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MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
Financement : BAD
Maitre d’Ouvrage : PATAM
Novembre 2023
ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
ACRONYMES .................................................................................................................................................... 7
RESUME NON TECHNIQUE ............................................................................................................................... 9
I. INTRODUCTION...................................................................................................................................... 33
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ACRONYMES
AGR Activité Génératrice de Revenu
AVB Agent de vulgarisation de Base
APS Avant-Projet Sommaire
APD Avant-Projet Détaillé
ANSADE Agence Nationale de la Statistique et de l’Analyse Démographique et
Economique
BA Béton Armé
BAD Banque Africaine de Développement
°C Degré Celsius
CBD Convention des nations unies sur la diversité biologique
CILSS Comité Permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel
CNRADA Centre National de Recherche et de Développement Agricole
CITES Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la
flore menacées d’extinction
CMS Convention on Migratory Species
CNUED Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement
CO Oxyde de Carvbone
COVID-19 Maladie infectieuse due au virus SARS-CoV-2
CP ¨Coordination du Projet
CPS Cahier des Prescriptions Spéciales
CPT Cahiers des prescriptions techniques
CSLP Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté
CV Chaine de Valeur
dB Décibel
DAA Direction de l’Aménagement Agricole
DAO Dossier d’Appel d’Offres
DDFCA Direction de Développement des Filières et Conseil Agricole
DECE Direction de l’Evaluation et du Contrôle Environnemental
DHP Direction de l’Hygiène Publique
DN Diamètre Nominal
DPN Direction de la protection de la Nature
DPV Direction de Protection des végétaux
DRAS Direction régionale de l’Action Sanitaire
DRASS Direction Régionale à l’Action Sanitaire et Sociale
DREDD Délégation Régionale de l’Environnement et du Développement Durable
DSCSE Direction des stratégies de la coopération et du Suivi-évaluation
DSV Direction des Services Vétérinaires
EAS Exploitation et Abus Sexuel
EIE Etude d’impact Environnemental et Social
EPCV Enquête Permanente sur les Conditions de Vie
E&S Environnemental et Social
FAO Fond des Nations Unies pour l’Alimentation
GAFSP Programme Mondiale pour l’Agriculture et la sécurité Alimentaire
GES Gaz à Effet de Serre
GIE Groupement d’intérêt Economique
GMP Groupe Motopompe
GPS Global Position System
HA Hectare
HS Hygiène Sécurité
HS Harcèlement Sexuel
HMT Hauteur Manométrique Totale
IEC Information Education Communication
IST Infection Sexuellement Transmissible
KM Kilomètre
L/S Litre par Seconde
MA Ministère de l’Agriculture
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C’est dans ce cadre que s’inscrit l’étude du projet PCVASGEF en soutien au PATAM sur
financement du GAFSP. L’étude est confiée bureau d’ingénierie ‘’Mauritanian Consulting
Group’’(MCG).
La variante retenue comme les deux autres variantes qui ont fait objet d’analyse
présentent des avantages sociaux positifs suivants :
- Réalisation des aménagement et installation des équipements sur des terres dont
le statut foncier ne soulève pas d’opposition et n’entrainent pas de pertes de biens publics
et privés ;
- Sécurisation des PMF par des clôtures
- Aménagement de magasins de stockage, aires de repos et loges de gardiens
- Investissement financier acceptable pour la mise en place des équipements ;
- Moins d’effort dans l’arrosage ;
Cependant, les variantes avec existence de station de pompage équipée d’un groupe
électrogène présentent des inconvénients environnementaux et sanitaires pour les
exploitantes des PMF :
La variante retenue consiste à aménager les PMF avec un réseau d’irrigation de type
californien. La station de pompage sera équipée de deux électropompes solaires avec ses
accessoires (dont une de secours), débitant chacune 10 l/s, avec une HMT de 44 m. 100
ml de conduites métalliques galvanisée DN160 mm et un bac flottant seront installés
pour chaque périmètre. Le pompage sera fait au fil du soleil. Cette variante permet :
- La diminution d’émission de gaz à effet de serre ;
- Faible cout d’exploitation et donc plus de revenu lié au système de pompage
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2. Objectifs de l’EIES
L’objectif générale de l’EIES est d’appréhender l’état des lieux du milieu récepteur du
projet, d’identifier les enjeux environnementaux et sociaux, d’identifier et d’analyser les
impacts potentiels ensuite proposer des mesures d’atténuation et de compensation aux
impacts négatifs et risques potentiels.
3. Composantes du projet
Les activités ou composantes de ce projet se résument comme suit :
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- Les périmètres (58 ha) situés dans le Diéri et alimentés à partir de mini forages
seront limités d’un (1) à quatre (4) ha en raison de la disponibilité en eau réduite
et des capacités de la nappe.
Il est prévu également dans le cadre de ce projet des sites d’implantation de 2 unités de
conditionnement et de stockage de légumes et la construction et équipement de trois (3)
marchés de légumes de 132 m² de surface bâtie.
4. Démarche méthodologique
Pour faire cette étude, la démarche méthodologique a reposé sur :
- Une revue bibliographique qui a consisté à une l’analyse documentaire
notamment des études techniques du projet réalisées par le consultant et autres
documents mis à sa disposition par la coordination du PATAM.
- Des visites de terrain qui ont été conduit avec les différents experts du consultant :
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Toutes les Sauvegardes Opérationnelles de la BAD sont pertinentes pour la mise en œuvre
des activités du projet. Par ailleurs, il ressort des visites de terrain et des consultations
publiques que les activités envisagées dans le cadre du projet ne nécessitent pas une
réinstallation des populations. Le projet n’entrainera pas dans son emprise : (i)
L’expropriation des terres sur lesquelles les moyens de subsistance des personnes
reposent ; (ii) la perte de travail permanents ou temporaires ; (iii) la perte d’habitations
des personnes ( les sites sont localisés hors habitation des personnes) ; (iv) de pertes
économique ; (v) de perte de propriété collective ( pâturages, forêts, cimetières,
Infrastructures et services) ; (vi) de déplacements provoqués par les activités projetés ;
(vii) la situation foncière des sites ne soulève pas d’opposition pour un usage quelconque.
La SO2 ne sera applicable qu’en cas de non-respect de l’emprise dédiée aux travaux
occasionnant des pertes de biens. Dans ce cas, les compensations y relatives seront à sa
charge de l’entreprise chargée des travaux.
• Cadre institutionnel
La mise en œuvre du projet va faire intervenir plusieurs acteurs notamment la
Coordination du Projet (CP), la DECE, les départements ministériels à travers certaines
directions ou structures rattachées au niveau régional, les collectivités territoriales et des
personnes ressources. Le cadre institutionnel est composé de :
- L’UCP chargée de veiller à la mise en œuvre des mesures environnementales et
sociales décrites dans le présent rapport, en les prenant en compte dans le contrat
de marché de travaux de l’Entreprise. Le PCVASGEF vient en appui au PATAM qui
dispose d’une certaine expérience dans la gestion des aspects E&S avec des projets
financé par la Banque avec la mise en œuvre du PATAM et du PCVASG. Pour la
mise en œuvre du PCVASGEF, le PATAM sera renforcé par un second spécialiste
en sauvegarde environnementale et sociale pendant toute la durée des travaux
pour assurer la mise en œuvre et le suivi-évaluation des PGES et du PEPP.
- Le Ministère de l’Environnement à travers la DECE aura pour rôle de s’assurer de
la mise en œuvre du PGES et par-dessus-toute la préservation de l’environnement
et du social conformément à la règlementation nationale en vigueur.
- Les autres services techniques déconcentrés de l’Etat tels que la Délégation
Régionale de l’Agriculture, la délégation du travail, la direction de la santé, la
délégation de la culture, la délégation régionale des affaires sociales seront mis à
contribution afin de s’assurer que la réglementation nationale en vigueur est
respectée.
- La Mission de Contrôle (MdC) s’assurera que tous les intervenants sur le chantier
soient sensibilisés aux principales préoccupations environnementales et aux
recommandations de protection du milieu liées à la réalisation des travaux et
veiller à l'application des clauses contractuelles
- Les autorités communales participent à la diffusion de l’information contenue
dans le PGES. Les communes participeront également à la sensibilisation des
populations, aux activités de mobilisation sociale pour l’accompagnement du
projet ainsi qu’au règlement des problèmes et conflits sociaux.
- La Banque Africaine de Développement (BAD) jouera le rôle de bailleur de fonds
dans la réalisation du projet et veillera à l’application de ses politiques de
sauvegarde environnementale et sociale.
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8. Consultations publiques
Les consultations publiques ont été organisées du 04 au 08 septembre 2023 au niveau
des chefs-lieux d’intervention (Moughataa, communes) du projet pour informer les
acteurs concernés par le projet et recueillir leurs avis, opinions et propositions à prendre.
Ont participé à ses réunions : les autorités administratives (Hakems et/ou adjoints), les
autorités communales (Maires/et adjoints ) , les représentants des coopératives féminines
, les experts de la coordination du projet , les inspecteurs ou agents de vulgarisations
agricoles qui assurent l’appui techniques des coopératives bénéficiaires du projet ) .
➢ Points discutés
- Présentation de projet
- Objectifs de l’EIES
- Procédure et objectif de la consultation publique
- Enjeux, impacts et risques environnementaux et sociaux liés au projet
- Recueil des attentes, préoccupations et recommandations des populations
bénéficiaires
➢ Perception du projet
D’une manière générale, les représentants des coopératives et autorités administratives
et communales consultées dans le cadre de l’EIES, sont favorables au projet PCVASGEF
et ont manifesté leurs intérêts et impatiences de voir les travaux démarrer. Ils Perçoivent
le projet d’aménagement PMF, constructions des plateformes intégrés, constructions des
unités de conditionnements et marchés de légumes comme facteurs de développement
pour le pays et des localités bénéficiaires. Pour eux, le projet apportera : l’amélioration
à l’accès à l’eau pour l’irrigation des PMF, la sécurisation des PMF par des clôtures ,
l’amélioration de l’autonomisation économique et sociale des femmes ainsi que la
capacité organisationnelle de leurs groupements, la résilience des femmes par la
mise en œuvre d’approches de développement communautaire stimulant
l’entrepreneuriat agricole, la création d’emplois durables et la promotion de travail
dans les filières agricoles par l’amélioration de la production, la valorisation de la
transformation et de la commercialisation des produits issus de ces filières.
➢ Préoccupations et craintes
Les populations rencontrées lors des consultations ont fait part de leurs préoccupations
et craintes vis-à-vis du projet, dont les principales ont été synthétisées par les points ci-
après :
- Divagation fréquentes des animaux domestiques et sauvages dans les PMF ;
- Difficultés d’accès à l’eau pour l’irrigation des cultures ;
- Envahissement des PMF par des herbes adventices ;
- Difficultés d’accès aux intrants agricoles (semences, engrais, herbicides …)
- Manque de Formation et d’accompagnement des membres de coopératives sur le
stockage et la conservation des produits récoltés ;
- Absence d’appui pour la transformation des produits maraichers ;
- Difficulté d’écoulement des produits maraichers ;
- Enclavement de certains PMF ;
- Superficies des PMF considérées petites par rapport au nombre d’adhérents par
coopérative ;
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➢ Suggestions et recommandations
Aux termes des rencontres de consultations tenues avec les représentants des
exploitants, les principales suggestions et recommandations recueillies auprès des
populations sont synthétisées comme suit :
➢ Mesures normatives
Veiller à la conformité avec les réglementations environnementales, obligations du respect
du cahier des charges environnementales et sociales.
➢ Mesures de bonification :
- Prioriser l’emploi local
- Intensification des activités économiques et commerciales autour du chantier
- Renforcement des capacités institutionnelles
- Renforcement des capacités techniques et de gestion des coopératives féminines
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Le tableau suivant présente les impacts E & S et des mesures d’atténuation selon les
composantes/activités du projet
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Tableau 4 : Matrice des impacts E & S et des mesures d’atténuation selon les composantes/activités du projet
Impacts environnementaux
Sol Accentuation du Probable Moyen Limitation des zones compactées, des zones - Mineur
phénomène d’érosion et temporairement occupées et prévenir l’érosion des sols
de dégradation des sols • Limiter au maximum les aires occupées lors des travaux
• Elaborer un plan de circulation des véhicules et engins
• Se servir des pistes existantes comme voies d’accès
• Sensibiliser les conducteurs sur la maîtrise des engins de
travaux
• Contrôler les vidanges des engins et véhicules du chantier sur
des sols étanches
• Remettre en état les emprunts et carrières
Pollution du sol Peu probable Faible Prévention des pollutions et gestion des déchets Mineur
• Gestion appropriée des produits chimiques (aire de stockage,
bacs de rétention, consignes de sécurité) ;
• Gestion appropriée des intrants agricoles
• Utilisation de matériau absorbant en cas de fuite ou
déversement accidentels
• Formation du personnel sur l’importance de la gestion des
déchets et la préservation des eaux et du sol (4 séances)
• Interdiction des opérations d'entretien (vidange, réparation)
des véhicules sur le site de chantier
• Collecter et traiter des huiles usagées cédées à une structure
agréée
Ressources Eau Pollution des eaux Probable Moyen Prévention des pollutions et gestion des déchets Mineur
et sol • Gestion appropriée des produits chimiques (aire de stockage,
bacs de rétention, consignes de sécurité)
• Utilisation de matériau absorbant en cas de fuite ou
déversement accidentels
• Formation du personnel sur l’importance de la gestion des
déchets et la préservation des eaux et du sol (4 séances)
• Interdiction des opérations d'entretien (vidange, réparation)
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• Audit annuel de performance E&S. L’audit E&S annuel sera assuré par un
expert indépendant pendant la phase travaux et exploitation. Il est réalisé à partir
de la 2ième année de mise en œuvre du projet et à remettre au plus tard à la fin
du premier trimestre de l'année suivante ;
• Audit d’achèvement de la mise en œuvre des PGES et PEPP au plus tard à la fin
du projet.
Toutefois, pour ne pas alourdir le dispositif et éviter que cela ne devienne une contrainte
dans le timing du cycle de projet, il est proposé de suivre les principaux indicateurs
contenus dans le tableau 5 (Coûts des activités du PGES).
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campagnes pour en
diminuer les frais
Faible capacité des acteurs locaux Renforcement des capacités des Séances de 3 fois --- UCP 1 500 000
acteurs locaux sur les enjeux de formations pendant 2
protection de l’environnement, ans
de la production agricole, de
prévention de conflits et de
citoyenneté.
Communication- consultation Réaliser des séances de Séances de 2 fois --- UCP 1 200 000
publique avec la population lors consultations publiques pour consultations : pendant 2
de la phase exploitation recueillir les appréciations et publiques : Bilan ans
préoccupation des populations. du PGES travaux et
Planification de la
phase exploitation
Sous total 6 200 000
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Tableau 6 : Couts relatifs au suivi-évaluations et audits des activités du PGES durant la phase de
préparation et de construction
Activités Coût en MRU
Recrutement d’un nouvel Expert 1 680 000
environnemental et social pour UCP en
appui au PATAM, pendant 2 ans
Suivi évaluation (Protocole avec le ministère 1 500 000
de l’environnement), pendant 2 ans
Audit E&S annuel 1 100 000
Audit d’achèvement de la mise en œuvre des 500 000
PGES et PEPP au plus tard à la fin du projet.
Sous total 4 780 000
Le cout des activités du PGES de phase d’exploitation est estimé à : 10 980 000 MRU.
➢ Coût du MGP
Le coût du Mécanisme de Gestion des Plaintes est estimé à : 4 250 000 MRU. Ce coût
est inclus dans le coût du PEPP.
➢ Coût du PEPP
Le coût du PEPP est estimé à : 9 750 000 MRU. Le coût du Plan d’engagement des Parties
prenantes concerne les 3 sous projets (les PMF du Brakna, les PMF du Trarza et
l’aménagement des cuvettes). Ce coût est divisé par 3 afin d’attribuer à chaque sous projet
un coût, soit 3 250 000 MRU par sous-projet.
En conséquence, les coûts de la mise en œuvre des mesures E&S (PGES, PEPP, MGP)
sont intégrés dans le coût du projet. Ces coûts sont estimés à 21 383 000 MRU (Vingt-
un-millions-trois-cent-quatre-vingt-trois mille Ouguiya) .
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Dispositif de rapportage
Pour un meilleur suivi de la mise en œuvre du PGES, le dispositif de rapportage suivant
est proposé :
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I. INTRODUCTION
I.1. Contexte de l’Etude
Le développement économique représente l’une des préoccupations majeures des
autorités mauritaniennes durant la dernière décennie, et ce en passant d’une économie
de rente vers une économie plus diversifiée qui intègre les secteurs porteurs productifs.
Dans ce contexte, la Mauritanie a adopté un code d’investissement et une Stratégie de
Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP) tout en visant les Objectifs de
développement durable (ODD). La Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité
Partagée élaborée par le Gouvernement mauritanien, suite à l’achèvement du Cadre
Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP 2001-2015), couvre la période 2016- 2030
qui correspond à celle de l’Agenda 2030 pour le développement durable.
L’objectif général de cette politique est de favoriser la mise en place d’un environnement
propice à l’amélioration de la qualité des infrastructures et des services et par voie de
conséquence, un relèvement significatif de l’appui des secteurs productifs, parmi
lesquels, le secteur agricole qui, « selon les dernières statistiques occupe plus de 65% de
la population totale, soit près de 3 millions d’habitants. Elle contribue pour plus 4,7% à la
formation du PIB et il est parmi les principaux secteurs pourvoyeurs d’emplois. Enfin, sa
contribution à la couverture des besoins de consommation du pays en céréales et autres
produits agricoles a connu une nette amélioration, ces dernières années consécutives
notamment au programme de relance ambitieux engagé par les pouvoirs publics 1 ».
En Mauritanie, le secteur agricole est marqué par des mutations visant à améliorer
l’accompagnement et la mise en œuvre des politiques de l’Etat pour l’agriculture. Les
résultats d’actions entreprises au cours des dernières années indiquent aux décideurs
que l’agroalimentaire mauritanien recèle d’importantes potentialités de diversification.
Ces opportunités, bien exploitées, peuvent donner naissance à une activité agricole à
vocation commerciale, génératrice pour la population paysanne de ressources monétaires
directes et créatrice d’emploi. Le développement du secteur agricole reste donc essentiel
pour : (i) contribuer à la croissance économique ; (ii) stabiliser la population en zone
rurale et améliorer ses conditions de vie, notamment par l'augmentation de ses revenus
; (iii) améliorer la sécurité alimentaire en augmentant et diversifiant l'offre de produits,
en contribuant à réduire les importations et en augmentant les revenus des producteurs
; (iv) réduire la pauvreté, notamment celles des femmes ; (v) sauvegarder le patrimoine
naturel dans une perspective de développement durable, prenant en compte tous les
aspects environnementaux .
En dépit des efforts fournis pour l’amélioration du secteur, celui-ci reste confronté aux
problèmes : d’aménagements agricoles et d’entretien des ouvrages répondants aux
besoins des bénéficiaires, d’écoulement et de conservation des produits récoltés, à la
faiblesse d’organisation des producteurs, liés au manque de formations technique des
producteurs permettant d’augmenter, diversifier et sécuriser la production agricole , liées
manque d’appui en fond financier permettant de venir en aide aux producteurs en cas de
calamités.
En réponse à ses problèmes, la Mauritanie a adressé une requête à la Banque Africaine
de Développement pour demander son appui technique et financier dans la conception
et mise en œuvre d’un Programme d’Appui à la Transformation Agricole en Mauritanie
(PATAM).
1
Rapport d’évaluation du projet PATAM, juillet 2021
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En raison de la nature des aménagements projetés, les impacts prévus et les risques
encourus durant les phases travaux et exploitation, ainsi que les mesures proposées au
PGES et/ou les capacités à gérer les risques et effets environnementaux et sociaux, le
projet est classé à la catégorie 2 de la BAD. En effet, les activités du projet généreraient
des impacts négatifs et risque environnementaux et sociaux de moindre ampleur et de
nature très locale et non irréversibles.
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I.3. Méthodologie
La méthodologie utilisée dans le cadre de cette étude est basée sur une approche
participative, en concertation avec les acteurs et partenaires concernés par le projet.
La méthodologie de travail a reposé sur plusieurs tâches qui ont été réalisée
successivement impliquant un travail bibliographique minutieux et un travail de terrain.
Dans un premier temps, la mission a débuté avec la collecte et l’analyse documentaire
notamment les études du projet PAHABO et PATAM réalisées par le consultant et autres
documents mis à sa disposition par la coordination du projet notamment, le rapport
d’évaluation du PATAM ...
Dans un second temps, une mission de visites des PMF (Périmètre Maraicher Féminin) a
été conduite avec les experts du PATAM pour la reconnaissance et la remise des sites afin
de constater l’état initial environnemental de la zone restreinte et élargie du projet au
mois de juillet 2023.
En fin, un important travail de consultations des parties prenantes est organisé suivant
un planning lors de la mission de terrain spécifique à l’élaboration de l’EIES, du PEPP et
du PAR, du 24 au 31 Août 2023 au Trarza. Ces consultations ont concerné les autorités
administratives et communale ainsi que les représentants des membres de coopératives
de la wilaya.
L’étude a adopté une démarche participative qui s’est articulée autour de l’information
préalable des parties prenantes et des échanges et discussions avec les principaux
acteurs pouvant avoir influence sur le présent projet. Elles ont eu pour objectif d’assurer
l’implication des parties prenantes. Plus spécifiquement elles ont contribué à la définition
des enjeux environnementaux et sociaux, de présenter et d’expliquer l’idée de projet aux
autorités locales et femmes bénéficiaires des activités liées à la promotion des chaines de
valeur sensibles au genre et à l’entreprenariat féminin, d’apprécier la perception du projet
et de susciter et sensibiliser les parties prenantes à la participation aux différentes phases
de l’étude.
Enfin, les phases de revue documentaire, de visites de terrain, d’entretiens et de
consultations publiques auprès de différents acteurs, ont permis de recueillir des
informations de base dont le traitement et l’analyse donnent lieu à ce rapport d’EIES.
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- Émettre les directives et les guides organisant les différentes étapes nécessaires à
l’aboutissement des EIES ;
- S’assurer de l’application effective des mesures d’atténuation et autres mesures,
inscrites dans les EIES et notamment dans les Plans de Gestion Environnementale
et Social (PGES) ;
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Le PATAM à travers son seul spécialiste environnemental et social élabore les rapports
trimestriels du projet sur la performance environnementale, sociale, hygiène et sécurité,
2 Le Coordinateur, 2 Ingénieur GR, 2 Agronomes, 1 Spécialiste en acquisitions, 1. spécialiste environnement et social, 1. Spécialiste
en suivi-évaluation, 1. Spécialiste genre et communication, 1. Responsable Administratif et Financier (RAF), 1. comptable. 1.
Ingénieur électromécanique, 1. génie civil
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et toute note entrant dans le cadre de cette mission ; l’élabore un rapport d’Achèvement
du projet ; participer à la mise en œuvre des recommandations (relatives aux aspects
environnementaux, sanitaires et sécuritaires) des rapports des missions d’appui à la mise
en œuvre par la Banque Africaine de Développement ; établit et maintenir la concertation
avec la Direction de l’Evaluation et du Contrôle Environnemental (DECE) et de toutes les
autres structures impliquées dans la mise en œuvre des mesures environnementales et
sociales du projet.
Le PCVASGEF vient en appui au PATAM qui dispose d’une certaine expérience dans la
gestion des aspects E&S avec des projets financé par la Banque avec la mise en œuvre
du PATAM et du PCVASG. Pour la mise en œuvre du PCVASGEF, le PATAM sera renforcé
par un second spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale pendant toute la
durée des travaux pour assurer la mise en œuvre et le suivi-évaluation des PGES et du
PEPP.
Les gestion environnementales et sociale des activités du projet interpelle aussi les
institutions suivantes :
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Les décrets 94/2004 et 105/2007 relatifs à l’Etude d’Impact Environnemental (EIE) Ces
décrets définissent le régime juridique de l’EIE, telle que prévue par la Loi Cadre sur
l’Environnement. Les décrets classent les activités susceptibles d'avoir des impacts
significatifs directs ou indirects sur l’environnement en trois (3) catégories : Catégorie A
(activités soumises à une étude d'impact sur l'environnement) ; Catégorie B (activités
soumises à une notice d'impact sur l'environnement ; Catégorie C (activités qui ne sont
soumises ni à une étude ni à une notice d'impact sur l'environnement). Le décret précise
le contenu de l’EIE, le cadrage de l’étude, le processus de consultation du public, l’examen
et l’approbation de l’EIE ainsi que le dispositif de suivi environnemental.
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➢ Code de l’eau
La loi n° 2005-30 portant code de l’eau est le principal texte qui traite de la ressource en
eau, il privilégie l'intégration dans le domaine public de toutes ressources en eau
susceptibles d'engendrer une exploitation collective. Des concessions d'utilisation
peuvent être accordées lorsque l'installation présente un caractère d'intérêt général. Il
définit les critères de protection des eaux de surface et souterraines. Le milieu récepteur
sera protégé dans le cadre de la loi. Les activités de la composante 1 concernées par la
présente EIES impliqueraient la réalisation des aménagements hydro-agricoles
structurants et résilients (aménagements des PMF et cuvettes de décrues). Les textes de
cette loi seront appliqués.
➢ Législation foncière
L'ordonnance 83-127 du 5 Juin 1983 portant réorganisation foncière et domaniale, a
posé les bases des règles régissant l’appropriation et l’usage de l’espace.
Les principes fondamentaux définis par l'ordonnance 83-127 sont les suivants :
- La terre appartient à la nation ;
- L’Etat reconnaît et garantit la propriété foncière privée qui doit, conformément à la
charia, contribuer au développement économique et social du pays ;
- Le système de tenure traditionnelle du sol est aboli ;
- Tout droit de propriété qui ne se rattache pas directement à une personne physique
ou morale et qui ne résulte pas d'une mise en valeur juridiquement protégée est
inexistante ;
- Les droits collectifs légitimement acquis sous le régime antérieur préalablement
cantonnés aux terres de culture, bénéficient à tous ceux qui ont soit participé à la
mise en valeur initiale, soit contribué à la pérennité de l'exploitation ;
- Les actions foncières collectives sont irrecevables en justice ;
- Toute forme d'affermage de la terre non conforme à la charria est prohibée ;
- Les terres mortes (abandonnées) sont la propriété de l'Etat ;
- Quiconque désire accéder à la propriété ne peut le faire qu'après mise en valeur ;
- L’Etat procède par voie administrative pour la préservation de ces droits fonciers ;
- Les tribunaux doivent se déclarer incompétents toutes les fois que la revendication
porte sur une terre domaniale ;
- Le juge des contestations se limite à dire si la terre est domaniale ou ne l'est pas ;
- Le droit de propriété ne peut empêcher la réalisation d'un projet d'intérêt national
ou régional ;
- L’Espace vital des agglomérations rurales est protégé.
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- Purge des droits fonciers des populations locales par une procédure de publicité
(affichage pendant 2 mois, diffusion à la radio dans toutes les langues nationales).
- D'une manière générale les dispositions prévues dans le décret 90-020 ont été
détaillées et précisées dans de nombreux textes réglementaires (arrêtés ou
circulaires).
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Toutefois, l’innovation de taille apportée par le décret 2010/080 est sans équivoque le
certificat de propriété qui est désormais délivré après établissement de la non
domanialité du terrain objet de la demande.
Le décret 2014-075 du 28 Mai 2014, modifiant certaines dispositions du décret 2010-
080 du 31 Mars 2010, rend le Ministre des Finances seul signataire des concessions
rurales en deçà de 100ha et au-delà la concession est soumise au conseil des Ministres.
La notion de concession provisoire pourrait indiquer que l'état reste en fait le véritable
propriétaire et qu'il concède ses droits sous condition de mise en valeur.
Il est à noter que le droit de propriété peut être éteint par "l'indirass" extinction opposable
au propriétaire initial et ses ayants droit l'article 9 de l'ordonnance 83-127.
Cet article fait exception pour les immeubles immatriculés et en règle générale les
principes de base de la chariaa compte tenu de la référence qui y est faite l'ordonnance
83-127 pour tout ce qui n'est pas réglé par celles-ci.
➢ Enregistrement et publicité
Si le décret 90-020 du 31 janvier 1990 prévoit bien l'immatriculation pour les concessions
urbaines, il reste muet pour les concessions rurales. Par contre, l'article 24 de
l'ordonnance 83-127 précise que les droits individuels régulièrement constitués des fonds
de terre de toute nature sont facultativement soumis au régime de l'immatriculation. Mais
la procédure d'immatriculation n'est pas définie.
La circulaire 002/MIPT du 8 Février 1990 prévoit la publication d'un plan foncier qui
devra être mis à jour périodiquement et suivi au plan national par un comité technique
et un fonctionnaire du ministère de l'intérieur chargé de réviser le plan foncier.
La circulaire 006 du 14 Avril 1990 annonce "des directives utiles pour l'établissement du
plan foncier" et dans l'arrêté R 206/MIPT/MF/MDR il est fait mention de l'élaboration du
plan foncier pour le BAF et de son contrôle par la direction de domaines.
Ces 3 textes entraînent une confusion sur la tenue du plan foncier et n'apportent pas la
moindre indication sur son contenu.
Ce document ne peut être que distinct des 2 registres prévus aux articles 8 et 26 du
décret 90-020. Le premier se rapporte au constat de partage des terres collectives, le
second, défini par la circulaire 020 MIPT, est destiné à l'enregistrement des demandes de
terrain et n'est pas prévu pour gérer les informations relatives aux droits et aux échanges
des immeubles.
Dans cette situation, le service des domaines estime que les titres de propriété ruraux
comme les titres urbains devraient être enregistrés selon les modalités définies par le
décret du 26 Juillet 1932, avec notamment la perception d'un droit d'enregistrement
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représentant 13,7 % (1) de la valeur estimée du terrain. Le livre foncier est soumis au
contrôle judiciaire. Le service de conservation foncière est rattaché au service central des
domaines et n'est pas déconcentré.
- Expropriation
La procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique prévue à l'article 21 de
l'ordonnance 83-127 demeure celle qui a été définie par le décret du 25 novembre 1930.
Une bonne application de ce décret devrait apporter une garantie suffisante aux
propriétaires.
- Fermage
L'article 8 de l'ordonnance 83-127 interdit toute forme d'affermage de la terre non
conforme à la chariaa et rend cette disposition d'ordre public. Le décret 90-020 (article
17) prévoit que l'état peut attribuer des terrains par bail à ferme, et dans le code des
obligations et des contrats (ordonnance 89-126 du 14/09/89), une section particulière
est consacrée aux baux à ferme. Ils sont soumis aux règles générales des contrats, mais
ils font l'objet de clauses particulières. La durée maximum est fixée à 40 ans. Quand la
durée est déterminée, le bail est automatiquement renouvelé pour une durée identique
s'il n'a pas été résilié un mois avant le terme. Les conditions de prise en charge par le
preneur des travaux d'ouverture et d'entretien des fossés doivent être définies.
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Le preneur peut être dispensé du prix du fermage pour cas de force majeure (clause
d'ordre public). Les conditions de reprise en fin de bail sont précisées. La construction
des ponts et des canaux est à la charge du bailleur.
La location n'est pas un phénomène marginal. Nous en avons rencontré des exemples
dans des situations très différentes : dans les grands périmètres aménagés ; entre
membres de coopératives villageoises ; dans le Trarza au profit d'investisseurs privés. Au
fil du temps, elle est appelée à se développer. Pour des raisons diverses, des propriétaires
ne pourront plus mettre leurs terres en valeur directement, sans compter les successions.
Certes, l'ordonnance est peu connue et mériterait d'être aménagée et complétée sur des
points comme la durée minimum, le montant des fermages, les modalités d'établissement
de l’état des lieux à l'entrée et à la sortie ; mais elle a le mérite d'exister. Elle témoigne de
la volonté des pouvoirs publics de reconnaître le fermage. Elle peut contribuer à rassurer
les futurs bénéficiaires de concessions définitives et à sécuriser les preneurs qui voudront
investir.
- Fiscalité
Contribution Foncière
Parmi les pays d'Afrique, la Mauritanie présente l'originalité d'avoir introduit dans
l'ordonnance 90-04 du 06/02/90 sur la fiscalité communale, une contribution foncière
sur les terrains agricoles affectés à des cultures maraîchères, céréalières, fruitières et
florales, susceptible d'être recouvrée directement par la commune.
Mais cette contribution limitée à 100 UM n'aurait pas été retenue par les communes qui
ont parfois choisi d'autres systèmes de taxation, comme la commune de Tekane qui
perçoit 100 UM par tonne de riz livrée à l'extérieur de la commune.
Droits de mutation
Il est peut-être intéressant d’introduire une fiscalité spécifique pour le foncier rural si elle
n'existe pas en veillant à toujours privilégier la mise en valeur. Dans ce cas envisager
l'exonération totale ou partielle pour les mutations entre exploitants.
Conclusion générale sur le corpus juridique foncier appliqué à la zone
d’intervention du PATAM.
Lors de nos investigations, nous avons noté que le PATAM est lié à la Cellule Foncière du
Ministère de l’Agriculture par une convention qui a pour objet la densification du réseau
géodésique et la régularisation foncière des PMF existants et des points d’implantation
des plateformes intégrées, marchés de légumes et des centres de conditionnement à
réaliser au profit des coopératives féminines.
Il ressort de cet exposé que la régularisation foncière des jardins maraichers appartenant
aux femmes, les centres de conditionnement, les plateformes intégrées et les marchés de
légumes est en bonne voie.
- Les PMF sont appropriés, aménagés et exploités par les coopératives féminines qui
en sont propriétaires de fait,
- Pour ce qui est des centres de conditionnement, des plateformes intégrées et des
marchés de légumes, la Cellule vient de procéder, dans le cadre d’une mission de
terrain, à la localisation des espaces réservés à leur implantation, a procédé au levé
conservatoire des terrains et produira les plans de situation qui seront intégrés dans
la base de données foncière et donc foncièrement sécurisés en attendant
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Code de la chasse
La Loi 97-006 du 20 janvier portant code de la chasse et de la protection de la nature
s’articule selon trois titres : définitions et généralités, mesures de conservation et
protection de la faune, et dispositions pénales. Elle comporte six sections régissant
respectivement les différents aspects relatifs à l’implication des associations de gestion
de la faune, l’organisation des pénalités et des transactions en cas d’infraction. Dans le
cadre de cette étude il s’agit surtout de protéger des espèces présentes dans la zone
d’étude durant la phase des travaux. Un code de conduite interdisant la chasse doit être
établit pour le personnel du chantier.
Code de la pêche
Loi N°2000-025/ portant Code des Pêches du 24.01.2000 a pour objet de définir les règles
applicables à la pêche dans les eaux maritimes intérieures, à la mer territoriale et à la
zone économique exclusive, telles que définies par les textes législatifs en vigueur, ainsi
qu'aux eaux salées ou saumâtres des estuaires et embouchures du fleuve Sénégal.
Il définit à cet effet une stratégie visant à protéger ces ressources halieutiques et à
permettre leur exploitation durable de manière à préserver l'équilibre des écosystèmes et
de l'habitat aquatique.
IL précise que le droit de pêche appartient à l’État qui en autorise l'exercice conformément
aux dispositions de la loi et des règlements pris pour son application.
Il définit la pêche comme tout acte ou la tentative de capturer, extraire ou tuer, par
quelque procédé que ce soit, des espèces biologiques dont le milieu de vie normal ou le
plus fréquent est l'eau.
Les ressources halieutiques du milieu récepteur (fleuves et axes hydrauliques) qui
alimentent les PMF seront protégées dans le cadre de cette loi.
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Loi 99-013 du 23 juin 1999 portant Code Minier, réglemente toutes les activités
minières au niveau national. Ce texte règlemente la prospection, la recherche et
l’exploitation des mines et carrières. Ce texte est important pour encadrer les travaux
dans les sites de carrière pour l’exploitation des matériaux de construction.
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Afin de remplir pleinement cette mission et d’aider les professionnels de la Banque dans
l’analyse des projets, des directives ont été élaborées définissant les catégories de projets
pour lesquels une évaluation environnementale peut être réalisée et précisant les
éléments de contenu de l’évaluation environnementale
Ainsi, la Banque s’assure que les impacts environnementaux de projets sont pris en
compte et que les recommandations et mesures correctives sont mises en place pour
minimiser les répercussions environnementales des projets. Cette approche est d’ailleurs
similaire à l’approche de la Banque mondiale en ce qui a trait à la classification des projets
devant faire l’objet d’une étude d’impact environnemental et social.
Le SSI est conçu pour promouvoir la durabilité des résultats des projets par la protection
de l’environnement et des personnes contre les éventuels impacts négatifs des projets
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Sur la base de l’analyse préliminaire des risques E&S, le projet est de Catégorie 1 selon
les politiques de sauvegardes environnementales de la BAD car il est susceptible d'avoir
des impacts environnementaux ou sociaux négatifs spécifiques aux sites et qui sont
moins importants et limités, et peuvent être minimisés par l'application des mesures
d'atténuation et de gestion appropriées.
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Tableau 8 : Ecarts entre les exigences de la Banque Africaine de Développement et la réglementation nationale
Thèmes abordés Exigences SO de la BAD Dispositions nationales Observations
1 La SO1, qui exige l’Évaluation La Loi n°200-045 du 26 juillet 2000 portant La loi nationale satisfait cette
Environnementale et sociale du projet Code Cadre de l’Environnement et le Décret exigence
proposé, est applicable à tous les projets n°2007-105 modifiant et complétant certaines
Evaluation appuyés par la Banque par le biais du dispositions du décret 2004- 094 du 04
environnementale et Financement dédié aux projets novembre 204 relatif à l’Etude d’Impact
sociale (EES d’investissement. Elle s’applique également à Environnemental et Social (EIES) rendent
toutes les installations associées (non obligatoire l’évaluation environnementale pour
financés par le projet mais qui en sont liées ou tout projet susceptible de porter atteinte à
complémentaires tel que précisé dans le SSI). l’environnement
2 Dans le SSI, la BAD classe les projets dans Le Décret n°2007- 105 modifiant et complétant La loi nationale satisfait
quatre (04) catégories. Cette classification se certaines dispositions du décret 2004-094 du moyennement cette exigence.
basera sur plusieurs paramètres du projet, 04 novembre 204 relatif à l’Etude d’Impact
sera examinée régulièrement par la Banque Environnemental et Social (EIES) en son Article La législation mauritanienne
même durant la vie du projet et pourrait 4 définit la classification des projets en deux (2) reconnait 2 catégories de projets,
évoluer. catégories à savoir la Catégorie A : activités ceux soumis à Etude d’impact et
soumises à une étude d'impact sur ceux soumis à Notice d’impact.
l'environnement et la Catégorie B : activités
soumises à une notice d'impact sur Cette classification se fait en
l'environnement. fonction de l’activité induite par le
Catégorisation des
projet.
projets
Dans le cas présent, le document
produit sera une EIES dont les
termes de référence sont en cours
de validation par la DECE.
Selon les commentaires sur les
rapports EIES, la BAD a classé le
projet à la catégorie 1 . Cette
classification de la Banque sera
appliquée.
3 La SO1 dispose que les Emprunteurs Le guide de procédures techniques et
consulteront les parties prenantes tout au administratives des évaluations d’impacts La loi nationale satisfait cette
Consultation et
long du cycle de vie du projet, en commençant environnementaux élaboré en 2008 en les exigences
participation
leur mobilisation le plus tôt possible pendant dispositions règlementaires exigent que Tout
le processus d’élaboration du projet et dans projet ou toute activité susceptible d’avoir un
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Au total, sur la vallée 105 coopératives composées de 6343 membres et en zone Djéri 25
coopératives composées de 1670 membres, sont bénéficiaires des activités du projet
PCVSGEP dans sa zone d’intervention au Trarza.
- Définir et analyser, dans l’EIES, l'ensemble des impacts potentiels afin de proposer
des mesures d’atténuation, d’évitement et de compensation adaptées.
Ainsi, pour tenir compte de l'ensemble des éléments du milieu et de la portée des impacts
ressentis, le périmètre du projet peut être divisé en deux zones d’influence :
- Une zone d'influence élargie qui couvre le périmètre des Moughataa (Boghé,
Bababé et Mbagne).
- Une zone restreinte qui couvre l’emprise des aménagements des PMF et sites
des unités de conditionnement, les sites des plateformes intégrées, et
espaces réservés aux Marchés de légumes et leurs voisinages immédiats.
La zone d’impact direct constitue la partie dans laquelle les interactions entre les activités
du projet et les composantes environnementales vont être plus accentuées pendant les
travaux. Elle concerne : le milieu d’insertion directe du sous -projet d’aménagement des
PMF, des sites d’unités de conditionnement, des sites des plateformes intégrées et les
espaces réservés aux marchés de légumes ainsi que leurs voisinages immédiats. La zone
d’impact direct englobera également les lieux d’emprunts ou d’approvisionnement des
matériaux et matériels ainsi que les voies empruntées pour leur transport vers les sites
de travaux.
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Pour tous les sites des PMF alimentés à partir du fleuve et axes hydrauliques , les
principaux impacts / risques sont liées à la pollution sur les ressources en eaux
superficielles et souterraines suite aux activités de chantiers ou de fonctionnement (en
phase d’exploitation) , qui pourront contribuer à dégrader la qualité des eaux de surfaces
et souterraines à travers l’introduction et l’infiltration des substances toxiques telles que
les hydrocarbures, des engrais et pesticides ( dont l’usage dans la zone d’étude est très
réduit pour les PMF) et des Incidences sur la biodiversité par la coupe des arbres pour
certains PMF ( cf en annexes l’estimation du nombre d’arbres à couper par site ) .
Les sites des PMF en zone sèche (Diéri) sont quasiment sur des terres dénudées avec une
végétation clairsemé dont le défrichement est négligeable (cf estimation des arbres en
zone Djeri en annexe) et pourrait même être évité au cas où cela ne poserait pas
d’obstacles pour l’installation du réseau du système californien.
Puisque les aménagements sont de petites tailles (installation d’un réseau d’irrigation de
type californien avec une station de pompage solaire sur une superficie de 1 à 5 ha) ; les
incidences sur les sols seront faibles et maitrisables.
1. Système d’irrigation
1.1. Le système d’irrigation californien
Le système choisi pour l’irrigation des périmètres est de type californien. Il est constitué
d’un réseau de canalisation en PVC rigide, enterré à 50 cm de profondeur au minimum,
comportant des bornes de distribution verticales en PVC, permettant d’apporter l’eau aux
cultures. Ce système a été considéré comme une option alternative pour le transport et
la distribution de l’eau d’irrigation très adapté conditions d’irrigation des cultures
irriguées dans la vallée du fleuve Sénégal.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Q = DMP x S (l/s)
Où:
Dans notre cas le débit d’équipement est de 2 l/s/ha et les superficies 2 ha et 5 ha, d’où
le débit de dimensionnement respectivement 4 l/s et 10 l/s soit 14.4 et 36 m3/h.
v = 4𝑥𝑄/3,14𝑥𝐷2 (m/s)
La source de pompage est le fleuve comme, les appareils topographiques sont plus
précis pour la détermination de la variation des niveaux.
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Le schéma ci-dessous montre la variation des hauteurs géométriques dans le temps entre
Keur Macène et Matam. Les valeurs marquées sont indicatives et peuvent être considéré
dans le dimensionnement des réseaux californiens.
La simulation a été faite sur le périmètre de Bakhaw Boghé (avec une longueur d’étiage
moyenne de 100 m et le périmètre en retrait de 600 m par rapport au fleuve) et le
périmètre de Gawdel Mbagne (avec une longueur d’étiage de 150 m et le périmètre sur la
berge du fleuve). Ces longueurs cumulées permettent d’avoir une longueur moyenne de
300 m de refoulement généralisée sur tous les périmètres.
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Avec :
J : pertes de charge en m de charge de l’eau par m de tuyau
ƛ : coefficient de pertes de charge
D : diamètre intérieur du tuyau en m
V : vitesse du fluide en m/s
Q : débit en m3/s
g : accélération de la pesanteur m/s2
µ : viscosité cinématique de l’eau m2/s
Re : nombre de Reynolds adimensionnel
k : rugosité du tuyau en m
Les pertes de charges singulières considérées seront évaluées à 10% des pertes de
charge linéaires.
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Les Paramètres nominaux des pompes qui sont débit et hauteur manométrique totale
sont déterminés.
➢ Puissance hydraulique
Une électropompe est une machine qui fournit de l’énergie à un fluide en vue de son
déplacement d’un point à un autre. L’expression générale de la puissance hydraulique en
watt est donnée comme suit :
𝐏𝐇 = 𝛒. 𝐠. 𝐐. 𝐇𝐦
Avec :
ρ : La masse volumique de l’eau étant de 1000 Kg /m3
g : Accélération de la pesanteur g=9.81m/s2
Q : Débit d’eau [m3/s].
Hm : Hauteur manométrique[m].
➢ Puissance électrique
η = le rendement de la pompe
➢ Rendement :
Comme toute machine entraînée, une pompe consomme une puissance supérieure à
celle qu’elle fournit.
Ec = 𝐏é𝐥𝐞𝐜 . T
Les pertes d’énergie générées par l’ensemble du système font que le générateur solaire
produit d’avantage d’énergie qu’il en est consommé.
Ep = Ec / k
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Le coefficient k est en général compris entre 0.55 et 0.7. Nous prendrons pour valeur k =
0.7
➢ Puissance du générateur photovoltaïque en Watt-crête (Wc)
Pc = Ep / Ir
Ir = 5,41 KWh/m²/jours
m3/h m KWc
Périmètre
Pompage
sur cours 5 Fleuve GEP 1 36 44 110 8.80 16 58
direct
d'eau
Au niveau du réservoir :
Le réservoir sera en béton armé avec une capacité de 200 m3 ;
Au niveau du réseau de distribution
Le réseau de distribution sera en PVC, enterré jusqu’à des bornes de distribution
verticales.
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Au niveau de la clôture :
La clôture sera grillagée avec une hauteur de 1,50 m hors TN. Des poteaux en BA tous
les 10 m et points de changement de direction, ainsi que des cornières tous les 2,50 m
sont prévus.
- Variante 2
Au niveau de la station de pompage :
La station de pompage sera équipée d’un GMP et d’une électropompe solaire, débitant
chacun 10 l/s, avec un HMT de 30 m. 100 ml de conduites métalliques galvanisée DN160
mm seront fournies (en unité de 6 ml, soit 17 conduites).
Au niveau du réservoir :
Le réservoir sera en kit en acier vitrifié armé avec une capacité de 200 m3 ;
Au niveau du réseau de distribution
Le réseau de distribution sera en PVC, enterré jusqu’à des bornes de distribution
verticales.
Les conduites seront en PVC DN50 à DN200 mm, enterrées de 50 à 80 cm de profondeur.
Le réseau de distribution sera constitué :
- Un ouvrage de tête constitué d’une borne d’alimentation ;
- Une conduite d’amenée ou principale en PVC DN 200 mm; linéaire 300 m
- Des conduites secondaires en PVC de diamètre 100 mm, totalisant un linéaire de
1600 m ;
- 80 bornes en PVC de diamètre 50 mm;
Au niveau de la clôture :
La clôture sera grillagée avec une hauteur de 1,50 m hors TN. Des poteaux en BA tous
les 10 m et points de changement de direction, ainsi que des cornières tous les 2,50 m
sont prévus.
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- Variante 1
Au niveau de la station de pompage :
La station de pompage sera équipée d’un groupe électrogène et d’une électropompe
solaire, débitant 4 l/s, avec un HMT de 115 m. La conduite de refoulement sera en acier
galvanisé de DN 100 mm ayant un linéaire 90 ml.
Au niveau du réservoir :
Le réservoir sera en béton armé avec une capacité de 100 m3 ;
Au niveau de la clôture :
La clôture sera grillagée avec une hauteur de 1,50 m hors TN. Des poteaux en BA tous
les 10 m et points de changement de direction, ainsi que des cornières tous les 2,50 m
sont prévus.
Au niveau du magasin de stockage :
Un magasin de stockage de 20 m2 et une salle de réunion avec une toiture en bac de zinc
est prévu ;
Au niveau de l’aire de repos :
Une aire de repos constituée d’un hangar ouvert de 20 m2 est prévue ;
Au niveau de la loge gardien:
Une loge gardien avec 2 toilettes séparées sera prévue ;
Tableau 12 : Comparaison des variantes des périmètres sur forage
Variantes Avantages Inconvénients
1 Variante 1 Le réservoir en béton utilise des matériaux Les réservoirs en béton seront surélevés par une
répandus et connu. Le réservoir de 100 plateforme en remblai compacté demandant une
m3 repose sur une plateforme en remblai brigade de terrassement et matériau qu’il
compacté. Il a une hauteur de 2 m et un transporte. Cette solution n'est pas facile à mettre
diamètre de 8 m en œuvre en raison du nombre de sites et des
moyens à mobiliser
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2 Variante 2 Le réservoir en kit en acier vitrifié est un Les plaques constituant le réservoir en acier
réservoir constitué de plaques en acier vitrifié seront commandées à l’extérieur. Le délai
vitrifié assemblée. Le montage de kit est de livraison est de 45 jours jusqu’au port de
facile nécessitant peu de moyens Nouakchott
matériels.
Caractéristiques
Réservoir : Φ3.82×9.0m (103m3) - Toit à
profil bas ondulé;
Au niveau de la clôture :
- Une clôture grillagée pour éviter la divagation animale est prévue. Elle aura une
hauteur finie hors TN de 1,50 m avec un socle de fondation de 50 cm. Des poteaux
en béton armé tous les 10 m et points de changement de direction, ainsi que des
cornières tous les 2,50 m sont prévus. 4 fils en suspension dont (le plus haut et
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le plus bas) sont en barbelé et les deux restant au milieu sont en fils lisses. Deux
portails d'accès sont prévus. Ils sont constitués des grillages scellés à des cadres
métalliques en cornières de 40/4. Le portail sera composé de deux battants de
longueur 1.5 m.
Au niveau de la piste de circulation:
- Un réseau de pistes de circulation ou allé est prévu afin de permettre aux
exploitant d’accéder à leurs parcelles, transporter les intrants et acheminer les
récoles.
Il sera constitué :
- D’une piste principale de 1 m, totalisant un linéaire de 200 m ;
- 18 pistes secondaires de 0.5 m, totalisant un linéaire de 2160 m ;
Au niveau de la clôture :
- Une clôture grillagée pour éviter la divagation animale est prévue. Elle aura une
hauteur finie hors TN de 1,50 m avec un socle de fondation de 50 cm.
Des poteaux en béton armé tous les 10 m et points de changement de direction,
ainsi que des cornières tous les 2,50 m sont prévus. 4 fils en suspension dont (le
plus haut et le plus bas) sont en barbelé et les deux restant au milieu sont en fils
lisses. Deux portails d'accès sont prévus. Ils sont constitués des grillages scellés
à des cadres métalliques en cornières de 40/4. Le portail sera composé de deux
battants de longueur 1.5 m.
Il sera constitué :
- D’une piste principale de 1 m, totalisant un linéaire de 200 m ;
- 18 pistes secondaires de 0.5 m, totalisant un linéaire de 2160 m ;
Cependant, les variantes avec existence de station de pompage équipée d’un groupe
électrogène présentent des incontinents environnementaux et sanitaires pour les
exploitantes des PMF :
Au Trarza, les principales réalisations et activités prévues dans le cadre cette composante
concerne l’aménagement et l’équipement de 571 ha de périmètres irrigués maraîchers au
profit des femmes (PMF) le long du fleuve Sénégal et du Diéri (zones hautes non
inondables) :
- Les périmètres (513 ha) alimentés à partir du fleuve ou de ses défluents, seront
dimensionnés entre deux (2) et cinq (5) ha en fonction de la nature du site et des
capacités de maitrise d’eau des bénéficiaires
- Les périmètres (58 ha) situés dans le Diéri et alimentés à partir de mini forages
seront limités d’un (1) à quatre (4) ha en raison de la disponibilité en eau réduite
et des capacités de la nappe.
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Il est prévu également dans le cadre de ce projet des sites d’implantation de 2 unités de
conditionnement et de stockage de légumes et la construction et équipement de trois (3)
marchés de légumes de 132 m2 de surface bâtie.
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Carte 5 : Carte de localisation des sites du GAFSP dans la Moughataa de Keur Macène
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Les vents dominants sont de direction nord – nord- est. Ils sont la conséquence de
l’anticyclone de Libye qui ceinture de hautes pressions subtropicales au-dessus du
Sahara et provoque l’Alizé continental dénommé « harmattan ». Ce vent chaud et sec
représente 68% des vents du nord - nord-est. Les vents de mousson ne représentent que
22% des vents et sont de direction dominante ouest sud-ouest. Au niveau de la zone du
projet global de réhabilitation de la route Nouakchott Rosso, les vents du nord sont
prédominants avec des vitesses qui dépassent parfois 75 km/h entraînant souvent du
sable et de la poussière et provoquant l’ensablement par endroit. Les tempêtes et vents
de sable, chargés de débris parfois nocifs, rendent la qualité de l’air ambiant impropre
tant sur le plan visibilité pour les piétons, automobilistes, navigations aériennes et
marines que sur le plan respiratoire (maladies respiratoires de formes variées).
Relief et hydrographie
En étroite relation avec les formes géomorphologiques, les- formations pédologiques les
plus différenciées se partagent entre les deux grandes parties de la vallée: le Dieri et le
Walo.
Le Dieri correspond aux terres sableuses qui bordent, au nord comme au sud, la vallée
alluviale. Ces terres se développent sur d'anciens cordons dunaires, d'orientation NNE-
SSW, héritage de l'Ogolien (période très sèche située entre 21000 et 13000 ans B.P.).
Les sommets de dunes du Dieri portent des sols bruns-rouges subarides à texture
sableuse à granulométrie de prédominance grossière.
Les terrasses marines sont constituées de sols sablo-argileux ou de sable blanc à
granulométrie grossière.
Les formations dunaires du Dieri sont entrecoupées par de larges dépressions aux "sols
de colluvions bruns, mal drainés ou même hydromorphes" (Michel, 1973).
Les dunes portent une steppe à épineux très dégradée. Sur les sommets de dunes, les
espèces ligneuses sont Acacia nilotica et les graminées sont représentées par Cenchrus
biflorus. Sur les versants et les couloirs interdunaires, la végétation est composée
d'Acacia nilotica et d'Acacia seyal.
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Ces formations de transition entre le Diéri et le Walo, correspondent à des terres rarement
inondées. Elles sont constituées de matériau d'apport avec une forte proportion de sables
fins et de sables grossiers.
La végétation de ces terrasses se différencie peu de celle que l'on rencontre sur les unités
de la vallée alluviale ou du Diéri.
Hydrogéologie
Les ressources des nappes phréatiques dans la zone du projet sont importantes et assez
bien connues l’eau est contenue dans des formations d’âges différents. Ce sont du plus
profond au plus superficiel.
Cette nappe possède des bons caractères hydrodynamiques liés à la lithologie. Le débit
spécifique est bon. Il varie entre 4 et 20m3/h/m. l’eau en général eau douce dont la
minéralisation est inférieure à 1gramme/litre.
Pour les sites de Tigoumatine et Miftah El Khair pourront être alimentés à partir de la
nappe par des forages situés à 3 à 4 km à l’Est des sites.
Par rapport à la profondeur des nappes, Les sites du projet se situent dans deux aquifères
phréatiques différents, il s’agit de l’Eocène et le Continental terminal.
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Par rapport à la gestion durable des ressources en eau, la zone du projet est située dans
la nappe phréatique du Trarza (s.l). Cette aquifère est le plus importante du pays et
dispose de ressources en eau considérables. L’eau de cette nappe est de très bonne
qualité.
Le prélèvement de débit journalier de 28m3/h par forage ne cause pas une influence
significative sur les ressources en eau à la cour terme car la nappe est puissante.
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La végétation
La végétation naturelle de la vallée est dominée par des espèces arborescentes ou
arbustives qui marquent le paysage végétal. Par ailleurs, le prosopis occupe une bonne
partie du paysage grâce à son introduction dans la zone suite aux activités de
reboisement. Il constitue actuellement une contraintes environnementale majeure en
raison de son envahissement. Le couvert végétal est fortement dégradé, en raison
notamment des effets du changement climatique et des actions anthropiques.
Les acacias restent au premier rang de cette flore, avec le gonakié Acacia nilotica var.
tomentosa, le cad Acacia albida, le gommier Acacia senegal, et encore Acacia raddiana,
et Acacia sieberiana.
La végétation des levées sub-actuelles est dominée par le gonakié, même si l'arbre ne
constitue plus de forêts. Il est accompagné en partie basse d'Acacia raddiana, de
Bauhinia rufescens, et encore du vétiver Indigo oblongifolia, de l'amarante Amaranthus
graecizans, et de Achyranthes aspera. En partie haute les essences arborées sont plus
nombreuses : le jujubier, Balanites, Acacia sieberiana, Acacia albida, et Acacia senegal
s'ajoutent aux précédentes, de même que Chrozophora senegalensis et Lepturella aristata
(non arborescentes). La dynamique actuelle semble favorable au jujubier et à l'Acacia
raddiana, plus qu'au gonakié.
Les hautes levées sont nettement colonisées par le Balanites, mais les traces de vieux
gonakié sont encore multiples. On trouve aussi : la croix-de-Malte Tribulus terrestris,
divers panicaux dont Panicumgriffonii, Bauhinia rufescens, Acacia raddiana, le jujubier,
Boscia senegalensis, Maytenus senegalensis, et le gommier. Les petites levées sont, en
partie basse, peuplées presque exclusivement de jeunes gonakié, alors que vers le haut
le Balanites prend une place dominante, associé au gonakié, à Acacia albida et Acacia
raddiana, ainsi qu'à Panicum griffonii, Panicum laetum, et Eragrostis aspera.
La végétation arborescente des dunes rouges est limitée à de jeunes Balanites et Acacia
raddiana, ainsi qu'à de rares Acacia senegal. Les autres espèces caractéristiques sont
Cenchrus biflorus, Eragrostis tremula etc.
La faune
Les mammifères, peut-être plus encore que celle des autres groupes taxonomiques, a
considérablement souffert des pressions anthropiques qui ont affecté la vallée. Les
grandes espèces n'y sont plus présentes - ou au mieux y font des apparitions
occasionnelles - la diversité faunique s'est effondrée, et le pourcentage d'espèces banales
s'est fortement accru.
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Les divers carnivores potentiellement distribués dans la zone sont pourtant nombreux :
chacals, et félidés (chat ganté, chat à pieds noirs, chat des sables, serval, caracal, et
panthère). Or aujourd'hui plus aucune espèce de grande taille n'apparaît dans la zone,
hormis les chacals (autant charognards que carnivores). La place du carnivores ensu
stricto dans les chaînes trophiques est désormais tenue par des animaux de petite taille
: mustelidés, herpestidés, ou viverridés.
De même en ce qui concerne les herbivores, les gazelles sont devenues d'observation
exceptionnelle, représentées par la seule gazelle à front roux Gazella rufifrons rufifrons
(sous-espèce de la gazelle de Thompson), et c'est un autre artiodactyle, le phacochère qui
constitue la plus forte biomasse herbivore dans la zone.
La lecture du tableau suivant, montre que la population résidante dans la wilaya est
principalement jeune. Et sur la base des divers résultats, nous constatons que : les moins
de 15 ans représentent un peu moins de la moitié (43% de la population de la wilaya).
Les hommes représentent 51% dans cette tranche d’âges contre 49% seulement pour les
femmes. La population à l'âge de l'activité économique représente 50% de la population
totale la wilaya, alors que les personnes âgées (60 ans et plus) ne représentent que 7%
de cette population.
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Parmi les conclusions et recommandation des résultats de l’Enquête Permanente sur les
Conditions de Vie des ménages (EPCV) 2019, concernant la lutte contre la pauvreté qui
vont en droite ligne avec le PCVASGEF, on peut noter :
- Prioriser le développement du secteur primaire. Les résultats de l’EPCV 2019-
2020 montrent que la majorité des ménages travaillant dans le secteur primaire
figure dans la catégorie de la population la plus affectée par la pauvreté. Le
soutien au secteur primaire, à travers l’aménagement des terres agricoles, le
renforcement de la productivité, un développement des infrastructures
hydroagricoles du monde rural permettra d’améliorer considérablement les
revenus et par conséquent les conditions de vie des ménages ruraux ;
- Renforcer l’autonomisation financière des femmes à travers le développement
d’activités génératrices de revenus, particulièrement dans les régions les plus
touchés par la pauvreté. Du fait de leur faible contribution au marché du travail
(les femmes représentent moins du tiers de la population en emploi) la promotion
de l’emploi des femmes et des jeunes permettra de contribuer significativement à
la lutte contre la pauvreté ;
- Concevoir des programmes bien ciblés qui agissent d’une manière efficiente sur
les déterminants de la pauvreté et sur les sources durables des revenus des
pauvres
➢ Activités agricoles
L’agriculture traditionnelle est pratiquée sur deux niveaux. Les cultures sous-pluie ou
cultures du Diéri et les cultures de décrue ou cultures du Walo et du Falo.
Les cultures de décrue ou culture du Walo ou du Falo débutent à partir du mois d’octobre
et se terminent vers le mois d’avril. La fertilité des terres, la diversité des spéculations
cultivées (sorgho, maïs, melons, pastèques, courgettes, niébé ...), du peu de travail à
fournir et de la faiblesse des charges financières qu’elles engendrent, l’ancienneté de sa
pratique par la population, les appuis apportés lors de la première phase du projet
PAHABO (le curage des lits des cours d’eau qui ont permis l’arrosage des cuvettes, la
clôtures des cuvettes etc. ont fait de cette agriculture une activité privilégiée de
populations autochtones.
La culture irriguée ou agriculture moderne, appelée ainsi par ce qu’elle emploie des
intrants et des techniques modernes, a vu le jour au niveau de la zone du projet vers les
années soixante à travers l’aménagement d’un périmètre de 260 hectares (Amar
Leaweina) aux environs de Dar El Barka.
La culture irriguée est pratiquée aussi bien par les populations locales que par les
hommes d’affaires de la région ou venus des autres coins du pays.
Le potentiel des aménagements se divise en deux parties. Les périmètres irrigués destinés
à la riziculture et les périmètres irrigués destinés au maraichage. Dans les deux cas de
figure, les périmètres sont gérés par des coopératives. Les périmètres rizicoles sont gérés
par des coopératives d’hommes et qui ont l’accès au crédit agricole pour financer leurs
campagnes, pendant que les perpètres maraîchers sont toujours gérés par des
coopératives féminines qui s’adressent souvent aux projets ou aux ONG pour le
financement de leurs campagnes.
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Malgré son rôle capital dans l’économie régionale, les activités agricoles souffrent de
multiples contraintes dont entre autres :
- Erosion hydriques des terres ;
- La divagation des animaux
- Les difficultés d’accès au crédit agricole et aux intrants agricoles
- Le manqué d’encadrement des agriculteurs ;
- Les ravageurs et maladies des plantes qui entrainent d’énormes pertes de cultures
pour les coopératives
- L’absence de promotion du consommer local
- Les difficultés d’écoulement et de commercialisation des produits récoltés
Par ailleurs, plusieurs coopératives s’adonnent à la transformation des produits
maraichers. Les produits transformés sont :
- Tomates concentrées
- Confiture à base de d’oseille de Guinée (bissap) et de mangue
- Couscous à base d’aubergine
- Couscous à base de patate
- Piment concentré
- Sirop à base d’oseille de Guinée
- Sirop à base de tamarin
Voici quelques photos des produits agricoles transformés au Trarza par Fewde Boghé.
Cette coopérative, transforme les produits agricoles en respectant les bonnes pratiques
d’hygiène (BPH) et formation de son, suivant une fiche technique de référence.
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➢ Activités pastorales
Le secteur de l'élevage représente à côté des activités agricoles, une activité économique
importante. Les productions animales permettent non seulement d’améliorer le statut
nutritionnel des populations, mais aussi et surtout, procurent des revenus à plusieurs
franges des populations à travers les échanges commerciaux.
Dans la zone d’étude, on distingue 3 systèmes d’élevage : l’élevage transhumant, l’élevage
sédentaire et l’élevage nomade. Cette subdivision se base sur la disponibilité de l’eau et
des pâturages ainsi que le mode de vie des éleveurs.
La transhumance est une activité bien précise de recherche de pâturages lointains et
connus, afin de combler un déficit en pâturage et en eau pendant une partie de l'année.
Les éleveurs transhumants rejoignent leurs lieux d’origine début d’hivernage.
L’élevage sédentaire concerne lui le déplacement des animaux sur de courtes distances
(quelques kilomètres) et reviennent régulièrement à un même point fixe. Ce type d'élevage
est pratiqué lorsque le pâturage et les ressources en eau pour l’abreuvement ne
constituent pas un facteur limitant.
L’éleveur nomade quant à lui n'a pas en général de domicile fixe ; il se déplace avec la
quasi-totalité de ses biens et de ses proches, et ne revient pas régulièrement aux mêmes
endroits, chaque année. Ce type d’élevage est en voie de disparition dans la zone d’étude.
Les contraintes du secteur de l’élevage comprennent le déficit fourrager liées aux aléas
climatiques, l’accès à l’eau dans la zone pastorale et les maladies.
La divagation des animaux dans les périmètres agricoles entraine beaucoup de dégâts au
niveau des différentes cultures et constitue une source de conflits et de tensions entre
les éleveurs et les cultivateurs. La sécurisation des PMF par des clôtures solides
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➢ La pêche
La pêche est une activité traditionnelle et ancestrale exclusivement exercée par les
hommes, la pêche artisanale reste l’apanage de groupes sociaux spécifiques habitant au
bord du fleuve qui la pratiquaient au niveau des bras du fleuve et des marigots. Cette
activité n’a pas connu de changements. Elle est toujours artisanale et pratiquée sur des
pirogues avec deux pêcheurs à bord. La production, toujours journalière est faible les
captures se situent entre 0,4 et 2 tonnes de poisson. Son revenu qui est partagé entre les
coéquipiers est assez réduit. Actuellement, en plus des habitants des villages des
pécheurs appelés ainsi parce que leurs habitants pratiquaient cette activité depuis la nuit
des temps, il n’existe pas de villages qui ne comptent quelques pécheurs (2 à 5) issus des
autres groupes sociaux qui se sont convertis à l’activité de pêche
➢ Le commerce
Le commerce est une activité propre aux communautés maures, surtout les hommes qui
émigrent partout sur le territoire national et parfois à l’étranger pour la pratiquer. Au
niveau de la zone du projet les principaux commerçants proviennent des villes
environnantes ou des régions limitrophes. C’est un petit commerce de détail des produits
alimentaires et vestimentaires.
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L’impact sur l’environnement est alors identifié au niveau des cases de croisement de
lignes et des colonnes, lieu d’interaction des perturbations et des récepteurs sensibles du
milieu. La matrice d’interrelation ci-dessous fait ressortir les liens entre les activités
sources d’impacts et les composantes du milieu concernés. Il s’agit de mettre en exergue
les relations entre les facteurs de perturbation (impacts négatifs) ou d’amélioration
(impacts positifs) que sont les activités à mettre en œuvre au cours de différentes phases
et les milieux récepteurs.
L’importance de chaque impact sur son environnement est jugée qualitativement comme
la résultante du diagnostic du terrain et de l’expertise du consultant dans ce type de
projet, en tenant compte de la nature de l’impact, positif « + » ou négatif « - ».
Pour les impacts négatifs, surtout d’importance moyenne à forte, des mesures
d’atténuations sont définies. Pour les impacts positifs, des mesures de bonification
peuvent être proposées dans le but de les renforcer.
L'approche méthodologique utilisée est basée sur : - Les méthodes d’évaluation des
impacts préconisées repose essentiellement sur l'appréciation de la valeur des
composantes environnementales de l'intensité, de l'étendue et de la durée des effets
appréhendés (positifs ou négatifs) sur chacune de ces composantes. Ces trois
caractéristiques sont agrégées en un indicateur synthèse, l'importance de l’effet
environnemental, qui permet de porter un jugement sur l’ensemble des effets prévisibles
des activités concernées sur une composante donnée de l’environnement.
L’importance de l’impact est la résultante de l’agrégation de cinq (5) critères que sont : la
nature de l’impact, la valeur de la composante affectée, l’intensité de l’impact, son
étendue ; et sa durée.
Chaque critère peut prendre des valeurs suivantes forte, moyenne ou faible, à l’exception
de la nature qui est positive ou négative comme indiquées dans le tableau ci-dessous.
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Composantes
Patrimoine culturel
Bien-être et qualité
Eaux souterraines
Environnementales
Ambiance sonore
Santé et sécurité
Faune & Flore
et historique
Hydrologie
Activités sources d'impacts
Revenus
de la vie
Emplois
Paysage
Sols
Air
Mobilisation de main d'œuvre - - - - - + +
Phase de préparation et de
- - - - - + + - -
Dégagement des emprises
Circulations d'engins - - - - - - - + + -
Entretien des véhicules - - - - + +
Création d'accès pour la réalisation des travaux - - - - - + + -
Travaux de terrassement et d’excavation - - - - - - - + + - -
Ouverture des carrières et emprunts - - - - - - - + + - -
Transports de matériaux et de fourniture - - - - + +
Installation des équipements - + +
Phase Utilisations des intrants agricoles - - - + +
exploitation Entretien des équipement + + +
Utilisation des sources d’eau, système de distribution de - - - - - +
l’eau , drainage
Dynamique de production et dynamique commerciales + + + + +
suite à la construction des centres polyvalents, unité de
conditionnement et de stockage des légumes agricoles,
marchés de légumes
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L’étendue de l’impact : Elle fait référence à son rayon d’action ou à sa portée, c'est-à dire,
à la distribution spatiale de répercussion.
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Le tableau suivant est également utilisé pour l’évaluation des impacts négatifs et cotation
des risques environnementaux.
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Les activités du PATAM incluant les activités en faveur des femmes sont conçues de
manière concertée pour répondre aux besoins de la population locale notamment les
coopératives féminines qui sont les principaux acteurs dans le secteur agricole.
Les impacts positifs attendus se résument comme suit :
Au plan environnemental : L’encadrement technique sur les méthodes d’irrigations et de
distribution rationnelle de l’eau grâce aux amenagements projetés aidera les exploitantes
à optimiser la gestion des ressources en sols et eaux, en limitant leur surexploitation et
leur dégradation.
La réalisation de ces aménagements aura pour conséquence la baisse de la dégradation
des terres sous irrigation, la conservation des eaux et des sols contribuant ainsi à
l’augmentation des superficies agricoles et donc de la productivité. Pour une superficie
d’un hectare actuellement sous irrigation pluviale la production comparée avec une même
superficie utilisant des moyens d'irrigation améliorés, le rendement passe du simple au
triple ou même plus, parce que les pluies tardent à venir et se
retirent brusquement avant la maturation des spéculations. L’irrigation
améliorée permet de démarrer la campagne à la bonne période et d'apporter les besoins
en eau complémentaires en cas de déficit pluviométrique.
Au plan environnemental, globalement, les impacts positifs sont jugés forts, d’importance
majeure et de longue durée.
Au plan socio-économique - Accroissement des revenus des femmes, lutte contre la pauvreté
et atténuation des conflits sociaux : Le projet promotion des chaines de valeurs sensibles
au genre et de l’Entreprenariat Féminin (PCVASGEF) permettra aux coopératives
féminines d’augmenter le niveau de vie de leurs membres à travers les revenus générés
par la vente des produits maraichers non transformés et transformés à base de légumes
(jus, sirop, couscous, confitures …) et de renforcer leurs capacités sur le stockage des
produits bruts, la transformation, le conditionnement et stockage des produits finis,
selon des règles d’hygiène .
Dans la zone d’étude, un certain nombre de problèmes entravent la bonne marche des
activités maraîchères et démotivent les femmes :
- la non sécurisation des PMF : Les périmètres maraîchers non protégées sont
ravagées par le cheptel local et animaux sauvages ( phacochères et singes ) en
quête de nourriture, outre le fait que cela endommage la production, des conflits
peuvent émerger entre les agricultrices et propriétaires des cheptels. Le projet
permettra de cloturer les PMF, d’organiser des séances de
sensibilisation/communication pour éviter les conflits entre éleveurs et
agriculteurs et de mettre en oeuvre des mecanisme de gestion de conflits entre
agricultrice et eleveurs .
- à la question de l’eau : il y a de graves problèmes liés au budget-temps accordés à
l’approvisionnement en eau des PMF. Les motopompes sont pour la plupart
vétustes et régulièrement en panne. Dans ce cas précis, les femmes utilisent des
moyens de transport locaux tels que les charrettes ou portent sur leurs têtes des
récipients remplies d’eau pour alimenter leurs parcelles ce qui fait perdre aux
femmes plusieurs heures pour alimenter leurs parcelles et s’occuper à d’autres
activités génératrices de revenus. Pour ce projet PCVSAGEF, on assistera à la
réduction du temps des corvées d’eau pour alimenter les PMF grâce à l’installation
de pompes solaires. Ce qui permettra d’assurer une irrigation fluide, un gain en
temps et une meilleure efficacité. Cela permettra également à ces femmes une plus
grande disponibilité pour d’autres activités telles que le développement des
activités génératrices de revenus par la création d'activités artisanales (couture,
teinture, fabrication du couscous, fabrication des nappes …), et de transformation
des produits agricoles excédentaires en période de pleine production.
- à l’insuffisance des connaissances techniques et organisationnelles : Les femmes
manquent de compétences techniques , organisationnelles , commerciales et de
conservation pour mener à bien le développement d’une activité maraîchère à
l’échelle du groupe. Le Projet apportera une assistance technique en équipement
et en conseils de proximité aux exploitantes qui se traduit par des mesures
d’accompagnement qui porteront sur : (1) l’amélioration de
l’exploitation/maintenance des aménagements, (2) l’amélioration de la gestion des
coopératives et (3) l’amélioration de la mise en valeur agricole des aménagements
via la fourniture de services d’appui à l’agriculture et des équipements.
- le problème de conservation des légumes. Les coopératives sont confrontées aux
contraintes liées à la conservation des légumes récoltées. Une bonne partie des
légumes récoltées s’abiment à cause du problème d’écoulement ou de
conservation. La construction des unités de conditionnement et de stockage des
légumes permettra d’assurer leur qualité, d’empêcher que des produits récoltés ne
s’abiment en prolongeant leur durée de conservation.
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l’augmentation des revenus des ménages tout en améliorant leurs conditions de vie ainsi
que leur participation financière au développement familial et local.
Au plan socio-économique, les impacts positifs sont considérés de forte intensité,
d’importance majeure et de longue durée.
Par ailleurs, les activités agricoles impactent de manière générales les émissions de Gaz
à Effet de Serre (GES), principalement en raison de l’utilisation d’engrais chimiques, de
pesticides et de déchets d’origine animale. Cependant, pour la zone d’étude, l’utilisation
des pesticides et engrais chimiques est très réduit en raison d’une faible demande et le
fumier est utilisé consciencieusement et à faible quantité. Le projet renforcera la
fourniture de conseils agricoles pour l’usage raisonné des pesticides, engrais chimiques
et fumiers. Le projet contribuera plutôt à réduire l’émission des GES à travers des
pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
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Ces impacts peuvent être temporairement ressentis au niveau des sites, dans leurs
voisinages immédiats ainsi que le long des trajets empruntés par les engins et véhicules.
Ces impacts négatifs sont de durée temporaire, d’importance faible et strictement limités
à la zone des travaux.
L’option d’ouvrir de nouvelles voies peut accentuer le phénomène d’érosion des sols ou le
processus de réinstallation lorsque les pistes seront ouvertes sur des terres privées, alors
que le projet s’inscrit dans une logique de minimisation des impacts négatifs. L’option de
mettre à profit les voies existantes permettra effectivement de minimiser les effets négatifs
environnementaux et sociaux.
Les risques de pollution des sols sont liés aux rejets de chantiers (huiles, liquides de
lavage et d’entretien) mais également aux phénomènes de contamination dus aux
déversements inopinés de laitance du béton lors des travaux.
Compte tenu des mesures d’atténuation prévues, l’intensité des impacts de la phase de
construction en termes d’érosion et de dégradation de la qualité du sol est considérée
faible. Cet impact aura une étendue ponctuelle et sera de durée temporaire.
Ainsi une pollution physique des eaux de surfaces par entraînement des particules
solides dans les cours d'eau environnant pourrait être observée. Ce phénomène pourra
être important car les périmètres du walo sont au voisinage des cours d’eau permanents.
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Cet impact aura une étendue locale qualifiée de temporaire. L’importance de l’impact
durant la phase du chantier est jugée faible si les mesures d’atténuations proposées sont
mises en œuvre.
Les impacts négatifs sur la flore sont d’importance moyenne, strictement limités à la zone
des travaux et de durée temporaire. Ces impacts négatifs qui ne peuvent pas être évités
seront atténués par le reboisement compensatoire.
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En plus des travailleurs du chantier, les populations riveraines locales seront également
exposés aux risques de santé et de sécurité en raison du dynamisme des activités et les
conditions pouvant changer rapidement : le brassage avec le personnel de chantiers, les
poussières, mouvements des véhicules et engins sont les principales causes de nuisances
pouvant être les plus ressenties par les populations riveraines locales.
Par ailleurs, plusieurs risques sont liés spécifiquement aux travaux de plomberies et de
maçonnerie et de soudures tels que : (i) les postures contraignantes qui touche les
plombiers , les soudeurs et les maçons quand ils travaillent dans une zone difficile d'accès
ou de petite taille durant un temps long , qui engendrent des douleurs musculaires et
articulaires ; (ii) le danger d’utilisation des composés chimiques tels que les détartrants,
des abrasifs, des solvants, des colles pour tuyaux , des résines qui exposent les
utilisateurs à des risques sanitaires en cas de contact cutané ou d'inhalation ; (iii) le
danger lié à l'utilisation d'outillage électrique ou autres outils manuels pour percer , plier
ou couper des matériaux ou matériels susceptible d'engendrer des coupures ainsi que
des perforations des membres pour les personnes qui les utilisent.
Le besoin en main d’œuvres qualifiés et non qualifié durant la phase des travaux est
estimé pour le personnel de position clé à 12 et pour la main d’œuvre non qualifié à 20.
Par conséquent, il est nécessaire de veiller aux comportements des travailleurs lors des
travaux pour éviter la dépravation des mœurs. En Mauritanie, le code pénal incrimine les
violences faites aux femmes.
Cet impact est intensité faible et d’importance moyenne.
Pour ce qui est des centres de conditionnement, des plateformes intégrées et des marchés
de légumes, la Cellule vient de procéder, dans le cadre d’une mission de terrain, à la
localisation des espaces réservés à leur implantation, a procédé au levé conservatoire
des terrains et produira les plans de situation qui seront intégrés dans la base de données
foncière et donc foncièrement sécurisés en attendant l’accomplissement des procédures
administratives aboutissant à la délivrance des titres de propriété au profit des
coopératives et/ou unions de coopératives.
Il ressort également des visites de terrain et des consultations publiques que les activités
envisagées dans le cadre du projet ne nécessitent pas une réinstallation des populations.
Le projet n’entrainera pas dans son emprise : (i) L’expropriation des terres sur lesquelles
les moyens de subsistance des personnes reposent ; (ii) la perte de travail permanents
ou temporaires ; (iii) la perte d’habitations des personnes ( les sites sont localisés hors
habitation des personnes) ; (iv) de pertes économique ; (v) de perte de propriété collective (
pâturages, forêts, cimetières, Infrastructures et services) ; (vi) de déplacements
provoqués par les activités projetés ; (vii) la situation foncière des sites ne soulève pas
d’opposition pour un usage quelconque.
Cependant, les Entreprises chargées des travaux sont dans l’obligation de respecter
l’emprise des sites et si possible n’emprunter que les pistes existantes. En cas de non-
respect occasionnant des pertes de biens, les compensations y relatives seront leurs
charges.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
du chômage de la wilaya du Trarza qui était de 18,2 %3 en 2019 , ce qui peut nuire à la
bonne marche des travaux.
Les PMF prélevant l’eau dans le fleuve Sénégal sont de 235. La norme de 2l/s/ha avec
une superficie max de 5 ha par périmètre, chiffre nos besoins à 2,35 m3/s. Le débit
d’étiage du fleuve Sénégal étant estimé à 200 m3/s selon le rapport4 de l’OMVS en date
de mars 2021. Ce besoin estimé correspond à 1,2 pour centµ par rapport au débit
disponible du fleuve, donc faible. D’ailleurs, le rapport de l’OMVS précédent conclu que
jusqu’à nos jours les prélèvements existants ne sont pas ou peu inquiétants.
Par rapport à la gestion durable des ressources en eau des forages, la zone du projet est
située dans la nappe phréatique du Trarza. Cette aquifère est le plus importante du pays
et dispose de ressources en eau considérables. L’eau de cette nappe est de très bonne
qualité. La nappe phréatique du Trarza comporte les nappes libres de l’éocène, de
l’Amechtil et du Trarza (s.s).
Le prélèvement de débit journalier de 28m3/h par forage ne cause pas une influence
significative sur les ressources en eau à la cour terme car la nappe est puissante.
A travers ces données, on peut dire que l’impact sur le flux environnemental sera mineur.
Les impacts négatifs sur les sols sont d’importance moyenne et strictement limités. Les
mesures d’atténuation qui seront proposées permettront de réduire ces derniers à des
impacts d’importance mineure à négligeable.
Ces produits sont susceptibles de modifier l'écologie des plans d’eau récepteurs
notamment par des phénomènes d'eutrophisation ou de toxicité pour la flore, la faune et
même l'homme.
Les impacts négatifs sur la qualité des eaux (superficielles et souterraines) sont
d’importance moyenne et d’étendue régionales. Les mesures d’atténuation proposées
permettront de réduire ces derniers à des impacts d’importance faible.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Cet impact négatif pourrait être durable si des dispositions efficaces de lutte contre les
plantes adventices et envahissantes ne sont pas prises.
La prise en compte de cette préoccupation dans ce projet par la sécurisation des PMF
contribuera à la construction d’une société de paix et de tolérance. Les taches à mener
sont nombreuses et variés si l’on veut bâtir un monde rural sans violence qui consacre
une place capitale à la culture de la tolérance et de la paix, au respect des droits humains.
Par ailleurs, le risque de conflit au moment de l’affectation des parcelles n'existe pas s'il
s'agit d'une coopérative, car les parcelles sont égales et attribuées par unité. Dans
certains cas, une majoration est apportée à certaines familles, qui avaient
traditionnellement plus de terres que d'autres. Le problème est débattu et conclu entre
les membres des coopératives avant les aménagements.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
La mise en œuvre du projet PCVASGEF ne présente pas les mêmes incidences sur le plan
environnemental et social que celles des projets précités.
Cependant, il faudrait avoir à l’esprit que ces aménagements ont des impacts cumulatifs
négatifs par la détérioration de la qualité des sols et des ressources en eau, sur la
détérioration de la qualité de l’air ambiante et sur la destruction de la végétation ainsi
que la cohabitation avec des actifs du chantier qui pourrait entrainer des perturbations
dans la vie sociale des populations.
Lors des travaux préparatoires (déboisement, débroussaillage, décapage) les impacts sur
le milieu naturel et la végétation sont les plus importants. En effet, ces travaux peuvent
largement déborder des emprises initialement prévues. Ainsi, certains arbres peuvent
être abattus sans que cela soit vraiment nécessaire. Les activités entraîneront une
modification locale du paysage immédiat des PMF. À l’issue de la coupe des arbres, la
couverture végétale cèdera place à un paysage temporairement dénudé.
A la fin des travaux, les zones dégradées doivent être nivelées suivant la pente naturelle
du terrain et les terres végétales doivent être totalement reconstituées et le système de
drainage doit être aménagé de façon à éviter les stagnations d’eau et l’érosion des terres.
Les impacts sur le paysage sont d’importance moyenne. Les mesures d’atténuation
proposées permettront de réduire ces derniers à des impacts résiduels d’importance
mineure.
Par ailleurs, l’afflux de main d’œuvre peut entraîner une augmentation des relations
sexuelles entre partenaires non conjoints et augmentera les risques de contamination
des IST dans la zone d’intervention du projet. En plus le manque d’hygiène observé dans
certains chantiers similaires ne respectant pas les règles minimales de salubrité
représente une menace pour la santé des ouvriers qui seront exposés à de nombreuses
maladies (diarrhée, maladies hydriques, etc.)
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Ces risques résiduels à la fois nuisibles et individuels pourraient être limité à la phase
des travaux sauf en ce qui concerne la transmission du VIH/SIDA qui aura évidemment
des incidences négatives à long terme.
Les impacts sur la santé humaine sont jugés d’importance faible. Les mesures
d’atténuation qui seront proposées permettront de réduire ces derniers à des impacts
résiduels d’importance mineure.
Sols - Érosion du sol par le passage des engins et Gestion sols grâce aux
véhicules du chantier lors des travaux ; aménagements projetés
- Risques de pollution des sols par les déchets
liquides et solides des chantiers ;
- Risque de salinisation
- Risque d’appauvrissement des sols par
surexploitation et utilisation abusive des engrais et
pesticides
Eaux de surface - Baisse de la qualité des eaux de surface de Gestion des eaux grâce aux
et eau prélèvement (turbidité, altération des propriétés aménagements projetés
souterraines physico-chimiques) ; Bonne pratique agricole
- Risques de pollution des eaux par les déchets
solides et liquides des chantiers ;
- Risque de pollution par les pesticides et les engrais
chimique ;
Végétation et - Destruction de la végétation dans l’emprise des Reboisement compensatoire
faune périmètres ;
- Perturbation de la quiétude des animaux par les
bruits des chantiers
- Mort d’animaux domestiques et sauvage par
ingestion des pesticides et engrais
Paysage - Modification locale du paysage par des phénomène Amélioration de l’aspect
d’érosion hydriques visuel du paysage lorsque
- Mauvaise gestion des déchets de diverses catégorise les centres polyvalent,
marchés, PMF seront finis
et mis en service
MILIEU HUMAIN
Santé, sécurité - Maladies et nuisances liées à la poussière et aux Campagnes de
fumées. sensibilisation
- Risques d’accidents pendant les travaux.
- Risque d’intoxication avec les pesticides et engrais
- Risque de propagation des IST et du VIH/SIDA et la
covid-19
- Risque de prolifération des maladies hydriques
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
L’évaluation des risques professionnels est à la base du processus de gestion des risques
en entreprise et constitue un document de référence pour l’exploitant.
Il s’agira sous ce rapport d’identifier de façon exhaustive les risques sur les personnes
liées au projet PCVASGEF. Ces risques sont ensuite évalués en termes de probabilité
d’occurrence et de gravité pour en déduire leur niveau de risque (la priorité) afin de
proposer des mesures de sécurité à mettre en place. Ces dernières permettront de
protéger, d’une part le personnel du chantier pendant la phase chantier et d’autre part
lors de la phase exploitation.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Tableau 25 : Niveaux des facteurs (P, G) de la grille d’évaluation des risques professionnels
Echelle de Probabilité Echelle de Gravité (G)
(P)
Score Signification Score Signification
Le risque est évalué par la formule : R = P*G, avec un indice variant de 1 à 16. Une
"matrice de criticité" est établie et permet de voir les risques faibles, moyens et
graves.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Evènement très
Travaux à proximité - Travaux à proximité de cours d’eau
probable et de risque
d’un cours d’eau entrainant une noyage ;
très grave.
- Absence de protocole de sécurité.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
La qualité de l’air risque d’être affectée minime soit-elle par des émissions de poussières
et de fumées dont les effets peuvent être atténués en incorporant des clauses techniques
environnementales dans le cahier des charges de l’entreprise relatives à l’arrosage des
sites du chantier et des zones d’emprunt. Il s’agira aussi de maintenir en bon état de
fonctionnement toute la machinerie et les équipements utilisés sur site, de la limitation
de la vitesse des camions et véhicules, du bâchage des camions devant assurer le
transport des matériaux de construction etc.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Pour un meilleur suivi de la qualité des sols la tâche peut être confiée à un laboratoire
agrée qui assurera le contrôle permanant et de façon active et le suivi pédologique sur la
totalité des PMF afin d’atténuer les impacts négatifs sur l’environnement.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
elle – même leur transport et leur dépôt dans un site technique d’enfouissement autorisé
par les autorités locales et les services techniques (éviter le brûlage sur place); le recyclage
de certains types de déchets pourrait être fait en priorité, notamment les déchets de
papiers, de bois et de métaux ferreux ;les déchets ne doivent être ni abandonnés, ni
rejetés dans le milieu naturel, ni brûlés à l’air libre ; lorsque la vidange des engins est
effectuée sur le chantier, un dispositif de collecte devra être prévu et les huiles usagées
cédées à une filière agréée. Un bordereau de suivi devra être mis en place pour la gestion
des déchets dangereux et assimilés.
• Mesures d’atténuation des impacts socio-économiques
Pour atténuer d’éventuelles réactions négatives des communautés locales, il faudra : (i)
développer une campagne d’information/sensibilisation sur les aspects de la sécurité,
l’hygiène, la santé et l’environnement et sur le recrutement de la main d’œuvre ; (ii)
donner la priorité aux populations locales dans le recrutement de la main d’œuvre ; (iii)
assurer une large diffusion des critères de recrutement. La direction régionale du travail
doit être mise à contribution pour le suivi du recrutement ainsi qu’un spécialiste du droit
de travail qui sera recruté pour la conception des contrats de chaque catégorie du
personnel.
Il est aussi important de respecter les mesures suivantes pour la sécurité et la santé de
la population riveraine mais aussi des personnels affectés sur le chantier: délimiter et
restreindre l’accès des chantiers aux populations locales; prévoir la mise en place
d’infrastructures sanitaires adéquates pour le personnel de chantier (eaux,
assainissement, vestiaires, trousse de premier secours, etc.) ; sensibiliser les riverains
pour la protection de leurs biens mobiliers et de leurs aliments contre la poussière ,
prévenir contre les IST/VIH-SIDA . Le choix des fournisseurs locaux soit aussi privilégié ;
signer un accord d’assistance médical entre l’Entreprise et un hôpital référent local où
sera traité le personnel de l’Entreprise évacué d'urgence.
Par rapport aux VBG, un mécanisme de prévention et de prise en charge des VBG
pendant la mise en œuvre du projet va reposer sur (1) un code de conduite qui sera
intégré dans le règlement intérieur de l’Entreprise et qui doit être respecté par son
personnel ; (ii) le respect de la procédure du mécanisme de gestion des plaintes définis
dans le PGES et (iii) animation des séances de sensibilisation.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Des mesures de sécurité doivent être préconisées pour faciliter la mobilité des engins,
ouverture des fouilles et autres activités d’excavations, le travail en hauteur.
L’entrepreneur veillera au respect strict des mesures sécuritaires suivantes dans le
chantier et ses abords notamment :
• Le port des gants pour les travaux de ferraillage, de démolition manuelle, etc. ;
• Le port du casque de sécurité ;
• Le port des chaussures de sécurité ;
• Le port des protections anti bruit (casques antibruit, bouchons oreilles, etc.) pour
les travaux dans une ambiance de bruit ;
• Des masques anti poussière ;
• Le port du harnais ou ceinture de sécurité lors du travail en hauteur ;
• Le port des gilets fluorescents…
• Mesures d’atténuation des impacts sociaux, de santé et de sécurité
Pour atténuer d’éventuelles réactions négatives des communautés locales, il faudra : (i)
Eviter d’intervenir sur des domaines fonciers privées (ne pas aller au-delà de l’emprise
des travaux); ( ii) développer une campagne d’information/sensibilisation sur les aspects
de la sécurité, l’hygiène, la santé et l’environnement et sur le recrutement de la main
d’œuvre ; (iii) donner la priorité aux populations locales dans le recrutement de la main
d’œuvre non qualifié ; (iv) assurer une large diffusion des critères de recrutement.
L’inspection du travail peut être mise à contribution dans le recrutement.
Pour les demandeurs d’emplois qui n’ont pas de papiers d’identités ou qui sont illettrés,
il faudra mettre en place des procédures écrites sur les termes et conditions de travail
ainsi que les sessions de sensibilisation afin qu’ils soient au courant des horaires, des
salaires, du calendrier de payements, des commodités sur les sites de chantiers ainsi que
mesures de santé et de sécurité au travail.
Il est aussi important de respecter les mesures suivantes pour la sécurité et la santé de
la population riveraine ainsi les travailleurs affectés sur le chantier : les entreprises
chargées de travaux doivent, tout d’abord, chercher à réduire au maximum les nuisances
afin de limiter les dépôts de plaintes. Elles doivent, ensuite, informer les riverains pour
diminuer leurs craintes et les rassurer (connaître la période et la durée d’une nuisance,
ne pas masquer les problèmes temporaires à venir, mais les expliciter et prendre des
dispositions pour les éviter ou limiter.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
• Mesures à prendre pour le choix des sites de décharges des déblais et accès
aux PMF et autres infrastructures du projet
L’Entrepreneur soumettra au préalable à la mission de contrôle le choix des terrains dont
il a besoin comme :
- Sites de décharges des déblais ;
- L’ouverture de tous les accès qui doit être matérialisée sur un plan qui sera
approuvé par la Mission de Contrôle avant le démarrage des travaux.
Dans ce contexte d’avenir, nous proposons que le projet recrute un expert pour réaliser
un plan de gestion des pesticides qui proposera actions anticipatives de correction ou
d’exclusion des impacts négatifs de ces produits chimiques.
Cet expert rentrera en contact le ministère de l’environnement qui a déjà bénéficié d’un
financement du FEM (Fond pour l’Environnement Mondial) et qui aura surement entamé
des actions dans le cadre de ce financement.
Le projet devra préparer des procédures de bonnes pratiques agricoles pour accompagner
la réalisation des activités (techniques culturales respectueuses de l’environnement ;
stockage et utilisation des pesticides, des emballages usagés et des engrais ; etc.).
Les mesures proposées pour lutter contre la prolifération des plantes envahissantes et
adventices sont : la lutte mécanique pour l’enlèvement régulier des adventices (si
efficace), la formation et le suivi sur la lutte mécanique et l’utilisation des herbicides
homologués.
Dans la mesure du possible, ces mécanismes de gestion des plaintes doivent être capables
de répondre aux besoins du projet, et qui seront renforcés ou complétés s’il y a lieu par
les dispositifs établis dans le cadre du projet dans le but de régler les litiges de manière
impartiale.
Dans les phases précédentes, l’UCP du PATAM disposait déjà d’un MGP au niveau du
Brakna Dans le cadre du PCVASG. Ce MGP est développé dans ce PEPP et il est impératif
dans toutes les Communes d’intervention du PCVASGEF.
L’UGP du PATAM (en charge du PCVASGEF) va également développer un programme de
renforcement des capacités des membres qui vont composer les divers comités de gestion
des plaintes. La mise en place d’une plateforme digitale avec tous les présidents de comité
de gestion de plaintes va davantage améliorer et moderniser les conditions de travail des
commissions de gestion des plaintes. La remontée d’information sur les plaintes et les
feed-back se feront de façon plus fluide et à temps réel.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
- Des engagements pris par le projet non respecté, tels que des promesses de
construire des infrastructures communautaires non respectées ;
- Un retard dans le paiement des indemnisations.
Étapes et procédures
Pour ce qui concerne le PCVASGEF, le processus de gestion des plaintes comprend les
étapes suivantes :
- L’information des parties prenantes notamment les communautés vivant dans les
zones potentiellement touchées sur l’existence du MGP, son fonctionnement
(réception, enregistrement, procédures de traitement et de feedback) ;
- La réception, l’enregistrement et l’accusé de réception des réclamations ;
- La catégorisation et l’examen de l’admissibilité des réclamations ;
- L’évaluation et l’enquête ou la vérification ;
- Le règlement conjoint ;
- Le feedback au plaignant, la mise en œuvre, le suivi de l’application des décisions
retenues par le comité qui a traité la plainte ;
- La clôture de la plainte et l’archivage.
L’ensemble de ces étapes constitue un système complet de gestion des plaintes. Lors du
règlement conjoint ou règlement à l’amiable des plaintes, le PCVASGEF mobilisera des
populations par le biais de leur système formel de gestion des plaintes existants.
Information/Sensibilisation des acteurs
Le Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) dans le cadre global du projet fera l’objet
d’une large diffusion auprès de toutes les parties prenantes de la zone du projet,
notamment les communautés qui pourraient être touchées par les impacts sociaux
négatifs du projet.
Il s’agira concrètement d’informer les PP sur :
(i) L’importance et les avantages du MGP actualisé ;
(ii) Les objectifs visés par ledit mécanisme ;
(iii) Les entités en charge de la mise en œuvre du Projet, les canaux et outils de saisine
mis en place à cet effet y compris les contacts ;
(iv) Les délais de traitement impartis à chaque étape de la procédure ;
(v) Leur droit de recours en cas de griefs, plaintes et réclamations.
Les canaux de communication disponibles et adaptés seront utilisés pour passer le
message. Toutefois, l’UCP produira des supports de communication (dépliants flyers,
affiches, réseaux sociaux, etc.) d'information en arabe et en français, sur la procédure de
gestion des réclamations qui sera mis à la disposition des communes pour diffusion à
grande échelle auprès des populations, plateformes et organisations.
Des sessions de formation des membres des comités de gestion et de sensibilisation des
communautés seront organisées pour faciliter l’opérationnalité et l’appropriation du
mécanisme.
Réception et enregistrement de la plainte
La réception et l’enregistrement des plaintes peuvent se faire de deux manières :
- Les plaintes peuvent être déposées physiquement par les plaignants et
enregistrées dans le registre mis en place à cet effet. Les lieux de réception et
d’enregistrement (liste indicative pouvant être améliorée dès l’entrée en vigueur du
projet) sont les communes visées par le PCVASGEF et le financement additionnel ;
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
- Elles peuvent être déposées verbalement par téléphone (via un numéro vert que le
projet mettra en place) ou en électronique via une adresse email dédiée qui sera
mis en place par le projet aussi bien au sein de l’UGP que dans les préfectures et
sous-préfectures.
Toutes les plaintes reçues au niveau des sites d’enregistrement seront centralisées dans
une plateforme de gestion des données que l’UCP utilisera aux fins d’un suivi régulier de
la procédure et des délais de traitement.
Catégorisation de l’admissibilité de la plainte
La mise en œuvre du projet peut entraîner des plaintes et réclamations (indemnisation,
accidents, EAS, HS, impacts environnementaux et sociaux etc.). Cette liste indicative et
non exhaustive est ci-dessus présentée.
Les catégories suivantes sont généralement reçues :
- Les plaintes liées à la non-application des mesures d’atténuation
environnementales et sociales ;
- Les plaintes liées aux nuisances générées par les travaux ;
- Les plaintes portant sur les biens affectés hors emprise du projet etc. ;
- Les plaintes liées à des différents entre les entreprises, les fournisseurs et le
contrat ;
- Les plaintes relatives à la santé et la sécurité au travail et les problèmes de main
d’œuvre ;
- Etc.
Dès lors, l’entité ayant reçu et enregistré la plainte procédera à l’analyse de sa
recevabilité. Ensuite, les plaintes ainsi catégorisées seront transmises via la plateforme à
l’UCP qui les compile dans une base de données sur les plaintes. Par la suite l’entité ayant
reçu et enregistré la plainte procédera à une analyse préliminaire de l’objet et de la
consistance de la plainte.
Après analyse préliminaire concertée avec le comité communal, toute plainte non
admissible sera, le cas échéant, rejetée et le plaignant sera informé par écrit des raisons
de cette décision avec l’appui des acteurs mentionnés ci-dessous.
Acteurs, rôles et responsabilités
Le dispositif de résolution des griefs et conflits est administré par trois organes qui
travaillent en synergie avec l’UGP en charge du PCVASGEF pour une meilleure
opérationnalité :
- Une commission locale,
- Une commission communale, et
- Une commission départementale.
La Commission Locale
L’objectif visé par la mise en place d’une commission locale est de rendre le mécanisme
opérationnel et accessible. Elle jouera un rôle important dans la prévention des risques
sociaux et environnementaux grâce à une gestion concertée et un règlement des griefs
avant qu’ils ne dégénèrent en conflits. Les principes de participation, d’équité et de
transparence seront mis en avant.
Ce mécanisme s’appuiera sur le mode de résolution existant au niveau local, qui privilégie
la médiation sociale, la concertation et le dialogue en vue de préserver les liens sociaux.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Sauf pour les plaintes liées à l'EAS / HS où les résolutions locales ne seront pas utilisées
et le rôle des femmes membres de ce comité (si elles sont sélectionnées comme points
d'entrée EAS / HS) sera de référer les survivants aux prestataires de services de VBG
identifiés localement et en partie du protocole de réponse.
La commission locale sera constituée du délégué de quartier, de deux représentants de
jeunes, d’une représentante des groupements de femmes et d’un notable. Ce noyau de
cinq (5 personnes dont un minimum de deux femmes) sera désigné pour le traitement
des cas soumis à la commission.
Chaque localité disposera d’un registre et désignera un point focal chargé de coordonner
les activités, mais les plaintes liées à EAS / HS ne seront pas enregistrées ici.
La Commission Locale assurera les principales responsabilités suivantes :
- Collecter et enregistrer les plaintes ;
- Accuser réception et étudier la recevabilité des plaintes ;
- Traiter les plaintes ou référer à la commission communale si elle est mieux
qualifiée pour traiter la plainte ;
- Préparer la réponse à la plainte ;
- Communiquer la réponse au plaignant et/ou le convier à une séance de
partage/validation de la réponse ;
- Organiser et coordonner la mise en œuvre de la réponse si un accord est trouvé
avec le plaignant (selon des modalités et un calendrier bien défini, d’un commun
accord avec le plaignant et les autres parties prenantes intéressées).
Cette commission locale est présidée par le délégué du quartier qui sera assisté par un
point focal, deux chargés de l’information et de la sensibilisation et un chargé du suivi
du traitement des griefs et plaintes. Le point focal assurera le secrétariat et sera chargé
d’animer et de coordonner les activités de la commission. Les principales tâches des
différents membres sont décrites ci-dessous.
Point focal (1)
- Enregistrer les griefs et plaintes et préparer l’accusé de réception,
- Transmettre une copie à la facilitation sociale pour l’UCP,
- Coordonner l’organisation des séances de négociation/concertation avec le
plaignant et les autres parties prenantes pour l’identification des mesures/actions
à entreprendre pour résoudre le cas ;
- Préparer la réponse et la transmettre au plaignant ;
- Transmettre les plaintes aux autres commissions si celle-ci n’est pas habilitée à
les traiter;
- Coordonner les activités de la commission.
Chargés de l’information et de la sensibilisation (2)
- Informer et mobiliser les membres de la commission pour examiner les plaintes,
- Organiser les réunions de la commission,
- Organiser les activités d’information et de sensibilisation des populations,
- Contacter et mobiliser les personnes ressources lorsque la nature des cas traités
exige le recours à une expertise externe.
Chargé du suivi (1)
- Planifier et organiser, en collaboration avec les parties prenantes concernées
(Entreprise, Mission de Contrôle (MDC), PCVASGEF, la mise en œuvre des
mesures retenues pour la résolution des griefs ;
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
La Commission Départementale
Ce niveau de recours est appelé recours à l’arbitrage ou recours gracieux. Dans le cadre
des opérations, l’arbitrage fait appel à l’administration locale par l’entremise du Hakim
qui préside la Commission Départementale.
Le plaignant dépose une plainte auprès du Hakem qui disposera d’une dizaine de jours
pour statuer sur le cas.
Lorsque les commission locale, communale ou départementale ne sont pas habilitées à
traiter le cas, ou en cas d’échec du règlement à l’amiable, le wali, peut être saisi pour un
règlement à l’amiable. Si après avoir usé de toutes ces voies de recours, le plaignant n’est
pas satisfait de la réponse donnée, il peut utiliser la voie judiciaire.
Par ailleurs, concernant l’EAS, HS, Il sera mis en place un comité ad’hoc avec des acteurs
expérimentés dans les questions sociales et de genre pour mieux préserver l’anonymat.
Ce comité sera chargé de gérer les plaintes EAS / HS qui ont décidé suivre le MGP et
vérifiera le lien de la plainte avec le projet et proposera des actions contre les auteurs
présumés conformément aux dispositions du code de conduite signé.
Le processus de vérification ne confirmera pas la culpabilité ou l'innocence de l'auteur
présumé qui est le rôle réservé aux procédures légales que le survivant EAS / HS est libre
d'entreprendre à tout moment du processus de MGP.
Le recours judiciaire
Le recours aux tribunaux est expliqué et ouvert aux plaignants en même temps que les
possibilités de règlement à l’amiable. Le plaignant peut saisir la justice si la décision
donnée par les commissions ne lui sied pas. Il peut aussi arriver que les commissions
locale, communale et départementale ne soient pas habilitées à traiter certains
problèmes, ils sont alors référés au tribunal régional qui est le juge de droit commun en
toutes matières, ou à d’autres instances constitutionnelles.
L’UCP jouera un rôle de supervision, de coordination, d’arbitrage et d’appui technique
pour accompagner les différentes commissions à assurer les responsabilités et tâches
pour que le mécanisme mis en place soit efficace et permette une résolution durable des
griefs.
Le responsable environnemental de l’UCP du PCVASGEF, devra :
- S’assurer que toutes les plaintes enregistrées sont traitées dans les délais
indiqués ;
- Faciliter le travail des différentes commissions ;
- Coordonner les activités de règlement des plaintes, en collaboration avec les
niveaux local, communal et départemental ;
- Arbitrer et superviser la mise en œuvre des actions retenues pour la résolution
des griefs ;
- Tenir une base de données pour le suivi de la résolution des griefs et réclamations ;
- Documenter les résultats obtenus qui peuvent servir d’enseignements ou bonnes
pratiques ;
- Suivre et évaluer périodiquement le système global de gestion des plaintes.
La mission de facilitation sociale accompagnera les commissions locale, communale et
départementale dans l’exercice des missions qui leur sont assignées.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Les directeurs, employés et autres travailleurs ne doivent pas s’engager dans des activités
impliquant le travail forcé, le travail des enfants et les différentes formes de discrimination
la violence basée sur le genre ou l'exploitation et l’abus sexuels, le harcèlement sexuel
des enfants et des adultes. Si l’on constate qu’ils le font, leur contrat de travail ou d'emploi
sera résilié. L'entrepreneur se conformera aux lois locales / nationales concernant la
notification de la police / autorités locales.
Le projet coordonnera avec les autorités compétentes les situations liées à la violence
basée sur le genre. La gestion des plaintes liées aux violences basées sur le genre par les
autorités compétentes dans le contexte du projet suit le parcours suivant :
- 1er niveau : réception des plaintes au niveau du comité EAS / HS au niveau
départemental, où des personnes ayant une expérience des problèmes sociaux et
de la violence basée sur le genre vérifieront le lien entre cette plainte et le projet.
- 2ème niveau : le comité propose des sanctions à entreprendre en orientant la
victime vers les prestataires de service. Ensuite, la plainte est transmise devant
les tribunaux, avec l’assistance des personnes. Ressources qui vont accompagner
la victime durant tout le processus.
Sous-Mécanisme de gestion des plaintes de la main d’œuvre
Des griefs et plaintes peuvent naitre dans le cadre du travail. Les mécanismes de gestion
de ces griefs et plaintes sont pris en charge par le Code du travail mauritanien qui
contient des dispositions qui permettent aux travailleurs (travailleurs employés
directement par l’Unité de mise en œuvre du Projet, les travailleurs contractuels y
compris les travailleurs communautaires) de résoudre les différends en cas de désaccord
entre l'employeur et l'employé sur les conditions essentielles d'une convention collective
ou d'autres aspects du travail. Ce désaccord sera résolu conformément aux procédures
de conciliation.
De plus, des mesures seront prises par le Projet pour rendre le système de gestion des
plaintes facilement accessible à ces travailleurs du Projet et sensible au recueil et au
traitement des plaintes de EAS/HS. Il prendra en compte :
- des points d’entrée distincts qui soient acceptables, sûrs et accessibles (comme
confirmé lors des consultations - en particulier avec le personnel féminin) ;
- un protocole de référencement vers les prestataires locaux de services de VBG (en
conformité avec le MGP actualisé du projet) ;
- des procédures de gestion et de vérification des plaintes confidentielles et centrées
sur les survivantes.
Les plaintes EAS/HS ne feront jamais l’objet de traitement/résolution à l’amiable. Le
mécanisme de gestion des plaintes sera fondé sur une approche basée sur les besoins
des survivants-es, assurant la confidentialité du traitement des cas, la sécurité des
survivantes, l’obtention du consentement éclairé et le référencement vers des structures
locales de prestations VBG (médicale, psychosociale et une aide juridique).
Pour les travailleurs directs
Le PCVASGEF prévoira un Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) comprenant les
plaintes liées aux EAS/HS (MGP du PCVASGEF).
Dans le cadre de la mise en œuvre du PCVASGEF, l’Expert en Sauvegarde
Environnementale, rendra compte de leur traitement et, au besoin, formuleront des
recommandations par les voies officielles (instances locales de médiation, tribunaux
administratifs, etc.).
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Par conséquent, des actions de prévention et de sensibilisation doivent donc être prises
pour protéger les populations exposées. L’objectif de ce volet est la mise en place d’une
prévention sur les risques de transmission des MST et VIH/SIDA liés au projet.
Outre, les autres questions de santé, d’hygiène et des bonnes pratiques
environnementales et sociales, bien que la liste ne soit pas exhaustive, les actions
porteront sur :
- La sensibilisation sur les comportements sexuels à risques ;
- La formation des personnes ressources aptes à sensibiliser les populations
locales ;
- La promotion du dépistage volontaire ;
- L'assurance de la pérennité des actions engagées.
En tout état de cause, les campagnes doivent s’articuler sur deux axes importants,
l’éducation et la communication, et doivent viser le changement des comportements à
risque.
Les activités seront mises en œuvre par les Organisations à la base au niveau local. Les
prestataires devront proposer des supports de sensibilisation adaptés et développer une
stratégie particulière pour les écoles primaires.
En outre, les prestataires mettront à profit tous les supports et moyens de sensibilisation
qu’ils jugeront nécessaires, tels que boites à images, photos, affiches, films, pièces de
théâtre, causeries éducatives, panneaux de sensibilisation au site des travaux et tout
autre support qu’ils jugeront adapté etc.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Dans le cadre de la mise en œuvre effective des mesures préconisées, des dispositions
appropriées seront prises, telles que leur inclusion dans les cahiers des charges pour
l’exécution des travaux et l’obligation pour les missions de contrôle de veiller à leur
exécution conformément aux cahiers des charges.
L’épidémie de la covid-19 impose une vigilance toute particulière pour une bonne marche
du chantier et dans l’intérêt des salariés et de l’entreprise.
L’employeur peut être fondé à prendre des dispositions contraignantes pour assurer la
protection de la santé du personnel après évaluation du risque de contagion dans
l’entreprise. Les mesures suivantes peuvent être appliquées :
- Les campagnes d’information et de sensibilisation
- Réorganisation du travail et des flux pour respecter les règles de distanciation sociale,
- Gestion et suivi des installations d’aération/ventilation,
- Moyens de protection (masques, écrans de séparation des postes de travail…),
- Nettoyage et désinfection des locaux….
L’employeur doit veiller à l’adaptation constante de ces mesures pour tenir compte du
changement des circonstances.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Dans ce cadre, il sera fourni aux agricultrices des moyens de protection lors de la
manipulation des produits phytosanitaires dont notamment (lunettes, masques, gants).
Les principaux publics cibles sont les femmes membres des coopératives bénéficiaires du
projet.
Les moyens à mettre en œuvre pour l’atteinte des objectifs de façon durable tiendront
compte des politiques nationales et des initiatives existantes dans la zone en termes de
développement local.
Enfin, chaque fois que possible, on créera une coordination et une synergie au sein des
différents microprojets.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
D’un renforcement en capacités dans les techniques de collecte de données dans les
domaines suivants :
- En éco-toxicologie.
- En épidémiologie.
- En gestion des pestes et des pesticides.
- En suivi des eaux.
Les engrais chimiques utilisé en Mauritanie sont : l’urée, le DAP, le TSP. Les produits
pesticides sont ceux homologués par le CILSS (Comité Permanent Inter-États de Lutte
contre la Sécheresse dans le Sahel) dont elle est membre qui sont autorisés.
Sans être exhaustif, le personnel du l’UGP et des services techniques concernés par le
projet auront la responsabilité d’assurer le :
- Suivi de la qualité des eaux.
- Suivi analytique des ressources en sols.
- Suivi épidémiologique.
- Suivi des activités IEC.
- Suivi du reboisement.
- Etc.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Le tableau suivant renseigne les impacts potentiels attendus ainsi les mesures correctives
à exécuter dans le cadre des activités du projet.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Tableau 31 : Matrice des impacts E & S et des mesures d’atténuation selon les composantes/activités du projet
Evaluation de l’impact Mesures de correction Impact
Activités ou Impact potentiels
résiduel
composante
Sévérité Description des mesures Difficulté de
Probabilité
mise en
œuvre
Impacts environnementaux
Sol Accentuation du Probable Moyen Limitation des zones compactées, des zones - Mineur
phénomène d’érosion et temporairement occupées et prévenir l’érosion des sols
de dégradation des sols • Limiter au maximum les aires occupées lors des travaux
• Elaborer un plan de circulation des véhicules et engins
• Se servir des pistes existantes comme voies d’accès
• Sensibiliser les conducteurs sur la maîtrise des engins de
travaux
• Contrôler les vidanges des engins et véhicules du chantier sur
des sols étanches
• Remettre en état les emprunts et carrières
Pollution du sol Probable Moyen Prévention des pollutions et gestion des déchets Mineur
• Gestion appropriée des produits chimiques (aire de stockage,
bacs de rétention, consignes de sécurité) ;
• Gestion appropriée des intrants agricoles
• Utilisation de matériau absorbant en cas de fuite ou
déversement accidentels
• Formation du personnel sur l’importance de la gestion des
déchets et la préservation des eaux et du sol (4 séances)
• Interdiction des opérations d'entretien (vidange, réparation)
des véhicules sur le site de chantier
• Collecter et traiter des huiles usagées cédées à une structure
agréée
Ressources Eau Pollution des eaux Probable Moyen Prévention des pollutions et gestion des déchets Mineur
et sol • Gestion appropriée des produits chimiques (aire de stockage,
bacs de rétention, consignes de sécurité)
• Utilisation de matériau absorbant en cas de fuite ou
déversement accidentels
• Formation du personnel sur l’importance de la gestion des
déchets et la préservation des eaux et du sol (4 séances)
• Interdiction des opérations d'entretien (vidange, réparation)
des véhicules sur le site de chantier
• Utiliser des matériaux absorbants en cas de déversement
accidentel
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Impacts sociaux
Personnel du Risques pour la santé et Probable • Signalisation du chantier Mineur
chantier et la sécurité du personnel • Isoler le chantier et restreindre l'accès
population riveraine de chantier, des visiteurs • Respect du code de la route
et des riverains • Respecter les prescriptions réglementaires en matière
d'hygiène, santé et sécurité au travail
• Doter la main d’œuvre en équipements de protection
individuelle appropriés : EPI (chaussures de sécurité, masques
anti-poussière et antibruit, casques, etc..) ;
• Equiper les ouvriers des postes de travail bruyants
d’équipements de protection adéquats et imposer leur
utilisation sous peine de sanctions
Moyen • Formation du personnel
• Former un secouriste dans chaque équipe de travail ;
• Assurer les visites médicales des ouvriers ;
• Assurer une veille sur le chantier, un gardiennage et un
éclairage nocturne
• Elaborer un plan d’intervention et d’évacuation d’urgence et le
tester régulièrement afin de limiter les dégâts en cas
d’accident/incident ;
• Etablir des conventions avec les centres de santé proche du
chantier pour la prise en charge rapide des cas d’accidentés
sur toute l’emprise du projet
• Sensibiliser sur les IST-VIH
Actes de VBG et VCE sur Probable Prévention des violences basées sur le genre (VBG) et des Mineur
le chantier du projet violences contre les enfants (VCE)
• Etablir une procédure de lutte contre les VBG et les
VCE comprenant :
▪ Cartographie des intervenants VBG et VCE
Moyen
▪ Information et sensibilisation des parties prenantes
impliquées
▪ Mécanisme de gestion des cas de VBG et VCE sur le
chantier
▪ Mécanisme de gestion des plaintes VBG et VCE
Activités Perturbation temporaire Probable Moyen • Choisir une période optimale pour les travaux des PMF Neutre
socioéconomiques des activités agricoles
Risque de contamination Probable • Aménagement aire de stockage des polluants Neutre
des animaux par • Gestion appropriée des intrants chimiques
broutage ou abreuvement
en cas de déversements
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accidentels de
carburants, de lubrifiants
et d’intrants agricole
Risque de conflits entre Probable Moyen • Sécurisation des PMF par des clôtures solides Neutre
éleveurs et exploitantes
des PMF
Ressources Risque de découverte de Peu probable Faible • Cartographier, repérage et alerte Neutre
archéologiques et matériel archéologique
culturels
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• Audit annuel E&S. L’audit E&S annuel sera assuré par un expert indépendant
pendant la phase travaux et exploitation.
Toutefois, pour ne pas alourdir le dispositif et éviter que cela ne devienne une contrainte
dans le timing du cycle de projet, il est proposé de suivre les principaux éléments
contenus dans le tableau ci-dessous :
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
• Accord avec un
hôpital de référence
Sécurité • Disponibilité de
consignes de
sécurité en cas
d’accident
• Nombre d’accidents
enregistrés
• Nombre d’ouvriers
respectant le port
d’EPI Dès le début des MdC CP
• Existence d’une travaux et Entreprise Délégation
signalisation pendant les du travail
appropriée travaux
• Niveau de conformité
des véhicules de
transport
• Niveau de respect
des horaires de
travail
• Disponibilité de kits
de premiers soins
• Nombre de séance de
sensibilisation du
personnel et des
populations
riveraines
Sites • Nombre de sites de Visites de Dès le début des MdC CP
culturels vestiges découverts chantier travaux et Entreprise Direction de
et protégés pendant les la culture
travaux
Entreprise
L’Entrepreneur a la responsabilité d’appliquer effectivement et efficacement les
prescriptions environnementales et sociales. Il établira en début de chantier un Plan
Intégré d’Action Environnemental et Social de la phase travaux, lui permettant d’exécuter
de façon concrète les mesures préconisées dans le PGES. Ce plan sera approuvé par
l’Ingénieur après vérification de sa conformité au PGES de l’EIES du projet.
Pour être plus opérationnelle, l’Entrepreneur doit disposer, au sein de son équipe, d’un «
répondant environnemental » qui aura la responsabilité de veiller au respect des clauses
environnementales et sociales après avoir répertorié les contraintes environnementales
et sociales les plus délicates sur son chantier, d’intégrer la surveillance socio-
environnementale dans le journal de chantier, et de servir d’interlocuteur avec le Bureau
de Contrôle sur les questions environnementales et sociales. Le répondant
environnemental devra avoir une expertise avérée en matière de suivi HSE des chantiers.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Les délégations régionales chargées du suivi visiteront le chantier une fois tous les trois
mois (délégations de l’agriculture, la DECE ou les délégations chargées de
l’environnement, les délégations du travail, les délégations de la santé,). Chaque visite de
chantier sera sanctionnée par une réunion avec l’Entrepreneur et l’Ingénieur assortie
d’un procès-verbal signé de toutes les parties. Des rapports trimestriels seront préparés
sur le suivi de la mise en œuvre du PGES.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
campagnes pour en
diminuer les frais
Faible capacité des acteurs locaux Renforcement des capacités des Séances de 3 fois --- UCP 1 500 000
acteurs locaux sur les enjeux de formations pendant 2
protection de l’environnement, ans
de la production agricole, de
prévention de conflits et de
citoyenneté.
Communication- consultation Réaliser des séances de Séances de 2 fois --- UCP 1 200 000
publique avec la population lors consultations publiques pour consultations : pendant 2
de la phase exploitation recueillir les appréciations et publiques : Bilan ans
préoccupation des populations. du PGES travaux et
Planification de la
phase exploitation
Sous total 6 200 000
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Tableau 35 : Couts relatifs au suivi-évaluations et audits des activités du PGES durant la phase de
préparation et de construction
Activités Coût en MRU
Recrutement d’un nouvel Expert 1 680 000
environnemental et social pour UCP en
appui au PATAM, pendant 2 ans
Suivi évaluation (Protocole avec le ministère 1 500 000
de l’environnement), pendant 2 ans
Audit E&S annuel 1 100 000
Audit d’achèvement de la mise en œuvre des 500 000
PGES et PEPP au plus tard à la fin du projet.
Sous total 4 780 000
Tableau 36 : Couts relatifs au suivi-évaluations et audits des activités du PGES durant la phase
d’exploitation
➢ Coût du MGP
Le coût du Mécanisme de Gestion des Plaintes est estimé à : 4 250 000 MRU. Ce coût
est inclus dans le coût du PEPP.
➢ Coût du PEPP
Le coût du PEPP est estimé à : 9 750 000 MRU. Le coût du Plan d’engagement des Parties
prenantes concerne les 3 sous projets (les PMF du Brakna, les PMF du Trarza et
l’aménagement des cuvettes). Ce coût est divisé par 3 afin d’attribuer à chaque sous projet
un coût, soit 3 250 000 MRU par sous-projet.
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
En conséquence, les coûts de la mise en œuvre des mesures E&S (PGES, PEPP, MGP)
sont intégrés dans le coût du projet. Ces coûts sont estimés à 21 383 000 MRU (Vingt-
un-millions-trois-cent-quatre-vingt-trois mille Ouguiya).
- Dispositif de rapportage
Pour un meilleur suivi de la mise en œuvre du PGES, le dispositif de rapportage suivant
est proposé :
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Principes et objectifs
Définie comme « engagement des populations dans le processus de décision », la
participation du public répond de la volonté de démocratiser le processus de prise de
décision. Le but de la participation du public au processus de l’évaluation
environnementale et sociale est d’assurer une meilleure prise de décision en permettant
au public de la zone concernée par le projet d’avoir accès à l'information technique,
d'exprimer son opinion et de mettre en lumière les valeurs collectives devant être
considérées.
Pour satisfaire à cette exigence, le consultant a organisé des rencontres d’information,
d’échanges sur le projet avec les principaux acteurs concernés.
Cette démarche participative et inclusive s’est déroulée à trois (3) niveaux essentiels : (i)
rencontres institutionnelles, (ii) information préalable des parties prenantes, (iii)
consultations publiques et enquêtes ciblées avec les acteurs à la base dans la zone
d’influence directe du projet. Les principaux outils méthodologiques utilisés lors de ces
différentes consultations sont l’entretien semi structuré et le focus group. La prise en
compte du genre a été effective à tous les niveaux.
Des séances de consultations publiques ont été organisées au Trarza avec les
représentants des coopératives à la commune (Mairie) ou à la Moughataa (préfecture) en
présence du Hakem adjoint ou d’un représentant de la commune, du 04 au 08 septembre
2023 Aout 2023.
➢ Points discutés
- Présentation de projet
- Objectifs de l’EIES
- Procédure et objectif de la consultation publique
- Enjeux, impacts et risques environnementaux et sociaux liés au projet
- Recueil des attentes, préoccupations et recommandations des populations
bénéficiaires
➢ Perception du projet
D’une manière générale, les représentants des coopératives et autorités administratives
et communales consultées dans le cadre de l’EIES, sont favorables au projet PCVASGEF
et ont manifesté leurs intérêts et impatiences de voir les travaux démarrer. Ils Perçoivent
le projet d’aménagement PMF, constructions des plateformes intégrés, constructions des
unités de conditionnements et marchés de légumes comme facteurs de développement
pour le pays et des localités bénéficiaires. Pour eux, le projet apportera : l’amélioration à
l’accès à l’eau pour l’irrigation des PMF, la sécurisation des PMF par des clôtures ,
l’amélioration de l’autonomisation économique et sociale des femmes ainsi que la capacité
organisationnelle de leurs groupements, la résilience des femmes par la mise en œuvre
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
➢ Préoccupations et craintes
Les populations rencontrées lors des consultations ont fait part de leurs préoccupations
et craintes vis-à-vis du projet, dont les principales ont été synthétisées par les points ci-
après :
- Divagation fréquentes des animaux domestiques et sauvages dans les PMF ;
- Difficultés d’accès à l’eau pour l’irrigation des cultures ;
- Envahissement des PMF par des herbes adventices
- Difficultés d’accès aux intrants agricoles (semences, engrais, herbicides …)
- Manque de Formation et d’accompagnement des membres de coopératives sur le
stockage et la conservation des produits récoltés
- Absence d’appui pour la transformation des produits maraichers ;
- Difficulté d’écoulement des produits maraichers ;
- Enclavement de certains PMF ;
- Superficies des PMF considérées petites par rapport au nombre d’adhérents par
coopérative ;
➢ Suggestions et recommandations
Aux termes des rencontres de consultations tenues avec les représentants des
exploitants, les principales suggestions et recommandations recueillies auprès des
populations sont synthétisées comme suit :
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Par ailleurs, suite à ce forum, il sera prévu d’aboutir à un consensus sur les responsabilités
des différents partenaires et à la formulation d’engagements réciproques, ainsi qu’à la
constitution d’un cadre de dialogue et de concertation permanent.
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XII. CONCLUSION
Le projet PCVASGEF a fait l’objet d’une étude d’impact conformément au SSI de la BAD et à
la règlementation en vigueur en Mauritanie, L’objectif de cette étude de mettre en évidence
les contraintes et sensibilités environnementales afin de proposer l’implantation la plus
cohérente et les éventuelles mesures nécessaires pour éviter, réduire ou à défaut compenser
les impacts potentiels du projet sur l’environnement. Des sites sensibles du point vue
écologique empêchant la réalisation de ce projet n’ont pas été identifié dans la zone restreinte
et élargit du projet. Le statut foncier des terres réservées au projet est clair et ne soulève pas
d’opposition.
Les aménagements prévus sont susceptibles d’avoir des effets négatifs sur l’environnement
biophysique et humain. Mais ces effets sont identifiables et limités et dont les moyens de les
atténuer sont connus, qui du reste sont tout à fait localisés, évitables et maîtrisables
techniquement et financièrement.
Les aménagements prévus sont susceptibles d’avoir des effets négatifs sur l’environnement
biophysique et humain. Mais ces effets sont identifiables et limités et dont les moyens de les
atténuer sont connus, qui du reste sont tout à fait localisés, évitables et maîtrisables
techniquement et financièrement par des mesures d’atténuation, d’évitement, de
compensation et de bonification proposées dans l’EIES.
L’analyse des impacts fait ressortir de manière générale que le projet PCVASGEF est
acceptable sur le plan environnemental et social. Il bénéficie du soutien des coopératives et
des autorités administratives et communales :
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
- Le coût de la mise en œuvre des mesures E&S (PGES, PEPP, MGP) est intégré dans le
coût du projet. Ce coût est estimé à 21 383 000 MRU (Vingt-un-millions-trois cent-
quatre-vingt-trois mille Ouguiya). Ce coût va essentiellement porter sur les mesures
environnementales et sociales non prises en compte dans le DAO.
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XIV. ANNEXES
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Etudes APS, APD, EIES et DAO pour le projet de Promotlon des Chaines de
valeurs Agricoles sensibles au Genre (PcvAsG) et le Pfojet de Promotioî des
Chainei de Valeurs Agrlcoles Sensibles au Genre et de l'Entreprenariat
Féminin (PCVASGEFI en ApPui au PATAM
Moughataa de Rosso
Commune de Rosso,Keurmacène, Mbalal et N'Diago
Septembre 2O23
;rt" le cadre de la réalisation de l'Etude dlmpact Environnemental et Social du
projet de Promotion des Chaines de Valeurs Agricoles Sensibles au Genre
(PCVASG) » et (ii) n Promotion des Chaines de Valeurs Agricoles Sensibles au Genre
et de lEntreprenariat féminin (PCVASGEF) , dans la région du Brakna et du Trarza
, trne réunion de consultation publique est organisée ce 04 Septembre 2023 dans
les locaux de la SONADER de Rosso , en présenced'un représentant de la commune
de Rosso , les experts du PATAM et du Bureau chargée des études (MCG) ainsi que
les représentants des coopératives bénéficiaires du projet .
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groupements,la résilience des femmes par la mise en æuvre d'approches de
développement communautaire stimulant l'entrepreneuriat agricole, la création
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Etudes APS, APD, EIES êt DAO pour le projet de Promotion des Chaines de
Valeurs Agricoles Sensibles au Genre (PCVASG) et le projet de Promotion des
Chaines de Valeurs Agricoles Senslbles au Genre et de I'Entreprenariat
Féminin (PCVASGEF) en Appui au PATAM
Moughataa de Rosso
Comrnunes de Jider Mohguen
Septembre 2O23
Dans le cadre de la réalisation de lEtude dlmpact Environnemental et Social du
projet de Promotion des Chaines de Valeurs Agricoles Sensibles au Genre
(PCVASG) » et (ii) n Promotion des Chaines de Valeurs Agricoles Sensibles au Genre
et de lEntreprenariat féminin (PCVASGEF) , dans la région du Brakna et du Trarza
, une réunion de consultation publique est organisée ce 05 Septembre 2023 dans
les locaux de la commune de Jider Mohguen, en présence du Hakem de
Ont pris part à cette réunion qui a démarré à 10 H 30, (V. liste de présence).
Après la présentation d'usage, le chef d'arrondissement a souhaité la bienvenue aux
participants et a souligné llmportance de la réunion. Ensuite M. Sidi Taleb Mokhtar,
agronome du PATAM a présenté le projet, ses objectifs et composantes.
la manière suivante :
d'eau ,
- Sécuriser les PMF par des clôtures solides pour lutter contre les divagations
entreprises agricoles ;
- Prendre des mesurcs efficaces contre les ravageurs et maladies des plantes
qui entrainent d'énormes pertes de cultures pour les coopératives par la mise
PMF ;
suivantes :
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désenclaver la localité ;
désenclavement de la localité,
Il a est à noter que l'enclavement des localités citées se pose durant la saison des
Au terme des échanges qui se sont déroulés dans une parfaite sérénité, la séance de
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
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QUELQUES PHTOS DE SITES DE PMF
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
CLAUSES E&S
Page | 170
ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
CLAUSES E&S
PRESCRIPTIONS POUR LA GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
Préparation par l’Entreprise d'un Plan de Gestion Environnementale et Sociale
détaillé du chantier
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Ce rapport sera remis par l’Adjudicataire au Maître d’Ouvrage avec l’attachement du mois
correspondant.
Tous les frais résultants de la production de ces rapports sont à la charge de
l’entrepreneur et sont implicitement dans les prix des travaux du marché.
Protocole de surveillance environnementale
Trois types de documents de base sont proposés ci-après, sous formes de fiches types, pour
permettre le cadrage et l’enregistrement de la surveillance environnementale des travaux
(traçabilité, retour d’expérience) :
Page | 173
ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
Débroussaillement
L'Entrepreneur ne pourra débroussailler que les zones situées dans l’emprise des travaux
ou définies avec la MdC .
Lors du débroussaillement, il sera tenu, une semaine avant d'entamer les travaux,
d'informer les responsables des différents villages concernés, de la date du début des
travaux et de la possibilité pour eux de récupérer les bois et matériaux enlevés
n'appartenant pas à des particuliers. Les arbres ne devront être abattus qu’en cas
d’absolue nécessité.
Page | 174
ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET PCVASGEF- TRARZA
- Préférence donnée à des zones non cultivées, non boisées et de faibles pentes (les
zones d'emprunt à fortes pentes ne devront en aucun cas déstabiliser les talus),
- possibilité de protection et de drainage.
L'Entrepreneur devra demander les autorisations prévues par les textes et règlements en
vigueur et prendra à sa charge tous les frais y afférents.
Après prospection et identification, les sites destinés à l'emprunt de matériaux feront l'objet
d'une enquête préalable qui devra déterminer :
- la nature des droits fonciers coutumiers (propriété familiale, réserve villageoise
indivisée, etc.) ;
- L’utilisation traditionnelle du site et notamment si elle est agricole, permanente ou
en rotation avec jachère de durée plus ou moins longue ;
- la présence d'arbres plantés ou spontanés, objets d'une collecte régulière, fruitière ou
autre ;
- la destination, l'usage du site, agricole ou autre, après remise en état et souhaité
par les propriétaires.
- les données recueillies au cours de cette enquête feront partie prenante du plan
général de réhabilitation que l'Entrepreneur doit soumettre.
- Les frais relatifs à l’ouverture, l’exploitation et la fermeture des emprunts ainsi que
les compensations y relatives seront à la charge de l’entreprise chargée des travaux .
Le transport des matériaux doit s’opérer à l’aide de camions dont les bennes sont
recouvertes de bâche pour éviter la dispersion des matériaux transportés.
Les aires de dépôts devront être choisies de manière à ne pas gêner l'écoulement normal
des eaux et devront être protégées contre l'érosion.
La surface à découvrir doit être limitée au strict minimum et les arbres de qualité devront
être préservés et protégés.
Le fond des chambres d'emprunt sera réglé de manière que l'eau ne séjourne pas à
proximité de la route.
Dès que l'exploitation d'un emprunt ou gisement est abandonnée, la zone est réaménagée
conformément aux plans proposés, et un état des lieux est dressé en fin de
réaménagement, en présence du bureau d’étude chargé de la supervision des travaux.
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de l'usage du site avant son exploitation ainsi que des aptitudes et contraintes du
contexte écologique local. Cette destination pourra être, suivant les cas, celle d'un
milieu naturel ou un aménagement productif agricole ou forestier.
Un plan de remise en état de chaque site sera préparé par l'Entrepreneur et soumis à
l'agrément de la MdC chargée de la supervision des travaux.
Travaux dans les cours d’eau et maintien du libre écoulement des eaux
L’Entreprise devra réaliser les ouvrages hydrauliques sans interrompre le libre écoulement
des eaux. Les ouvrages provisoires éventuels devront être suffisamment dimensionnés et
bien positionnés pour assurer un écoulement normal, en évitant en particulier une
rétention d’eau en amont.
Toutes les précautions seront prises, pour éviter la pollution, même momentanée, des
cours d’eau. La circulation des engins de chantiers dans les cours d’eau est strictement
interdite.
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Mesures
Nuisances Natures Actions appliquée Commentaries
oui non
S’assurer que la vitesse de circulation des engins et des poids lourds
Les salissures et
Nuisances sur le chantier est limitée et qu’une signalisation adéquate soit
les
perçues par les installée.
Poussières
riverains du S’assurer que le transport des matériaux pulvérulents s’opère à
l’aide de camions dont les bennes sont bâchées
chantier Les bruits S’assurer que les engins bruyants sont bien entretenus, et que les
heures de repos des populations sont respectées
Les circulations S’assurer que pendant toute la durée des travaux, l’accès aux
propriétés et espaces de service riverains aux chantiers soit assuré
S’assurer que les piste de la z o n e des travaux se limite à une
seule voie de circulation, exceptionnellement et au maximum à 2 ,
avec panneaux de signalisation
Afin d’assurer une circulation fluide, veiller à ce que la signalisation
nécessaire en amont des sites des travaux et sur les sites mêmes
soit installée selon les règles de l’art et qu’elle indique
clairement tout à la circulation.
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Mesures
Nuisances Natures Actions appliquée Commentaries
oui non
S’assurer que les travaux sont réalisés durant les heures
normales de travail.
Qualité de vie et
S’assurer que le chantier est libre de tout matériel ou débris et
sécurité
qu’aucune excavation ouverte sans protection ne soit présente à
la fin d’une journée de travail.
Compensation S’assurer que toute pertes de biens hors emprise des
soit compensée de façon juste et équitable.
Les niveaux de S’assurer que les niveaux de bruit sur le chantier ne peuvent
bruit altérer les capacités auditives des ouvriers, et que les ouvriers
portent si nécessaires des protections individuelles.
S’assurer que les dispositions nécessaires pour mieux
organiser la protection des ouvriers sont prévues
(remplacement de produits nocifs par des produits moins nocifs).
La nocivité des
S’assurer que les installations sanitaires sont prévues et bien
produits et des
aménagées pour l’élimination des eaux usées et des déchets
techniques
Nuisances solides
perçues par le S’assurer de la présence d’une salle de soin avec un minimum
personnel du d’équipement pour secourir les cas urgents
chantier S’assurer que tout le personnel du chantier est informé des
risques encourus sur ce type de chantier
S’assurer que les ouvriers sont dotés de moyen de protection
nécessaires (gants, casques, souliers, etc.)
La Sécurité
S’assurer de l’existence et l’utilisation d’une signalisation
routière normalisée pour aviser de la tenue des travaux
S’assurer que les sols sont protégés contre l’érosion durant les
travaux
S’assurer que l’Entreprise encourage l’emploi et la formation de
Le social
la main d’œuvre locale.
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Mesures
Nuisances Natures Actions appliquée Commentaires
oui non
S’assurer que l’Entrepreneur apporte toute la protection requise pour
assurer que les arbres et les arbustes, qui doivent demeurer en place,
Atteintes de la ne soient endommagés.
végétation S’assurer que l’Entreprise spécialisée en travaux paysagers déplace
et/ou replante selon les règles de l’art les arbres devant l’être sur un
site {
Proximité identifiée en commun accord avec les services locaux concernés.
Nuisances
perçues sur Atteintes aux eaux Pour la protection des eaux et des sols, s’assurer que les lieux
et sols d’entreposage des produits et déchets dangereux et/ou polluants, des
l’environnement
produits pétroliers et des matières dangereuses résiduelles sur le
chantier sont conformes aux normes.
S’assurer que l’Entrepreneur ait prévu un Plan d’urgence en cas de
déversement accidentel de contaminants et que lors d’activités
occasionnant la manipulation d’hydrocarbures ou d’autres produits
contaminants, l’Entrepreneur dispose sur les lieux de ses activités de
moyens efficaces pour absorber ou récupérer tout déversement.
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Mesure
Nuisances Natures Actions appliquée Commentaires
oui non
S’assurer que l’Entrepreneur entrepose et/ou élimine les
matériaux d’excavation selon les indications spécifiées aux
clauses particulières de l’appel de soumissions.
La pollution par les rejets
S’assurer que l’Entrepreneur transporte et décharge les sols
solides selon leur degré de contamination.
S’assurer que le choix du site des enceintes est fait de
Enceintes du chantier
manière à porter le moins de préjudices possibles à
l’environnement en termes de bruit, de vibration, de
poussière, de sécurité de circulation, etc.
Emprise du S’assurer et veiller au respect de l’emprise réservée aux
projet travaux
S’assurer que les activités de communication ont été réalisées
Information et
et que les riveraines du chantier et autres parties prenantes
communicati on
du projet ont été prévenues de la réalisation de projet.
S’assurer que tout le personnel du chantier est informé sur les
Aspects techniques et
mesures environnementales importantes qui seront
organisationnels
appliquées pendant la phase des travaux
Protection et mise en valeur S’assurer qu’en cas de découverte fortuite d’un patrimoine
du patrimoine culturelle ou historique, que la valeur du patrimoine est bien
protégée, et veiller à ce que les travaux de restauration soient
réalisés en coordination avec les autorités concernées
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N° du lot :
Phase travaux:
de l’Entreprise:
Suivi de l’anomalie:
Diffusion à:
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N° du marché : N° du lot
Observations particulières:
Copie :
Lu et accepté
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Fiche de surveillance des mesures d’Atténuation Sociale et Santé/sécurité
Lot n°………… :
Marché n°………………..
Mois :……………….
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Existence de toilettes
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d’évacuation d’urgence
l’évacuation d’urgence.
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Trousse des premiers soins, convention avec un médecin et affichage des numéros d’urgence
(Date de vérification )
• Couverture de survie
• Sacs en plastique
La trousse de soin comprend-t-elle les éléments
pour les urgences vitales suivants :
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• Compresses stériles
• Sparadrap
• Antiseptique
• Injection anti venin (à effectuer chez le
premier dispensaire)
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Hygiène et Santé des ouvriers et les riverains : évacuation des déchets et débris de construction
(Date de vérification
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Personne
interrogée (Nom et
Désignation profession) OUI NON Observation
MESURES D'ATTÉNUATION - - -
COURANTES
MESURES D'ATTÉNUATION
PARTICULIÈRES (PGES)
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Personne
interrogée
Désignation (Nom et OUI NON Observation
profession)
MESURES D'ATTÉNUATION
COURANTES
L'Entreprise privilégie
l'embauche de la main d'œuvre
féminine ?
MESURES D'ATTÉNUATION
PARTICULIÈRES (PGES)
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Logement
Pers interrogée
Profession)
MESURES D'ATTÉNUATION - - -
COURANTES
MESURES D'ATTÉNUATION
PARTICULIÈRES (PGES)
Tous ces documents doivent être régulièrement maintenus à jour et disponibles sur le site.
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Lavage et entretien Le lavage et entretien des engins sont effectués dans des aires
des engins dédiées à cet effet. Ces dernières sont raccordées à un bassin
décanteur/déshuileur.
S’assurer et veiller au respect de l’emprise des travaux
Emprise du projet
Mise en place de dépôts séparés pour les différents matériaux
Sols et Sous sols Gestions des décapages (terre végétale (si présent)
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