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BREVET D’ENTRAINEUR DE FOOTBALL

Semaine 3 : Séquence 21
Module 4 : Connaissance du Football et pratiquant : LES ACTES MOTEURS

RAPPEL : On distingue deux types de neurones :


 les afférents ou sensoriels qui transmettent les influx sensitifs de la périphérie au SNC
 les efférents ou moteurs qui transmettent les influx du SNC à la périphérie

Plusieurs axones sont assemblés pour former un nerf.

Les parties extérieures à la moelle épinière et à l’encéphale constituent le système nerveux périphérique.
Celui-ci est constitué par les nerfs issus du cerveau et de la moelle épinière.
Le système nerveux central est chargé entre autre d’ordonner et de régler automatiquement, à tout
moment, le mouvement lancé par l’impulsion volontaire de façon à l’adapter à chaque instant à la
représentation mentale initiale.

SYSTEME NERVEUX CENTRAL

SYSTEME NERVEUX PERIPHERIQUE


Selon Mc Lean, l’intégration de l’information au niveau de l’action motrice peut se faire de 3 façons
différentes:
1° Le Reflexe
2° Le Mouvement Intentionnel (qui implique une grande participation des fonctions cognitives)
3° Le Mouvement dit « Automatique » qui nécessite un apprentissage moteur plus élaboré et répété.

REFLEXE =
Information  traitement de l’information (sans passer par la volonté)  Innervation Contraction (Réponse
motrice)

MOUVEMENT INTENTIONNEL
Informations  traitement puis on pense et on programme le geste à faire dans ses grandes lignes 
Innervation Contraction (Réponse motrice)

MOUVEMENT AUTOMATISE
Informations  traitement – mémoire motrice sur un geste assimilé et répété  Innervation Contraction
(Réponse motrice)
Le fonctionnement est toujours le même :
SYSTEME NERVEUX CENTRAL
(VOIR CI-DESSUS)

LES
MOTONEURONES
S

INFORMATIONS  TRAITEMENT (par la volonté ou non)  REPONSE MOTRICE

Le réflexe, le tonus musculaire, les réactions musculaires, la représentation du corps dans l’espace, sont
possibles grâce à des propriocepteurs que sont les récepteurs musculaires, tendineux, et articulaires. Ils
informent le système nerveux sur la position du corps et de ses extrémités dans l’espace.
Les différents types de propriocepteurs sont :

CAPTEURS : Les Intéroceptifs (capteurs d’information venant de l’intérieur).


Les Propriocepteurs : Les principaux
 Articulaire : Les récepteurs ostéo-articulaires:
Ce sont les corpuscules de Vater Pacini,
ils renseignent sur la position des différentes
articulations les unes par rapport aux autres
 Musculaire : les fuseaux neuromusculaires
sensibles à l'étirement
 Tendineux : Au niveau des tendons, il s'agit
des organes de Golgi, ces organes sont sensibles
à l'étirement.
 Capteurs Podaux : Capteurs de pression déterminant
Comme source de renseignement pour l’équilibre
(Pacini, Mesmer et merkel du plus profond ou plus superficiel)
 Le labyrinthe de l’oreille interne et l’appareil vestibulaire :
Organe responsable de l’équilibre de base / les grandes variations.
Notamment de la position de la tête et de ses accélérations.
 Les Viscerorécepteurs : Ce sont des chémorécepteurs (chimiques)
au niveau des organes.
 Capteurs de la douleur

CAPTEURS : Les Extéroceptifs (capteurs d’information venant de l’extérieur).

 Yeux : avec la vision focale (direction de la tête/ regard) et la vision périphérique (information de
l’environnement, important dans l’équilibre dynamique)
 Oreilles : lié aux sons
 Peau : Capteurs de sensations
 Nez : lié aux odeurs
LE REFLEXE
Un réflexe est une réponse musculaire involontaire, stéréotypée et très rapide à un stimulus. Une
activité réflexe est induite par un arc réflexe, le mécanisme de réponse intégrée d'un centre nerveux sans
intervention du cerveau et de la volonté consciente. Les réflexes sont souvent des réactions de défense.
Le réflexe ou arc réflexe se compose d’une cellule nerveuse sensitive (afférente), d’une ou plusieurs
cellules de contrôle (synapse) et d’une cellule nerveuse motrice (efférente).
Même relâchés, les muscles présentent une certaine tonicité. (Ils ne seront complètement flasques
qu’après sectionnement de la fibre nerveuse motrice). Cette propriété de tonicité s’appelle le tonus
musculaire, résultat d’un réflexe et non d’une propriété. Le mécanisme nerveux responsable du maintien
du tonus musculaire actif est le réflexe d’étirement. (voir ci-dessous)

Le reflexe myotatique

Reflexe d’étirement : Quand un muscle est étiré, les fuseaux neuromusculaires sont aussi étirés et leurs
fibres sensorielles envoient des PA dont la fréquence est proportionnelle à l'allongement (codage statique)
et à la vitesse de l'élongation (codage dynamique). En réponse réflexe, l'ensemble du muscle étiré se
contracte par envoi d'un message moteur par l'intermédiaire des motoneurones alpha. Une stimulation des
neurones sensoriels reliés aux fuseaux neuromusculaires provoque la même réponse. Le réflexe
d'étirement est donc un réflexe qui s'oppose à l'étirement involontaire d'un muscle. C'est ce que l'on appelle
le tonus musculaire.
Par contre, Les organes de Golgi : Situés dans les fibres tendineuses, à la jonction musculo-tendineuse, ils
sont également sensible à l’étirement. Cependant, à l’inverse des fuseaux neuro-musculaires, ils ont la
particularité d’inhiber la contraction musculaire, lors d’un étirement plus prononcé.
Il se produit le même phénomène lors d’une contraction active ou passive. Ainsi, le muscle se relâche,
évitant d’éventuelles lésions du tissu musculaire.
Du réflexe myotatique aux étirements

Etirements
Définition : Sera la mise en tension de ce système musculaire et tendineux qui contribuera à un gain
d’amplitude

Cette capacité amenant à la souplesse


Les réflexes conditionnés (ou réponses conditionnelles)
Alors que certains réflexes, comme le réflexe rotulien, sont des phénomènes très focalisés, d’autres
entraînent la mobilisation entière du sujet (réflexe de défense, de fuite) et sont communs à toutes les
espèces vivantes. Certains sont des comportements spécifiques de l’espèce,
Chez l’homme et les animaux, sur la base des réflexes naturels obtenus par le conditionnement*, on peut
faire apparaître un certain nombre de réactions.
Le conditionnement consiste à établir à partir de deux stimuli, dont l’un est inconditionnel et l’autre neutre,
une liaison entre les deux par la répétition de telle sorte que l’excitant neutre déclenche à lui seul la
réaction réflexe. Ainsi, en 1929, Pavlov* a montré qu’un chien pouvait saliver en entendant un son, si ce
son avait été associé plusieurs fois à la présentation de nourriture.
Les lois du conditionnement sont maintenant établies. On connaît le délai optimal qui doit séparer le
stimulus neutre du stimulus inconditionnel, le rythme des essais, les qualités des conditions ambiantes
d’expérimentation, les phénomènes d’extinction et de renforcement, d’inactivation, d’habituation, etc.

L’ACTE MOTEUR VOLONTAIRE Passe par l’encéphale


1. Stade perceptif
2. Stade de programmation de réponses
3. Stade Réponse motrice

ACTE VOLONTAIRE :
1° Stade perceptif qui dépendra de la qualité des Intérocepteurs (sensations) et de la proprioception ainsi
que des extérocepteurs (sens ex : Champs de vision favorise la vision périphérique donc la lecture du jeu)
2° Stade de programmation de réponses = Construction Psychomotrice
amélioration de l’analyse des information et du traitement de la réponse qui se bâtira autour de l’expérience
; on construit une expérience qui constitue une anticipation de la réponse motrice
Construire la mémoire = développement de la qualité motrice
Entretenir = entretien de la qualité.
Rendre le corps intelligent dans la variété des réponses.
3° Stade Réponse motrice
Recherche de gain de temps dans la réponse motrice grâce à la concentration et à l’automatisation.

De l’acte moteur volontaire à l’acte moteur automatisé : C’est de créer une mémoire motrice

Remarques : Environ 1 millions d’informations sont envoyés par seconde et il est estimée qu’une seule est
traitée par la conscience. Le cerveau est une véritable gare de triage en hiérarchisant les informations et
en la traitant en priorité ….c’est la gare de triage de l’information.
L’ACTE MOTEUR VOLONTAIRE AUTOMATISE

On constate qu'un individu entraîné réagit plus vite et a une position beaucoup plus précise et appropriée
par exemple pour rattraper un ballon dans le cadre d'un sport. L'efficacité du mouvement est bien
supérieure et plus rapide que pour l'individu non entraîné. On dit que le mouvement du sportif est devenu
"automatique", mais reste "volontaire". Un mouvement est automatique s'il se déroule de lui même avec
une régularité déterminée, une fois qu'il a été déclenché. Nous allons présenter toutes les modifications
survenues grâce à l'entraînement lors d'un mouvement acquis (automatique).

Le cerveau, lors de l'entraînement, cherche a atteindre un but précis qui est celui de la recherche
du mouvement le plus rapide, le plus simple et consommant le moins d'énergie qui soit, pour
effectuer l'action souhaitée  IL CHERCHE LE MEILLEUR CHEMIN
Pour atteindre ce mouvement optimal, le cerveau va tester au cours de la répétition du mouvement,
toutes les possibilités d'action pour atteindre le but choisi. Au fur et à mesure, le cerveau conserve
le mouvement le plus simple et inhibe les autres mouvements, jusqu'à atteindre le mouvement
optimal.
Une fois que le cerveau trouve le mouvement optimal pour réaliser le geste, il va le conserver. Il
existe donc une mémoire motrice. L'entraînement va permettre d'assembler toutes les zones du
cerveau, jusqu'alors utilisées pour faire l'action, en une seule zone.
Par la répétition, Elle permet notamment une meilleure connectivité des neurones et des synapses
(c’est la plasticité).
Le message nerveux est plus performant : nous avons vu que le message nerveux se transmettait à
travers les dendrites et les axones des neurones et qu'il était codé électriquement lors de son
avancée dans le schéma moteur (concentration en ions et polarisation). Lorsque le circuit
précurseur du mouvement est renforcé grâce à son utilisation durant l'entraînement, des molécules
de myéline vont se former autour des parois des dendrites et des axones. Ces molécules ont la
propriété d'être isolantes. La polarisation au cours des axones et des dendrites est donc plus
espacée ce qui permet d'augmenter sensiblement la vitesse du message.

Le sportif sera moins tributaire de son attention mais aussi de son émotion. Donc le sportif devra
veiller à ce que les conditions dans lesquelles il s'entraîne soient les plus proches possible de
celles qu'il rencontrera en compétition
 SYSTEME NERVEUX VEGETATIF

Il dirige, cordonne, contrôle les fonctions internes de l’organisme. Son fonctionnement est automatique. Il
est formé des centres nerveux et des nerfs (fig 1).

Il se divise en deux grandes parties :

- système (ortho)sympathique avec comme médiateur chimique appelé : Adrénaline et noradrénaline

- système parasympathique avec comme médiateur chimique : Acétylcholine

Ces deux systèmes sont antagonistes. Par exemple, le sympathique active la fermeture des vaisseaux
(vasoconstriction), alors que le parasympathique permet l’ouverture des vaisseaux sanguins
(vasodilatation) et diminue le travail cardiaque (fig IV/V).
A retenir

Selon Mc Lean, l’intégration de l’information au niveau de l’action motrice peut se faire de 3 façons
différentes:
1° Le Reflexe
2° Le Mouvement Intentionnel (qui implique une grande participation des fonctions cognitives)
3° Le Mouvement dit « Automatique » qui nécessite un apprentissage moteur plus élaboré et répété.

REFLEXE :
Information  traitement de l’information (sans la volonté)  Innervation Contraction (Réponse motrice)

MOUVEMENT INTENTIONNEL
Informations  traitement+on pense, on programme le geste  Innervation Contraction (Réponse motrice)

MOUVEMENT AUTOMATISE
Informations  traitement – mémoire motrice sur un geste assimilé et répété  Innervation Contraction

LE REFLEXE

Un réflexe est une réponse musculaire involontaire, stéréotypée et très rapide à un stimulus.

Muscle étiré = muscle agressé = contraction


reflexe
(Fuseau neuromusculaire)
Tonus Musculaire
Puis se relâche grâce au rôle inhibiteur des
organes de golgi au niveau du tendon.
Principes d’Etirement

ACTE VOLONTAIRE :
1° Stade perceptif qui dépendra de la qualité des Intérocepteurs (sensations) et de la proprioception ainsi
que des extérocepteurs (sens ex : Champs de vision favorise la vision périphérique donc la lecture du jeu)
2° Stade de programmation de réponses = Construction Psychomotrice
Se bâtit autour de l’expérience = anticipation de la réponse motrice = Construire la mémoire =
développement de la qualité motrice. Entretenir = entretien de la qualité. Rendre le corps intelligent dans la
variété des réponses.
3° Stade Réponse motrice Recherche de gain de temps dans la réponse motrice grâce à la concentration
et à l’automatisation.

ACTE MOTEUR AUTOMATISE


L'efficacité du mouvement est bien supérieure et plus rapide pour l'individu entraîné dont les mouvements
sont devenus "automatique", mais restent "volontaire". Un mouvement est automatique s'il se déroule de lui
même avec une régularité déterminée, une fois qu'il a été déclenché.

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