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2023-01-30
Contributions sensorielles à la
performance motrice humaine
Département des sciences de l’activité physique

Faculté des sciences
L'intégration sensorielle, les récepteurs

périphériques et le système somatosensoriel
PLAN
– Intégration sensorielle: sensation et perception
– les récepteurs
• le seuil absolu
• le seuil différentiel
• relation intensité-sensation
– le système somatosensoriel
– les fibres sensorielles
– les voies somatosensorielles

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Erreur
Identification
du stimulus
Séllection
de la réponse
Programme
de la réponse
Réf érence
Programme moteur
Moelle épinière
Feed-back produit par la réponse

Muscles
Mouvement
Environnement


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Intégration sensorielle
▪ Les étapes de l'intégration sensorielle

1. les récepteurs réagissent à la stimulation
2. informations acheminée vers les centres
nerveux
3. extraction des caractéristiques de la stimulation
4. les influx décodés s'intègrent à d'autres signaux
ou à la mémoire pour donner la perception

Du récepteur à la perception
▪ Un récepteur code, en fonction de leur spécificité, certaines

caractéristiques du stimulus
▸ intensité
▸ durée
▸ position
▪ Le système nerveux doit décoder l'information de plusieurs
récepteurs à la fois et transformer cette information et l'utiliser
pour générer une perception cohérente des stimuli.

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Distinction SENSATION vs. PERCEPTION
SENSATION : donnée physiologique résultant d'une

excitation et produisant un influx nerveux
afférent
PERCEPTION :prise de conscience psychologique des

caractéristiques et propriétés de la
stimulation et à sa désignation

Stimulus physique vs. Perception

▪ Ondes électromagnétiques de différentes
fréquences
▪ = couleurs
▪ Ondes de pression provenant de la vibration
d’objets
▪ = sons, musique, mots
▪ Composés chimiques dissous dans l’air
▪ = odorat Les odeurs peuvent être fortes pour certaines
personnes et pour d’autres, elles peuvent être faibles
▪ Composés chimiques dissous dans des liquides
▪ = goût Question d’habitude

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Stimulus physique vs. Perception
• Les couleurs, tonalités, odeurs et les goûts sont

une création du cerveau à partir d’expériences
sensorielles.
• Ces sensations n’existent pas hors du cerveau.

Les récepteurs
Extérocepteurs
– récepteurs à distance
• œil
• oreille
• nez
– récepteurs contact
• peau
• goûter
Propriocepteurs perception de notre corps par rapport à l’environnement
• dans les muscles
• les tendons
• les articulations
• la peau
• oreille interne- corps dans l'espace
Intérocepteurs
• dans les organes ou viscères internes ex. pression sanguine
chose que l’on ne perçoit pas : Barocepteurs qui va permettre
de percevoir la pression dans les artères
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Faculté des sciences KIN 1720 | Cours 5
Qu’est ce que le réel?

« Le réel est un ensemble
d’influx électriques interprétés
par le cerveau »
Morpheus (1999)
La perception est une création

du cerveau à partir de stimuli physiques
Gossard,J.-P. 2002
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Les récepteurs
▪ Du point de vue de l'énergie à laquelle ils répondent, les récepteurs peuvent être
regroupés :
Tous nos récepteurs sont des transducteurs
▸ Mécanorécepteurs
♦ pression
● peau
♦ étirement position kinesthésie
● muscles, tendons, articulations, labyrinthe
♦ vibration
● oreille
▸ Thermorécepteurs
♦ température
▸ Nocicepteurs
♦ douleur
▸ Chémorécepteurs
♦ composés chimiques
● •nez, bouche
capte des photons (particule
▸ Photorécepteurs luminère)
♦ photon
● œil
Un récepteurs est un transducteur
• Il réagit à un stimulus physique spécifique

(énergie physique) et transforme cette énergie
en une énergie électrique (potentiel
générateur).
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potentiel de récepteur
qui dépasse le seuil = Codage de l'intensité de la stimulation
potentiel d’action
Codage de fréquence
–lorsque l'intensité du stimulus croît, la fréquence de décharge de la
fibre sensorielle augmente.
Enregistrement
potentiel
d’action
réponseSeuil
combinée
potentiel de
récepteur
Stimulus
Codage de nombre de récepteurs
–l'augmentation de l'intensité du stimulus se traduit par un plus
grand nombre de récepteurs sollicités

récepteurs à
adaptation lente : se
maintient tant et aussi
Les récepteurs récepteur à
adaptation rapide :
longtemps que le Deux modes de réaction à l'excitation donne la
stimulus est là. kinesthésie, le
fréquence
- ne réagisse mouvement
pratiquement pas
- prend du temps à se
rendre compte de la Adaptation rapide
position dans laquelle
on est lorsque l’on se
fréquence
réveil (donne le sens

de la position)
statistésie
Adaptation lente
Stimulus
Temps

proprioception à des millions de

récepteurs qui font le travail, alors que
l’olfaction, l’odorat, yeux et gout, (oeil,
nez, oreille, goût) en ont seulement 1
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Les récepteurs
deux modes de réaction à l'excitation
▪ Adaptation rapide
mouvement
▸phasiques
♦ sensibles à l'activité transitoire
♦ produisent un influx nerveux au début de la
stimulation, s'arrêtent et s'actives à nouveau lors de la
suppression de la stimulation
▪ Adaptation lente
position
▸toniques
♦ déchargent pendant toute la surée de la stimulation
▪ Les deux types de récepteurs permettent d'apprécier les
changements et la permanence des stimulations

Les récepteurs
Sont spécifiques
▸ La qualité sensorielle dépend du type de récepteur stimulé.
▸ La stimulation électrique de la fibre nerveuse va générer une
sensation semblable à la stimulation naturelle du récepteur
Sont des transducteurs
▸ Réagit à un stimulus spécifique (énergie physique) et
transforme cette énergie en une autre forme d’énergie
(énergie électrique).
L’amplitude du potentiel générateur varie selon
▸ l'intensité de la stimulation
▸ sa vitesse d'application
▸ la forme d’adaptation du récepteur

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LE SEUIL
▪ Intensité minimale qu'un stimulus doit avoir pour qu'un sujet
puisse le détecter à 50% du temps. Si non le stimulus est
subliminal ou infraliminal
Seuil

▪ Varie selon certaines conditions:

LE SEUIL
▸le sujet, son état d'éveil…
▸durée d'application
▸milieu environnant (bruit, lumière..)
▸Effets de drogues, alcool
Seuil

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Seuil absolu
LA DÉTECTION DU SIGNAL
▪ Intensité à laquelle un sujet détecte le signal 1 fois sur 2.
▪ Dépend de facteurs comme:
▸critères internes, sujet choisit de répondre ou non
▸niveau de bruit (rapport signal/bruit)
▪ Au point de vue physiologique le bruit de fond aurait deux origines:
▸activité neuronale de base dans les réseaux sensoriels
▸activité des récepteurs
♦ l’intensité du signal doit contraster suffisamment avec le bruit de fond
♦ lumière allumée le jour vs. nuit
♦ conversation dans le calme vs. bruit

Relation entre stimulus et sensation
En règle générale, on constate que l'intensité de la sensation

croît non pas exactement comme l'intensité de l'excitation qui
la provoque, mais plus lentement qu'elle. Dès lors se pose
cette question : De quelle quantité l'accroissement de la
sensation est-il inférieur à l'accroissement de l'excitation? Ou
plus exatement, quelle est la relation entre l’augmentation de
l’excitation et la perception de cette accroissement.

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Seuil différentiel
Loi de Weber
▪ La plus petite nuance détectée entre deux stimuli de même nature, mais d'intensité différente.
▪ Loi de WEBER
▸ I = k*I
♦ I = intensité du stimulus
♦ k = une constante (rapport de Weber _I/I)
▪ Par exemple, si k est égal à 0,05,
▸ poids de 10 kg devra être augmenté de 0,5 kg
▸ poids de 50 kg devra être augmenté de 2,5 kg
▸ pour que le second stimulus soit différencié du premier.
▪ On constate que cette Loi n’est convenable que pour les valeurs moyennes du stimulus et le rapport de
Weber augmente pour les valeurs plus plus faibles et les plus élevées du stimulus décrivant une courbe en
U
▪ Exemple
▸ Fréquence sonore (_f/f) = 0,003
▸ Lunimance (_L/L) = 0,016
▸ Masse (_m/m) 0,05

Loi de Weber
UN EXEMPLE
Dans le premier cas, il aura suffi d’une différence de 1,6 watts et dans le deuxième,
cela aura exigé une différence de 8 watts, soit une quantité 5 fois plus grande.

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Sources d’informations sensorielles

▪ Information extéroceptive
▸ Visuelle
▸ Auditive
▸ Cutanée
▸ Olfactive
▸ Cutané
▪ Proprioceptive (statestésique, kinestésique)

▸ Cutanée
▸ Musculaire (fuseau, OTG)
▸ Vestibulaire
▸ Articulaire
Le système somesthésique
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▪ Les récepteurs sont distribués à travers tout le

corps et répondent à différents stimuli.
▪ Regroupe 4 sensations:
▸température
▸douleur
▸toucher
▸position (statesthésie) Proprioception
▸mouvement (kinesthésie)

▪ Catégorie collective pour toutes les sensations autres que:

▸ la vue
▸ l’audition
▸ le goût
▸ l’odorat
▸ sens vestibulaire de l'équilibre Proprioception
▪ Note: pour certains auteurs le sens vestibulaire fait partie du système
somestésique.

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Système lemniscal
• stimuli
mécaniques
− toucher léger
− v ibration
− pression
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Système spino-thalamique
• stimuli douloureux et de
la température
toucher grossier
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La peau
▪ Elle est la frontière entre le milieu interne et le milieu externe.
▪ Elle a un aspect glabre ou pileux.
▪ Sa surface de la peau atteint 2m 2 chez l'adulte.
▸contient des récepteurs
♦ mécaniques
♦ excitations thermiques
♦ nociceptives

Les récepteurs cutanées

• À l’extrémité d’une fibre nerveuse dont le corps cellulaire
est localisé dans un ganglion spinal.
• Leur morphologie détermine la modalité qui sera transmise
par le récepteur (toucher; température; proprioception;
nociception)
• Terminaisons encapsulées axone amène vers le corps cellulaire et un autre axone
• Terminaisons libres
• Distribution variable selon que la peau est glabre ou pileuse
• Ils sont contenus dans la peau
• Épiderme
• Derme
• Hypoderme

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Les récepteurs cutanés : morphologie

Peau glabre (non pileuse)

Les récepteurs de l'épiderme

▪ disques tactiles de Merkel cré une synapse et envoie le message jusqu’à la moëlle épinière
▸adaptation lente
▸petit champ récepteur supperficiel merkels et meissner
▸sensible au toucher léger profonde : paccini et ruffini
▸bonne discrimination des textures

▸Densité élevée au niveau des zones glabres (doigts, lèvres…)
▸25% des récepteurs de la main

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▪ corpuscules encapsulés de Meissner
▸adaptation rapide
▸petit champ récepteur
▸forme allongée
▸présent dans la peau glabre seulement
▸sensibles à la pression légère
▸captent la vitesse de la déformation de la peau
▸40% des récepteurs somesthésiques de la main

Les récepteurs du derme

▪ corpuscules de de Ruffini
▸adaptation lente
▸grand champ récepteur
▸peau glabre et pileuse (20% des récepteurs)
▸leur stimulation produit aucune sensation tactile particulière
▸fonction exacte non connue
▸serait possiblement impliqué dans la proprioception

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▪ corpuscules de Pacini
▸Adaptation rapide
▸Grand champ récepteur
▸sensibles aux fortes pressions et aux vibrations (250 à 350 Hz)
♦ peut avoir une dimension de 1 mm X 2 mm
▸Informe sur les aspects dynamiques

-Un récepteur à adaptation rapide (corpuscule de Pacini)
-Dénudé de sa capsule, il se comporte comme un récepteur à adapatation

lente.

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follicule pileux
• réagit lorsque le poil est touché
chaire de poule
lorsque l’on touche

le poil, on sent un
mouvement


Récepteurs non spécialisé
▪ terminaisons libres sensibles à la douleur et température
▪ se retrouvent dans l’épiderme et le derme

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Récepteurs cutanés
▪ Récepteurs toniques à adaptation lente signalant la durée de la
stimulation:
▸Disques tactiles de Merkel (épiderme)
▸Corpuscule de Ruffini (épiderme)
▪ Récepteurs phasiques à adaptation rapide signalant les variations
de la stimulation:
▸Corpuscule de Meissner (derme)
▸Corpuscule de Pacini (derme profond)
▪ Les terminaisons nerveuses libres
▸Douleur
▸Température
▸Tact grossier

Étendu des champs récepteurs

• Micro-neuronographie
• enregistrements de fibres
sensorielles dans les nerfs
du bras
Stimulation
• enregistrements réalisés électrode
par le groupe de Åke Valbo d’enregistrement
en Suède
Champ nerf
récepteur médian
Corpuscule de Meissner Disque de Merkel

petit champ récepteur petit champ récepteur
Corpuscule de Pacini Corpuscule de Ruffini
grand champ récepteur grand champ récepteur
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Adaptation des récepteurs de la peau

et étendu de leur champ récepteur
Grosseur du Champ récepteur
Décharge de l'axone
Lente
Stimulation
Disque tactile de Merkel Corpuscule de Ruffini
Adaptation
Décharge de l'axone
Rapide Stimulation
Corpuscule de Meissner Corpuscule de Pacini
Petit Grand

Adaptation rapide Adaptation lente
En surface
Corpuscules Meissner Disques de Merkel
Profonds
Corpuscules de Pacini Corpuscules de de Ruffini
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Réactions des différents récepteurs à une stimulation
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Catégories principales des récepteurs somesthésiques
Type de Caractéristiques Fibresª Em placem ent Fonction Vitesse Seuil

récepteur anatom iques associées d’adaptation d’activation
Corpuscules de Encapsulés ; entre Aβ Surtout peau glabre Tact, pression Rapide Bas
Meissner les papilles (dy namique)
dermiques
Corpuscules de Encapsulés ; en Aβ Tissu sous-cutané, Pression prof onde, Rapide Bas

Pacini lamelles d’oignon membranes v ibration (dy namique)
interosseuses,
v iscères
Disques de Merkel Encapsulés Aβ Toute la peau, Tact, pression Lente Bas

f ollicules pileux (statique)
Corpuscules de Encapsulés ; Aβ Toute la peau Étirement de la peau Lente Bas

Ruf f ini
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Intensité
• Codage de fréquence
– lorsque l’intensité du stimulus croît, la fréquence de
décharge de la fibre sensorielle augmente
• Codage du nombre de récepteurs
– l ’augmentation de l’intensité du stimulus se traduit par
un plus grand nombre de récepteurs sollicités par
dépression de la peau
+ tu appuies, + déformation de la peau =

plus de récepteurs vont être activés
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Codage de fréquence
lorsque l’intensité du stimulus croît, la fréquence de
décharge de la fibre sensorielle augmente de manière
logarithmique
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Codage du nombre de récepteurs

l ’augmentation de l’intensité du stimulus se traduit par un
plus grand nombre de récepteurs sollicités
Champ récepteur
ou neurone
sensoriel Corps cellulaire
Neurone cible
Champs récepteur du (2ième ordre)
neurone cible (2 ième ordre)
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Seuil de discrimination tactile

L'application de deux points de
pression sur la peau donne-t-elle
l’impression d'un ou de deux points
de contact?
Discrimination plus ou moins

précise selon la région du corps.
-Maximale au niveau des doigts.
-Minimale au niveau des jambes,
dos et bras.

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Transport de l’information sensorielle

vers le système nerveux central (SNC)
▪ Le système lemniscale
▪ Sensibilité tactile discriminatoire fine
▪ Le système extra lemniscale (spinothalamique)
▪ Douleur, température et sensibilité tactile diffuse

Système lemniscale
Sensibilité tactile discriminatoire fine
somatotopique : organiser en fonction de chacune des parties de corps
spécifique toucher (toucher par les mains restent par les mains
▪ Transmission rapide et somatotopique de l’informations
▪ Utilisation de la voies ascendantes des colonnes dorsales
▪ Relais par la voie lemniscale
▪ Projection vers le noyau ventopostérolatéral (VPL) du

thalamus

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Fibres afférentes
Axones
musculaires Aα Aβ Aδ C
Axones
sensoriels G roupe I II III IV
Diamètre 13-20
(µm) 6-12 1-5 0,2-0,5
Vitesse
(M/sec) 80-120 35-75 5-30 0,5-2
Type de Proprioception Mécano- Température Température,

réception muscle récepteur et douleur douleur et
sensorielle squelettique démangeaison
de la peau cutanée

Transport vers le SNC

L'information sensorielle est acheminée d'abord vers la moelle épinière
Via un nerf vers la moëlle

épinière par le ganglion
spinal (boursoufflure au
niveau de la moëlle)

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se rend a la moëlle et prend un chemin dans les cornes dorsal pour

monter plus haut vers le cerveau = dermatomes

L'information sensorielle est acheminée d'abord vers la moelle épinière

entrée de l’information dans la moëlle (exemple : T12, si l’on

coupe a T12, on va perdre la sensation de cette partie de la
perception du corps)
Les dermatomes
Chaque racine sensitive contient des fibres sensorielles reliées à une partie de la peau
qu’elles soient tactilles, sensible à la temperature ou à la douleur.
Cette partie de la
peau s'appelle un:
DERMATOME.

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Les cordons dorsaux Partie inférieur du corps

Partie supérieur du corps
cordons dorsaux
Noyau grêle et
cunéiforme
collatérale vers la Partie inférieur du corps
moelle
Partie supérieur du corps
Ganglion spinaux

L’information voyage dans les cordons dorsaux (autoroute) : gracile au centre vers le noyau grêle (partie inférieur) et
cunéiforme (partie supérieur, extérieur)
Jusqu’au tronc cérébral (fin de l’autoroute) : la fibre va faire une 1ere synapse : cré un autre faisceau (lemniscal médian)
au niveau du tronc cérébral et c’est la que l’information va se croiser (gauche vers droite et droite vers gauche)
Les cordons dorsaux

En bleue
Voiessensorielles
Voies sensorielles
ascendantes
ascendantes
(afférences)
(afférences)
Système des colonnes

dorsales lemniscal médian
Faisceau grêle
Faisceau cunéiforme

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Les noyaux des colonnes dorsales

Premier relais
Lemniscale médian
Mécanorécepteurs de
la partie inférieure du
corps
Monte jusqu’au tronc cérébral : noyau fond un relais entre

information de la périphérie (synapse avec autre neurone au niveau
du noyau = faisceau de fibre qui se crée lemniscale gauche va être
amené du côté droit. (se croise au tronc cérébral)
Le traitement de l’informations somesthésiques

Les noyaux des colonnes dorsales
noyaux des colonnes dorsales

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Traitement de l’informattions somesthésiques
Inhibition par les

commandes centrales
Thalamus
inhibition
latérale
Noyaux des
colonnes dorsales
Colonnes cellule relais
dorsales inhibition
latérale
Moelle entrées sensotielles

épinière des colonnes dorsales
Le lemniscale médian

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Le thalamus
Second relais
Thalamus

Lemniscale monte l’information au thalamus

- le relais se fait au niveau du noyau ventro postéro-latéral (pour le corps ) (Médian = tête) du thalamus
- inhibition latéral = excitation des neurones plus large
traitement avant même que cela arrive au cortex
plus sa passe par les noyaux, plus la sensation devient précise
Le traitement de l’informations somesthésiques

stimulus distribution spatiale de l’excitation
Sans inhibition latérale stimulus

peau
récepteurs
après premier relais

Fréquenc
premier relais
e
après second relais

second relais
stimulus distribution spatiale de l’excitation
Avec inhibition latérale

peau
récepteurs
Noyau des
colonnes premier relais après premier relais
Fréquenc
dorsales
e
Thalamus second relais après second relais

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stimulation d’un point stimulation de deux points

sans
inhibition
activité neuronale
latérale
activité neuronale
inhibition
latérale

Les aires sensorielles plus d’information

au niveau de la tête
-L’organisation somatotopique se retrouve de façon identique dans les aires 1,2,3 qu’au niveau du
-Les aires primaires sont indispensables pour la reconnaissance de l’origine et de l'amplitude des corps
stimulations cutané
• aires 3b adaptation lente
• aire 1 adaptation rapide

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Les noyaux thalamique
Thalamus = système de relais seulement

Le cortex somesthésique
Lapin
Chat
Singe

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Le système extra-lemniscale
▪ La voie spinothalamique
▪ Sensibilité tactile diffuse
▪ Température
▪ Douleur

Sensation thermique
• La sensation de chaleur et de froid dépend des

récepteurs thermiques différents des récepteurs
tactiles.
• Les récepteurs thermiques ont une décharge
maximale à une température donnée.
• De façon générale, les récepteurs au froid ont une
décharge maximale à 25oC et les récepteurs au
chaud à 45oC
70

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Récepteurs à la
Fréquence de décharge Hz
température Récepteur au froid Récepteur à la chaleur
Les récepteurs à la
chaleur cessent de
décharger à des
températures Température de la peau oC
dépassant 50oC. Ce
sont les récepteurs à la T empérature
douleur qui prennent la de la peau oC
relève.
Récepteur au froid
Récepteur à la chaleur

Réponses des récepteurs thermiques
5 24 34 45
Température de la peau
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Transport de l’information sensorielle

vers le système nerveux central (SNC)
▪ Le système lemniscale
▪ Sensibilité tactile discriminatoire fine
▪ Le système extra lemniscale (spinothalamique)

▪ Douleur, température et sensibilité tactile diffuse

spinothalamique: rentre dans la moëlle, fait synapse dans la moëlle et

croise de l’autre côté
Somatotopique : Croise tout de suite quand il rentre dans la moëlle

épinière
Système extra-lemniscal
Douleur, température et sensibilité tactile diffuse
▪ Système de transport plus lent
▪ Utilisation de le voie ascendante spino-thalamique dans les
colonnes antéro-latérales en avant latéralement
▪ Douleur, température et sensibilité tactile diffuse (ou
protopathique) qu’on ne peut pas définir
▪ Projection vers le noyau ventropostérolatéral et aux noyaux
intralaminaires du thalamus .
▪ Projections au thalamus et au cortex cérébral plus diffuses que
pour le système lemniscal.
▪ Collatérales (embranchements vers) dans le tronc cérébral
(formation réticulée).
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Fibres afférentes
Axones
musculaires Aα Aβ Aδ C
Axones
sensoriels G roupe I II III IV
Diamètre 13-20
(µm) 6-12 1-5 0,2-0,5
Vitesse
(M/sec) 80-120 35-75 5-30 0,5-2
Type de Proprioception Mécano- Température Température,

réception muscle récepteur et douleur douleur et
sensorielle squelettique démangeaison
de la peau cutanée

Information sensoriel rentre vers l’arrière de la colonne
Lemniscale 3
neurones : L'information sensorielle est acheminée d'abord vers la moelle épinière
1- amène info a la
m o ë l l e
(sensoriel)1ere
synapse
2- va dans la voie
spino thalamique
par la voie antéro-
latéral (monte
jusqu’au thlamus
par noyau infra Voie
laminaire) spinothalamique
3- thalamus au
cortex
Somatotopique
moins précise

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la moelle épinière
Système antérolatéral
Voie spinothalamique latérale
Système spinothalamique Voie spinothalamique antérieur

Tronc cérébrale

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les noyaux du thalamus
noyaux
intralaminaires
Noyau ventro-postérieur

Le thalamus
Thalamus

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Les voies somesthésiques

VOIE LEMNISCALE VOIE
EXTRALEMNISCALE
Cortex
cérébral
noyaux ventro-
postérieurs
Thalamus
noyaux ventro- noyaux
postérieurs intra-
laminaires
Noyaux des Lemnisque
Bulbe colonnes dorsales Formation
médian
réticulée
Colonnes
Moelle voie
dorsales
Spino-thalamique
Moelle Moelle
Fibre
sensorielle Fibre
sensorielle
Toucher, vibration, Douleur, température
discrimination, proprioception toucher diffus

formation réticulaire : ce qui nous paralyse pendant la nuit (on vivrait nos rêve si elle n’était pas là
-somnenbulle, pas d’inhibition envoyé-)
afférent passe par partie Tous les corps

postérieur Matière grise cellulaires des
efférent passe par la n e u r o n e s
Matière blanche
partie antérieur de la sensorielles se
moëlle retrouvent dans
Racine les ganglions
postérieure spinal
Ganglion
spinal
Racine
antérieure Nerf
rachidien

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Les voies nerveuses
Système lemniscal
-Sensibilité tactile discriminatoire fine
Système extralemniscal
-Douleur, température et sensibilité tactile diffuse

Homonculus sensitif

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S1-S2-S3… pas de saut

Les aires sensorielles
Si détruit S2 : incapable d’interprété par
le toucher ce qu’il a dans la main
(cortex somesthésique secondaire)
▪ L’aire supplémentaire S-II est
localisée dans la partie
supérieure de la scissure
latérale.
▪ Reçoit des quatre régions de
l’aire primaire
▪ L’activité des cellules de l’aire
S-II dépend de celle des
cellules de S-I
▪ Projette au lobe de l’insula
▪ Rôle dans la mémoire tactile

Les aires sensorielles

▪ Les aires associatives dans le
cortex pariétal postérieur (aires 5 et
7 de Brodmann)
▪ Reçoivent de S-I et du pulvinar
(noyau du thalamus)
▪ Aire 5 intègre les informations
tactiles et les informations
proprioceptives des muscles et
articulations des mêmes régions du
corps.
▪ Aire 7 reçoit des informations
tactiles et visuelles. Intégration de
la stéréognosie et des informations
visuelles.

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La douleur
Une sous-modalité somesthésique transmise

par le système spinothalamique (extra-
lemniscal)
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La douleur
résultat de récepteurs spécifiques

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Douleur précoce, douleur tardive

Aα Aβ Aδ C
Douleur rapide : fibre de
type 3 : A-Gamma
Lente = qui reste

longtemps car continue
d’envoyer de l’information
en continu

En périphérie
• Les nocicepteurs peut être hypersensibles après

une blessure
• L’inflammation provoque une libération de
plusieurs substances chimiques qui activent ou
sensibilisent les nocicepteurs en périphérie
90

45
2023-01-30
Sensibilisation
Substance Source Effet sur les
afférences primaires
Potassium Cellules endommagées Activation
Sérotonine Plaquettes Activation
Bradykinine Plasma Activation
Histamine Mastocytes Activation
Prostaglandines Acide arachidonique – Sensibilisation
cellules endommagées Mastocyte
Leukotriènes Acide arachidonique – Sensibilisation
cellules endommagées
Substance P Afférences primaires Sensibilisation
Substance P
Ganglion
dorsal Histamine Bradikinine
Sérotonine Lésion
Prostaglandine
K+
Substance P
Aspirine
Vasodilatation
Moelle épinière L’aspirine bloque la synthèse des prostaglandines
en agissant sur leur enzyme de synthèse.
Effet dans les afférences Aet C

Les voies centrales de la douleur
Fibres Aβ
Fibres Aδ
Fibres C

46
2023-01-30
Aβ
▪ La douleur est contrôlée au niveau spinal Aδ
▸ Interactions entre les afférences sensorielles C
de gros calibre Aβ et les afférences de la
douleur Aδ et C

La théorie du portillon
Élaborée par Wall et
Melzak au milieu
des années 60
94

47
2023-01-30
Douleur projetée
Uretère gauche Oesophage Coeur Vessie
Prostate droite
Peau
Axone
Intestin antérolatéral

Modulation de la douleur
▪ Neurones enképhalinergiques Afférence

douloureuse
▸Dans la moelle épinière
▸Activés par les voies descendantes
♦ Sérotonine
♦ Noradrénaline
inhibe l’entrée de la douleur

48
2023-01-30

Thalamus
noyaux
intralaminaires

49
2023-01-30
Hémisection spinale gauche

Membres fantômes

50
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Le système visuel
Thalamus (corps
genouillés latéral)
Chiasma optique
Nerf optique
Cortex visuel primaire
Rétine
Radiation optique

La vision et le mouvement
• La plupart des activités motrices font appel à la vision
– attraper un objet
– lancer
– écrire
– dessiner
L’information visuelle est importante pour le contrôle des
mouvements

51
2023-01-30
Atteindre une cible
▪ Entrée:
▸système visuel
▪ Sortie:
▸système moteur

pas de proprioception = difficile d’écrire alors que sans vision il est possible d’écrire
▪ La vision devient
encore plus importante
quand d’autres
modalités sensorielles
sont absentes
Forget et Lamarre
52
2023-01-30
Boucle Boucle
ouverte fermée
Erreur
Erreur
Identification
du stimulus
Sélection
de la réponse
Programme
de la réponse
Réf érence
Référence
Programme
moteur
la réponse
Moelle épinier
réponse
par la par
produit
Muscles
Feed-back produit
Feed-back
Mouvement
Environnement

La correction des mouvements

Le système visuel

53
2023-01-30
Temps de correction du mouvement à partir de 40cm

par seconde =
erreur est
pratiquement la
même avec les
yeux ouverts ou
les yeux fermés
▪ Mouvement alternatif
▪ Amplitude de retour égale à
l’amplitude d’aller
▪ Temps de mouvement imposé Woodworth 1899
par un métronome

Temps de correction du mouvement
Woodworth 1899

54
2023-01-30
Temps de correction du mouvement

▪ Attraper une balle dans une pièce non éclairée
▪ Une lumière éclaire l’intérieur de la balle quelques temps avant qu’elle soit attrapée
▪ Le temps entre le début de la trajectoire de la balle et l’attrapé est de 400 ms
1,0
1,0
0,9
0,9
Pièce complètement éclairée
Proportion des balles attrapées
0,8
0,8
0,7
0,7
0,6
0,6
0,5
0,5
0,4
0,4
0,3
0,3
0,2
0,2
0,1
0,1
350 300 250 200 150 100 50
Département des sciences de l’activité physique Temps avant d'attraper la balle sans vision (ms)
Temps avant d'attraper la balle sans vision (ms)
Le mouvement volontaire
La programmation motrice
Boucle ouverte Boucle fermée
Mvt sans FB Mvt avec FB

55
2023-01-30
Les systèmes humains en boucle fermée ont

les caractéristiques suivantes :
▪ Utilisation de nombreuses sources d’information Erreur
différentes. Identification
du stimulus
Séllection
de la réponse
Programme
de la réponse
Référence
▪ Efficacité du contrôle du mouvement dans Programme
certaines tâches, comme les tâches de poursuite, du moteur

fait de leur adaptabilité et de leur flexibilité. Moelle
épinier
Muscles
▪ Limitations dans les vitesses de traitement, ne Mouvement
permettant au maximum que trois ou cinq

compensations par secondes car chaque correction Environnement
est basée sur un ensemble d’informations qui

demande de l’attention pour être traîtées

Les systèmes humains en boucle fermée ont

les caractéristiques suivantes :
▪ Cette vision générale du contrôle ne peut expliquer Erreur
adéquatement la production d’habiletés rapides et Identification

du stimulus
Séllection
courtes (ex: frapper une balle à l’aide d’un baton, de la réponse

Programme
faire un lancer frappé.) de la réponse

Référence
▪ Que ce passe-t-il s’il y a changement bruque dans Programme

moteur
l’environnement (La balle tombe [effet], un

Moelle
adversaire touche la rondelle)? épinier
▪ Le mouvement initiale continue de se dérouler Muscles
comme prévue durant que la nouvelle information est Mouvement
traîtée étant donné la lenteur relative de ce traitement

▪ En fait, quel est le temps de traitement nécessaire Environnement
pour traiter la nouvelle information?

56
2023-01-30
800 ms
1,0
0,9 -70 ms
Probabilité de lever le doigt
0,8
0,7
-230 ms
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200 210 220 230 240
Temps (ms) avant l'arrivée de la cible
Les systèmes humains en boucle fermée

Erreur
Identification
du stimulus
Séllection
de la réponse
Programme
de la réponse
Référence
Programme
moteur
Moelle
épinier
Muscles
Mouvement
Environnement

57
2023-01-30
visuel est le plus lent

proprioception le
Le système visuel
plus rapide
(cutané, puisque
moins d’informations
à interpréter)
▪ L’organe de réception : œil
▪ Voies nerveuses multiples
pour l’intégration et la
perception visuelle

plus il y a d’information, plus ça prend du temps à interpréter
▪ Les contrastes sont importants dans notre vision du monde extérieur

58
2023-01-30
▪ La détection des contrastes peut donner une fausse représentation de la réalité


59
2023-01-30

Traiter l’information visuelle: une capacité limitée

60
2023-01-30
L'œil
fournit des éléments d'information sur le milieu environnant à
partir desquels le système visuel construit «la perception
visuelle»

Les éléments de l'oeil

▪ La sclérotique est une membrane qui
entoure l'oeil Pupille Cornée
Iris
▪ Elle est opaque et blanche en arrière
▪ Elle est transparente en avant et forme la
cornée
Muscle ciliaire
▪ En avant, la sclérotique est recouverte
par la conjonctive cristallin
▪ L'iris muscle opaque pigmenté donne la

couleur à l'oeil.
▪ Il contient un trou en son centre: la
pupille
▪ La pupille laisse passer la lumière vers le
cristallin
▪ Les muscles ciliaires permettent de

modifier le diamètre de la pupille
▪ lumière vive: contraction de l'iris Sclérotique
▪ obscurité: relâchement

61
2023-01-30
▪ Le cristallin joue le rôle humeur

aqueuse
d'une lentille
cristallin
▪ La chambre antérieure est

remplie d'un liquide: humeur vitrée
l'humeur aqueuse
▪ La chambre postérieure
d'un plus grand volume
est remplie d'un autre
liquide: l'humeur vitrée

fovéa : contient la plus grande densité de l’oeil

• La rétine fait partie du système nerveux
central à proprement parler.
• Située dans la partie postérieure de l'oeil

elle renferme un réseau neuronal
complexe qui convertit les potentiels
gradés des photorécepteurs en potentiels
d'action acheminés vers le cerveau.
• La fovéa est une région de convergence

des rayons lumineux près de l'axe optique
• La papille optique contitue le point

aveugle qui est dépourvu de récepteurs et
constitue le point de formation du nerf Rétine
optique
Fovéa
• Nerf optique: achemine l'information vers Papille optique
le cerveau
Nerf optique et
vaisseaux rétiniens
62
2023-01-30
Les couches de la rétine
couche
réceptrice
couche
intermédiaire
cône (couleur) et
batônnet (lumière)
couche des cellules
dans le fond de ganglionnaires
l’oeil

Les cellules de la rétine
Organisation en série
– Récepteurs
– Cellules bipolaires
– Cellules ganglionnaires
Organisation en parallèle
– cellules horizontales
– cellules amacrines

63
2023-01-30
Les cellules de la rétine

Récepteurs
• soma dans la couche réceptrice
Cellules horizontales
• soma dans la couche intermédiaire
Cellules bipolaires
Cellules amacrines
Cellules ganglionnaires
• soma dans la couche des cellules
ganglionnaires
2 types de photorécepteurs
▪ Les bâtonnets
▪ 120 millions/oeil
▪ concentrés en périphérie
▪ les cônes
▪ 5 millions/oeil
▪ concentrés dans la fovéa
▪ Ils ont tous deux

▪ Un segment externe qui contient un
photopigment
▪ Un segment interne qui contient le

noyau et donne naissance aux
terminaisons synaptiques qui
contactent les cellules bipolaires et
horizontales.

64
2023-01-30
Récepteurs
▪ Les photorécepteurs sont les seuls
éléments sensibles à la lumière
▪ L’absorption de lumière par un
photopigment dans le segment externe
amorce une cascade d’événements
intracellulaires qui change le potentiel
membranaire du photorécepteur et la
quantité de neurotransmetteur largué
par les synapses dans la couche
plexiforme externe.
▪ Il font synapse avec les cellules

bipolaires et horizontales
▪ Les synapses se font sur les
dendrites surtout dans la couche
intermédiaire

plus il fait noir, mins on voit les couleurs
L'œil humain possède 3 systèmes de cônes sensibles à des longueurs d'onde

différentes
100
50
Trois couleurs suffisent pour reconstituer toutes les couleurs du spectre.

65
2023-01-30
La fovéa
▪ Région de résolution spatiale plus grande
▪ Les couches cellulaires sont déplacées à la fovéa
▸ pour permettre une meilleure exposition des photorécepteurs
▸ au centre de la fovéa on ne retrouve que des photorécepteurs
plus grande discrimination = il y a plus de cônes

Distribution des récepteurs

66
2023-01-30
La résolution spatiale plus grande de la

fovéa
La meilleure résolution spatiale
est assurée par une moins
grande convergence sur une
même cellule ganglionnaire.
Rétine Rétine centrale Rétine

fovéa périphérique
périphérique

Différences entre les cônes et les bâtonnets

Bâtonnets Cônes
Résolution spatiale Faible Élevée
Sensibilité Élevée (un seul photon) Faible (>100 photons)
Vision Scotopique [très bas niveau de Photopique [luminosité plus

luminosité, en noir et blanc, élevée, en couleur]
discrimination difficile]
Nombre Élevé (environ 20 pour 1 cône) Plus restreint
Distribution Surtout en périphérie Surtout dans la fovéa

(0 dans fovéa; (150,000/mm 2 dans celle-ci;
160,000/mm 2 à 10° de la fovéa) 5,000/mm 2 à 10° de la fovéa)
Convergence Élevée sur cellules bipolaires Faible sur cellules bipolaires

(donc >sensibilité. et < résolution) (pas de convergence à la fovéa:
1 cône/cellule bipolaire)
Perte  Cécité nocturne (pas très grave) Cécité grave

67
2023-01-30
Cellules bipolaire
▪ Reçoit l’information des photorécepteurs
▪ A pour champ récepteur la ou les cellules
réceptrices auxquels elle est reliée
▪ Le champ récepteur est la partie de
l’espace visuel qui lorsque stimulé,
activera la cellule.
▪ 2 classes de cellules bipolaires
▸cellules centre ON
▸cellules centre OFF

Cellules bipolaire
▪ La présence de zones antagonistes
▪ centre
▪ périphérie
▪ conduit à une plus grande
sensibilité aux contrastes
▪ La cellule se dépolarise si la
lumière frappe au centre de son
champ récepteur
▪ La cellule s’hyperpolarise si la
lumière frappe en périphérie

68
2023-01-30
Cellule ganglionnaire
Derniers relais avant la sortie de la rétine
La réunion de ces cellules formes le nerf optique
-les réactions à la lumière de ces deux parties sont opposées
-signalent les contrastes et les variations de luminosité

Cellule ganglionnaire
▪ La taille des champs récepteurs augmente de la fovéa à la périphérie de la rétine
▪ de quelques microns à près de 1,25 mm
▪ donc mille fois plus grand dans la rétine périphérique

69
2023-01-30
Inhibition latérale

Champ récepteur des cellules ganglionnaire

70
2023-01-30
stimulus distribution spaciale

de l’excitation
stimulus
peau
Sans inhibition récepteurs
latérale
Fréquence
premier relais après premier relais
après second relais

second relais
stimulus distribution spaciale

de l’excitation
Avec inhibition peau

récepteurs
latérale
premier relais après premier relais
Fréquence
second relais après second relais

stimulation d’un point

activité neuronale
stimulation de deux points

sans
inhibition
latérale
activité neuronale
inhibition
latérale

71
2023-01-30
Zones antagonistes: sensibilité au contraste

La présence de zones antagonistes
-centre
-périphérie
conduit à une plus grande
sensibilité aux contrastes

Gris uniforme ?

72
2023-01-30
Gris uniforme ?

Le transfert de l'influx nerveux

Les voies visuelles

73
2023-01-30
Les voies visuelles

▪ Les axones des cellules ganglionnaires forment le nerf optique
▪ Une partie de ces axones croisent la ligne médiane
Chiasma
optique

Les voies visuelles
▪ Les champs visuels

▪ les fibres des hémirétines nasales
croisent au niveau chiasme
optique.
▪ les fibres des hémirétines
temporales ne croisent pas.

74
2023-01-30
Les champs visuels

Hémichamp visuel gauche Hémichamp visuel droit
Vision binoculaire
ou stérioscopique Vision monoculaire droite
Vision monoculaire gauche
partie stéréoscopique = vue en 3

dimensions vue par les deux yeux
149

nerf optique au niveau du cerveau (champs visuel gauche va a droit et champ

visuel droit va a gauche)
Le champ du récepteur croise au niveau du chiasma optique
Les voies optiques
Nerfs optiques
Les axones des

cellules
ganglionnaires
forment le nerf
optique qui
transporte
l’information visuelle
de chaque œil
(rétine)
150

75
2023-01-30
Les voies optiques
Chiasma optique
• les fibres des hémi-rétines

nasales croisent au
niveau chiasma optique.
• les fibres des hémi-rétines
temporales ne croisent
pas.
151

Les voies optiques
Bandelettes
optique
Thalamus
• Les fibres des bandelettes

optiques ne transportent que des
informations en provenance d’un
seul hémichamp visuel jusqu’aux
thalami (noyaux geniculés) et
aux collicules supérieurs.
152

76
2023-01-30
Les voies visuelles

▪ La bandelette optique
▪ Les fibres des bandelettes Noyaux geniculé latéral
optiques ne transportent
que des informations en
provenance d’un seul Thalamus
hémichamp visuel
jusqu’aux thalami (noyaux
géniculés) et aux Nerf optique
collicules supérieurs.
Chiasma optique
Bandelette optique
Collicule supérieur

Les voies visuelles
▪ Projection aux collicules supérieurs

▪ Informations nécessaires au mouvement du
globe oculaire pour la localisation d'un objet
mobile dans le champ visuel.
▪ Projection qui permet de déterminer, avec
l’aide du système vestibulaire si l'image se
déplace
▪ parce que l'œil se déplace
▪ parce que la tête de déplace
▪ parce que l'objet se déplace.
▪ Couches superficielles reçoivent
l'information rétinienne qui peuvent être
transmise à la moelle épinière.
▪ Couches moyennes et profondes
responsables des mouvements des yeux et
de la tête.

77
2023-01-30
Les voies visuelles
▪ La radiation optique
▪ La radiation optique transporte les
informations du thalamus au
cortex visuel (strié) à l’aire 17
▪ L'aire 17 reçoit des influx nerveux
en provenance des deux yeux,
mais d'un même hémichamp
visuel.
▪ Organisation rétinotopique qui
accorde une importance beaucoup
plus importantes aux zones
fovéales qu'aux zones en
périphérie de la rétine

Chemin : nerf, chiasma, bandelette,

synapse au niveau du thalamus et
radiation qui se rend au cortex
visuel à l’arrière
FACE LATÉRALE Aires visuelles
19 18
17
19
18

78
2023-01-30
3 types de cellules ganglionnaires
Cellules X (aussi appelées P pour parvo)

Cellules Y (aussi appelées M pour magno)
Cellules W

Cellules X (aussi appelées P pour parvo)
▪ Forment 80% du total des cellules ganglionnaires

▪ Corps cellulaires de taille moyenne avec peu de ramifications
dendritiques
▪ Projections vers le corps genouillé latéral
▪ Discrimination visuelle par l'analyse de la forme, des détails,
sont aussi importantes pour perception des couleurs

79
2023-01-30
Cellules Y (aussi appelées M pour magno)

▪ Corps cellulaires de grande taille avec beaucoup de ramifications
dendritiques
▪ Pojections vers le corps genouillé latéral et aussi vers les
collicules supérieurs
▪ Connaissance globale des objets et de leurs déplacements

Cellules W
▪ Corps cellulaires de très petite taille avec beaucoup de
ramifications dendritiques
▪ Projections vers les collicules supérieurs
▪ Réagissent aux variations phasique des stimuli visuels.
▪ Réponse de courte durée

80
2023-01-30
Traitement parallèle des informations visuelles
couleur
mouvement
stérioscopie
forme
magnocellulaire parvocellulaire
grosses cellules petites cellules

ganglionnaires ganglionnaires

Vision et mouvement

81
2023-01-30
Les visions!
▪ Vision centrale (focale, fovéale):
▪ grande discrimination
▪ identification consciente des objets
▪ répond à la question qu’est-ce que c’est
▪ se détériore fortement dans le cas de faible luminosité
▪ sensible aux événements qui se passent au centre du champ visuel
▪ Vision ambiante (périphérique):

▪ faible discrimination
▪ détermine inconsciemment les mouvements
▪ répond à la question où est-ce, où suis-je
▪ peu de détérioration dans le cas de faible luminosité
▪ sensible aux événements qui se passent dans tout le champ visuel

Vision centrale
▪ Fait partie des nombreux systèmes
impliqués dans la correction de mouvements
Erreur
Identification ▪ Utilise la voie des feed-back produits par la

du stimulus
Séllection réponse
de la réponse
Programme ▪ Utilise les processus conscients de
de la réponse
traitement de l’information
Référence
Programme ▪ Médium sensoriel relativement lent dû

moteur
Comparateur
d’une part aux synapses supplémentaires du
système visuel et d’autres part, aux
Moëlle
épinière
processus cognitifs du traitement de
l’information
Muscles ▪ Importante lorsque l’on doit prendre une
décision motrice en fonction d’un contexte
Mouvement précis (feinte, démarquage, etc)
▪ Toutefois, cette vision est-elle en mesure
Environnement d’expliquer la performance d’un frappeur au
base-ball lorsque l’on sait que le temps de
réaction visuel est de l’ordre de ????
82
2023-01-30
Vision ambiante
Quelles sont les dimentions de l’information visuelle traité pour détecter le
mouvement
▪ flux optique impliqué dans:

▪ Stabilité et équilibre
▪ Sitesse du mouvement a travers l’environnement
▪ Détection du mouvement par rapport aux objets situés dans
l’environnement
▪ Mouvement des objets et de l’environnement par rapport au sujet
▪ Temps jusqu’au contact entre le sujet et un objet

Vision ambiante et mouvement
Position 2a Position 2b
Position 1 Position 1
Œil de Œil de
l’observateur l’observateur

83
2023-01-30
l’observateur
Ballon
Oeil de
84

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2023-01-30

Département des sciences de l’activité physique

L'intégration sensorielle, les récepteurs

Département des sciences de l’activité physique

Feed-back produit par la réponse

Département des sciences de l’activité physique

Département des sciences de l’activité physique

▪ Les étapes de l'intégration sensorielle

Département des sciences de l’activité physique

▪ Un récepteur code, en fonction de leur spécificité, certaines

Département des sciences de l’activité physique

Distinction SENSATION vs. PERCEPTION

SENSATION : donnée physiologique résultant d'une

PERCEPTION :prise de conscience psychologique des

Département des sciences de l’activité physique

Stimulus physique vs. Perception

Département des sciences de l’activité physique

Stimulus physique vs. Perception

• Les couleurs, tonalités, odeurs et les goûts sont

Département des sciences de l’activité physique

Département des sciences de l’activité physique

Qu’est ce que le réel?

La perception est une création

Un récepteurs est un transducteur

• Il réagit à un stimulus physique spécifique

Département des sciences de l’activité physique

Département des sciences de l’activité physique

réveil (donne le sens

Département des sciences de l’activité physique

proprioception à des millions de

Département des sciences de l’activité physique

Département des sciences de l’activité physique

Département des sciences de l’activité physique

▪ Varie selon certaines conditions:

Département des sciences de l’activité physique

Département des sciences de l’activité physique

Relation entre stimulus et sensation

En règle générale, on constate que l'intensité de la sensation

Département des sciences de l’activité physique

Département des sciences de l’activité physique

Département des sciences de l’activité physique

Sources d’informations sensorielles

▪ Proprioceptive (statestésique, kinestésique)

Département des sciences de l’activité physique

▪ Les récepteurs sont distribués à travers tout le

Département des sciences de l’activité physique

▪ Catégorie collective pour toutes les sensations autres que:

Département des sciences de l’activité physique

Département des sciences de l’activité physique

Département des sciences de l’activité physique

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Les récepteurs cutanées

Département des sciences de l’activité physique

Les récepteurs cutanés : morphologie

Département des sciences de l’activité physique

Les récepteurs de l'épiderme

▸bonne discrimination des textures

Département des sciences de l’activité physique

Les récepteurs de l'épiderme

Département des sciences de l’activité physique

Les récepteurs du derme

Département des sciences de l’activité physique

Les récepteurs du derme