CM Neurophysiologie M.

Rivat

Neurophysiologie
Table des matières :
Objectif du cours :............................................................................................................................... 2
1. Organisation générale :.................................................................................................................2
1.1. Fonctionnement général des systèmes sensoriels :................................................2
1.2. Organisation du système nerveux :.................................................................................3
2. Les modalités sensorielles et leurs récepteurs :................................................................3
2.1. Les modalités sensorielles et récepteurs :...................................................................3
2.2. Les 4 dimensions de la sensorialité :..............................................................................3
2.3. Les récepteurs :........................................................................................................................3
3. Traitement de l’information sensorielle :.............................................................................4
3.1. La transduction sensorielle :..............................................................................................4
3.2. Codage de l’intensité :...........................................................................................................5
Codage temporel :............................................................................................................................... 5
Codage spatial :.................................................................................................................................... 5

1
CM Neurophysiologie M. Rivat

Sensorialité
23.01.13 (normalement schéma sur internet)
Objectif du cours :
La sensorialité commence par la stimulation de cellules réceptives situées dans le
système nerveux périphérique (SNP) et central (SNC) qui sont spécifiquement
sensible à un stimulus énergétique. Ainsi les longueurs d’ondes de basses fréquences
sont perçues bleu et le sucre sur la langue est perçu comme sucrée.
L’objectif de ce cours est donc d’aborder les bases anatomo-fonctionnelles
(structure/fonction) permettant de comprendre comment in stimulus induit une
réponse intégrée permettant à l’individu d’adopter un comportement adapté (notion
de stimulus-réponse).
1. Organisation générale :
1.1. Fonctionnement général des systèmes sensoriels :
Un stimulus entraine une réponse grâ ce à des expériences passées.
Le stimulus visuel va être capté par des recteurs (1), qui vont conduire à une
information sensorielle, qui va être acheminé (2) l’information de la périphérie vers le
SNC (3), par des voies spécifiques. Ensuite il va y avoir une analyse par les récepteurs
(4). Dans le but d’élaborer la réponse alors émis par le SNC (5).
Cette réponse va être dépendante des expériences passées !
1. Réception et codage.
2. Transmission des signaux codes par les fibres nerveuses sensorielles
(transduction).
3. Traitement dans les organes centraux.
4. Transmission d’ordres codés par les fibres nerveuses motrices.
5. Production d’effets moteurs et subjectifs (peur, pensées, etc).
La sensorialité recouvre la transduction, l’encodage et la perception des
informations portées par les stimuli provenant de l’environnement.
Les circuits neuronaux qui assurent des fonctions similaires constituent des
systèmes neuronaux. « Un système est un ensemble de circuits neuronaux qui vont avoir
un rôle pour une même fonction, on les appels systèmes neuronaux ». On peut diviser ces
systèmes en 2 groupes :
 Système sensoriel.
 Système moteur.
 Les capacités sensorielles et motrices du cerveau reflètent le fonctionnement intégré
de divers systèmes neuronaux qui sont divisés en système périphériques (nerfs
sensitifs) et le système central (cerveau et la moelle épinière).

2
CM Neurophysiologie M. Rivat

1.2. Organisation du système nerveux :

(Schéma, SNC et SNP)
2. Les modalités sensorielles et leurs récepteurs :
Déjà à son époque, Aristote définit 5 sens :
 La vue.
 L’ouïe.
 Le toucher.
 Le goû t.
 L’odorat.
Maintenant les sensibilités de l’organisme classés en 3 grandes catégories
essentielles au bon fonctionnement de l’organisme :
 Sensorialité extéroceptives : (5 sens + somesthésie + sensibilité vestibulaire).
 Sensorialité intéroceptive : (sensibilité des viscères, vaisseaux).
 Sensorialité proprioceptives : (sensibilité des muscles tendons et articulations).
On trouve 4 dimensions qui caractérisent les modalités sensorielles :
 La qualité : groupement d’impressions sensitives apparentées ou semblables
(niveau de gris, couleur).
 La quantité : l’intensité d »une sensation (intensité lumineuse, l’intensité d’une
pression mécanique).
 La dimension spatiale : interaction d »une sensation dans la structure
tridimensionnelle de notre entourage et de notre corps permettant la localisation
de la stimulation.
 La dimension temporelle : interaction de la sensation dans la structure
temporelle de l’entourage, la capacité de situer des stimuli dans le temps varie
beaucoup selon les organes sensoriels (vision de haute précision mais la
température est approximative).
2.1. Les modalités sensorielles et récepteurs :
Définition :
« Cellules nerveuses hautement spécialisées qui convertissement l’énergie (loi des
énergies spécifiques) associé aux stimuli en signaux qui sont acheminés par des voies
anatomo-fonctionnelles spécifiques de la périphérie jusqu’au cerveau ».
2.2. Les 4 dimensions de la sensorialité :
(Schéma)
2.3. Les récepteurs :
Les récepteurs classés en fonction de la provenance du stimulus :
 Exterorécepteurs : sensibles aux stimuli de l’entourage.
 Propriocepteurs : mouvement de notre corps et position articulation.
 Entérocepteurs : sensibles aux stimuli mécanique ou chimique internes.

3
CM Neurophysiologie M. Rivat

Les récepteurs classés en fonction de la nature du stimulus :

 Photorécepteurs : sensibles aux longueurs d’ondes visibles de la lumière.
 Mécanorécepteurs : sensibles à l’énergie mécanique.
 Thermorécepteurs : sensibles au chaud ou au froid.
 Osmorécepteurs : détectent les changements de concentration de substances
dissoutes et les modifications résultantes de la pression osmotique dans les
liquides extracellulaires.
 Chimiorécepteurs : sensibles à des substances chimiques spécifiques.
 Nocicepteurs : sensibles aux stimuli nocifs.
3. Traitement de l’information sensorielle :
Déterminer dans quelle mesure la spécificité d’un récepteur et le pattern d’une
activité neuronale sont utilisés dans différents systèmes sensoriels pour coder
l’information est le challenge actuel de la recherche en physiologie sensorielle.
3.1. La transduction sensorielle :
C’est un processus par lequel les récepteurs sensoriels convertissent l’énergie des
stimuli en signaux électriques.
Les différents mécanismes du codage comprennent :

Propriétés du stimulus Mécanismes du codage

Type (modalité) Identifier par le type de récepteur activé et

la voie spécifique par laquelle
l’information est transmise à une aire
particulière du cortex cérébral.

Siège Identifier par le champ du récepteur activé

et par l’activation de la voie qui transmet
cette information au cortex
somatosensoriel correspond à ce siège
particulier.

Intensité et durée Identifier par la fréquence de potentiels

d’action produits par un neurone afférent
et pas le nombre de récepteurs (et de
neurones différents) activés.

La stimulation du récepteur modifie la perméabilité membranaire :

 Potentiel de repos est négatif car la perméabilité de la membrane est plus
importante pour les K+ que Na+.
 A la suite d’une stimulation, la membrane est plus perméable au Na+. Le potentiel
de membrane devient positif. Perméabilité transitoire.
 Perméabilité transitoire au Na+ ce qui entraine le retour du potentiel de
membrane à sa valeur négatives de repos.
 Naissance d’un potentiel récepteur (potentiel graduel ; dont l’amplitude et la durée
varient avec l’énergie du stimulus et la vitesse à laquelle il est reçut ou retiré).

4
CM Neurophysiologie M. Rivat

Cycle de Hodgkin-Huxley :
(Schéma sur internet).
Ce cycle permet de comprendre le changement soudain du potentiel de membrane.
On appel cela une « boucle de rétrocontrô le positif ».
Rappels :
Le cerveau humain comprend quelque 100 milliards de neurones. Les synapses
transmettent d »un neurone à un autre les informations que véhiculent le potentiel
d’action. Cela implique un transit d’ions par les canaux des membranes. Il y a 2 types de
synapses :
 Chimiques.
 Electriques.
3.2. Codage de l’intensité :
Le codage de l’intensité d’un stimulus s’effectue par analyse de l’amplitude du
potentiel qui va déclencher le potentiel d’action. Le codage s’effectue ensuite en
fréquence de potentiel d’action.
La variation rapide du potentiel de membrane, depuis le seuil jusqu’au retour au
potentiel de repos en passant par son inversion brève, constitue donc le potentiel
d’action.
La loi du tout ou rien pour le potentiel d’action. Un plus grand potentiel récepteur
ne peut pas causer un plus grand potentiel d’action.
L’intensité du stimulus dépende de l’étendue du la zone stimulée, c’est à dire du
nombre de récepteurs stimulés mais également de la fréquence du potentiel d’action du
neurone afférent.
Le potentiel générateur (l’élément déclencheur du PA du neurone afférent) dépend
de la fréquence de PA, qui lui même dépend du recrutement des cellules sensorielles
pour les fortes stimulations.
Codage temporel :
Un récepteur ne donne pas toujours naissance à un même potentiel récepteur.
Pour certaine types de récepteurs, l’amplitude du potentiel récepteur diminue alors
même que le stimulus persiste : adaptation.
Il y a 2 types de récepteurs :
1. Récepteurs tonique : ne s’adaptent pas ou ne le font que lentement. Important
pour l’information sur la persistance du stimulus (exemple : flexion articulaire).
2. Récepteur phasique : adaptation rapide en ne répondant plus au stimulus.
Renseignent sur les variations du stimulus (exemple : toucher).
Codage spatial :