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L2 GC Année Académique 2022-2023

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Travaux Dirigés de Modes de Transferts Thermiques
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Exercice 1 :
Le mur d’un four comporte trois couches de matériaux différents accolées les unes aux autres :
• Une couche de briques réfractaires (λ = 1, 21 W/m.◦ C);
• Une couche de revêtement calorifuge (λ = 0, 08 W/m.◦ C);
• Une couche de briques (λ = 0, 69 W/m.◦ C).
Chaque couche a une épaisseur de 10 cm. La température est de 872◦ C à l’intérieur du four et de 32◦ C à
l’extérieur.

1. Si la surface du mur est de 42 m2 , calculer la perte calorifique par conduction pendant 24 heures.

2. Quelle est la température Tm au milieu du revêtement ?

Exercice 2 :
La paroi d’un four est constituée de trois matériaux isolants en série :
• Une couche intérieure de 18 cm d’épaisseur est en briques réfractaires (λ = 1, 175 W/m.◦ C);
• Une couche de briques isolantes de 15 cm d’épaisseur (λ = 0, 259 W/m.◦ C);
• Et une épaisseur suffisante de briques (λ = 0, 693 W/m.◦ C).

1. Quelle épaisseur de briques doit-on utiliser pour réduire la perte de chaleur à 721 W/m2 lorsque les
surfaces extérieures et intérieures sont respectivement à 38◦ C et 820◦ C ?

2. Lors de la construction on maintient un espace libre de 0, 32 cm, (λ = 0, 0317 W/m.◦ C) entre les
briques isolantes et les briques. Quelle épaisseur de briques est alors nécessaire ?

3. La température ambiante étant de 25◦ C, calculer le coefficient de transfert convectif hC à l’extérieur


de la paroi.

Exercice 3 :
Un local est composé de murs composites :
• Bois à l’extérieur : Conductivité thermique : λb = 0, 15 W/m.K et épaisseur eb = 20 mm
• Calorifuge au milieu : λc = 0, 038 W/m.K et épaisseur ec = 100 mm
• Plâtre à l’intérieur : Conductivité thermique : λp = 0, 17 W/m.K et épaisseur ep = 10 mm
En hiver, il faut maintenir une température intérieure Ti = 19◦ C, le coefficient de convection intérieure
étant hi = 30 W/m2 .K pour une température moyenne extérieure de Te = −2◦ C et un coefficient de
convection extérieure he = 60 W/m2 .K. La surface totale des parois est de 350 m2 .

1. Évaluer les déperditions thermiques du local.

2. Déterminer le pourcentage d’augmentation de ces déperditions lorsqu’en hiver la violence du vent


entraîne une augmentation du coefficient de convection à une valeur h0e = 300 W/m2 .K.

3. Déterminer la résistance qui contrôle le transfert de chaleur.

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4. Pour tenir compte des conditions de températures extérieures plus réalistes, les fluctuations des tem-
pératures nocturnes et diurnes au cours de 24 heures sont représentées par les équations suivantes :
Te (K) = 273 + 5 sin(2πt/24) 0 < t < 12 h
Te (K) = 273 + 11 sin(2πt/24) 12 h < t < 24 h.
En considérant des conditions quasi-stationnaires (accumulation de chaleur négligeable au sein des
parois) déterminer les pertes journalières de chaleur du local pour he de la question 1.

Exercice 4 :
On se propose de comparer un simple vitrage, d’épaisseur 5 mm et un double vitrage constitué de deux
vitres d’épaisseurs égales à 5 mm chacune séparées par une lame d’air de 1 cm d’épaisseur.
• La surface vitrée de l’appartement est de 15 m2 .
• Résistance de surface intérieure d’une vitre : rsi = 0, 11 m2 KW −1
• Résistance de surface extérieure d’une vitre : rse = 0, 06 m2 KW −1
• Résistance thermique d’une lame d’air de 1 cm : R = 0, 14 m2 KW −1
• Conductibilité du verre : α = 1, 15 W m−1 .K −1
• Prix du kilowattheure : 0, 11 euro. hors taxe — TVA : 18, 60% (sur le kW.h)
• Température intérieure : 19◦ C

1. La température extérieure est de −10◦ C.


Dans les deux cas (vitrage simple et vitrage double) calculer la puissance thermique perdue par toute
la surface vitrée de l’appartement.

2. Quelle est la température de surface intérieure de ces deux vitrages ?

3. On considérera que l’hiver dure 150 jours pendant lesquels la température extérieure moyenne est de
+5◦ C. Calculer l’énergie perdue dans chacun des deux cas.

4. En déduire l’économie réalisée en un hivers lorsqu’on remplace le simple vitrage par un double
vitrage.

Exercice 5 :
Le flux de chaleur passant à travers un mur est de 1000 W . La surface du mur est de 50 m2 . On mesure
la température de l’air intérieur soit 20◦ C. Le coefficient d’échange de chaleur par convection est évalué
à 10 W m−2 K −1 . Remarque : En hiver, la température de l’air extérieur est plus basse que celle de l’air
intérieur, ce qui permet de fixer le sens du flux de chaleur.

1. Quelle est alors la température de la surface du mur du côté intérieur ?

2. Quelle est la température du mur du côté extérieur sachant que la conductivité du matériau constituant
le mur (béton) est de 0, 85 W m−1 K −1 et que son épaisseur est de 20 cm ?

3. Quelle est la température extérieure sachant que le coefficient d’échange par convection est de 15 W m−2 K −1
?

Exercice 6 :
On considère un mur de béton d’épaisseur 20 cm. La température de surface intérieure est de 18◦ C et la
température extérieure est de −5◦ C. On désire connaître la température à l’intérieur du mur à 4 cm de
profondeur du côté extérieur. (On veut savoir si un tuyau d’eau placé à cette profondeur risque de geler).
Pour ce faire il faut calculer le profil de température dans le mur c’est à dire la fonction T (x) qui donne la
température en fonction de la position.
Indice : On partira de la loi de Fourier et on supposera que le flux de chaleur est le même dans chaque
tranche du mur ce qui est est vérifié lorsqu’on a un régime permanent. En effet, si ça n’était pas le cas,
la température pourrait changer (par rapport au temps) dans une tranche du mur où le flux entrant serait
différent du flux sortant.

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Exercice 7 :
La croûte continentale terrestre a une épaisseur L d’environ 35 km. On peut la considérer comme équiv-
alente à une couche homogène de conductivité l = 23 W/mK. Au niveau du sol, la température est
T0 = 273 K, et à la profondeur L, elle vaut TL = 873 K.

1. Exprimer la densité de flux ϕth (puissance géothermique par unité de surface) issue de la croûte
continentale, en fonction du rayon terrestre R et de l’épaisseur L de cette croûte (ainsi que λ, T0 et
TL ).

2. En considérant que l’épaisseur L est très petite devant le rayon R(L << R), exprimer ϕth en fonction
de L (ainsi que λ, T0 et TL ). En déduire que le problème pourra être traité en géométrie plane.

3. En fait, il faut tenir compte du caractère radioactif des éléments de la croûte continentale terrestre qui
dissipent une puissance interne volumique supposée uniformément répartie qra = 2, 25 10−5 W/m3 .
Déterminer le profil de la température de la croûte.

4. Représenter graphiquement ce profil.

5. Calculer la température T5 à la profondeur de 5 km.

6. En déduire ϕra puissance géothermique par unité de surface au niveau du sol, quand on tient compte
des éléments radioactifs.

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