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Classe de Français
1
Auteur
Guide d’entrainement à l’examenrachid
IDOUBIYA régional
Avant-propos
Chère/Cher élève,
L’auteur
1
Les sujets proposés sont conformes au cadre de référence qui régit l’examen régional de fin d’année.
2
3ème année du cycle secondaire collégial.
Examen n° 1 : Tahar Ben Jelloun, L’enfant de sable. Ed. Seuil. 1985 ............................................................ 05
Examen n° 2 : Mouloud Feraoun, Le Fils du pauvre. Ed. Point. 1997 Adapté 1.. .......................................... 23
Examen n° 3 : Albert CAMUS, Le Premier Homme. Ed. Gallimard. 1960 Adapté 2.. ................................. 44
Examen n° 4 : Albert Camus, Le Premier Homme. Ed. Gallimard. 1960 Adapté 3 ..................................... 64
Examen n° 5 : Marcel Pagnol, Le temps des secrets. Ed. Poche. 1960 ....................................................... 77
Examen n° 7 : Alphonse Daudet, Le petit Chose. Ed. Pocket .1989 Adapté 4 .............................................. 103
Examen n° 9 : Jean-Paul Sartre, Les mots. Ed. Gallimard. 1964 Adapté 6 .................................................. 146
Examen n° 10 : Valery Larbaud, Femina Marquez. Ed. Folio. 1972 Adapté 7 ............................................ 167
Examen n° 11 : Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit. Ed. Gallimard, 1936… ........................................ 180
Examen n° 12 : Emilie Carles, Une soupe aux herbes sauvages. Ed. Pocket. 1977… .................................. 190
Examen n° 13: J.M.G. Le Clézio, Printemps et autres saisons. Ed. Gallimard. 1991 .................................. 200
Examen n° 15 : Henri Troyat, Tant que la terre durera. Ed. Folio. 1950 .................................................... 228
Examen n° 17 : George Sand, Histoire de ma vie. Ed. Wolfgang Gerhard. 1855 ....................................... 245
Examen n° 17 : George Sand, Histoire de ma vie. Ed. Wolfgang Gerhard. 1855 Adapté 9........................ 252
Examen n° 18 : Camara Laye, L’enfant noir. Ed. Pocket. 2007.. .................................................................. 264
Examen n° 19 : Jean-Jacques SEMPE, Les vacances du petit Nicolas. Ed. Denoël. 1962 ........................... 273
Examen n° 19 : Jean-Jacques SEMPE, Les vacances du petit Nicolas. Ed.Denoël.1962 Adapté 10 ................ 282
Examen n° 20 Bernard FRIOT, Histoires pressées. Ed. Milan. 2019 ........................................................... 294
Objectifs :
Hadj Ahmed, qui n’as que des filles, établit un accord secret avec sa femme : quel que
soit la nature de l’enfant qu’elle mettra au monde, il sera un mâle, un homme…
Vers dix heures du matin, le matin de ce jeudi historique, alors que tout le monde était
rassemblé derrière les pièces de l’accouchement, Lalla Radhia entrouvrit la porte et
poussa un cri où la joie se mêlait aux you-you, puis répéta jusqu’à s’essouffler : c’est un
homme, un homme, un homme… Hadj arriva au milieu de ce rassemblement comme un
prince, les enfants lui baisèrent la main. Les femmes l’accueillirent par des you-you
stridents, entrecoupés par des éloges et des prières du genre : Que Dieu le garde… Le
soleil est arrivé… C’est la fin des ténèbres… Dieu est grand… Dieu est avec toi…
Il pénétra dans la chambre, ferma la porte à clé, et demanda à Lalla Radhia d’ôter les
langes du nouveau-né. C’était évidemment une fille. Sa femme s’était voilée le visage
pour pleurer. Il tenait le bébé dans son bras gauche et de sa main droite il tira
violemment sur le voile et dit à sa femme :
- « Pourquoi ces larmes ? J’espère que tu pleures de joie ! Regarde, regarde bien, c’est
un garçon ! Plus besoin de te cacher le visage. Tu dois être fière… Tu viens après quinze
ans de mariage de me donner un enfant, c’est un garçon, c’est mon premier enfant,
regarde comme il est beau, …. c’est déjà un homme ! »
Puis, se tournant vers la sage-femme, il lui dit de veiller sur le garçon, et qu’elle ne
laisse personne s’en approcher ou le toucher. Il sortit de la pièce, arborant un grand
sourire… Il portait sur les épaules et sur le visage toute la virilité du monde !
A cinquante ans, il se sentait léger comme un jeune homme. Il avait déjà oublié — ou
peut-être faisait-il semblant – qu’il avait tout arrangé. Il avait bien vu une fille, mais
croyait fermement que c’était un garçon.
3- Mets une croix dans la case qui convient. Justifie tes réponses : (0,25 point × 4)
Enoncés Vrai Faux Justification
L’Hadj Ahmed est marié depuis dix ans avec
sa femme.
L’Hadj Ahmed ordonne Lalla Radhia de ne
laisser personne s’approcher du nouveau-
né.
4- Pour quelle raison « Lalla Radhia entrouvrit la porte et poussa un cri où la joie se
mêlait aux you-you » ?
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2- Relève, dans le texte, deux mots relatifs au vocabulaire de la tristesse. (0,5 point × 2)
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A- « Il pénétra dans la chambre, ferma la porte à clé, et demanda à Lalla Radhia d’ôter
les langes du nouveau-né.
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a- Bien que le nouveau-né (être) une fille, L’Hadj Ahmed déclare qu’il s’agit d’un
garçon !
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Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé.
- la fête et les réactions (les félicitations/la joie…) des proches et des voisin(e)s.
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- Je suis triste pour L’Haj Ahmed qui ment car il est dans le
désespoir de ne pas avoir un garçon.
(0,5 point ×
2)
- Je suis furieux(se) contre L’Haj Ahmed car il n’a pas le droit
de mentir aux gens.
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Ecriture : (8 points)
12
1
Je me souviens encore de ce jour-là. C’était lorsque j'avais encore douze
ans. Alors que je revenais de l’école, j’aperçus ma tante Fatima qui
regardait à travers la fenêtre de notre maison. Cela faisait longtemps que je
ne l’avais pas vue. Je savais que quelque chose d’inhabituelle s’était produit
chez nous… Il y’avait aussi beaucoup de nos voisines qui nous rendaient
visite.
Quand je fus à l’intérieur, ma tante m’aborda. Elle était très heureuse.
Elle me dit que je venais d’avoir une toute petite sœur. J’étais très ému. Je
me précipitai donc vers la chambre de mes parents. Je vis ma mère qui
tenait une petite créature merveilleuse. Je n’osai pas m’approcher. Je
craignis de faire du bruit et de réveiller la nouvelle-née. Mais ma mère me
rassura. Alors, j’avançai doucement et me dirigeai vers l’endroit où se
trouvait ce petit ange. Je fus choqué par ce corps minuscule, plein de vie…
Je ressentis une joie indescriptible. J’eus enfin ma sœur !
13
Fouroulou, le personnage-narrateur, nous donne une idée sur le statut défavorisé des
femmes et la place privilégiée des enfants mâles. C’est un témoignage véridique, présenté
avec beaucoup d’humour…
J’étais l’unique garçon de la maisonnée. Pénétré de mon importance dès l’âge de cinq
ans, j’abusais bientôt de mes droits. Je devins immédiatement un tyran 1 pour la plus
petite de mes sœurs, mon aînée de deux ans.
Je l’appelais Titi – le nom lui est resté – elle n’était pas plus grande que moi et me
ressemblait autant qu’une petite sœur ressemble à son frère, c’est-à-dire qu’on pouvait
la reconnaître grâce à son foulard et à sa natte de cheveux longs. Elle avait un don
naturel qui lui permettait d’essuyer mes coups, d’accepter mes moqueries avec une
mansuétude 2 peu imaginable chez un enfant de son âge.
Toutefois, on ne manqua pas de lui inculquer la croyance que sa docilité était un
devoir et mon attitude un droit. Chaque fois qu’il lui arrivait de se plaindre, elle recevait
une réponse invariable :
- « n’est-ce pas ton frère ? Quelle chance pour toi d’avoir un frère ! Que Dieu te le
garde ! Ne pleure plus, va l’embrasser. »
Grâce à ce procédé 3, elle avait fini par croire inséparable la formule « que Dieu te le
garde » du nom de frère et il était touchant de l’entendre dire à ma mère en pleurant :
- « c’est mon frère, que Dieu me le garde, qui a mangé ma part de viande » -« mon frère,
que Dieu me le garde, a déchiré mon foulard ».
Petite sœur, qui est maintenant mère de famille, ton vœu a été exaucé, Dieu t’a gardé ton
mauvais frère.
14
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Auteur : ……………………………….
Editeur : ………………………………
2- Recopie la bonne réponse et justifie-la en relevant deux indices dans le texte. (0,5
point × 2)
Ce texte est :
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3- Recopie les deux bonnes réponses et justifie-les en relevant deux indices dans le texte.
(0,5 point × 2)
« … j’abusais bientôt de mes droits. » Le personnage abusait de ses droits parce qu’il :
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A ton avis, devrait-on se comporter de manière méchante envers ses frères et sœurs ?
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1- « Pénétré de mon importance dès l’âge de cinq ans, j’abusais bientôt de mes droits. Je
devins immédiatement un tyran pour la plus petite de mes sœurs, mon aînée de deux
ans. » (0,25 point × 4)
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4- Mets les verbes entre parenthèses aux modes et aux temps qui conviennent (0,5 point
× 2)
b- Afin qu’elle ne (se plaindre) pas, elle recevait toujours cette réponse invariable.
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5- Complète la phrase suivante en exprimant une concession liée à une réfutation (0,5
point × 2)
6- La mère de Fouroulou exprime l’hypothèse de le punir s’il commet une bêtise envers
sa sœur. Que dira-t-elle ? (0,5 point × 2)
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Sujet : Tu as été puni(e) sévèrement par tes parents car tu t’es comporté d’une mauvaise
manière envers ta petite sœur ou ton petit frère.
Rédige un texte narratif de 14 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé. Donne ton point de vue sur le rapport entre les frères et les sœurs.
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20
4- Je mets les verbes entre parenthèses aux modes et aux temps qui
conviennent :
21
produit/consigne) 1p
: (organisation et progression du récit produit)
3p
22
Objectifs :
Je l’appelais Titi – le nom lui est resté – elle n’était pas plus grande que
moi et me ressemblait autant qu’une petite sœur ressemble à son frère,
c’est-à-dire qu’on pouvait la reconnaître grâce à son foulard et à sa natte de
cheveux longs. Elle avait un don naturel qui lui permettait d’essuyer mes
coups, d’accepter mes moqueries avec une mansuétude 2 peu imaginable
chez un enfant de son âge.
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- « n’est-ce pas ton frère ? Quelle chance pour toi d’avoir un frère ! Que
Dieu te le garde ! Ne pleure plus, va l’embrasser. »
- « c’est mon frère, que Dieu me le garde, qui a mangé ma part de viande » -
« mon frère, que Dieu me le garde, a déchiré mon foulard ».
Petite sœur, qui est maintenant mère de famille, ton vœu a été exaucé, Dieu
t’a gardé ton mauvais frère.
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Ce texte est :
3- Mets une croix (x) devant les deux bonnes réponses : (0,5 point × 2)
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…………………………………………………………………………………….
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Verbe à l’imparfait de
Je devins immédiatement un tyran pour la plus l’indicatif
petite de mes sœurs, mon aînée de deux ans. »
4- Mets les verbes entre parenthèses aux modes et aux temps qui
conviennent (0,5 point × 2)
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Sujet : Tu as été puni(e) sévèrement par tes parents car tu t’es comporté
d’une mauvaise manière envers ta petite sœur ou ton petit frère.
- ton point de vue sur la réaction des parents : réaction justifiée/ réaction
normale/ punition exagérée/ punition juste….
- ton point de vue sur le mauvais comportement envers les frères et sœurs: il
faut respecter et protéger ses sœurs…/
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I- LECTURE (6 pts)
Ce texte est :
3- Je mets une croix (x) devant les deux bonnes réponses : (0,5 point × 2)
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Verbe à l’imparfait
Je devins immédiatement un tyran pour la plus
de l’indicatif
petite de mes sœurs, mon aînée de deux ans. »
4- Je mets les verbes entre parenthèses aux modes et aux temps qui
conviennent (0,5 point × 2)
b- Afin qu’elle ne (se plaindre : se plaine) pas, elle recevait toujours cette
réponse invariable.
33
34
2
Un jour, j’étais puni pour une faute que j’avais commise. A l’époque,
j’avais dix ans. Ma sœur en avait quatre. Comme tous les vendredi après-
midi, j’étais chargé de la garder. Mais ma sœur était très agitée et ne cessait
de courir. Je lui disais à plusieurs reprises de s’arrêter mais elle ne faisait
que sa tête ! Je décidai donc de la punir ! Je me précipitai vers elle et je lui
donnai une petite fessée. Ma mère me faisait la même chose lorsque je
commettais des bêtises. Ma sœur se mit vivement à pleurer.
35
Albert Camus raconte des épisodes de sa vie à travers le personnage de Jacques Cormery,
qui souffrait à cause de l’avarice de sa grand-mère…
C’était elle qui achetait les vêtements des enfants. La mère de Jacques rentrait tard le
soir et se contentait de regarder et d’écouter ce qui se disait, dépassée par la vitalité de la
grand-mère et lui abandonnant tout. C’est ainsi que Jacques, pendant toute sa vie
d’enfant, devait porter des imperméables trop longs car la grand-mère les achetait pour
qu’ils durent et comptait sur la nature pour que la taille de l’enfant rattrape celle du
vêtement. Mais Jacques grandissait lentement et ne se décida vraiment à pousser que
sur ses quinze ans, et le vêtement était usé avant d’être ajusté. On en rachetait un autre
selon les mêmes principes d’économie, et Jacques, dont les camarades moquaient
l’accoutrement 3, n’avait plus que la ressource de faire bouffer 4 ses imperméables à la
ceinture pour rendre original ce qui était ridicule. Au reste, ces courtes hontes étaient
vite oubliées en classe, où Jacques reprenait l’avantage, et dans la cour de récréation, où
le football était son royaume. Mais ce royaume était interdit. Car la cour était cimentée
et les semelles s’y usaient avec une telle rapidité que la grand-mère avait interdit à
Jacques de jouer au football pendant les récréations.
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4- Qu’est-ce Jacques avait l’habitude de faire pour réajuster ses vêtements trop longs ?
(1pt)
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5- Jacques était meilleur dans ses études et au football. Relève du texte deux expressions
qui le prouvent/montrent. (0,5 point × 2)
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1- Relève dans le premier paragraphe du texte une phrase contenant une comparaison.
(1pt)
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« Mais ce royaume était interdit. Car la cour était cimentée et les semelles s’y usaient avec
une telle rapidité que la grand-mère avait interdit à Jacques de jouer au football pendant
les récréations. »
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4- Relie les deux phrases suivantes à l’aide d’un subordonnant, de façon à exprimer le
but. (1pt)
Jacques ajustait ses imperméables à la ceinture. Ses camarades ne se moquent pas de lui.
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Au cas où c’est la mère de Jacques qui lui (acheter) ses vêtements, il (porter) des habits
ajustés. (0,5 point × 2)
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SUJET : Ton meilleur ami de classe a quitté l’école pour travailler. Tu as décidé de
l’aider à reprendre ses études/sa scolarité.
Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé.
- tu parles de ta relation avec ton ami : grande amitié/l’ami est encore très jeune pour
travailler/ il était pauvre/ ses vêtements étaient déchirés/
40
1-
Date de Auteur Titre du Maison
publication roman d’où d’édition
est extrait ce
(0,25 point
texte × 4)
1960 Albert Camus Le Premier Gallimard
Homme
41
Au cas où c’est la mère de Jacques qui lui (achèterait) ses (0,5 point ×
2)
vêtements, il (porterait) des habits ajustés.
42
Ecriture : (8 points)
43
Objectifs :
C’était elle qui achetait les vêtements des enfants. La mère de Jacques
rentrait tard le soir et se contentait de regarder et d’écouter ce qui se disait,
dépassée par la vitalité de la grand-mère et lui abandonnant tout. C’est
ainsi que Jacques, pendant toute sa vie d’enfant, devait porter des
imperméables trop longs car la grand-mère les achetait pour qu’ils durent
et comptait sur la nature pour que la taille de l’enfant rattrape celle du
vêtement. Mais Jacques grandissait lentement et ne se décida vraiment à
pousser que sur ses quinze ans, et le vêtement était usé avant d’être ajusté.
On en rachetait un autre selon les mêmes principes d’économie, et Jacques,
44
45
- Auteur : …………………………………
47
Relie par des flèches les expressions qui le prouvent/montrent: (0,5 point × 2)
1- Sport « Au reste, ces courtes hontes étaient vite oubliées
en classe, où Jacques reprenait l’avantage, »
A mon avis, je pense que la mère du narrateur n’avait pas raison être avare
parce que ……………………………………………………………………..
1- « …. du moins elle l’était comme on est avare de l’air qu’on respire et qui
vous fait vivre. »
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A- si B- Au cas où.
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- tu parles de ta relation avec ton ami : grande amitié/l’ami est encore très
jeune pour travailler/ il était pauvre/ ses vêtements étaient déchirés/
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I – LECTURE : (6 POINTS)
52
A mon avis, je pense que la mère du narrateur n’avait pas raison être avare
parce que cela crée beaucoup de problèmes chez le petit Jacques.
1- « …. du moins elle l’était comme on est avare de l’air qu’on respire et qui
vous fait vivre. »
53
Jacques ajustait ses imperméables à la ceinture (afin que : pour que ses
camarades ne se moquent pas de lui.
A- si B- Au cas où.
54
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Objectifs :
Dans les années 1920 à Alger, Jacques vit chez sa grand-mère. C'est surtout elle qui s’occupe de
son éducation. Elle veut qu’il travaille pendant les grandes vacances d’été pour rapporter de
l’argent à la famille… Le narrateur évoque la vie pauvre de son enfance….
- Je n'ai jamais eu de vacances, moi ! disait-elle. Et c'était vrai, elle n'avait connu ni
l'école ni le loisir, elle avait travaillé enfant, et travaillé sans relâche. Elle admettait que,
pour un bénéfice plus grand, son petit-fils pendant quelques années ne rapporte pas
d'argent à la maison. Mais, dès le premier jour, elle avait commencé de ruminer sur ces
trois mois perdus, et, lorsque Jacques entra en troisième, elle jugea qu'il était temps de
lui trouver l'emploi de ses vacances.
- Tu vas travailler cet été, lui dit-elle à la fin de l'année scolaire, et rapporter un peu
d'argent à la maison. Tu ne peux pas rester comme ça sans rien faire. (…)
En vérité, ce n'était pas si simple. On trouvait certainement, dans les petites annonces
de la presse, des offres d'emploi pour petits commis ou pour coursiers. (…) Mais les
employeurs demandaient toujours que les candidats eussent au moins quinze ans, et il
était difficile de mentir sur l'âge de Jacques qui n'était pas très grand pour ses treize
ans. D'autre part, les annonciers rêvaient toujours d'employés qui feraient carrière chez
eux.
Les premiers à qui la grand-mère présenta Jacques le trouvèrent trop jeune ou bien
refusèrent tout net d'engager un employé pour deux mois.
- Il n'y a qu'à dire que tu resteras, dit la grand-mère.
- Mais c'est pas vrai.
- Ça ne fait rien. Ils te croiront.
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3- Parmi les propositions suivantes, recopie celles qui sont vraies: (0,5 point × 2)
B- La grand-mère pense qu'il était temps que Jacques trouve un emploi pendant les grandes
vacances.
C- Jacques doit travailler pendant les grandes vacances d’été pour rapporter de l’argent
à la maison.
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6- Penses-tu que les élèves devraient travailler pendant les grandes vacances d’été ?
Réponds à cette question en utilisant deux ou trois phrases justifiées et argumentées. (0,5
point × 2)
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« Elle admettait que, pour un bénéfice plus grand, son petit-fils pendant quelques années
ne rapporte pas d'argent à la maison. Mais, dès le premier jour, elle avait commencé de
ruminer sur ces trois mois perdus, et, lorsque Jacques entra en troisième, elle jugea qu'il
était temps de lui trouver l'emploi de ses vacances. »
Concession Opposition
59
« Lorsque Jacques entra en troisième, elle jugea qu'il était temps de lui trouver l'emploi
de ses vacances. »
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3- Mets les verbes entre parenthèses ( ) aux modes et temps qui conviennent : (1 point ×
2)
- Les employeurs à qui la grand-mère présenta Jacques le trouvèrent trop jeune pour
qu’ils (pouvoir) lui donner un travail.
4- Relie les deux phrases suivantes pour exprimer une subordonnée circonstancielle de
cause. (1point)
- Ça ne fait rien.
- Ils te croiront.
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5- Que dirais-tu à Jacques pour le convaincre de travailler pendant les grandes vacances
scolaires ?
Formule une hypothèse suivie de deux arguments. (1point)
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SUJET : Comme Jacques, tu as travaillé durant les grandes vacances d’été, chez un
coiffeur/un menuisier/un artisan….
Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé.
- les circonstances dans lesquelles cet événement/ cette nouvelle aventure a eu lieu : Au
début des grandes vacances d’été/scolaires.
- les sentiments que tu as éprouvés/ressentis en commençant ton nouveau emploi : être
heureux/ un peu curieux/ …..
- ta réaction face à cette nouvelle situation/ce nouvel événement : motivation et
persévérance….
- les difficultés que tu as éprouvées pour t’adapter à cette nouvelle situation : un rythme
très rapide de travail/ débuts difficiles….
- les nouvelles personnes que tu as rencontrées : les autres employés/apprentis…
- ton jugement sur la valeur du travail : dis si tu as aimé cette expérience ou pas et
pourquoi : les nouveaux apprentissages/ développement d’expérience…
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Ecriture : (8 points)
Les critères d’évaluation de l’aspect narratif :
63
Objectifs :
Dans les années 1920 à Alger, Jacques vit avec sa mère chez sa
grand-mère. C'est surtout sa grand-mère qui s’occupe de son
éducation. Elle veut qu’il travaille pendant les vacances d’été.
64
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3- Parmi les propositions suivantes, mets une croix devant celles, qui sont
vraies : (0,5 point × 2)
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5- Barre les deux intrus dans la liste suivante : les mots / expressions se
rapportant au domaine du travail. (0,5 point ×2)
« ni l’école ni le loisir »/
« les employeurs »/
Pour moi, je considère que les élèves devraient travailler pendant les
grandes vacances d’été parce que …………………………………………….
……………………………………………………………………………………
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2- Fais correspondre à partir des temps des deux verbes soulignés. (0,5
point × 2)
« Lorsque Jacques entra en troisième, elle jugea qu’il était temps de lui
trouver l’emploi de ses vacances. »
- Ça ne fait rien.
- Ils te croiront.
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71
I- LECTURE : (6 points)
3- Parmi les propositions suivantes, je mets une croix devant celles, qui sont
vraies : (0,5 point × 2)
72
5- Je barre les deux intrus dans la liste suivante : les mots / expressions se
rapportant au domaine du travail. (0,5 point ×2)
« ni l’école ni le loisir »/
« les employeurs »/
Pour moi, je considère que les élèves devraient travailler pendant les
grandes vacances d’été parce que le travail permet d’apprendre beaucoup
de choses dans la vie.
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2- Je fais correspondre à partir des temps des deux verbes soulignés. (0,5
point × 2)
« Lorsque Jacques entra en troisième, elle jugea qu’il était temps de lui
trouver l’emploi de ses vacances. »
entra était
- Ça ne fait rien.
- Ils te croiront.
- Ça ne fait rien car ils te croiront.
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4
Au début des dernières vacances scolaires, mon père décida qu’il était
temps que je commence l’apprentissage d’un nouveau métier. Moi, j’étais
très consentant. Je savais que les choix de mon père étaient toujours justes
et appréciables.
Alors, j’étais très motivé de commencer une nouvelle expérience. Le
monde du travail serait l’occasion pour moi de développer de nouveaux
savoirs. Mes premiers débuts dans le métier d’artisanat était un peu
difficile. Il fallait donc s’habituer aux gestes à accomplir. Le métier
d’artisan demande plus d’agilité et de concentration… Pourtant, et à un
certain moment, les autres artisans étaient très étonnés de la rapidité de
mes progrès. J’étais très encouragé et félicité par eux. De ma part, je savais
que l’apprentissage du métier d’artisan n’était qu’une expérience qui
s’ajouterait à d’autres. Je savais aussi que seule l’école allait me donner la
possibilité d’avoir une instruction solide pour réaliser mon rêve : devenir
médecin et soigner beaucoup de malades. En attendant, exercer quelques
métiers pendant les périodes estivales reste un des moyens pour gagner un
peu d’argent. Il reste aussi une des façons d’aider un peu ma famille !
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Objectifs :
Lisez attentivement le texte suivant et répondez aux questions sur cette feuille.
Le jeune Marcel faisait son entrée en classe de sixième. Il vivait cela comme une rupture
avec sa vie scolaire antérieure…
Pendant les deux premiers mois, je fus entièrement dépaysé, et malgré l'intérêt de tant
de nouveautés, il m'arrivait de regretter ma chère école du chemin des Chartreux, dont
Paul me donnait chaque soir des nouvelles.
Tout d'abord, dans cette caserne secondaire 1, je n'étais plus le fils de Joseph, le petit
garçon que tous les maîtres tutoyaient, et qui jouait le jeudi ou le dimanche dans la cour
déserte de l'école. Maintenant, j'étais à l'étranger, chez les autres. Je n'avais plus «ma
classe» et «mon pupitre ». Nous changions sans cesse de local, et les pupitres n'étaient
pas à nous, car ils servaient aussi à d'autres, dont nous ne savions pas grand-chose, sauf
parfois le nom, qui surgissait (à raison d'une lettre par semaine) profondément gravé au
couteau dans l'épaisse table de bois dur.
Au lieu d'un maître, j'avais cinq ou six professeurs, qui n'étaient pas seulement les
miens, car ils enseignaient aussi dans d'autres classes; non seulement ils ne m'appelaient
pas Marcel, mais ils oubliaient parfois mon nom! Enfin, ce n'étaient pas eux qui nous
surveillaient pendant les récréations. On ne voyait guère que leur buste dans leur chair 2
[...].
Enfin, j'étais cerné par un grand nombre de personnages, tous différents les uns des
autres, mais coalisés3 contre moi pour me pousser sur le chemin de la science. S'ajoutant
à nos professeurs et à notre maître d'étude, il y avait aussi les surveillants qui assuraient
la police des récréations, ….
77
78
- Justification : ………………………………………………………
…………………………………………………………………..……
- Justification : ………………………………………………………
…………………………………………………………………..……
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
79
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
1- Relève dans le premier paragraphe du texte une phrase contenant une subordonnée
circonstancielle d’opposition. (1pt)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
2- a- Classe les deux conjonctions soulignées dans le tableau suivant : (0,5 point × 4)
« Au lieu d'un maître, j'avais cinq ou six professeurs, qui n'étaient pas seulement les miens,
car ils enseignaient aussi dans d'autres classes; non seulement ils ne m'appelaient pas
Marcel, mais ils oubliaient parfois mon nom! »
Cause Opposition
Car :…………………………..
Mais : ………………………..
« Enfin, j'étais cerné par un grand nombre de personnages, tous différents les uns des
autres, mais coalisés contre moi pour me pousser sur le chemin de la science.. »
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
80
Au cas où les enseignants ne s’unifier pas pour enseigner Marcel, celui-ci ne pousser pas
sur le chemin de la science. (0,5 point × 2)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
- les circonstances dans lesquelles la rentrée scolaire a eu lieu : être très loin du collège/
les matières difficiles/ beaucoup d’enseignants ….
81
82
83
Ecriture : (8 points)
3p
84
5
Je me rappelle très bien de cette période de ma vie. Je venais de quitter
mon école pour poursuivre mes études dans un nouveau collège. Celui-ci
était très loin de ma maison. J’étais donc obligé de prendre le bus scolaire.
Chose qui n’était pas assez facile pour moi. S’ajoutait à cela le nombre de
professeurs qui nous enseignaient et la quantité de matières à apprendre.
Tout cela renforçait ma crainte et mes appréhensions…
Mais, heureusement et à un certain moment, je fus sauvé. Un ensemble
d’enseignants essayèrent de nous rassurer, mes camarades de classe et moi.
Ils nous donnèrent des conseils et nous encouragèrent à travailler en classe
et à faire nos devoirs à la maison.
Grâce à nos chers professeurs, nous nous mîmes à réaliser ce qu’on nous
demandait. Au bout d’un temps très court, je commençai à faire des
progrès. Mes professeurs me félicitèrent et m’incitèrent à persévérer. Cela
me donna l’envie de continuer jusqu’au bout mes études…
85
Le petit Daniel Eyssette est incapable d’aller à l’école à cause de son état physique. Sa
maman se charge de son instruction. Son père, qui possédait une fabrique/usine, vient de la
perdre....
J’avais alors six ou sept ans. Comme j’étais très frêle et maladif, mes parents
n’avaient pas voulu m’envoyer à l’école. Ma mère m’avait seulement appris à lire et à
écrire, plus quelques mots d’espagnol et deux ou trois airs de guitare, à l’aide desquels
on m’avait fait, dans la famille, une réputation de petit prodige. Grâce à ce système
d’éducation, je ne bougeais jamais de chez nous, et je pus assister dans tous ses détails à
l’agonie de la maison Eyssette. Ce spectacle me laissa froid, je l’avoue ; même je trouvai
à notre ruine ce côté très agréable que je pouvais gambader à ma guise par toute la
fabrique, ce qui, du temps des ouvriers, ne m’était permis que le dimanche. Je disais
gravement au petit Rouget : « Maintenant, la fabrique est à moi ; on me l’a donnée pour
jouer. » Et le petit Rouget me croyait. Il croyait tout ce que je lui disais, cet imbécile.
À la maison, par exemple, tout le monde ne prit pas notre débâcle aussi gaiement.
Tout à coup, M. Eyssette devint terrible : c’était dans l’habitude une nature enflammée,
violente, exagérée, aimant les cris, la casse et les tonnerres ; au fond, un très excellent
homme, ayant seulement la main leste, le verbe haut et l’impérieux besoin de donner le
tremblement à tout ce qui l’entourait. La mauvaise fortune, au lieu de l’abattre,
l’exaspéra.
86
87
Auteur : ……………………………....
Editeur : ………………………………
2- Ce texte est :
Recopie la bonne réponse et justifie-la en relevant deux indices dans le texte. (0,5 point × 2)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
A- Le narrateur n’allait pas à l’école parce qu’il était très maigre et maladif.
C- Ce spectacle me chagrina
88
Réponds à cette question en deux ou trois phrases, en justifiant ton point de vue. (1pt)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
1- « Comme j’étais très frêle et maladif, mes parents n’avaient pas voulu m’envoyer à
l’école. » (0,5 point × 2)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
Je ne bougeais jamais de chez nous, …………….. je pus assister dans tous ses détails à
l’agonie de la maison Eyssette.
…………………………………………………………………………………………………..
89
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
Rédige un texte narratif de 12 lignes minimum, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé. Donne ton point de vue sur le rapport positif qui devrait y avoir entre les
élèves et leurs ami(e)s ou professeurs.
90
91
pus : pouvoir
bougeais : bouger
92
Ecriture : (8 points)
Les critères d’évaluation de l’aspect narratif :
produit/consigne) 1p
3p
93
6
Un samedi matin, notre professeur de langue arabe était en train d’écrire
un exercice sur le tableau. Les élèves étaient attentifs et recopiaient la leçon.
La séance se déroulait dans une atmosphère calme. Tout allait à merveille.
Soudain, la leçon fut interrompue par les cris aigus d’une de nos
camarades parce que sa voisine lui donna une claque en plein visage. Ce
comportement attira l’attention de toute la classe. Tous les regards se
braquèrent sur la coupable. Personnes ne pouvait expliquer ce geste violent.
Le professeur demanda au responsable de la classe d’appeler le surveillant
générale. Il ordonna à la camarade fautive de ramasses ses affaires. Ce
qu’elle fit. Elle accompagna le surveillant général qui était très étonné, car
cette élève était peu bavarde et se comportait de manière très polie. Toute la
classe se sentait triste et désolée. Personne ne pouvait deviner la raison de
cet acte inexplicable. Mais personne ne pourrait non plus se douter de la
punition qui attendait notre camarade blâmable.
Rien ne justifie le recourt à la violence pour résoudre les problèmes…
94
Objectifs :
Le petit Daniel Eyssette entre pour la première fois au collège. C’était un événement
décevant pour lui. Les élèves et le professeur se moquaient de ses habits. Car Daniel
Eyssette était pauvre. Ils finissent par l’appeler « le petit Chose »…
Ce qui me frappa d’abord, à mon arrivée au collège, c’est que j’étais le seul avec une
blouse 1. À Lyon, les fils de riches ne portent pas de blouses ; il n’y a que les enfants de
la rue, les gones comme on dit. Moi, j’en avais une, une petite blouse à carreaux qui
datait de la fabrique ; j’avais une blouse, j’avais l’air d’un gone 2... Quand j’entrai dans
la classe, les élèves ricanèrent 3. On disait : « Tiens ! il a une blouse ! » Le professeur fit
la grimace et tout de suite me prit en aversion. Depuis lors, quand il me parla, ce fut
toujours du bout des lèvres, d’un air méprisant 4. Jamais il ne m’appela par mon nom ;
il disait toujours : « Hé ! vous, là-bas, le petit Chose ! » Je lui avais dit pourtant plus de
vingt fois que je m’appelais Daniel Ey-sset-te... À la fin, mes camarades me
surnommèrent « le petit Chose », et le surnom me resta...
Ce n’était pas seulement ma blouse qui me distinguait des autres enfants. Les autres
avaient de beaux cartables en cuir jaune, des encriers de buis qui sentaient bon, des
cahiers cartonnés, des livres neufs avec beaucoup de notes dans le bas ; moi, mes livres
étaient de vieux bouquins achetés sur les quais, moisis, fanés, sentant le rance ; les
couvertures étaient toujours en lambeaux, quelquefois il manquait des pages. Jacques
faisait bien de son mieux pour me les relier avec du gros carton et de la colle forte ; mais
il mettait toujours trop de colle, et cela puait.
NOTES :
1- blouse : un vêtement de travail destiné à protéger les habits que l'on porte en dessous.
2- gone: enfant, gamin dans le langage lyonnais.
3- les élèves ricanèrent: les élèves se moquèrent
4- un air méprisant : un air méchant
95
96
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
B- Quand le narrateur entrait dans la classe, les élèves se moquaient de lui : ……………
Justification : …………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
97
1- « Ce qui me frappa d’abord, à mon arrivée au collège, c’est que j’étais le seul avec
une blouse. »
…………………………………………………………………………………………………..
3- Relie les deux phrases suivantes à l’aide d’un subordonnant, de façon à exprimer la
conséquence. (1pt)
98
« Je lui avais dit pourtant plus de vingt fois que je m’appelais Daniel Ey-sset-te...»
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
6- Reformule les deux phrases suivantes en utilisant une concession, suivie d’une
opposition. (0,5 point × 2)
Jacques faisait de son mieux pour me relier les couvertures des livres avec du gros
carton et de la colle forte. Il mettait toujours trop de colle, et cela puait.
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
SUJET : Un jour, le père de l’un de tes camarades est décédé/mort. Vous avez décidé,
tes camarades et toi, de venir en aide à celui-ci car il était pauvre.
- les circonstances dans lesquelles l'événement s'est produit : ton meilleur ami dont le
père est mort et qui se retrouve privé de ressources financières.
- les sentiments que tu as éprouvés/ressentis à propos de cette situation : un sentiment de
tristesse, de désolation….
- tes réactions face à cette situation/cet événement/ce que tu as décidé de faire : parler à
tes camarades…
- les démarches/actions que tu as menées pour aider ton camarade : mobiliser les
parents et les camarades pour venir en aide à l’élève orphelin.
- la fin de cette histoire et la satisfaction personnelle : beaucoup de parents d’élèves ont
participé à l’acte de générosité envers l’élève orphelin…
99
100
101
« Je lui avais dit cependant plus de vingt fois que je m’appelais (1 point)
Daniel Ey-sset-te...»
Ecriture : (8 points)
produit)
3p
emps du récit) 1p
102
Objectifs :
103
104
- Auteur : 1989
le personnage-narrateur :…………………………………….
106
A- il était médiocre.
C- il était étranger.
au collège, simple
Verbe à l’imparfait
c’est que j’étais le seul avec une blouse. » de l’indicatif
107
108
« Je lui avais dit pourtant plus de vingt fois que je m’appelais Daniel Ey-
sset-te...»
- Je lui avais dit ……………. plus de vingt fois que je m’appelais Daniel Ey-
sset-te
109
110
I- LECTURE (6 pts)
- Auteur : 1989
111
A- il était médiocre.
C- il était étranger.
au collège, simple
Verbe à l’imparfait
c’est que j’étais le seul avec une blouse. » de l’indicatif
112
113
« Je lui avais dit pourtant plus de vingt fois que je m’appelais Daniel Ey-
sset-te...»
- Je lui avais dit cependant plus de vingt fois que je m’appelais Daniel Ey-
sset-te
Il est évident que Jacques faisait de son mieux pour me relier les
couvertures des livres avec du gros carton et de la colle forte. Toutefois Il
mettait toujours trop de colle, et cela puait.
114
7
J’avais un camarade de classe que j’aimais beaucoup. On passait la
plupart du temps ensemble. Un jour, il ne se présenta pas comme à ses
habitudes en classe. Je me posai des questions à son sujet. Le lendemain, il
était toujours absent. Alors, je décidai de lui rendre visite. A ma grande
surprise, je sus que son père était décédé et qu’il serait obligé de quitter
l’école. Sa maman comptait sur lui pour subvenir aux besoins de la famille.
Etant pauvres, il était le seul à devoir assumer cette responsabilité.
De retour à la maison, je racontai cet incident à mes parents. Je leur
parlai aussi des difficultés financières de cette famille. Mon père me promit
de faire le nécessaire. Il décida de se charger d’une partie de la scolarité de
mon ami. A l’école aussi, beaucoup d’élèves lui apportèrent leur soutien. Le
directeur de l’école ainsi que l’association des parents d’élèves s’étaient
résolus de lui offrir toutes les fournitures scolaires de l’année et de l’aider à
avoir une scolarité normale.
Nous étions heureux de voir enfin notre ami parmi nous en classe.
115
Jean-Jacques Rousseau est en Suisse chez son oncle, M. Lambercier. Un jour, il fut
accusé à tort et puni sévèrement. Après cinquante ans de cet événement, il clame toujours
son innocence…
On ne put m'arracher l'aveu 3 qu'on exigeait. Repris à plusieurs fois et mis dans l'état
le plus affreux, je fus inébranlable. (….) Enfin je sortis de cette cruelle épreuve en pièces,
mais triomphant.
Il y a maintenant près de cinquante ans de cette aventure, et je n'ai pas peur d'être
puni pour le même fait. Hé bien, je déclare à la face du ciel 4 que j'en étais innocent !
1- brisé: cassé
2- exhorter: supplier avec insistance
3- l'aveu : la reconnaissance d’une faute
4- la face du ciel : devant Dieu
116
117
…………………………………………………………………………………………………..
3- Parmi les propositions suivantes, relève et recopie celles qui sont vraies: (0,5 point ×
2)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
118
…………………………………………………………………………………….…………….
5- Jacques était-il sévèrement puni par son oncle ? Justifie ta réponse à partir du texte.
(0,5 point ×2)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
« Quand elle revint les prendre, il s'en trouva un dont tout un côté de dents était brisé. »
119
On s'était pris de ce dégât à moi car personne autre que moi n'était entré dans la
chambre. (1pt)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
4- Utilise une concession, suivie d’une réfutation pour relier les deux phrases suivantes :
(0,5 point × 2)
5- Conjugue les verbes entre parenthèses au temps et mode convenables. (0,5 point × 2)
Au cas où la chose (fut prise) au sérieux. Je (fus puni) à cause de mon mensonge et
mon obstination.
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
On ne put m'arracher l'aveu qu'on exigeait. Je fus ………. mis dans l'état le plus
affreux. ……..je fus inébranlable.
120
Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé.
121
122
3p
123
124
125
- Auteur :
Les Confessions
Ce texte est :
3- Mets une croix devant les deux propositions vraies : (0,5 point × 2)
127
……………………………………………………………………………………
..…………………………………………………………………………………
Pour moi, je pense qu’on ne devrait pas punir une personne sans avoir de
preuve parce que ………………………………………………………………..
128
« Quand elle revint les prendre, il s'en trouva un dont tout un côté de dents
était brisé. »
- revint : …………………………………
129
On ne put m'arracher l'aveu qu'on exigeait. Je fus ………. mis dans l'état le
plus affreux. ……..je fus inébranlable.
130
131
I- LECTURE (6 pts)
- Auteur :
Les Confessions
Ce texte est :
3- Je mets une croix devant les deux propositions vraies : (0,5 point × 2)
132
Pour moi, je pense qu’on ne devrait pas punir une personne sans avoir de
preuve parce que ce serait un acte injuste.
133
« Quand elle revint les prendre, il s'en trouva un dont tout un côté de dents
était brisé. »
- revint : revenait
On s'était pris de ce dégât à moi (car : parce que) personne autre que moi
n'était entré dans la chambre. (1pt)
134
Au cas où la chose (fut prise : serait prise) au sérieux. Je (fus puni : serais
puni) à cause de mon mensonge et mon obstination.
On ne put m'arracher l'aveu qu'on exigeait. Je fus donc mis dans l'état le
plus affreux. Mais je fus inébranlable.
135
136
8
Je me rappelle très bien de cet incident. C’était un jeudi matin pluvial.
Notre professeur était comme d’habitude en train de nous expliquer la
leçon. Au moment où il commençait à écrire sur le tableau, un élève imita le
son d’un animal. Toute la classe se tut. Personne n’osa dénoncer le
coupable. A ma grande surprise, mon voisin de table, qui était en même
temps mon meilleur ami, fut désigné comme la source de ce son nuisible. Il
essaya de se défendre, mais le professeur ne le crut pas. Aussi, les élèves
n’avaient pas osé dénoncer le vrai coupable. C’était un élève perturbateur,
qui faisait peur aux autres élèves. Nous étions donc dans une situation
insupportable.
Par un élan de courage, je braquai du doigt le vrai fautif. Les élèves
étaient encouragés par mon geste. Ils finirent par m’imiter. Le professeur
demanda alors au responsable de la classe d’appeler le surveillant général.
Le résultat final fut évident. L’élève reçut un avertissement et jura de ne
jamais recommencer ses agissements blâmables.
137
Le jeune Jean-Paul Sartre est fasciné par les histoires que lui lit sa mère.
Je fus alors jaloux de ma mère et je résolus de lui prendre son rôle. Je m’emparai 1
d’un ouvrage intitulé Tribulations d’un Chinois en Chine 2 et je l’emportai dans un
cabinet de débarras. Là, perché sur un lit-cage 3, je fis semblant de lire. Je suivais des
yeux les lignes noires sans en sauter une seule et je me racontais une histoire à voix
haute, en prenant soin de prononcer toutes les syllabes. On me surprit – ou je me fis
surprendre –, on se récria 4, on décida qu’il était temps de m’enseigner l’alphabet. Je
fus zélé comme un catéchumène 5. J’allais jusqu’à me donner des leçons particulières. Je
grimpais sur mon lit-cage avec Sans famille d’Hector Malot, que je connaissais par cœur
et, moitié récitant, moitié déchiffrant, j’en parcourus toutes les pages l’une après l’autre.
Quand la dernière fut tournée, je savais lire.
J’étais fou de joie 6. A moi ce que mon grand-père ranimait de son regard, qu’il
entendait, que je n’entendais pas ! Je les écouterais, je m’emplirais de discours
cérémonieux, je saurais tout ! On me laissa vagabonder dans la bibliothèque et je
donnais l’assaut à la sagesse humaine. C’est ce qui m’a fait.
1- Je m’emparai : Je pris
2- Tribulations d’un Chinois en Chine : Aventures plus ou moins désagréables. Il s’agit
d’un roman de Jules Verne
3- lit-cage : lit à barreaux
4- on se récria : on s’enthousiasma
5- un catéchumène : apprenti religieux
6- fou de joie : très heureux
138
139
2- Ce texte est :
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
4 - Qu’est-ce que le jeune Jean-Paul Sartre avait l’habitude de faire dans le cabinet de
débarras ?
Réponds à cette question à partir d’indices relevés dans le texte. (0,5 point × 2)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
140
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
« Je fus alors jaloux de ma mère et je résolus de lui prendre son rôle. Je m’emparai d’un
ouvrage intitulé Tribulations d’un Chinois en Chine et je l’emportai dans un cabinet de
débarras. »
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
3- Mets les verbes soulignés aux temps et modes qui conviennent : (1 point × 2)
a- Bien qu’il faire semblant de lire. Il suivait des yeux les lignes noires sans en sauter une
seule…
141
Je fus motivé.
J’allais me donner des leçons particulières.
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé.
142
143
- J’étais alors jaloux de ma mère et je résolvais de lui prendre son (0,25 point
rôle. Je m’emparais d’un ouvrage intitulé Tribulations d’un × 4)
Chinois en Chine et je l’emportais dans un cabinet de débarras.
a- Bien qu’il fasse semblant de lire. Il suivait des yeux les lignes (1 point ×
noires sans en sauter une seule… 2)
144
Ecriture : (8 points)
espect de règles). 1p
145
Objectifs :
Le jeune Jean-Paul Sartre est fasciné par les histoires que lui lit sa mère.
Mais il désire de venir lecteur autonome…
146
1- Je m’emparai : Je pris
4- on se récria : on s’enthousiasma
147
- Editeur : 1964
Ce texte est :
149
5- A ton avis, est-ce qu’on devrait encourager les petits enfants à lire
beaucoup ?
A mon avis, je pense qu’on devrait encourager les petits enfants à lire
beaucoup parce que …………………………………………………………….
150
3- Mets les verbes soulignés aux temps et modes qui conviennent : (1 point ×
2)
- Je fus motivé
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
151
153
I- LECTURE (6 pts)
- Editeur : 1964
Ce texte est :
154
5- A ton avis, est-ce qu’on devrait encourager les petits enfants à lire
beaucoup ?
A mon avis, je pense qu’on devrait encourager les petits enfants à lire
beaucoup parce que la lecture permet de connaître beaucoup de choses
importantes.
155
a- Bien qu’il (faire : fasse) semblant de lire. Il suivait des yeux les lignes
noires sans en sauter une seule. J’utilise le subjonctif présent.
- Je fus motivé
- J’allais me donner des leçons particulières.
156
9
J’avais toujours aimé les animaux de compagnie. Les chiens étaient mes
préférés. Mais mon père refusait catégoriquement de voir des chiens dans la
maison. Au début, j’étais très jeune pour m’occuper tout seul d’un animal
domestique. Cependant, et pour m’encourager à bien travailler à l’école,
ma mère me promit de m’acheter un tout petit chien, au cas où j’aurais un
très bon moyen à l’école. Je décidai alors de redoubler d’effort et de bien
travailler.
Au bout de quelques mois, je réussis à obtenir le meilleurs résultat de la
classe. Mes parents me félicitèrent. Ils me donnèrent des cadeaux aussi.
C’était tout. A un certain moment, je voulus crier de toutes mes forces :
« Moi, je ne veux pas de cadeaux, je veux un chien ! » Mais je n’osai rien
dire… Quelques jours plus tard, et à ma grande surprise, je reçus un grand
paquet. Il s’y trouvait un petit chien de très bonne race.
Ma joie fut indescriptible.
157
Lisez attentivement le texte suivant et répondez aux questions sur cette feuille.
Joanny Léniot faisait son entrée dans une classe de huitième année de l’enseignement
fondamental. Au début, il avait beaucoup de retard par rapport aux autres élèves de son
âge. Mais plus vite, il devint excellent élève…
A neuf ans, Léniot savait à peine lire. Il s’était senti d’abord tellement seul au milieu
de ces condisciples qui parlaient une langue inconnue de lui 1, tellement semblable à un
prisonnier, tellement abandonné, qu’il s’était mis, pour ne plus sentir la misère de son
existence, à travailler éperdument…
Ses progrès étonnèrent tout le monde. Au bout d’un an, on le fit passer de la huitième
classe dans la sixième et, dans cette nouvelle classe, pour la première composition de
l’année 2, il fut le premier. Dès lors, il s’entêta, résolu à garder toujours le premier rang.
On l’avait exclu des jeux de plein air. Les capitaines d’équipe eux-mêmes demandèrent
qu’il en fût dispensé. Il en fut content. Désormais tout lui devint indifférent, hormis cette
place de premier, son idée fixe 3. Et c’était un effort de tous les jours, car même les
devoirs ordinaires étaient classés, après correction, par ordre de mérite. La matière
même des études lui importait peu : science, littérature, grammaire, géographie, ce
n’étaient là que des occasions de satisfaire sa manie de gloire scolaire 4.
Cette ambition l’aveuglait 5, il en était arrivé à ne plus sentir, autour de lui, la petite
allure de la vie, à ne plus voir l’aspect monotone, plat et banal, des choses […].Tout
l’effort de Joanny Léniot était tendu vers ce qu’il appelait, au plus secret de lui-même :
le succès.
158
159
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
4- Est-ce que Joanny Léniot arrive à profiter de sa vie de jeune écolier? Justifie ta
réponse en citant le texte. (0,5 point × 2)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
160
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
2- Reformule les deux phrases suivantes en utilisant une concession, suivie d’une
opposition. (0,5 point × 2)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
161
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
« Il en fut content. Désormais tout lui devint indifférent, hormis cette place de premier,
son idée fixe.»
……………………………….…………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
b- Si les capitaines d’équipe invitaient Joanny Léniot à participer à des jeux sportifs, il
(trouver) mille excuses pour en être dispensé.
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
162
SUJET : A la fin du premier semestre, tes parents ont reçu ton bulletin/résultat
scolaire. Quelle a été leur réaction ?
- les circonstances dans lesquelles l'événement (l’annoncé des résultats) s'est produit.
- les sentiments que tu as éprouvés/ressentis à propos du résultat.
- les réactions de tes parents (satisfaction-insatisfaction) face à cette situation/cet
événement : ont-ils bien ou mal agit ?
- les encouragements ou les blâmes que tu as reçus comme conséquences à ton résultat.
- ta décision pour le semestre prochain.
163
Cela veut dire que le narrateur: A- devient très loin de la réalité. (0,5 point)
164
165
Ecriture : (8 points)
3p
t) 1p
166
Joanny Léniot faisait son entrée dans une classe de huitième année de
l’enseignement fondamental. Au début, il avait beaucoup de retard par
rapport aux autres élèves de son âge. Mais plus vite, il devint excellent élève…
A neuf ans, Léniot savait à peine lire. Il s’était senti d’abord tellement
seul au milieu de ces condisciples qui parlaient une langue inconnue de lui
1, tellement semblable à un prisonnier, tellement abandonné, qu’il s’était
mis, pour ne plus sentir la misère de son existence, à travailler
éperdument…
Ses progrès étonnèrent tout le monde. Au bout d’un an, on le fit passer de
la huitième classe dans la sixième et, dans cette nouvelle classe, pour la
première composition de l’année 2, il fut le premier. Dès lors, il s’entêta,
résolu à garder toujours le premier rang. On l’avait exclu des jeux de plein
air. Les capitaines d’équipe eux-mêmes demandèrent qu’il en fût dispensé.
167
1- une langue inconnue de lui : une langue qu’il n’arrive pas à comprendre.
168
Ce texte est :
3- Mets une croix (x) devant les deux bonnes réponses : (0,5 point × 2)
170
…………………………………………………………………………………
171
Verbe à l’imparfait
Je devins immédiatement un tyran pour la de l’indicatif
plus petite de mes sœurs, mon aînée de deux
ans. »
4- Mets les verbes entre parenthèses aux modes et aux temps qui
conviennent (0,5 point × 2)
172
173
174
I- LECTURE (6 pts)
Ce texte est :
3- Je mets une croix (x) devant les deux bonnes réponses : (0,5 point × 2)
175
176
Verbe à
Je devins immédiatement un tyran pour la
l’imparfait de
plus petite de mes sœurs, mon aînée de deux
l’indicatif
ans. »
4- Je mets les verbes entre parenthèses aux modes et aux temps qui
conviennent (0,5 point × 2)
b- Afin qu’elle ne (se plaindre : se plaine) pas, elle recevait toujours cette
réponse invariable.
177
178
10
D’habitude, j’étais un élève très moyen. Mais cette année-là, tout avait
changé. Je fis la connaissance d’un ami, qui était très brillant dans ses
études. Je décidais de l’imiter. Au bout d’un moment, tous mes professeurs
avaient remarqué un grand changement. Ils m’encouragèrent à continuer
de cette manière. En vérité, mon ami m’aida beaucoup. Cela dans toutes les
matières. Le résultat final fut à la hauteur de l’effort fourni. J’obtins la
troisième place au classement général de la classe. Mes professeurs étaient
très fiers de moi.
J’avais décidé de faire une surprise à mes parents. Le jour de l’annonce
des résultats, mon père fut convoqué par le directeur de l’école. Au début, il
me demanda la raison de cette convocation. Mais moi, je ne voulais rien
dire… Mon père fut très ému lorsqu’il sut que c’était pour la récompense
donnée aux élèves studieux. Il décida alors de m’offrir mon premier vélo.
C’était le cadeau le plus précieux que j’aie jamais reçu.
179
180
181
2- Ce texte est :
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
3- Réponds par vrai ou faux et justifie tes réponses à partir du texte : (0,5 point × 4)
A- La mère du narrateur n’a pas travaillé pour accompagner son fils à l’examen.
4- « À l’oral, je suis tombé très bien, sur un bonhomme tout corpulent, qu’avait des verrues
plein son nez. »
…………………………………………………………………………………………………..
182
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
183
A- présent de l’indicatif
B- présent de subjonctif
C- conditionnel présent
…………………………………………………………………………………………………..
Ma mère m’a fait réciter mes fables et la liste des Départements. J’ai obtenu mon
Brevet.
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
Relie les deux propositions suivantes au moyen d’un subordonnant pour exprimer la
cause. (1pt)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
6- Si l’examinateur me donnait une question sur les saisons, je répondre avec beaucoup
de précision.
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
184
Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé.
- les circonstances dans lesquelles la situation s’est produite : l’approche des examens ;
les difficultés pour réviser à cause du stresse…
- les sentiments que tu as ressentis à propos de cette situation. La peur de l’examen. La
crainte de l’échec…..
- les difficultés que tu as éprouvées pour t’adapter à cette situation. Recherche des
solutions…
- la décision de parler à tes parents ou à un ami : conseils des parents et des proches :
amis/professeurs….
- tes réactions face aux conseils reçus.
185
186
3- À huit heures juste, devant la grille, nous étions là, pour qu’on
nous inscrive.
(1 point)
Ma mère m’a fait tellement réciter mes fables et la liste des (1pt)
Départements que j’ai obtenu mon Brevet.
C’était pas difficile, je me souviens parce qu’il n’y avait qu’à (1pt)
copier.
187
188
11
C’était lorsque j’étais à la sixième année du primaire. J’avais à peu près
onze ans. Ma crainte commença lorsque le directeur nous parla des
examens. Il expliqua qu’il faudrait redoubler d’effort afin d’avoir la chance
de réussir. Ce discours, au lieu de me tranquilliser, me perturba. Je fus très
inquiet. Plus le jour de l’examen s’approchait, plus je devenais incapable de
me concentrer.
A un certain moment, je décidai d’en parler à mes parents. Ceux-ci me
rassurèrent et me dirent que les examens sont comme les devoirs qu’on fait
en classe. Mon père ajouta que mes résultats scolaires avaient toujours été
bons et que l’examen sera aussi facile qu’amusant pour moi. Cela m’apaisa.
Aussi, notre maître d’école nous donna des conseils afin de mieux réviser
nos leçons. Il nous proposa des exemples de sujets d’examens. Je fus très
étonné de répondre facilement aux questions proposées…
A partir de ce moment, je réalisai que j’avais mal compris les propos du
directeur, qui voulait seulement nous encourager à persévérer dans nos
études…
189
Objectifs :
La narratrice considère que l’enseignement doit viser à rendre l’élève heureux dans sa
classe et à lui enseigner les valeurs positives…
Depuis que j'étais petite fille j'avais tellement désiré devenir maîtresse d'école que
j'avais eu le temps de prendre conscience de l'importance de cette mission. A mes yeux
les instituteurs sont responsables de toute la société. Ce sont eux qui ouvrent l'esprit aux
gosses, qui leur montrent ce qui est bien et ce qui est mal. Cette responsabilité était
maintenant la mienne et je devais en assumer les conséquences. Je me sentais
suffisamment courageuse et patiente pour y parvenir, parce que, quand on a des gosses
avec soi, il ne suffit pas de leur apprendre à lire, à écrire et à compter, il faut aussi leur
apprendre à lire entre les lignes c'est-à-dire à réfléchir et à penser par eux-mêmes, et ça,
ce n'est pas toujours facile. Ce qui est essentiel, c'est qu'un enfant dans une classe,
n'importe lequel, se sente aimé et considéré, qu'il sente que le maître ou la maîtresse ne
le prend ni pour un numéro ni pour un polichinelle 1, et que tout ce qu'on lui demande,
c'est pour son bien. A partir de là bien des choses peuvent se passer, mais il faut de
l'amour pour y parvenir. Sans amour il vaut mieux ne pas enseigner, il vaut mieux faire
un autre métier. Pour moi c'était une vocation 2.
Emilie Carles, Une soupe aux herbes sauvages. Ed. Pocket. 1977
1- un polichinelle : un clown
2- une vocation : une inclination, une motivation, un penchant particulier pour un
certain un type d'activité
190
191
…………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………..…
B- La maîtresse considère l’élève comme une personne à part entière, qu’il faut éduquer.
……………………………………………………………………….…………………………..
………………………….……………………………………………………………………..…
192
………………………………………………….………………………………………………..
……………………………………………..………………………………………………..…
…………………………………………….……………………………………………………..
1 - « Depuis que j'étais petite fille j'avais tellement désiré devenir maîtresse d'école que
j'avais eu le temps de prendre conscience de l'importance de cette mission. »
…………………………………….…..………………………………………………………..
………………………………….…………………………………………………………..…
« A mes yeux les instituteurs sont responsables de toute la société. Ce sont eux qui
ouvrent l'esprit aux gosses… » (1 point)
……………………….…………………………………………………………………………..
………………….…..………………………………………………………………………..…
« A partir de là bien des choses peuvent se passer, mais il faut de l'amour pour y
parvenir. »
………….………………………………………………………………………………………..
…………………………………….…………………………………………………………..…
193
- Bien que le métier d’enseignement (être) intéressant, il faudrait une grande vocation
pour l’exercer.
……………………………………………………………………….…………………………..
…………………………………………………………………..…………………………..…
…………………………………………………………………..…………………………..…
……………………………………………………………………….…………………………..
…………………………………...…………………………………..………………………..…
194
Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé.
- Est-ce que l’enseignant(e) donnait ses cours en fonction des besoins des élèves ?
- Est-ce qu’il/elle faisait tout ce qu’il était en son pouvoir pour aider les élèves?
195
196
A- la conséquence (1 point)
197
Situation de Enoncé
communication
Ecriture : (8 points)
1p
3p
198
12
D’habitude, j’avais toujours eu un rapport un peu difficile avec mes
professeurs de français. Cette matière m’était inaccessible. Je n’arrivais pas
à suivre, malgré tous mes efforts. Cependant, cette année-là, les choses
avaient complètement changé. Notre nouvelle enseignante de français
réussit à rendre cette discipline aussi facile qu’attirante pour moi. Au
début, elle commençait par des petites activités assez faciles pour toute la
classe. Petit à petit, elle nous rassemblait en des groupes et nous proposait
des tâches accessibles. De plus, elle incitait les élèves le plus timides à
participer et à fournir plus d’effort.
Cette manière de faire m’encouragea à redoubler d’effort. A un certain
moment, je commençai à m’intéresser à toutes les matières. Mes
professeurs me conseillèrent de continuer avec la même motivation et le
même intérêt. Ce que je fis.
Finalement, j’étais classé parmi les meilleurs élèves de mon école. Tout
cela grâce à mon enseignante Malika, dont le nom resterait gravé dans ma
mémoire…
199
Lucien m’envoyait des lettres chaque jour, je trouvais ça drôle. Il n’osait pas me
parler. Il écrivait des choses bizarres, des poèmes, avec des rimes, il disait que j’avais
l’air de venir d’une autre planète, que j’étais du pays d’ailleurs, il disait qu’il voulait
apprendre ce que je savais d’un autre monde… Il mettait des points de suspension
partout. C’était un peu difficile à comprendre. Quelquefois, quand j’entrais dans la
boulangerie, je le voyais au fond du magasin, en short et en chemisette à cause de la
chaleur du four.
Un jour, il m’a parlé, il m’a prêté son vélomoteur. C’était un Bébé Peugeot tout ce
qu’il y avait de vieux, le modèle avec les carters arrondis, qu’il avait repeint en orange.
Il m’a dit : « Si tu veux, je te le donne. » Je n’étais jamais allée à vélomoteur. Il m’a
montré comment on faisait, avec la poignée pour changer de vitesse.
200
201
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
3- Réponds par : Vrai ou Faux et justifie ta réponse à partir du texte : (0,5 point × 4)
4 - Pourquoi la narratrice trouvait les lettres qui lui sont envoyées drôles ? Réponds à
cette question à partir d’indices relevés dans le texte. (1point)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
5 - A ton avis, est-ce qu’il y’ a des amitiés sans problèmes ? Réponds à cette question en
utilisant deux ou trois phrases justifiées et argumentées. (1point)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
202
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
« J’aime beaucoup sa grand-mère. C’est une vieille dame italienne avec des cheveux
teints en noir coiffés en bandeaux. »
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
203
6- Reformule les deux phrases suivantes en utilisant une concession, suivie d’une
opposition. (0,5 point × 2)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
SUJET : C’est pour la première fois de ta vie que tu as quitté tes parents pour aller
continuer tes études dans une autre ville. Tu étais loin d’eux.
Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé.
- les circonstances dans lesquelles l’événement : le départ ; le changement des lieux pour
continuer les études…
- les sentiments que tu as éprouvés/ressentis : la première fois loin de la famille…
- tes réactions face à cette situation/cet événement : la décision de se prendre en charge...
- les difficultés que tu as éprouvées pour t’adapter à cette nouvelle situation : premières
difficultés à s’adapter : faire le ménage et les repas tout seul ;
- les nouvelles personnes que tu as rencontrées : les nouveaux amis/nouvelles
connaissances
- les expériences que tu as acquises : une expérience très positive….
204
- Pour moi, je crois qu’il n’y a pas d’amitié sans problèmes parce
qu’on le veuille ou non les une réalité qui se manifeste dans tous (1 point)
les domaines : les ami(e)s sont fait(e)s d’ailleurs pour résoudre les
problèmes et les dépasser…
205
206
13
Je venais d’obtenir mon certificat de fin d’étude primaire. J’avais à peine
onze ans. Il faillait partir très loin de ma famille car le collège le plus proche
se trouvait à plus d’une trentaine de kilomètres de chez moi. Continuer mes
études revient à être loin de mes parents et de mes frères et sœurs ! La
décision fut donc prise. Le jour de mon départ resta gravé dans ma
mémoire. Ma mère cacha sa peine car elle voulait que je continue mes
études. Elle rêvait que je sois médecin pour bien la soigner…
Le jour de mon départ arriva. Mon père se chargea du voyage. Dès mon
arrivée au foyer des élèves, je me sentis un peu en sécurité car je trouvais
beaucoup de filles qui étaient exactement dans la même situation que moi.
De plus, la surveillante générale du foyer ainsi que les autres personnelles
nous traitèrent avec beaucoup d’attention. Je sentis que l’avenir serait une
question de temps. Je savais que le rêve de ma mère sera exaucé.
Après deux mois d’absence, je fus de retour à la maison. Mes parents me
recueillirent avec bienveillance. Ils me posèrent énormément de questions.
Je les rassurai et remerciai pour leur tendresse.
207
Le narrateur vient de faire une rencontre avec une femme qui l’a aidé à soigner sa pied…
Je boitais sur la plage quand elle est sortie du lagon 1. Comme je lui disais :
« Bonjour ! », elle m’a regardé. Sa robe couleur de mer était trempée par les vagues, elle
avait ôté son foulard et ses cheveux noirs étaient collés sur ses épaules. (…) Ce que j’ai
remarqué surtout, ce sont ses yeux, d’une couleur que je n’avais encore jamais vue,
jaune d’ambre, de topaze, transparents, lumineux dans son visage très sombre. Elle m’a
regardé un long instant, sans ciller, sans crainte, et moi j’avais le cœur qui battait trop
fort, je ne savais pas ce que je devais dire.
Elle m’a fait asseoir dans le sable. (…) Avant même que je réalise ce qu’elle allait
faire, elle a pris mon pied droit et elle a incisé la peau dure, à la base du gros orteil. Elle
m’a montré dans la paume de sa main la minuscule dent bleutée. « Tu as de la chance,
c’est juste un morceau de corail. » Elle indiquait le récif 2. « Ici, c’est plein de laffes-
laboue. »
Comme je la regardais, elle crut que je ne comprenais pas le mot. (…) Je la regardais
avec étonnement, parce qu’elle m’avait parlé en français, sans accent. Je voulais lui
poser des questions, lui demander son nom, pourquoi elle était ici, depuis combien de
temps, mais elle s’est relevée, elle a ramassé ses affaires, et elle est partie à la hâte, en
courant à travers les broussailles. Elle a escaladé le glacis 3 au bout du cap, et elle est
entrée dans le petit bois de filaos 4. (…)
Malgré la blessure de mon pied, j’ai essayé de suivre sa trace. Comme si c’était un jeu
qu’elle avait joué avec moi, qu’elle s’était cachée derrière un buisson pour me
surprendre. Ou peut-être que j’imaginais qu’elle était venue sur le récif pour me
rencontrer, pour me trouver.
208
209
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
3- Parmi les propositions suivantes, recopie deux qui sont vraies et justifie ta réponse:
(0,25 point × 4)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
210
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..………………………………………………………………………………………..……….
Penses-tu qu’on devrait aborder/entrer en contact avec les gens qu’on ne connaît pas ?
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
211
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
« Je voulais lui poser des questions, lui demander son nom, pourquoi elle était ici, depuis
combien de temps, mais elle s’est relevée, elle a ramassé ses affaires, et elle est partie à la
hâte, en courant à travers les broussailles.»
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
- Je la regardais,
- Elle crut que je ne comprenais pas le mot.
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
212
SUJET : Un jour, tu as aidé une personne ou un ami qui s’est blessé, lors d’un match de
football/ dans la rue/ au souk….
Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé.
- les circonstances dans lesquelles cet événement (la blessure et l’aide) a eu lieu : Le mois
du ramadan/ l’année dernière/ les grandes vacances…/ dans la rue ; au souk/ un tournoi
de football.
- les actions que tu as entretenues/faites pour lui venir en aide : utiliser les techniques de
sauvetage/appeler une ambulance….
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214
215
Objectifs :
Le narrateur vient de faire une rencontre avec une femme qui l’a aidé à
soigner son pied…
Je boitais sur la plage quand elle est sortie du lagon 1. Comme je lui
disais : « Bonjour ! », elle m’a regardé. Sa robe couleur de mer était
trempée par les vagues, elle avait ôté son foulard et ses cheveux noirs
étaient collés sur ses épaules. (…) Ce que j’ai remarqué surtout, ce sont ses
yeux, d’une couleur que je n’avais encore jamais vue, jaune d’ambre, de
topaze, transparents, lumineux dans son visage très sombre. Elle m’a
regardé un long instant, sans ciller, sans crainte, et moi j’avais le cœur qui
battait trop fort, je ne savais pas ce que je devais dire.
Elle m’a fait asseoir dans le sable. (…) Avant même que je réalise ce
qu’elle allait faire, elle a pris mon pied droit et elle a incisé la peau dure, à
la base du gros orteil. Elle m’a montré dans la paume de sa main la
minuscule dent bleutée. « Tu as de la chance, c’est juste un morceau de
corail. » Elle indiquait le récif 2. « Ici, c’est plein de laffes-laboue. »
216
217
3- Mets une croix devant les deux propositions vraies : (0,5 point × 2)
219
……………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………….
A mon avis, je pense qu’on devrait aborder/entrer en contact avec les gens
qu’on ne connaît pas si ……………………………………………………
……………………………………………………………………………………
..…………………………………………………………………………………
220
- Je la regardais,
……………………………………………………………………………………
..…………………………………………………………………………………
221
SUJET : Un jour, tu as aidé une personne ou un ami qui s’est blessé, lors
d’un match de football/ dans la rue/ au souk….
- les actions que tu as entretenues/faites pour lui venir en aide : utiliser les
techniques de sauvetage/appeler une ambulance….
222
I – LECTURE : (6 POINTS)
3- Je mets une croix devant les deux propositions vraies : (0,5 point × 2)
223
A mon avis, je pense qu’on devrait aborder/entrer en contact avec les gens
qu’on ne connaît pas si ces gens ont besoins de moi.
224
- Temps : Imparfait
- Mode : Indicatif
Bien qu’il (désirer : désire) lui poser des questions, lui demander son nom,
pourquoi elle était ici, depuis combien de temps, elle s’est relevée, elle a
ramassé ses affaires, et elle est partie à la hâte, en courant à travers les
broussailles.
225
- Je la regardais,
226
14
Au départ, rien n’annonçait le plan de cette équipe rivale. Dès que nous
eûmes marqué les premiers buts, nos adversaires commençaient à devenir
de plus en plus agressifs. Ils utilisaient beaucoup de pressions physiques. A
un moment, en possession du ballon, l’un de nos coéquipiers pris la
direction du but. La réplique des autres joueurs fut très violente. Un des
défenseurs attaqua notre joueur et le mit au sol. Celui-ci eut un choc violent
à la tête. Il commença à avaler sa longue et à s’étouffer. Heureusement,
j’étais à côté de lui. Au bout de quelques secondes, je commençai à utiliser
les techniques de sauvetage que je reçues lors des entraînements. Ces
actions lui sauvèrent la vie.
227
Objectifs :
Elle s'enfermait dans sa chambre pour attendre le déjeuner. Pendant le déjeuner, il lui
était impossible de parler à Michel sans que tout le monde fît silence pour entendre ce
qu'elle disait. Après le repas, Michel retournait au bureau, et Tania, écœurée et morne 1,
se couchait et tentait de dormir pour tuer le temps.
Que tout cela était loin! Que tout cela était beau! Comme elle se retrouvait pauvre,
après tant de richesse facile! Michel! Michel! Il l'avait si bien comprise avant leur
mariage! Pourquoi ne la comprenait-il plus à présent? Il semblait qu'après l'avoir
épousée, qu'après l'avoir amenée dans sa ville, dans sa maison, dans sa famille, il eût
renoncé tout à coup à lui plaire et à s'occuper d'elle comme elle le méritait. Avec un
égoïsme tranquille, il négligeait 3 sa femme pour se consacrer à ses affaires. Ignorait-il
donc à quel point elle souffrait de son absence?
228
229
…………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………….
230
Raison 1 ……………………………..…………………………………………………………
Raison 2 ……………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…….………………………………………………………………………………………..…
……………….…………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………….……………………..
…………………………………………………………………..…………………………..…
« Tania abordait chaque journée nouvelle avec épouvante, parce qu'elle savait d'avance
les gestes qu'elle ferait. »
…………………………………………………………………………………………………..
………………….……………………………………………………………………………..…
231
Il avait bien compris sa femme avant leur mariage. Il ne la comprend pas aujourd’hui.
…………………………………………………..……………………………………………..
………………………………………………….…………………………………………..…
5- Remplace le subordonnant souligné dans la phrase par Au cas où. transforme le verbe
souligné au temps et mode convenables : (1 point)
Si son mari ne la négligeait pas pour se consacrer à ses affaires, Tania serait heureuse.
……………………………………………….…………………………………………………..
……………………………………………………..………………………………………..…
Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé.
- les circonstances dans lesquelles cet événement (fête/ anniversaire/ mariage…) a eu lieu.
- les sentiments que tu as éprouvés/ressentis en assistant à cet événement : joie- satisfaction….
- les nouvelles personnes que tu as rencontrées : les invités ; les enfants…
- comment s’est terminée ce mariage/ cet anniversaire/cette fête : les vœux….
232
233
Ecriture : (8 points)
Les critères d’évaluation de l’aspect narratif :
234
15
C’était le jour de la grande fête de l'Aïd el Adha. La célèbre fête du
mouton. Au petit matin, nous nous dirigeâmes vers le souk hebdomadaire.
Mon père me demandait enfin de l’accompagner. J’étais tellement heureux
car j’avais proposé à trois occasions à mon père de partir avec lui. Mais
chaque fois, il refusait. Mais aujourd’hui, la chose est différente : je venais
d’avoir mes douze ans. J’avais donc le droit de faire une telle sortie.
Quelques heures plus tard, nous revînmes avec un gros mouton, qui nous
honora devant les voisins ! Il avait de grosses cornes et faisait très peur,
mêmes aux autres garçons de mon âge….
Le jour du sacrifice arriva. Mon père avait l’habitude d’égorger le
mouton, aidé de mon grand frère. Moi, j’avais hâte de voir la scène du
sacrifice, mais il fallait attendre le retour de nom père de la prière d’El Aïd.
Ma joie fut immense quand mon père m’appela pour participer aux
préparatifs du sacrifice. Après une heure de travail acharné de tous les
membres de la famille, nous nous mîmes à table pour déguster le kébab !
235
Lisez attentivement le texte suivant et répondez aux questions sur cette feuille.
Tout à coup le batelet chavire : je vis le batelier essayer de nager ; mais il s’y prenait
mal. «Ce maladroit va se noyer», me dis-je. J’eus quelque idée de me jeter à l’eau ; mais
j’ai quarante-sept ans et des rhumatismes ; il faisait un froid piquant. «Quelqu’un se
jettera de l’autre côté», pensai-je. L’homme reparut sur l’eau ; il jeta un cri. Je
m’éloignai rapidement. «Ce serait trop fou à moi ! me disais-je ; quand je serai cloué
dans mon lit, avec un rhumatisme aigu, qui viendra me voir, qui songera à moi ? Je serai
seul à mourir d’ennui. Pourquoi cet animal se fait-il marinier sans savoir nager ?
D’ailleurs, son bateau était trop chargé.»
Je pouvais être déjà à cinquante pas de la Seine, j’entends encore un cri du batelier
qui se noyait et demandait du secours. Je redoublai le pas. «Que le diable l’emporte !»
me dis-je ; et je me mis à penser à autre chose. Tout à coup je me dis : «Lieutenant
Louaut, tu es un misérable ; dans un quart d’heure cet homme sera noyé, et toute ta vie
tu te rappelleras son cri.
– Misérable, misérable ! dit le parti de la prudence, c’est bientôt dit ; et les soixante-sept
jours que le rhumatisme m’a retenu au lit l’an passé ?... Que le diable l’emporte ! Il faut
savoir nager quand on est marinier.»
Je marchais fort vite. Tout à coup une voix me dit : «Lieutenant Louaut, vous êtes un
lâche !» Ce mot me fit ressauter. Et je me mis à courir vers la Seine. En arrivant au
bord, jeter habit, bottes et pantalons ne fut qu’un mouvement.
J’étais le plus heureux des hommes. «Non, Louaut n’est pas un lâche, non, non !» me
disais-je à haute voix.
Le fait est que je sauvai l’homme, sans difficulté, qui se noyait sans moi. Je le fis porter
dans un lit bien chaud ; il reprit bientôt la parole.
236
237
2- Ce texte est :
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
4 - Précise deux raisons données par le narrateur pour ne pas sauver le batelier. (0,5
point × 2)
Raison 1…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
Raison 2…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
238
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
2- Remplace le mot souligné par une autre subordonnée circonstancielle de temps. (1pt)
« Quand je serai cloué dans mon lit, avec un rhumatisme aigu, qui viendra me voir,… ».
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
239
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
SUJET : Un jour, pendant que tu te baignais dans la plage, un enfant avait été reversé
par une grande vague. Il était en train de se noyer. Tu as décidé d’agir/ de l’aider…
240
(0,5
B- Le narrateur avait plus de - Faux point × 4)
cinquante ans.
241
242
3p
243
16
Un jour, pendant que je nageais, j’aperçus un garçon qui se noyait. Une
grosse vague venait de le reverser, alors qu’il était en train de se baigner
tranquillement. Il fut tellement surpris qu’il paniqua. A cet instant, et sans
tarder, je pris la décision de l’aider. Je me précipitai vers lui. En
m’approchant, me voyant, il s’accrocha à moi. Nous faillîmes couler tous les
deux, tellement il était effrayé. Usant de toutes mes forces, je finis par le
prendre par le dos et je le poussai très fort vers la côte.
Dès que nous sortîmes de l’eau, beaucoup de baigneurs s’étaient
rassemblés pour donner de l’aide. Le garçon faillait s’étouffer. Il avait
besoin d’oxygène. Les premiers secours lui avaient été donnés par les
maîtres-nageurs, avant l’arrivée de l’ambulance.
Au final, je ne pouvais pas cacher ma fierté d’avoir sauvé une vie
humaine.
244
George Sand narre les premières années de son enfance. Elle voyageait fréquemment en
compagnie de sa mère. Elle évoque un événement qui l’a singulièrement marquée…
Une autre circonstance que je n’oublierai pas, et qui eût frappé tout autre enfant, est
celle-ci : Nous étions dans un endroit assez aplani, et non loin des habitations. La nuit
était claire, mais de gros arbres bordaient la route et y jetaient par moments beaucoup
d’obscurité. J’étais sur le siège de la voiture avec le jockey. Le postillon 1 ralentit ses
chevaux, se retourna et cria au jockey : Dites de ne pas avoir peur, j’ai de bons chevaux.
Ma mère n’eut pas besoin que cette parole lui fût transmise ; elle l’entendit, et s’étant
penchée à la portière, elle vit aussi bien que je les voyais trois personnages, deux sur un
côté de la route, l’autre en face, à dix pas de nous environ. Ils paraissaient petits et se
tenaient immobiles.
— Ce sont des voleurs, cria ma mère ; postillon, n’avancez pas, retournez !
retournez ! Je vois leurs fusils.
Le postillon, qui était Français, se mit à rire, car cette vision de fusils lui prouvait bien
que ma mère ne savait guère à quels ennemis nous avions affaire. Il jugea plus prudent
de ne pas la détromper, fouetta ses chevaux, et passa résolument au grand trot devant
ces trois flegmatiques 2 personnages, qui ne se dérangèrent pas le moins du monde et
que je vis distinctement, mais sans pouvoir dire ce que c’était. (…) Quand les chevaux
excités, et très effrayés pour leur compte, eurent fourni une assez longue course, le
postillon les mit au pas, et descendit pour venir parler à ses voyageuses.
245
246
Ce texte est extrait d’un roman qui a pour titre :……………… de l’écrivain…………..
Le roman est édité en ………………. par la maison d’édition qui se
nomme :………………….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
3- Réponds par vrai ou faux et justifie tes réponses à partir du texte : (0,5 point × 4)
4- Pourquoi le postillon cria au jockey : « Dites de ne pas avoir peur, j’ai de bons
chevaux » ? (1 point)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
247
1- « Le postillon, qui était Français, se mit à rire, car cette vision de fusils lui prouvait
bien que ma mère ne savait guère à quels ennemis nous avions affaire. »
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
Si ma mère savait à quels ennemis nous avions affaire, elle ne pas (être) effrayée.
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
« Quand les chevaux excités, et très effrayés pour leur compte, eurent fourni une assez
longue course, le postillon les mit au pas, et descendit pour venir parler à ses
voyageuses. »
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
248
Au cas où les arbres ne (border) pas la route, ma mère ne sera pas trompée.
Supposant que les arbres ne (border) pas la route, ma mère ne sera pas trompée.
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
6- Reformule les deux phrases suivantes en utilisant une concession, suivie d’une
opposition. (0,5 point × 2)
Ma mère ne savait guère à quels ennemis nous avions affaire. Le postillon jugea plus
prudent de ne pas la détromper.
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé.
249
250
251
Objectifs :
George Sand évoque les premières années de son enfance. Elle voyageait
fréquemment en compagnie de sa mère. Elle évoque un événement qui l’a
singulièrement marqué…
Une autre circonstance que je n’oublierai pas, et qui eût frappé tout
autre enfant, est celle-ci : Nous étions dans un endroit assez aplani, et non
loin des habitations. La nuit était claire, mais de gros arbres bordaient la
route et y jetaient par moments beaucoup d’obscurité. J’étais sur le siège de
la voiture avec le jockey. Le postillon 1 ralentit ses chevaux, se retourna et
cria au jockey : Dites de ne pas avoir peur, j’ai de bons chevaux. Ma mère
n’eut pas besoin que cette parole lui fût transmise ; elle l’entendit, et s’étant
penchée à la portière, elle vit aussi bien que je les voyais trois personnages,
deux sur un côté de la route, l’autre en face, à dix pas de nous environ. Ils
paraissaient petits et se tenaient immobiles.
252
Le postillon, qui était Français, se mit à rire, car cette vision de fusils lui
prouvait bien que ma mère ne savait guère à quels ennemis nous avions
affaire. Il jugea plus prudent de ne pas la détromper, fouetta ses chevaux, et
passa résolument au grand trot devant ces trois flegmatiques 2 personnages,
qui ne se dérangèrent pas le moins du monde et que je vis distinctement,
mais sans pouvoir dire ce que c’était. (…) Quand les chevaux excités, et très
effrayés pour leur compte, eurent fourni une assez longue course, le
postillon les mit au pas, et descendit pour venir parler à ses voyageuses.
« Eh bien, mesdames, dit-il en riant toujours, avez-vous vu leurs fusils ?
(…)
253
255
« Le postillon, qui était Français, se mit à rire, car cette vision de fusils lui
prouvait bien que ma mère ne savait guère à quels ennemis nous avions
affaire. »
256
« Quand les chevaux excités, et très effrayés pour leur compte, eurent
fourni une assez longue course. » : …………………………..
- Si ma mère savait à quels ennemis nous avions affaire, elle ne pas (être :
………………..……) effrayée. Utilise le conditionnel présent.
- descendre
- « descendit » - descender
257
258
SUJET : Il t’est arrivé un jour de te trouver en panne lors d’un voyage par
train/car/ voiture… Toi et les autres passagers avez demandé de l’aide à des
gens qui étaient sur les lieux de l’incident.
259
I – LECTURE : (6 POINTS)
5- « le postillon mit les chevaux au pas. » Cela veut dire qu’il : (0,5 point)
260
« Le postillon, qui était Français, se mit à rire, car cette vision de fusils lui
prouvait bien que ma mère ne savait guère à quels ennemis nous avions
affaire. »
Le postillon, qui était Français, se mit à rire, parce que cette vision de fusils
lui prouvait bien que ma mère ne savait guère à quels ennemis nous avions
affaire.
« Quand les chevaux excités, et très effrayés pour leur compte, eurent
fourni une assez longue course. » : Faux
261
- Si ma mère savait à quels ennemis nous avions affaire, elle ne pas (être :
serait) effrayée.
- descendre
- « descendit » - descender
Certes ma mère ne savait guère à quels ennemis nous avions affaire. Mais
le postillon jugea plus prudent de ne pas la détromper.
262
17
C’était un dimanche matin. De bonne heure, nous nous dirigeâmes vers la
plage la plus proche de notre habitation. C’est-à-dire une plage qui se
trouve à cent-vingt kilomètres des lieux ! Pendant les deux tiers de la
distance à parcourir, tout allait à merveille. Soudain, le voiture fit un léger
bruit et s’arrêta tout court. Nous étions en pleine route et dans un milieu
désert. Personne ne voulait s’arrêter pour nous dépanner. Tout le monde
avait peur car c’était encore trop tôt…
Mais au bout d’une heure d’attente, une voiture s’arrêta. Cinq minutes
après, une autre voiture stationna à côté de nous. Le conducteur était en
fait un mécanicien. Après quelques manœuvres effectuées par cet expert, il
finit par régler le problème et nous pûmes enfin arriver à destination !
263
C’était une grande femme aux cheveux toujours noirs, mince, très droite et robuste 2.
Elle était jeune encore et n’avait cessé de participer aux travaux de la ferme, bien que
ses fils tentent de l’en dispenser. Elle ne voulait pas du repos qu’on lui offrait. Aussi,
était-ce dans cette activité suivie que gisait le secret de sa verdeur 3. Elle avait perdu son
mari trop tôt. Moi, je ne l’avais pas connu. Il arrivait qu’elle me parle de lui, mais
jamais longtemps. Des larmes interrompaient bientôt son récit, si bien que je ne sais rien
de mon grand-père. Rien qui le peigne 4 un peu à mes yeux, car ni ma mère ni mes
oncles ne me parlaient de lui. Chez nous, on ne parle guère des défunts 5 qu’on a
beaucoup aimés. On a le cœur trop lourd sitôt qu’on évoque leur souvenir.
264
265
3- « …., ses fils tentent de l’en dispenser. » Que veut dire cette phrase ?
…………………………………………………………………………………….…………….
4- Relève dans le texte deux raisons pour lesquelles on n’aimait pas parler du grand-
père du narrateur. (0,5 point × 2)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
266
…………………………………………………………………………………….……………..
…………………………………………………………………..…………………...………..…
Réécris cette phrase en introduisant l’expression de la cause d’une autre manière. (1pt)
…………………………………………………………………………………….……………..
…………………………………………………………………………………….……………..
Au cas où ses fils tenter de la dispenser de travailler dans les champs, ma grand-mère
refuser.
…………………………………………………………………………………….……………..
…………………………………………………………………..…………………...………..…
4- « Elle ne voulait pas du repos qu’on lui offrait. Aussi, était-ce dans cette activité suivie
que gisait le secret de sa verdeur. »
…………………………………………………………………………………….……………..
…………………………………………………………………..…………………...………..…
267
Si elle cessait de participer aux travaux de la ferme, elle ne (être) pas jeune encore.
6- Utilise une concession, suivie d’une réfutation pour relier les deux phrases suivantes :
(1 point)
…………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………..………………………………………..…
Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé.
268
269
a- C- conséquence
(1 point)
b- J’utilise un autre complément équivalent/ pour exprimer la
même circonstance.
270
Certes on aimait parler des défunts qu’on a beaucoup aimés, mais (1 point)
on a le cœur trop lourd sitôt qu’on évoque leur souvenir.
Ecriture : (8 points)
271
18
D’habitude, j’étais toujours curieux de connaître l’histoire de notre
voisin Ali. C’était le père de mon meilleur ami d’enfance… Lorsque j’avais
onze ans, au moment de revenir de l’école, j’aperçus beaucoup de
personnes inconnues devant sa maison. Certaines parmi elles étaient en
pleur. Je n’osais pas demander qui était mort. Mais, lorsque je vis mon ami,
je tout compris. Son père avait disparu. Jamais je n’aurais l’occasion de
croiser un visage jovial et plein de douceur. Je commençai moi-même à
pleurer en voyant le visage triste et blafard de Hassan. Celui-ci nous convia
à venir mon père et moi le soir pour le diner.
Mais, en attendant, il avait disparu pour accompagner le corps du défunt
vers sa éternelle demeure. Moi, j’insistai pour l’accompagner car c’était un
devoir. Ce que mon père apprécia. Après l’enterrement, ma famille
présenta ses condoléances et aida à l’organisation du diner collectif fait à
l’honneur du défunt.
272
Objectifs :
Le petit Nicolas se prépare à quitter pour la première fois ses parents pour partir en
colonie de vacance…
Les vacances d’été, je partis en colonie de vacances 1 et j’étais bien content. La seule
chose qui m’ennuyait, c’était que Papa et Maman avaient l’air un peu tristes. C’était
sûrement parce qu’ils n’étaient pas habitués à rester seuls pendant les vacances.
Maman m’avait aidé à faire la valise, (…) . Bien sûr, on avait dû faire quelques
paquets parce que la valise n’était pas assez grande, mais ça ira.
Moi, j’avais peur de rater le train 2, et après le déjeuner, je demandai à Papa s’il ne
valait pas mieux partir tout de suite pour la gare. Mais Papa me dit que c’était encore
un peu tôt, que le train partait à six heures du soir et que j’avais l’air bien impatient 3
de les quitter. Et Maman partit dans la cuisine avec son mouchoir, en disant qu’elle
avait quelque chose dans l’œil.
Je ne savais pas ce qu’ils avaient, Papa et Maman. Ils avaient l’air bien embêtés.
Tellement embêtés que je n’osais pas leur dire que ça me faisait une grosse boule dans la
gorge quand je pense que je ne vais pas les voir pendant un mois. Si je le leur disais, je
suis sûr qu’ils se moqueraient de moi et qu’ils me gronderaient 4.
273
274
D- Le petit Nicolas avait peur de quitter ses parents pendant toutes les vacances d’été :
………………………
« … ça me faisait une grosse boule dans la gorge…. » Cela veut dire que Le petit
Nicolas :
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
4- Pour quelle raison, la maman du petit Nicolas avait rajouté quelques paquets ?
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
275
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
Réponds à cette question en deux ou trois phrases en justifiant ton point de vue. (1pt)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………
………………………………………………..
2- Complète la phrase suivante en exprimant une concession liée à une réfutation. (0,5
point × 2)
« … j’étais bien content. La seule chose qui m’ennuyait, c’était que Papa et Maman
avaient l’air un peu triste. »
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
276
Papa et Maman avaient l’air un peu tristes parce qu’ils n’étaient pas habitués à rester
seuls pendant les vacances.
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
4- Mets les verbes entre parenthèses aux modes et aux temps qui conviennent (0,5 point
× 2)
a- Afin que nous (être) à l’heure, je demandais à papa de partir tout de suite pour la
gare.
b- Bien que le train ne (partir) qu’à six heures du soir, je demandais à mon père de
sortir juste après le déjeuner.
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
5- Relie les deux phrases suivantes de façon à exprimer la conséquence à l’aide d’un
subordonnant.(1pt)
Papa et Maman avaient l’air bien embêtés. Je n’osais pas leur dire que ça me faisait une
grosse boule dans la gorge
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
277
Sujet : Tu as effectué pour la première fois un voyage tout(e) seul(e) vers une ville assez
lointaine.
Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé. Donne ton point de vue sur le voyage sans la compagnie des parents.
278
279
partis : partir ;
étais : être
280
Situation de Enoncé
communication
- La mère du petit Nicolas - Si Nicolas était absent durant (0,5 point
exprime l’hypothèse d’être tout l’été, je serais triste. × 2)
triste si celui-ci serait
absent durant tout l’été. - Au cas où Nicolas serait absent
durant tout l’été, je serais triste.
Ecriture : (8 points)
3p
phrases correctes) 1p
281
Objectifs :
Le petit Nicolas se prépare à quitter pour la première fois ses parents pour
partir en colonie de vacance…
Maman m’avait aidé à faire la valise, (…) . Bien sûr, on avait dû faire
quelques paquets parce que la valise n’était pas assez grande, mais ça ira.
282
283
D- Le petit Nicolas avait peur de quitter ses parents pendant toutes les
vacances d’été : ………………………
« … ça me faisait une grosse boule dans la gorge…. » Cela veut dire que Le
petit Nicolas :
285
A mon avis, je crois qu’on devrait laisser les enfants partir en colonie de
vacances parce qu’ils …………………………………………………………
2- Passé simple
286
Papa et Maman avaient l’air un peu tristes parce qu’ils n’étaient pas
habitués à rester seuls pendant les vacances.
Papa et Maman avaient l’air un peu triste ……………….. ils n’étaient pas
habitués à rester seuls pendant les vacances.
4- Mets les verbes entre parenthèses aux modes et aux temps qui
conviennent (0,5 point × 2)
287
288
289
I – LECTURE : (6 POINTS)
D- Le petit Nicolas avait peur de quitter ses parents pendant toutes les
vacances d’été : Vrai
290
A mon opinion, je crois qu’on devrait laisser les enfants partir en colonie de
vacances parce qu’ils vont apprendre beaucoup de choses.
« Certes j’étais bien content. Mais La seule chose qui m’ennuyait, c’était
que Papa et Maman avaient l’air un peu triste. »
291
Papa et Maman avaient l’air un peu tristes parce qu’ils n’étaient pas
habitués à rester seuls pendant les vacances.
Papa et Maman avaient l’air un peu triste car ils n’étaient pas habitués à
rester seuls pendant les vacances.
4- Je mets les verbes entre parenthèses aux modes et aux temps qui
conviennent (0,5 point × 2)
b- Bien que le train ne (partir : parte) qu’à six heures du soir, je demandais
à mon père de sortir juste après le déjeuner. Utilise le subjonctif présent.
Papa et Maman avaient l’air bien embêtés donc je n’osais pas leur dire que
ça me faisait une grosse boule dans la gorge
292
19
Pendant les vacances d’été de l’année dernière, mes parents
m’autorisèrent enfin à visiter pour un mois la ville de Tanger. C'était ma
première sortie à destination d’une ville aussi lointaine…. Mes parents
étaient bien sûr très inquiets, mais ne laissèrent rien apparaître. Ma mère
surtout faisait de son mieux pour cacher ses émotions…
La veille de mon voyage, elle restait jusqu’à minuit à m’aider à préparer
mes affaires. Le matin, à la petite heure, je pris mon petit déjeuner. Après,
je me dirigeai vers la gare. Je payai mon ticket et m’installai dans le train
Al Boraq. C’était un train à grande vitesse. Assise dans un coin, je
contemplais à travers les vitres les beaux paysages qui défilaient devant
moi. Après deux heures de voyage, je rejoignis enfin la ville de Tanger.
Pendant mon séjour, j’avais visité le maximum de lieux. J’étais émerveillée
par les différents monuments historiques et les espaces touristiques. J’étais
très sensible à la beauté et la propreté des lieux. Je trouvai aussi les gens
très sympathiques et accueillants !
293
Objectifs :
Le narrateur s’aperçoit que son chat a commis une grande bêtise. Mais il ne sait pas
laquelle. Il décide de faire une enquête…
Tout de suite je compris qu’il s’était passé quelque chose de grave. Dès que je l’avais
vu, il sauta sur mon lit et il se lécha les babines d’une manière qui me sembla bizarre. Je
ne saurais expliquer pourquoi, mais ça me semblait bizarre. Je le regardai
attentivement, et lui me fixait avec ses yeux de chat incapables de dire la vérité.
Bêtement, je lui demandai :
- Qu’est-ce-que tu as fait ?
Mais lui, il s’étira et sortit ses griffes, comme il faisait toujours avant de se rouler en
boule pour dormir.
Inquiet, je me levai et j’allai voir le poisson rouge dans le salon. Il tournait paisiblement
dans le bocal, aussi inintéressant que d’habitude. Cela ne me rassura pas, bien au
contraire. Je pensai à ma souris blanche et j’essayai de ne pas m’affoler, de ne pas
courir jusqu’au cagibi où je l’avais installée. La porte était fermée. Je vérifiai cependant
que tout était en ordre. Oui, elle grignotait un morceau de pain rassis, bien à l’abri dans
son panier d’osier.
J’aurais dû être soulagé. Mais en regagnant ma chambre, je vus que la porte du
balcon était entrouverte. Je poussai un cri et mes mains se mirent à trembler. Malgré
moi, j’imaginai le spectacle atroce qui m’attendait. Mécaniquement, à la façon d’un
automate, je m’avançai et ouvris complètement la porte vitrée du balcon. Je levai les
yeux vers la cage du canari suspendue au plafond par un crochet. Étonné, le canari
m’avait regardé en penchant la tête d’un côté, puis de l’autre. Et moi, j’étais tellement
hébété qu’il m’avait fallu un long moment avant de comprendre qu’il ne lui était rien
arrivé, qu’il ne lui manquait pas une plume.
Je retournais dans ma chambre et j’allais me rasseoir à mon bureau lorsque je vus le
chat soulever une paupière et épier mes mouvements. Il se moquait ouvertement de moi.
Alors j’eus un doute. Un doute horrible. Je me précipitai dans la cuisine et je hurlai
quand je vus… Le monstre. Il avait osé ! Il avait dévoré…
Je me laissai tomber sur un tabouret, épouvanté, complètement anéanti. Sans y croire, je
fixais la table et l’assiette retournée.
… Il avait dévoré mon gâteau au chocolat !
294
295
Ce texte est extrait d’un roman qui a pour titre :……………… de l’écrivain…………..
2- Pourquoi le narrateur sent-il que quelque chose de grave vient d’arriver ? (0,5 point)
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
296
1- « Dès que je l’avais vu, il avait sauté sur mon lit et il se léchait les babines d’une
manière qui me sembla bizarre. »
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
« Mais lui, il s’étira et sortit ses griffes, comme il faisait toujours avant de se rouler en
boule pour dormir.. »
……………………………….…………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
Au cas où le chat ne (dire) pas la vérité, je ferais le tour de la maison pour découvrir son
secret.
Supposant que le chat ne (dire) pas la vérité, je ferais le tour de la maison pour
découvrir son secret.
…………………………………………………………………………………………………..
..………………………………………………………………………………………..……….
297
- Celle-ci grignotait un morceau de pain rassis, bien à l’abri dans son panier d’osier.
Sujet : Pendant les grandes vacances d’été, tu as été déjà témoin d’une agression : vole ;
attaque à mains armées ; dispute/ insultes/bousculade….
Rédige un texte narratif de 12 lignes environ, dans lequel tu racontes et décris ce qui
s’est passé. Donne ton point de vue sur le comportement agressif de certaines personnes.
298
299
texte produit/consigne) 1p
: (organisation et progression du récit produit)
3p
1p
300
20
C’était pendant les grandes vacances d’été, dans un quartier peu peuplé
de la ville d’Agadir. Je me promenais tranquillement avec mon ami Hassan.
A cette époque, j'avais encore treize ans. La rue était presque déserte. Un
calme absolu régnait dans les lieux…
Tout à coup, un cri aigu nous parvint d’un coin de la rue. Il devint de
plus en plus clair. Automatiquement, nous nous dirigeâmes, mon ami et moi
vers l'origine du cri. Nous eûmes très peur. Nos corps tremblaient à
entendre la plainte d’une victime présumée… Au début, personnes ne
paraissait dans notre champs de vision. Mais, on finit par entendre une voix
sourde, qui demandait de l'aide. En effet, une jeune femme se trouvait entre
les mains d’un voleur, qui voulait lui arracher son sac. La fille ne se laissait
pas faire. Elle se débattait de toutes ses forces.
Il fallait donc agir. Nous nous mîmes à crier de toutes nos forces : au
voleur, au voleur ! A nous entendre, des voix nos imitèrent et des individus
sortirent pour prêter la main et aider... Le voleur pris de panique quitta les
lieux !
301
Classe de Français
302