fonctionnement et
entretien, tout comme des structures de protection contre la pollution sonore quand elles
sont insérées dans une zone tampon entre des axes routiers et des usages urbains
sensibles, comme l’habitation ;
b) les chemins ou sentiers pédestres et cyclables ;
c) les structures légères d’appui aux usages de la zone verte de protection.
2. Dans la Zone verte de protection les solutions techniques à adopter doivent garantir
leur stabilité et permettre leur revêtement avec une végétation arborée et herbacée
adaptée aux conditions édapho-climatiques, à condition de sauvegarder que :
a) les zones inondables ou les zones adjacentes des cours d’eau doivent être constituées
de bois riverains, composés d’espèces de la galerie rupicole ;
b) les zones vertes de protection des infrastructures routières doivent privilégier l’usage
d’espèces arbustives et herbacées pour des raisons de sécurité, des massifs arborés ou
des espèces isolées pouvant être plantées en vue de l’encadrement paysager.
3. dans la Zone verte de loisirs et de production, seuls sont autorisées les installations et
constructions nécessaires à leur fonctionnement et à leur entretien, d’appui à la
récréation, aux loisirs et à la production.
4. Toute intervention en Zone verte de protection et de loisirs et de production est
soumise à l’élaboration et à l’approbation d’un projet d’espaces extérieurs, les
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
La Zone à usage spécial comprend les zones existantes qui accueillent de grands
équipements à usage collectif et des infrastructures destinées à fournir des services
fondamentaux et indispensables à la population, notamment dans le cadre de la santé, de
l’éducation, de la sécurité sociale, de la prévention et de la sécurité et des infrastructures
de transport, portuaires, aéroportuaires, d’assainissement, d’approvisionnement et
d’entrepôt d’hydrocarbures, d’approvisionnement en électricité, eau et
télécommunications, de décharges et de centres d’enfouissement techniques.
1. Les usages dominants sont ceux qui ont directement trait à la fonction remplie par
l’équipement ou par l’infrastructure en cause, admettant aussi les usages
complémentaires ou compatibles avec la réglementation spécifique qui règlemente
l’activité.
2. Ces zones sont soumises au régime de servitudes administratives, identifiées sur le Plan
de contraintes – Servitudes.
3. Toute intervention dans ces zones doit tenir compte de l’encadrement urbanistique et
paysager des alentours, la Commune de Jijel pouvant imposer des conditionnements liés à
leur intégration urbanistique et paysagère, selon les termes des dispositions de l’article 33
du présent Règlement.
4. Avec la cessation des usages et des fonctions existantes qui supportent la qualification
comme Zone à usage spécial, les nouvelles conditions d’occupation, d’usage et de
transformation du sol dans ces zones est établie par plan d’occupation des sols.
5. La constructibilité dans ces zones est celle qui est strictement exigée par la propre
nature des équipements et des infrastructures existantes.
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
SECTION III
SECTEUR À URBANISER ET D’URBANISATION FUTURE
DIVISION I
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
1. Le Secteur à urbaniser comprend les terrains destinés à être urbanisés à court et moyen
termes, sur un horizon de dix (10) ans, permettant de satisfaire les besoins les plus
immédiats qui découlent de la dynamique démographique, du développement
économique et social et de la qualification urbanistique.
2. Le Secteur d’urbanisation future comprend la réserve de terrains destinés à être
urbanisés à long terme, sur un horizon de vingt (20) ans, frappés d’une servitude
temporaire non aedificandi, selon les termes de la loi en vigueur.
Article 69 – Exécution
54
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
2. Dans ces zones, l’objectif étant de promouvoir de nouvelles centralités urbaines qui
promeuvent l’équilibre du système urbain et sa qualité et sa compétitivité, il doit
privilégier la localisation des fonctions urbaines polarisatrices, la maille urbaine compacte,
le mélange des usages, l’intégration sociale, la création d’équipements et la production
d’une image urbaine différentiée et de grande qualité.
1. Dans ces zones la coexistence de divers usages urbains est permise, pour autant qu’ils
soient compatibles avec l’usage résidentiel et pour autant qu’ils ne causent pas de
déséquilibres ou une perte d’harmonie des alentours et que soit assurée la satisfaction
des besoins des espaces destinés à des équipements collectifs.
2. L’habitation, le tertiaire et l’équipement sont les usages dominants dans ces zones. 3.
Le tourisme, les activités artisanales, l’industrie compatible avec l’usage résidentiel, selon
les termes de la législation en vigueur, et la micrologistique sont des usages
complémentaires, pour autant qu’ils ne contrarient pas les dispositions de l’article 36 du
présent Règlement et qu’ils contribuent à renforcer les objectifs établis pour cette zone.
4. Les usages tertiaires et la micro-logistique doivent être localisés à proximité des
principaux axes du réseau routier et de transport en commun. 5. Les opérations
urbanistiques doivent assurer une affectation minimale de 20 % de surface œuvre nette à
l’usage résidentiel. 6. Les opérations urbanistiques, qui ont exclusivement trait à
l’implantation d’équipements d’utilisation collective, sont dispensés de l’affectation à des
fins résidentielles établies au numéro précédent.
1. Les plans de structure, les plans d’occupation des sols et les opérations de lotissement,
quand ils sont permis à titre exceptionnel, doivent veiller aux règles suivantes :
a) Dans les zones de transition avec les zones urbaines compactes et consolidées, il doit
assurer, le cas échéant, la concordance avec la hauteur des constructions et avec les
alignements de la maille urbaine ;
b) Dans les situations où le dessin urbain établit une rupture avec les caractéristiques
morphologiques et typologiques de la maille urbaine alentour, la hauteur maximale des
constructions doit promouvoir une transition volumétrique ajustée avec ses alentours et
l’impact sur l’image d’ensemble de la ville doit être évalué, spécialement quand la
sauvegarde du système des vues est en cause.
2. Sans préjudice du maintien des caractéristiques morphologiques et typologiques de la
maille urbaine contiguë, les paramètres urbanistiques suivants sont établis, suivant la
hiérarchie du système de centralités (V. Règlement Part 2. Périmètres –Termes de référence-
des POS)- c) Le plan de structure, le plan d’occupation des sols et les opérations de
lotissement, quand ils sont exceptionnellement permis, doivent prendre comme
référence une surface minimale perméable de 30 %, appliquée à la surface de sol destinée
à l’usage privé, susceptible de construction, qui ne comprend pas les zones destinées aux
voiries, aux espaces verts et aux équipements à usage collectif.
55
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
d) Dans le cadre de l’élaboration du plan de structure ou du plan d’occupation des sols, les
paramètres urbanistiques établis aux numéros 2 et 3 peuvent être dépassés, pour autant
que ce soit dûment justifié.
e) Il faut garantir des zones de cession pour des voiries, des espaces verts à usage collectif
et pour des équipements à usage collectif conformément aux critères établis au Titre VII
du présent Règlement.
f) Dans le cadre de l’édification des projets structurants constructibles et des projets dont
l’importance et l’intérêt sont reconnus par les pouvoirs publics et/ou l’autorité
compétente, les paramètres urbanistiques établis aux (articles précédents), dont les
valeurs de COS, peuvent être dépassés dans la parcelle du projet, à condition que :
1. l’ensoleillement des façades des édifices environnant ne soit pas complètement
empêché. La hauteur résultante du bâti ne peut en aucun cas porter atteinte au système
de vue défini dans l’article 147 du présent règlement, ni aux normes de sécurité aux
abords des aéroports.
2. le respect des normes et règles d’urbanisme définis par la réglementation en vigueur,
en matière d’aménagement et d’urbanisme;
3. la réalisation d’une étude de faisabilité qui traite de l’approche urbanistique et des
principaux facteurs d’impact entre le bâtit et l’environnement en termes d’accessibilité,
de mobilité, de préservation des paysages naturels et urbains, de qualité et d’économie
de l’eau, d’économie de l’énergie, de traitement des déchets et de préservation de la
biodiversité et du climat.
1. Dans ces zones la coexistence de divers usages urbains est permise, pour autant que
ceux-ci soient compatibles avec l’usage résidentiel et pour autant qu’ils ne causent pas de
56
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
déséquilibres et pour autant que reste assurée la satisfaction des besoins des espaces
destinés à des équipements collectifs.
2. L’habitation, le tertiaire et l’équipement sont les usages dominants dans ces zones.
3. Le tourisme, les activités artisanales, l’industrie compatible avec l’usage résidentiel,
selon les termes de la législation en vigueur, et la micrologistique sont les usages
complémentaires, pour autant qu’ils ne contrarient pas les dispositions de l’article 36 du
présent Règlement et qu’ils contribuent à renforcer les objectifs établis pour ces zones.
4. Les usages tertiaires et la micro-logistique doivent être localisés à proximité des
principaux axes du réseau routier et de transport en commun.
5. Les opérations urbanistiques doivent assurer une affectation minimale de 20 % de la
surface œuvre nette aux usages tertiaires et de micro-logistique.
6. Les opérations urbanistiques, qui ont exclusivement trait à l’implantation
d’équipements d’utilisation collective, sont dispensés de l’affectation à des fins
d’utilisation résidentielle établie au numéro précédent.
1. Les plans de structure, les plans d’occupation des sols et les opérations de lotissement,
quand elles sont autorisées à titre exceptionnel, doivent avoir égard aux règles suivantes :
a) Dans les zones de transition avec les zones urbaines compactes et consolidées il doit
garantir, le cas échéant, la conformité avec la hauteur des constructions et les
alignements dominants de la maille urbaine ;
b) Dans les situations où le dessin urbain établit une rupture avec les caractéristiques
morphologiques et typologiques de la maille urbaine environnante, la hauteur maximale
des constructions doit promouvoir une transition volumétrique ajustée avec ses alentours
et l’impact sur l’image de l’ensemble de la ville doit être évalué, spécialement quand la
sauvegarde des vues est en cause.
2. Sans préjudice du maintien des caractéristiques morphologiques et typologiques de la
maille urbaine contiguë, les paramètres urbanistiques suivants sont établis, suivant la
hiérarchie du système de centralités : (V. Règlement Part 2. Périmètres –Termes de référence-
des POS).
Dans le cadre de l’élaboration du plan de structure ou du plan d’occupation des sols, les
paramètres urbanistiques établis au numéro précédent peuvent être dépassés, pour
autant que ce soit dûment justifié.
4. Les zones de cession pour des voiries, des espaces verts à usage collectif et pour des
équipements à usage collectif doivent être garanties, conformément au
dimensionnement prévu par le présent Règlement.
5. Dans le cadre de l’édification des projets structurants constructibles et des projets dont
l’importance et l’intérêt sont reconnus par les pouvoirs publics et/ou l’autorité
compétente, les paramètres urbanistiques établis aux (articles précédents), dont les
valeurs de COS, peuvent être dépassés dans la parcelle du projet, à condition que :
1. l’ensoleillement des façades des édifices environnant ne soit pas complètement
empêché. La hauteur résultante du bâti ne peut en aucun cas porter atteinte au système
de vue défini dans l’article 147 du présent règlement, ni aux normes de sécurité aux
abords des aéroports.
57
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
1. Les plans d’occupation des sols et les opérations de lotissement, quand elles sont
permises à titre exceptionnel, doivent tenir compte des paramètres urbanistiques
suivants : a) COS brut maximal : 1,5 ; b) CES maximal : 0,7.
2. Le COS mentionné à l’alinéa a) du numéro précédent peut être majoré jusqu’à 1.7, dans
les cas où les usages à installer seraient associés à des activités émergentes et innovantes
dans les domaines de la recherche, de la technologie, de la culture, de la gestion de
l’information et de la connaissance.
3. Dans le cadre de l’élaboration du plan de structure ou du plan d’occupation des sols, les
paramètres urbanistiques établis au numéro 1 peuvent être dépassés, pour autant que ce
soit dûment justifié.
4. Les zones pour les espaces verts à usage collectif et pour des équipements à usage
collectif doivent être garanties, conformément au dimensionnement prévu par le présent
Règlement.
58
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
5. Les établissements industriels doivent être dotés d’un réseau séparatif d’adduction
d’eau qui sépare le réseau d’eau destiné à la consommation humaine du réseau d’eau
destiné à la consommation industrielle et à l’arrosage et au lavage des espaces extérieurs.
6. Dans ces zones le recours au système de distribution d’eau pour la réutilisation à des
fins d’usages secondaires est, dans la mesure du possible, obligatoire.
7. Les établissements industriels, dont les effluents industriels ne respectent pas les
limites de décharge dans le système de drainage des eaux usées urbaines, doivent être
dotés d’une infrastructure qui assure son prétraitement avant la décharge dans le
système mentionné.
8. L’autorisation des établissements industriels est conditionnée à la présentation de
l’étude préalable qui identifie les données qualitatives de l’eau réutilisable à consommer,
les données quantitatives et la typologie des effluents industriels ainsi que la solution de
prétraitement à mettre en place, cette dernière devant être soumise à l’avis de
l’organisme compétent.
9. Dans le cadre de l’édification des projets structurants constructibles et des projets dont
l’importance et l’intérêt sont reconnus par les pouvoirs publics et/ou l’autorité
compétente, les paramètres urbanistiques établis aux (articles précédents), dont les
valeurs de COS, peuvent être dépassés dans la parcelle du projet, à condition que :
1. l’ensoleillement des façades des édifices environnant ne soit pas complètement
empêché. La hauteur résultante du bâti ne peut en aucun cas porter atteinte au système
de vue défini dans l’article 147 du présent règlement, ni aux normes de sécurité aux
abords des aéroports.
2. le respect des normes et règles d’urbanisme définis par la réglementation en vigueur,
en matière d’aménagement et d’urbanisme;
3. la réalisation d’une étude de faisabilité qui traite de l’approche urbanistique et des
principaux facteurs d’impact entre le bâtit et l’environnement en termes d’accessibilité,
de mobilité, de préservation des paysages naturels et urbains, de qualité et d’économie
de l’eau, d’économie de l’énergie, de traitement des déchets et de préservation de la
biodiversité et du climat.
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REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
1. L’utilisation dominante de ces zones est le tourisme qui comprend des établissements
touristiques de typologies diverses, des services complémentaires ainsi que des
équipements sportifs, culturels et de loisirs, dans un cadre d’unité fonctionnelle et
urbanistique qualifié.
2. Toute utilisation ou toute exploitation dans ces zones, ayant pour but de changer la
vocation touristique, sont interdites.
a) Sans préjudice des dispositions dans la Loi nº03-03 du 17 février, relative aux zones
d’expansion et aux sites touristiques, les plans de structure, les plans d’occupation des
sols et les opérations de lotissement doivent veiller aux prérequis suivants :
a) Deux ou trois établissements touristiques peuvent être constitués, toujours en
articulation entre eux et selon des modèles d’occupation urbaine des zones alentours, par
le biais d’une solution cohérente d’infrastructures, de structure écologique et de
composition urbanistique et paysagère.
b) Les établissements touristiques doivent contribuer à la valorisation environnementale
et paysagère du site où ils sont implantés.
c) Les établissements touristiques doivent promouvoir l’articulation avec les usages et les
fonctions existants dans les alentours, en insistant particulièrement sur les
agglomérations urbaines voisines.
d) Les établissements touristiques doivent contribuer au développement et au progrès de
la qualité de vie des populations locales, en promouvant, plus spécifiquement, la
valorisation des sites et l’offre d’activités touristiques et de loisirs.
e) La surface imperméabilisable ne doit pas être supérieure à 30 % de la surface de la
Zone d’occupation touristique, sachant que la surface restante doit comprendre les zones
d’équipements, de voiries et d’espaces verts adéquats.
f) Le COS brut maximal est de 0.3, les constructions ne devant pas dépasser la hauteur
maximale de deux (2) étages (R+2) pour les maisons individuelles et quatre (4) étages
(R+4) pour les établissements hôteliers.
g) La composition urbaine de ces zones doit correspondre à des noyaux qui se traduisent
dans des extensions d’infrastructures moindres au vu de la globalité de la Zone
d’occupation touristique.
h) Il faut assurer la compatibilité des caractéristiques urbanistiques et architecturales de
l’occupation prétendue avec le site et son aire d’encadrement, notamment en ce qui
concerne sa valeur environnementale, patrimoniale et paysagère.
i) Ces zones doivent disposer d’accès routiers adéquats.
j) Quand elles sont localisées dans des zones de transition avec des zones urbaines
compactes et consolidées, il faut respecter l’hauteur des constructions et les alignements
dominants de la maille urbaine.
k) Dans les situations où le dessin urbain établit une rupture avec les caractéristiques
morphologiques et typologiques de la maille urbaine des alentours, la hauteur maximale
de constructions doit promouvoir une transition volumétrique adéquate avec ses
alentours et elle doit évaluer l’impact sur l’image d’ensemble de l’agglomération urbaine,
quand la sauvegarde des vues est en cause.
60
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
1. La Zone verte comprend les nouvelles zones vertes publiques ou privées, intégrées à la
structure écologique, dont la localisation est, dès à présent, être identifiée. Elles
remplissent une fonction importante de décompression et d’équilibre du milieu urbain et
d’encadrement d’activités de loisirs fondamentales pour le bien-être de la population,
étant décomposée dans les sous-catégories suivantes, indiquées sur le Plan
d’aménagement – Qualification de l’usage du sol :
a) Zone verte de protection ;
b) Zone verte de loisirs et de production.
61
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
2. La Zone verte de protection intègre les zones sensibles d’un point de vue biophysique
ou d’encadrement paysager, situées à l’intérieur des périmètres urbains, les zones à
risque de mouvements de terrains et d’inondation, ainsi que les zones couloirs de
protection des infrastructures routières.
3. La Zone verte de loisirs et de production intègre les zones libres non bâties, perméables
et plantées, qui supportent les activités de récréation, de loisirs et de production
destinées à l’usage de la population et qui peuvent intégrer des équipements et des
structures d’appui à la récréation et aux loisirs.
4. Les espaces verts à usage collectif, issus de la cession pour le domaine public, opérée
dans le cadre des opérations de lotissement, sont automatiquement couverts par le
régime établit pour la Zone verte de loisirs et de production.
1. Dans la Zone verte de protection, l’usage dominant est la protection des zones
sensibles et à risque, les activités de récréation et de loisirs, d’appropriation et de
sensibilisation à la nature et de pratique du sport étant ponctuellement autorisées, pour
autant qu’elles soient en accord avec la sensibilité environnementale et paysagère des
zones couvertes.
2. Dans la Zone verte de loisirs et de production, l’usage dominant est la récréation et les
loisirs, pouvant être associés à la production à caractère récréatif ou didactique,
notamment les espaces horticoles d’agriculture urbaine.
Article 88 – Règles de constructibilité Ces zones sont soumises aux mêmes règles
d’application établies à l’article 69 du présent Règlement.
La Zone à usage spécial comprend les zones où est programmée l’installation de grands
équipements à usage collectif et d’infrastructures destinés à fournir des services
fondamentaux à la population (santé, éducation, sécurité sociale, prévention et sécurité)
et des infrastructures (transport, portuaires, aéroportuaires, assainissement,
approvisionnement et entrepôt d’hydrocarbures, approvisionnement en électricité, eau,
télécommunications, décharges et centres d’enfouissement techniques).
1. Les usages dominants sont ceux qui ont directement trait à la fonction remplie par
l’équipement ou par l’infrastructure en cause. Les usages complémentaires ou
compatibles sont autorisés, conformément à la réglementation spécifique qui réglemente
l’activité.
2. Toute intervention dans ces zones doit observer l’encadrement urbanistique et
paysager des alentours, la Commune de Jijel pouvant imposer des conditionnements
62
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
ayant trait à leur intégration urbanistique et paysagère, selon les termes des dispositions
de l’article 34 du présent Règlement.
3. La constructibilité dans ces zones est celle qui est strictement exigée par la propre
nature des équipements et des infrastructures existantes.
CHAPITRE IV
SECTEUR NON URBANISABLE
SECTION I
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
1. Dans le Secteur non urbanisable, toutes les actions qui diminuent ou qui détruisent les
potentialités et les vocations correspondant aux souscatégories d’usages dominants qui le
composent sont interdites, sauf celles prévues au présent Règlement et sauf les
exceptions consignées dans la loi générale et spécifique, en cas d’application.
2. Dans le Secteur non urbanisable les actions suivantes sont interdites :
a) les opérations de lotissement et les travaux d’urbanisation ;
b) la construction ou l’agrandissement de bâtiments, sauf les exceptions identifiées par les
règles particulières d’utilisation du sol des différentes sous-catégories secteur qui
intègrent ce secteur ;
c) le lancement ou le dépôt de déchets urbains ou industriels ou d’autres produits qui
contiennent des substances ou des micro-organismes qui puissent changer ou détériorer
les caractéristiques du sol ;
d) les interventions physiques ou les utilisations, non intégrées aux pratiques associées à
l’exploitation agricole et forestière, qui mènent à la destruction du revêtement végétal et
qui provoquent la dégradation du sol, notamment l’érosion, le compactage ou
l’éboulement des terrains ;
e) l’utilisation indue de techniques ou de produits fertilisants et phytopharmaceutiques f)
la décharge, abandon ou dépôts de gravats, de ferrailles ou de tout autre déchet
préjudiciel.
3. Dans le Secteur non urbanisable, l’implantation d’infrastructures, notamment
d’assainissement, d’approvisionnement en eau, électricité, hydrocarbures et de
valorisation et utilisation d’énergies alternatives et renouvelables, est autorisée.
63
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
4. Les bâtiments associés aux occupations et aux usages établis pour les sous-catégories
de secteur restent conditionnés aux règles communes suivantes :
a) l’accès routier, l’approvisionnement en eau et le drainage des égouts, au cas où il
n’existe pas de raccordement aux réseaux publics, doivent être assurés par un système
autonome, dont la construction et le maintien restent à charge des intéressés ;
b) les effluents ne peuvent pas être rejetés directement dans des cours d’eau, sans que
leur traitement soit assuré au préalable, et le drainage de tout effluent qui contienne des
substances polluantes directement dans le réseau hydrographique ou dans le sol n’est pas
permis.
64
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
1. Toute intervention dans ces zones est soumise à l’élaboration d’un projet d’espaces
extérieurs.
2. Les actions permises doivent reposer sur des solutions qui minimisent l’impact
environnemental sur les écosystèmes, en assurant leur intégration paysagère, la
mitigation des risques et en minimisant l’imperméabilisation du sol.
3. Pour les équipements éducatifs et de sensibilisation aux questions de l’environnement
la surface hors œuvre nette ne peut pas dépasser les 200 m2, la hauteur maximale étant
limitée à un (1) étage (R+1).
4. Les installations d’appui à la pratique balnéaire ne doivent pas dépasser la hauteur
maximale d’un (1) étage (R+1), sans préjudice des prescriptions architecturales établies
par le plan d’aménagement côtier.
Article 91 – Identification
La Zone agricole comprend les sols de la commune de Jijel dotés des plus grandes
potentialités pour l’exploitation et la production agricole et d’élevage, intégrés à la
65
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
66
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
Article 94 – Identification
67
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
La Zone agro-forestière comprend les sols à usage agricole non intégrés à la réserve
agricole fondamentale, tout comme les peuplements forestiers discontinus et les zones
avec une pente inappropriée pour la pratique agricole et avec des risques d’érosion élevés
où peuvent être mis en place de nouveaux peuplements de forêt de protection.
1. Ce sont les usages dominants agricoles et forestiers qui doivent assurer une fonction de
protection de l’équilibre écologique et environnemental du territoire ainsi que sa
valorisation paysagère.
2. Des usages complémentaires sont permis de façon analogue à ceux établis à l’article 97
du présent Règlement pour la Zone agricole.
3. D’autres usages non agricoles sont également permis, selon les termes et les conditions
établies au numéro 2 de l’article 97 du présent Règlement.
4. La mise à profit du potentiel productif de ces zones doit se subordonner aux modèles
agricoles et sylvicoles tournés vers la protection, le maintien et le recouvrement de
l’équilibre écologique, la protection du réseau hydrographique et le contrôle de l’érosion
hydrique.
5. Les nouveaux peuplements de forêt de protection à installer dans ces zones doivent
être constitués d’espèces autochtones.
Dans cette zone les règles de constructibilité pour les usages compatibles et
complémentaire sont à appliquer de façon similaire à ceux établis à l’article 98 du présent
Règlement pour la Zone agricole.
SECTION V
ZONE D’OCCUPATION PRÉCAIRE À ÉLIMINER
68
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
Le couloir de réserve, défini le réseau routier structurant, existant et prévu, composé des
axes principaux et des lignes de chemin de fer, assurant la concrétisation et la gestion des
interventions, notamment l’extension et la reconfiguration des voies.
69
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
6. Dans les zones couloirs de réserve, des solutions qui assurent une intégration
urbanistique et paysagère adéquate des infrastructures routières et de transport et qui
sauvegardent les zones d’occupation humaine de la pollution atmosphérique et sonore
produite par les moyens de transport doivent être mises en place. Pour ce, il est possible
d’avoir recours à la modulation de terrain, à l’installation de barrières qui agissent sur la
propagation du bruit et à la création de zones vertes de protection et d’encadrement
composées d’alignements de massifs arborés.
7. Les infrastructures électriques de transport à haute et à très haute tension, les
gazoducs à haute pression et les oléoducs primaires, et les infrastructures de
télécommunications d’ordre international, national ou interrégional, devront, à chaque
fois que c’est techniquement et financièrement viable, se situer dans le couloir de
réserve.
8. À l’intérieur des périmètres urbains, les zones couloirs de réserve doivent faire l’objet
d’un projet d’espaces extérieurs qui définit les meilleures solutions d’intégration et de
mise en compatibilité avec le milieu urbain, en considérant les critères établis dans ce
Règlement pour la structure écologique de la commune de Jijel.
9. Pour l’installation de stations-service et postes publics d’approvisionnement en
combustibles dans le couloir de réserve, lorsque celle-ci est insérée dans le périmètre
urbain, il faut pondérer les effets sur les usages dominants, la sécurité et la qualité
environnementale, paysagère et fonctionnelle des zones affectées. 10. Les règles de
constructibilité sur le plateau surplombant les tunnels sont soumis à une étude préalable
spécifique. La direction des travaux publics ainsi que tous les services concernés doivent
être informés en cas de permis de construire au-dessus du tunnel.
CHAPITRE VI
70
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
1. Les règles de densification prévues dans le présent article s’appliquent uniquement aux
bandes de densification indiquées sur le Plan d’aménagement Coefficient d’Occupation du
Sol L15-12 COS.
2. La bande de densification possède les mêmes usages urbains permis dans les catégories
et sous-catégories contigües à la voie où elle est définie.
3. La densification s’applique seulement aux deux Îlots les plus proches de part et d’autre
des voies citées à l’article précédent dans le cas d’une voie de grande desserte comme la
première rocade sud ou les grandes transversales, les lignes de tramway, et les autres
lignes de TCSP, elle s’applique aussi aux îlots les plus proches des bouches de métro et
dont il faudra définir le périmètre dans une étude de POS détaillée.
4. La hauteur de la façade d’un côté de l’îlot est limitée par la condition d’assurer
l’ensoleillement des façades de l’îlot opposé par la voie qui les sépare. La règle de
prospect se substitue au COS pour ces deux bandes d’îlots. La hauteur du bâti ne peut en
aucun cas porter atteinte au système de vue défini dans l’article 147 du présent
règlement, ni aux normes de sécurité aux abords des aéroports. 5. Les paramètres
urbanistiques et d’exécution d’exception qui s’appliquent à la bande de densification
seront définis dans le cadre des plans d’occupation des sols
71
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
TITRE IV
TRANSPORTS ET ACCESSIBILITÉS
72
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
a) les bâtiments à usage commercial prédominant avec une surface hors œuvre nette
supérieure à 25 000 m2 ;
b) les bâtiments à usage tertiaire prédominant avec une surface hors œuvre nette
supérieur à 20 000 m2 ou des lots de terrain pour l’usage tertiaire prédominant avec une
surface hors œuvre nette admissible supérieure à 35 000 m2 ;
c) les équipements à usage public ou des zones affectées à des usages tertiaires qui
génèrent un volume moyen annuel supérieur à 10 000 déplacements/jour, résultant de la
somme des entrés et des sorties.
2. Sans préjudice des dispositions établies par le présent Règlement pour les classes et les
catégories d’usage du sol, les grands générateurs doivent être localisés à moins de 450
mètres d’un arrêt ou d’un pôle d’échange desservis par le réseau structurant.
1. Les pôles d’échange sont des infrastructures de transport dont la fonction est de
promouvoir et de faciliter les correspondances entre différents modes de transport, à
pied ou à l’aide de moyens mécaniques.
2. Les pôles d’échange peuvent être intégrés à des espaces destinés à des usages
tertiaires et/ou un équipement à usage public.
3. Les pôles d’échange doivent être dimensionnés et conçus sur la base d’études d’impact
du trafic et du transport tout en considérant les espaces urbains riverains et le
fonctionnement des réseaux où ils sont insérés.
4. Les critères de hiérarchisation et la liste des pôles d’échange existants et prévus sont
identifiés à l’Annexe II du présent Règlement.
5. La localisation indicative des principaux pôles d’échange est présentée sur le Plan
d’aménagement – Accessibilités et transports.
73
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
74
REVISION DU PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA COMMUNE DE JIJEL
REGLEMENT
10,5 mètres, ou quand il s’agit de voiries principales ou, aussi, en cas de voiries où le rez-
dechaussée du front bâti est majoritairement occupé par du tertiaire ou de l’équipement
public ;
f) les trottoirs adjacents aux principales voiries doivent disposer d’une largeur libre de
passage non inférieure à 1,5 mètre. La largeur libre de passage des autres trottoirs ne doit
pas être inférieure à 1,2 mètre ;
g) dans des cas exceptionnels, dûment justifiés, les largeurs des trottoirs mentionnées aux
alinéas précédents peuvent être inférieures, pour autant qu’elles soient encadrées par la
législation applicable en vigueur.
5. À chaque fois que c’est compatible avec les fonctions de la circulation routière
attribuées aux voiries du réseau routier local, des solutions formelles de partage de
fonctions avec une valorisation de la circulation et de la permanence de piétons et de
l’intégration paysagère sont permises, la distinction classique entre la chaussée, les aires
de stationnement et les trottoirs pouvant être ignorée.
6. Les critères mentionnés au numéro précédent doivent constituer une référence pour le
réaménagement et la requalification des voiries existantes.
7. Dans les situations où les voiries créées dans le cadre d’opérations de lotissement
assument un caractère structurant, renforçant une concentration élevée du trafic, la
Commune de Jijel peut exiger des largeurs supérieures.
a) la continuité du réseau ;
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REGLEMENT
c) la sécurité ;
e) l’attractivité.
1. Les zones historiques de la commune de Jijel doivent, de par leur importance, faire
l’objet d’actions et d’interventions de valorisation piétonne à définir sur les plans
d’occupation du sol et sur les plans de sauvegarde, étant donné les orientations issues de
la Charte des Espaces Publics de la commune de Jijel.
2. Dans ces zones, il est souhaitable d’assurer :
a) une largeur de trottoirs ajustée aux flux piétons qui les utilisent ;
b) sur les passages piétons gérés par des feux de circulation, la définition des temps de
vert pour les piétons doit être faite en fonction des flux existants ;
c) l’élargissement des espaces réservés aux esplanades et aux kiosques, afin de
promouvoir le séjour ;
d) l’introduction des pavements confortables et adéquats à l’usage piétonnier ;
e) contempler la possibilité d’introduction d’aides mécaniques à la transposition des
pentes.
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REGLEMENT
CHAPITRE IV STATIONNEMENT
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REGLEMENT
1. Pour les opérations de lotissement ou pour une opération urbanistique avec un impact
semblable, la création de places de stationnement, établie à l’article précédent, à
l’intérieur des lotissements de terrain, et, aussi, la dotation en places de stationnement
sur l’espace public extérieur aux lotissements, identifiée à l’Annexe VII du présent
Règlement, est obligatoire.
2. La Commune de Jijel doit éviter la création de places de stationnement sur l’espace
public extérieur aux lotissements de terrain, identifiée à l’Annexe VII du présent
Règlement, si l’ensemble des places de stationnement y est égal ou inférieur à 5 places ou
si le lotissement se situe dans une zone urbaine consolidée et s’il existe des contraintes
physiques ou réglementaires, notamment celles qui résultent de l’application des critères
de zonage de stationnement, établie à l’article 119 du présent Règlement.
1. Une zone présente un déficit de stationnement grave si l’ensemble des places pour les
résidents est inférieur à 1 place pour 5 logements, après comptabilisation de l’offre
publique et privée, notamment les places qui existent dans les immeubles de logement,
plus les places sur la voie publique ou dans les espaces bâtis accessibles, gratuitement ou
à prix réduits, aux résidents.
2. Les opérations de lotissement, les nouvelles constructions ou les agrandissements pour
lesquels la dotation des places à l’intérieur du lotissement est égale ou supérieure à 60
places, au sein d’une zone de déficit de stationnement, devront prévoir l’existence de
places de stationnement supplémentaires à l’intérieur du lotissement.
3. La quantité de places de stationnement supplémentaires à l’intérieur du lotissement ne
peut être inférieure à 30 % de la dotation qui découle de l’application des articles
précédents, excepté en cas de dispense dûment justifiée par le requérant.
4. L’identification des zones de déficit de stationnement grave doit être présentée dans un
règlement spécifique à développer par la Commune de Jijel, lequel doit être accompagné
d’un plan d’intervention spécifiant les types d’action à mettre en place sur le terrain en
vue d’une résolution.
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REGLEMENT
TITRE V
ESPACE PUBLIC
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REGLEMENT
-La Charte des espaces publics est un outil d’appui direct à la mise en œuvre d’une
politique de la ville qui vise à étayer une typologie d’interventions dans les espaces publics
d’Jijel, par la systématisation et la description d’un ensemble de recommandations
précises. En outre, la Charte des espaces publics identifie pour chaque niveau
d’intervention et pour chaque composante, les principes d’intervention, les matériaux
préférentiels, les couleurs et les composantes de l’espace extérieur, du sous-sol et du bâti.
4. Toutes les interventions à développer dans le domaine public doivent être sujettes, en
premier lieu, à l’appréciation de la Commune de Jijel et, en second lieu, à l’appréciation
d’entités que cette dernière juge nécessaire, afin qu’elles soient consultées ou qu’elles
émettent un avis.
5. En tant qu’entité régulatrice responsable de la gestion de l’espace public de la ville, la
Commune de Jijel a le droit d’exercer des actions isolées ou intégrées, à caractère
coercitif, dans tous les cas où les conditions minimales d’appropriation collective ne sont
pas garanties ou où l’adultération de l’image urbaine originale serait évidente.
a) L’espace extérieur intègre l’ensemble des espaces libres extérieurs et leurs éléments,
mobiles ou immobiles, assurant les fonctions d’utilisation collective, à caractère formel ou
informel, et se constituant comme un lieu approprié pour la permanence ou pour la
rencontre, pour la circulation piétonnière ou routière, pour le culte et le recueillement et
comme un lieu de communication et d’interaction, d’interface culturelle et de diversité
sociale
b) L’espace extérieur doit être entendu dans la double perspective de sa fonctionnalité et
de sa matérialité, étant constitué des composantes suivantes : 1) Composante
fonctionnelle : accès et mobilité ; 2) Composante matérielle : -Structure principale fixe ;
- Structure principale mobile ; -Déchets solides urbains ; - Autres éléments.
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doivent être équipés de repos d’une profondeur non inférieure à 0,70 m, mesurée dans le
sens du mouvement ; − les escaliers en rampe de l’espace public doivent être considérés
comme une solution alternative à la rampe simple, qu’il faut adopter ; − les tronçons en
rampe doivent présenter une inclinaison nominale non supérieure à 6 % et un
déploiement, mesuré entre le nez de marche et le giron de la marche suivante, égal à 0,75
m ou à des multiples entiers de cette valeur ; − la projection horizontale des tronçons en
rampe ne doit pas être supérieure à 20,00 m, entre repos ou entre paliers ; − les rampes
de la voie publique, franchissant des dénivelés supérieurs à 0,40 m, doivent être équipées
de mains courantes des deux côtés ou d’une double main courante centrale, si la largeur
de la rampe est supérieure à 3,00 m et inférieure à 6,00 m ; ou bien, de mains courantes
des deux côtés et d’une double main courante centrale, si la largeur de la rampe est
supérieure à 6,00 m ; − tout comme les escaliers, les rampes sont des unités physiques
importantes et elles permettent, l’accessibilité à l’espace public. Elles sont d’autant plus
importantes, lorsque la mobilité des citoyens avec des difficultés de locomotion et/ou
encombrés (par exemple : de poussettes, de chaises roulantes, d’objets lourds, etc.) est
confrontée à la l’impossibilité de pouvoir emprunter des escaliers, afin de franchir les
réseaux qui existent, naturellement, un peu partout. Si de telles solutions ne sont pas
techniquement possibles, il convient de prévoir un réseau d’accessibilité séparé pour les
personnes à mobilité réduite et/ou utilisant des objets roulant ; par exemple les
ascenseurs reliant le quai de métro jusqu’à la surface.
a) Par structure principale fixe, il faut comprendre l’ensemble des principaux éléments
permanents, difficiles à changer à court terme, mais pas pour autant immuables, faisant
partie de l’espace extérieur, ainsi :
1. les revêtements de sol ;
2. l’arborisation ; et
3. l’éclairage public.
b) Les revêtements de sol sont une composante essentielle de l’espace public pour les
piétons et les véhicules, devant obéir aux critères suivants :
a) Les revêtements devront privilégier les matériaux endogènes. b) Les revêtements
doivent comporter des surfaces réflectrices, aux couleurs ni trop claires ni trop sombres,
et à la finition non polie.
c) L’inclinaison des sols et de leurs revêtements doit être inférieure à 5 % dans le sens du
parcours, à l’exception des rampes, et elle ne doit pas dépasser 2 % dans le sens
transversal au parcours. Les tronçons de chemin piétonnier dont l’inclinaison est égale ou
supérieure à 5 % doivent être considérés comme des rampes et satisfaire aux règles fixées
à cet effet, indiquées plus haut.
d) Les espaces de circulation et de permanence des piétons sur la voie publique, dont la
surface est égale ou supérieure à 100 m2 , doivent assurer le drainage des eaux de pluie,
au moyen de dispositions techniques et de construction, garantissant l’écoulement et le
séchage rapides des sols, et permettre la lisibilité de l’espace, moyennant l’adoption
d’éléments et de textures de revêtement fournissant aux personnes – en particulier aux
aveugles et aux malvoyants – l’indication des principaux parcours de traversée.
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REGLEMENT
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1. Dans le cas de zones piétonnes linéaires, notamment des trottoirs, des chemins
piétonniers ou des passerelles pour piétons, l’implantation du mobilier urbain devra
respecter un alignement unique.
2. L’uniformité des éléments du mobilier urbain en matière de modèles et de matériaux
doit être assurée, en fonction de la typologie de l’espace où ils s’intègrent et
conformément aux spécifications du projet qui définit le type du mobilier à implanter.
c) Face à l’importance des systèmes de communication urbaine pour la compréhension de
l’environnement urbain et face à l’intérêt et au grand nombre de valeurs à référencer
dans le milieu urbain, il est à noter que :
a) Tout projet d’espace public, de paysagisme ou tout autre projet dont l’emphase porte
sur l’espace extérieur, doit s’intégrer dans les orientations d’un projet intégré de
signalétique à élaborer par la Commune de Jijel.
b) En matière d’implantation, il est essentiel que les supports de signalétique soient
implantés dans la ville de façon intégrée et qu’ils obéissent, simultanément, aux
paramètres suivants :
1. être implantés dans les zones de passage, afin de favoriser les flux piétonniers ;
2. être implantés de façon à ne pas représenter un obstacle à la circulation piétonnière,
évitant en absolu la création de barrières architecturales ;
3. pour la signalisation d’information, les supports doivent être situés près de l’objet
auquel ils se rapportent, ni trop près de lui ni sur celui-ci, dans des zones ‘dégagées’, afin
de ne pas ’rivaliser’ ou interférer dans leur observation ou contemplation ;
4. profiter des espaces occupés par d’autres éléments, à condition de n’engendrer aucune
confusion visuelle et d’information.
c) La signalétique à implanter dans l’espace public doit être développée, en fonction des
principes du design inclusif.
Lors du ramassage et du tri des déchets solides urbains il faut assurer des solutions
adaptées aux caractéristiques de l’espace où ils s’insèrent, notamment :
1. les conteneurs fixes doivent être placés stratégiquement, dûment identifiés et se
rapporter à l’ensemble des déchets recyclables ;
2. ils doivent bénéficier de systèmes de fixation efficaces et anti vandalisme, de systèmes
faciles de prises pour la collecte à l’aide d’une grue. La hauteur de la « bouche » ne doit
pas dépasser 1,40 m ;
3. les conteneurs enfouis, qui doivent les remplacer, doivent également couvrir
l’ensemble des déchets recyclables et ménagers ;
4. la hauteur de la « bouche » des conteneurs enfouis doit aller de 1,20 m à 1,40 m 5. Les
conteneurs enfouis doivent être facilement identifiables, obéir aux règlements sur
l’accessibilité et sur la mobilité et ne pas représenter un obstacle ou une barrière,
notamment pour les aveugles ;
6. l'enfouissement des bacs de pré-collecte doit être imposé à toutes les nouvelles
urbanisations, conformément au dimensionnement 1 kg/jour/habitant et au coefficient
de foisonnement de 1,3.
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CHAPITRE II SOUS-SOL
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REGLEMENT
Parmi les autres systèmes souterrains avec des implications sur l’espace public extérieur,
il faut tenir compte des accès de métro et des systèmes de ventilation. Concrètement, on
doit veiller à l’ensemble des critères suivants :
a) Les accès au métro doivent être facilement identifiables et l’implantation des ‘bouches’
respectives doit respecter les distances minimales, assurant l’existence d’un couloir de
circulation continu et libre d’obstacles.
b) Les accès au métro doivent être conçus avec la garantie de permettre l’écoulement des
eaux et un nettoyage aisé, sans favoriser l’accumulation de déchets.
c) La relation des systèmes de ventilation avec l’espace extérieur, en général, à travers des
grilles de ventilation, doit être conçue de façon à ne pas compromettre la fonctionnalité
et l’équilibre esthétique de l’espace où ils s’intègrent.
d) La conception de ces structures doit être réalisée de façon à assurer qu’il n’existe pas
d’obstacles à leur fonctionnement et à ce que, d’un autre côté, elles ne soient pas des
obstacles à la circulation, notamment piétonnière.
Le bâti intègre l’ensemble des façades et les éléments qui constituent la partie visible de
la masse bâtie et qui déterminent l’image de la ville, en tant que paysage urbain. b) La
dimension bâtie se divise en trois éléments principaux, notamment : 1. les toitures ; 2. les
façades, et ; 3. les devantures commerciales.
Afin de préserver l’image de la ville, on doit déplacer l’ensemble des éléments qui
promeuvent la distorsion du panorama urbain original (skyline), notamment : 1. les
équipements télécoms et de climatisation, parmi lesquels les antennes paraboliques ; 2.
d’autres éléments en dissonance, à cacher et/ou retirer comme les cloisons des
propriétés.
1) En ce qui concerne l’intervention sur les façades, on doit s’assurer du retrait et/ou de la
dissimulation des éléments dissonants, tels que les canalisations extérieures, les étendoirs
et les unités extérieures de climatisation. On doit aussi s’assurer de l’’uniformisation des
éléments fondamentaux de la façade, en l’occurrence les revêtements des façades
extérieures, les ouvertures, les balcons, les entrées des immeubles, les éléments
décoratifs existants et d’autres éléments supplémentaires et complémentaires, tels que
les plaques de rue et de numéro de porte, voire même les auvents.
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2) Dans le cadre des interventions à réaliser sur les façades, on doit ôter et trouver des
solutions alternatives pour les éléments dissonants suivants :
a) les descentes d’eau de pluie ;
b) les équipements de climatisation ;
c) les étendoirs ;
d) les revêtements ;
e) les ouvertures ;
f) les garde-corps et les balcons ;
g) les entrées ;
h) les éléments décoratifs ;
i) d’autres éléments.
3) Les opérations de reconstruction/réhabilitation ou de nouvelles constructions devront
prévoir, dans le projet, l’intégration de l’ensemble des tuyaux dans les pans de
maçonnerie ou, suivant les autres solutions projetées, à l’intérieur des bâtiments.
4) En ce qui concerne les équipements de climatisation, on doit considérer les règles
suivantes :
a) Pour les interventions intégrées de réhabilitation urbaine, on doit prévoir le retrait de
toutes les unités extérieures de climatisation des façades des bâtiments et leur
réinstallation sur la toiture ou, si cela s’avère impossible, sur la façade arrière des
bâtiments ou dans leurs cours.
b) Pour les nouveaux bâtiments ou les reconstructions, les projets de la spécialité doivent
tenir compte du fait que ces éléments ne peuvent être installés sur les façades des
bâtiments, à l’exception des espaces commerciaux.
f) En ce qui concerne les étendoirs, on doit considérer les règles suivantes : − Les
interventions de réhabilitation ou de construction dans les quartiers historiques urbains
ou consolidés devront prévoir l’utilisation d’étendoirs muraux amovibles, qui se replient
lorsqu’ils ne sont pas utilisés. − Pour les nouveaux bâtiments des zones urbaines en
expansion, le projet d’architecture doit fournir des solutions pour dissimuler ces
équipements et prévoir l’utilisation de l’énergie solaire.
g) En ce qui concerne les revêtements des murs, après le retrait des éléments dissonants
de la façade, on doit promouvoir l’uniformisation chromatique à partir de l’utilisation
d’une peinture extérieure basée sur une palette chromatique aux tons neutres.
h) En ce qui concerne les ouvertures, on doit considérer les règles suivantes :
a) En cas de réhabilitation des immeubles, maintenir l’uniformité, afin de renforcer
l’identité.
b) Les nouvelles constructions intégrées dans les quartiers urbains centraux doivent
prévoir l’uniformisation des finitions et l’application d’une métrique dûment articulée
avec l’image du reste de la masse bâtie.
c) Pour les garde-corps et les balcons il faudra promouvoir leur manutention sur les bâtis
préexistants et leur construction sur les nouveaux bâtiments.
d) La réhabilitation urbaine doit encourager la rénovation des entrées des bâtiments, ce
qui comprend, non seulement la porte, mais aussi l’ensemble de la structure de garniture,
afin de marquer cet espace de transition et, bien sûr, de renforcer la cohésion de la
lisibilité urbaine.
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e) Les éléments décoratifs doivent être soulignés, afin de renforcer cette importance. l)
Pour les autres éléments, comme les plaques de nom de rue et de numéro de porte, on
doit articuler les propositions respectives avec les solutions que le projet de signalétique
intégrée suggère.
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SECTION II
PATRIMOINE CULTUREL REMARQUABLE NON PROTEGÉ AU TITRE DE LA LOI
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