USA 16,2 24,2 20,8 61,2

OCDE 12,6 18,7 32,6 63,9

COURS DU 29/09/2021
B. Prélèvements obligatoires
1. Méthode
Taxes = recettes non affectées perçus par les administrations publiques centrales ou
locales
Cotisations obligatoires = affectées et perçues par les administrations sociales → SS,
protection sociale, santé

Problème de mesure pour les comparaisons internationales, donc convention de définition

de mesures

2. Ordres de grandeur
a. Recettes et taux de prélèvement obligatoire

Diapo 6 et 7 : part des recettes des administrations publiques dans le PIB, pays de
l’OCDE, 2007-2009 / 2015-2016
Diapos 8 et 9 : Structure des recettes par grands types : 2007, 2015-2016

(i) Recettes des administrations publiques, en % du PIB

Diapo 6 : Government at a glance

2015 :
Environ 55% pour la Norvège
33% pour les USA
La France est en haute classement avec les autres pays du scandinaves. Elle est 4ème
dans le classement à environ 54%.

2009 :
Incident de la crise 2008-09, mouvement vers le bas

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 Au moment de la crise, c’est plutôt une légère baisse de la part des recettes → au
moment de la récession : contraction du PIB (de 2007 à 2009 : recettes/pib avec recettes
augmentant légèrement et pib diminuant)
→ Phénomène de contraction des recettes

Conséquences : Maintient de la dépense, contraction de recettes et creusement des

déficits publics et augmentation de la part des recettes dans le PIB

Diapo 7 : Recettes publiques en part de PIB

2007 2009 2015 2016
Moyenne OCDE 37,3 35,8 38,1
France 49,7 49,6 53,4 53,1
Allemagne 43 44,3 44,7 45,1
Royaume Uni 38,6 37,8 38,5 39,1
USA 33,4 30,03 33,5
Japon 32,2 30,9 35,9
Allemagne - 2007-2009 : à contre-sens de la moyenne OCDE
USA - 2009 : soutien de l’activité éco par baisse des impôts

(ii) Recettes administrations publiques : structure (composition par types de

recettes)

Grants = subventions

Les pays à gauche attribuent une part très importante aux impôt, ex : Danemark ≠ Les
autres pays vers la droite → équilibre entre cotisation sociale et taxes. Ex : Japon, France

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 Impôts Cotisations Somme des

prélèvements
obligatoires
2007 2015 2016 2007 2015 2016 2007 2015 2016
Moyenne 60,4 59,3 - 24,3 25 - 84,7 94,3 -
OCDE
France 54,3 54,4 54,5 35,3 35,4 35,4 89,5 89,5 89,9
Allemagne 52,5 52,1 52,3 35,3 35,4 35,4 87,5 87,5 97,7
Royaume 74,4 70 70,2 19,7 20,3 20,5 91,1 90,3 90,7
Uni
USA 61,2 60 - 20 20 - 81,2 80 -
Japon 54,8 52,2 - 32,9 35 - 87,7 97,2 -
France, All et Japon se ressemblent beaucoup. Part importante accordée à l’impôt
(particulièrement de l’impôt sur le revenu d’individu physique ou moral) pour les pays
anglo-saxons (5ème rang de UK dans cotisations sociales, 5ème rang des USA pour la
somme des prélèvements obligatoires)

(iii) Taux de prélèvement obligatoire : stat OCDE

Prélèvement obligatoire / PIB = (part des prélèvement obligatoires / recettes publiques ) *
(recettes publiques / PIB)

2007 2015
Moyenne OCDE 31,6 32,1
France 44,5 48
Allemagne 37,8 39
Royaume Uni 35,2 34,8
USA 27,1 27,8
Japon 28,2 31,3

Taux de prélèvement obligatoire : stat de l’INSEE

3 pt de PIB d’écart avec stat OCDE (60 à 70 milliards € par an)
→ le + souvent publié dans la presse, cependant Eurostats reprend plus souvent les stats
OCDE que ceux de l’INSEE

Diapo 10 : Evolution en tendance longue (1960-2015) du taux de prélèvement français :

stat INSEE

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 Mouvement à la hausse : en 1960, on démarre à 30% de prélèvements obligatoires et en

fin de période, aux alentours de 2015, on est à 45%
Exclut les cotisations sociales imputées (= part des prestations sociales fournis
directement par les employeurs à leurs salariés, qui n’est pas financés par les cotisations
sociales effectives à la charge des salariés ; représente 10 à 15% des cotisations
sociales) et crédits d’impôt (CIR et CICE)
Dépenses Recettes
Crédit d’impôts Crédit d’impôts
= subvention aux entreprises = soustraction aux recettes
= dépense publique = réduction d’impôts
(choix OCDE) (choix de l’INSEE)

Diapo 11 : Détail recettes administrations publiques françaises, 2015

Le PIB en 2015 est évalué à 2 095 milliards

d’euros, calcul base 2010
-Cotisations sociales = 412,8 milliards d’euros
dont 42,7 cotisations sociales imputées (~ 2 point
de PIB) → Total cotisations sociales hors
cotisations sociales imputées = 370,1 milliards
d’euros
-Total des impôts et cotisations sociales : 1042
(cotisations sociales imputées incluses)
-1042 / 2181 (PIB 2015 en euros 2015) = 47,8

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Diapo 12 : Détail impôts 2015

Impôts (nets des crédits d’impôt) : 609,8 milliards d’euros (à comparer aux 629,2 milliards
d’euros du tableau précédent = environ 20 milliards de crédits d’impôts, ~ 1% de PIB)

Taux de prélèvement obligatoires hors cotisations sociales imputées et hors crédits

d’impôts, nets des impôts et cotisations sociales du non recouvrable : ( 609,8 + 370,1 - 5,4
) / 2181,5 = 44,7 (à comparer au 48 de l’OCDE)
→ 3% de PIB de différence entre stat OCDE et INSEE (cotisations sociales imputées 40
milliards, 2% de PIB et crédit d’impôt 20 milliards, 1% de PIB)

Diapo 13 : Comparaison du taux de prélèvement obligatoire, au sein de l’UE, 2014,

mesure OCDE

Dispersion :
Min 27,7 (Roumanie)
Max 50,8 (Danemark)

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C. Déficit public et dette publique

Dépenses - Recettes > 0 → Déficit (flux)
Dépenses - Recettes < 0 → Excédent (flux)
→ Conséquences sur la dette de publique (stock)

Remarque : On appelle grandeur de flux une variation d’une grandeur entre deux dates
(ex: 1er janvier au 31 décembre année N).
On appelle grandeur de stock l’évaluation d’une grandeur à une date donnée (au 31
décembre année N)

1. Rappels élémentaires :

Encours des dettes

Flux entrant Flux sortant
administrations publiques

Flux entrant : dettes émises au cours de l’exercice : couvrant 3 types de besoin de

financement :
1. Financement des déficits publiques
2. Financement de l’amortissement (remboursement de dettes émises et rachat émises
antérieurement)
3. Financement des besoins de trésorerie (besoin de financement de courte durée)

Flux sortant : amortissement (c'est-à-dire remboursement des dettes émises au cours des
exercices antérieurs

Composition de la dette : titres d’emprunts du trésor public émis sur le marché financier et
3 grandes catégories de titres d’emprunt :
- bons du trésor à taux fixe à court terme (< à 1 an), intérêts précomptés
- Titres d’endettement à moyen terme (2 à 5 ans) à taux fixe
- Les obligations assimilables du trésor (entre 5 et 50 ans)

L’Agence France Trésor spécialisé dans la vente et rachat de titres publics, optimisation la
gestion de la dette

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