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HISTOIRE DES FAITS ECONOMIQUES DU 19ème SIECLE

Cecile.lecorroler@unicaen.fr

Objectifs : - Connaissances des faits et mécanismes économiques du passé


- Savoir analyser les faites et les mécanismes économiques de manière rigoureuse
(chiffres, courriers, etc …)
- Etre capable d’analyser les faits du présent à la lumière des événements du passés
- Savoir définir et construire une problématique
- Savoir analyser, recadrer un dossier documentaire et en faire une synthèse
- Savoir rédiger (sans fautes, relire, etc …)

Note : Agrandir sa culture personnelle


Moodle (mettre à disposition des documents) Moodle Caen (cours en PDF)
Repérer les mots clés à chaque fin de cours
Chaque paragraphe repérer 2-3 idées clés exemple: les chiffres en Histoire ne sont pas
fiables
Contrôle des connaissances (épreuve fin du semestre) épreuve écrite d’une heure et demie
avec 4 questions de cours où nous devons répondre brièvement ensuite un commentaire de
documents et un plan détaillé de dissertation à construire (paragraphe et sous parties ) Attention il
faut beaucoup travailler les intitulés de paragraphe exemple mauvais : les données chiffrées au 19
-ème siècle exemple bon : les données chiffrées au 19 -ème siècle ne sont pas fiables

INTRODUCTION /Les profondes mutations qui marquent le 19 ème siècle :


L’apparition des sociétés industrielles

Le 19ème siècle est marqué par l’apparition de l’industrialisation, du capitalisme, des sociétés
industrielles

Comprendre comment ces phénomènes sont apparus (période de 1780-1914)

Définitions :

INDUSTRIALISATION : Concept plus général que celui de « croissance de l’industrie » puisqu’il


prend en compte les changements géographiques, sociaux et culturels engendré par l’augmentation
de la production de biens matériels non agricoles (Diapo 3).

Agriculture = secteur primaire


Industrie = secteur secondaire
Services = secteur tertiaire

Industrie correspond à toutes les activités de transformations de matière première en biens


matériel. Prod° à grande échelle mécanisé.

Ce qui caractérise le 19 ème siècle est l’apparition de l’industrie du textile, l’agroalimentaire, des
industries liées aux métaux

Voir différence entre métallurgie et la sidérurgie (Le métallurgie est l’ensemble des techniques et
des industries qui travaillent les métaux et la sidérurgie et la métallurgie du fer et de ses alliages )
Attention toujours noter la source que l’on visite
Sites : Observatoire de la métallurgie
Arcelor metal
L’INSEE
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CROISSANCE DE L’INDUSTRIE : La croissance de l’industrie c’est l’augmentation de la


production dans le secteur secondaire

exemple de changement géographique : l’exode rurale

exemple de changement social : on passe du travail agricole, en atelier puis en usine

exemple de changement culturel : mobilité sociale ( table de destinées et de recrutements )

RÉVOLUTION INDUSTRIELLE : Début de l’industrialisation

Lecture : Cohen Daniel 3 leçons sur la société poste industrielle


Chantal Beauchamp

Remarques de méthodologie 1 :
- Décrire et observer (statistiques, documents d’archives, témoignages, …) et les méthodes
d’analyses, 3 niveaux d’analyses : 1- macroéconomie (Transversal : Niveau mondiale) 2-
microéconomie (Personnes : Producteurs/Consommateurs) 3- mésoéconomie (Secteur d’activités,
Entreprise)
Niveau le plus intéressant en histoire est le méso économique.

Secteur d’activité : Regroupement d'entreprises ayant la même activité principale. Dans la mesure
où une entreprise peut avoir des activités différentes, le secteur d'activité est moins homogène que
la branche d'activité. L'activité principale d'une entreprise est celle de la branche qui a le chiffre
d'affaires le plus important (services) ou le plus grand nombre de salariés (industrie).

Remarque méthodologique 2 : (observer/décrire) puis (analyser/expliquer)


On a 3 démarches possible : 1 - démarche extensive (analyser les faits économiques, interpréter,
selon les problématiques et les doctrine de l’époque) 2- démarche rétrospective (analyser les faits
au niveau des regards des doctrines contemporaines) exemple : on peut analyser les chiffres du
commerce extérieur de la France au 19 -ème, soit selon les théories du commerce international du
19ème siècle, soit selon les théories du commerce international d’aujourd’hui. 3- démarche
intensive (analyser le présent au regard de ce que nous apprend le passé ou tirer des leçons du
passé ) Tirer des leçons des faits passé pour mieux comprendre les enjeux contemporains.

La vérité « historique » n’existe pas, la vérité historique est toujours liée à la méthode utilisée.

Avertissement méthodologique 3 :
Séparer l’analyse du jugement —> faire la part des choses (voir diapo 4 )
L’analyse des faits, fait référence à une méthode, le jugement fait référence à ce qui est
souhaitable, ce qui est désirable à une période donnée
Exemple : La production de tissu à la main ou avec une machine. Ne pas admettre trop
rapidement que produire avec une machine c’est mieux.
Comme pour la croissance on a tendance à admettre trop facilement que la croissance conduit au
développement des pays.

•Développement

•Royaume-Uni île regroupant e Royaume-Uni est l’union de quatre pays en un : l’Angleterre


(capitale : Londres), l’Ecosse (capitale : Edimbourg), le Pays de Galles (capitale: Cardiff) et
l’Irlande du Nord (capitale: Belfast).

•Grande BretagneCorrespond seulement au nom de l’île


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•Angleterreune des 4 nations constitutives du Royaume-Uni, située au sud de la Grande-


Bretagne

Plan du cours :

Chapitre 1 : L’apparition de la croissance au 19ème siècle

Chapitre 2 : L’industrialisation des activités économiques au 19 siècle

Chapitre 3 : L’apogée du capitalisme au 19ème siècle

CHAPITRE 1 : L’apparition de la croissance au 19ème siècle


Introduction : De « l’histoire immobile » aux grandes mutations du 19 ème siècle

Ce terme « d’histoire immobile » vient de E. Le Roy Ladurie ce terme désigne la situation de la


France entre le 14 ème et le 18 ème siècle inclut, période durant laquelle le nombre d’habitants, la
production, le niveau de vie était en état stationnaire

Emmanuel Le Roy Ladurie est né le 19 juillet 1929 dans le Calvados, c’est un historien moderniste
français. Ce sont ses travaux sur l’histoire du climat « l’histoire immobile » qui lui ont permis
d’être sur le devant de la scène internationale. Il a 2 enfants.
Il définit l’histoire immobile par un état stationnaire de longue période qui va du XIVème au
XVIIIème siècle et qui concerne le nbre d’habitants qui reste stable le niveau de prod qui reste
stable et le niveau de vie qui reste stable.

David Ricardo est né le 19 avril 1772 à Londres, il est mort le 11 septembre 1823 à Gatcombe
Park, c’était un économiste britannique, mais aussi un agent de change et un député. Ses
principales œuvres sont Plan pour l'établissement d'une Banque Nationale, Essai sur l'influence
des bas prix du blé sur les profits du capital. C’est un des économistes libéraux les plus influents
de l’École classique.
Sur les 4 siècle qui précède le 19ème l’état initiale et l’état final sont à peu près équivalent.
Au 19ème siècle Capacité de produire de + en + de B, de richesse (croissance)
Début du 19ème Au 17ème env. 1780 Fin du 19ème 1913

Méthodologie : Ouvrage principale, 5 lignes, métier, né, mort, enfants, …

Le niveau de vie c’est la production divisé par le nombre d’habitants (méthode d’avant )
Il est mesurer par le revenu par habitant. Au 19ème siècle il était plutôt défini par une qté de B
disponible.

L’état stationnaire ne signifie pas qu’il n’y a pas eu de fluctuation du 14 ème au 18 ème (guerres,
épidémies,
L’idée d’état stationnaire c’est :
Extrait diapo 6, E. Le Roy Ladurie discute de la (non-correspondance) des observations ( chiffres )
et les théories .
Les théoriciens du 19ème siècle parlait eux aussi d’un état stationnaire.
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Au cours des 4 siècle qui précède le 19ème, l’état stationnaire n’était pas une courbe plate mais
de violentes fluctuations. Pour expliquer ces fluctuations on peut se référer à Malthus.
Thomas Robert Malthus est né près de Surrey en Angleterre le 13 février 1766 et mort à Somerset
le 29 décembre 1834. C’est un économiste britannique de l’École classique et c’est aussi un
pasteur anglican. Son œuvre majeur est Essai sur le principe de population.

Il a aussi été professeur d’économie et a formé les fonctionnaires qui vont travailler en Inde ? A
partir de 1811 C avec Ricardo. Selon Malthus dans le temps la pop croît selon une progression
géométrique et la prod de B croît selon une progression arithmétique. (av 19).

Théorie où il faut limiter les enfants, la croissance de la population (diapo 7),


conformément à sa théorie on assiste à de nombreuses famines. Ce qui
apparait au 19 ème et se perpétue ensuite c’est un mouvement de
croissance de la production associé à un mouvement de croissance de la
population (diapo 8)

Angus Maddison est né le 6 décembre 1926 à Newcastle et mort le 24 avril 2010 à Neuilly-sur-
Seine, c’est un économiste et historien britannique qui été professeur à l’Université de Groningue.
Il est l’un des auteurs les plus influents dans le domaine de l’analyse historique et comparative de
la croissance économique. Il étudie la croissance de 1500 à 1820 et de 1820 à 1992 car il faut
étudier la croissance sur de très longue période pour bien voir comment la croissance change de
manière structurelle.

1- Observer la croissance

1.1 L’indicateur de Produit Intérieur Brut (PIB)

PIB : correspond à la somme des valeurs ajoutés, les valeurs ajoutés sont les richesse créent par
une entreprise, la richesse crée par une entreprise est (le chiffre d’affaire — les consommations
intermédiaires) chiffre d’affaire = prix x quantité vendue
Consommation intermédiaire = biens et services nécessaire à la production qui sont détruits ou
transformer pendant la production.
CA = Px x Qté de B vendus.
Consos inter= Tout les B ou S nécessaire pour produire et qui sont détruit ou transformé pdt le
processus de production.
Taux de croissance du PIB d’une année sur l’autreA-B/B
Http:// dessinemoileco.com/ déf du PIB

On ne peut pas mesurer la valeur ajouté au 19 ème siècle.

I. Observer la croissance

1.1 L’indicateur de Produit Intérieur Brut (PIB)

Pour mesurer la croissance au 19 ème siècle on mesure la production de céréale, on se base sur
le circuit macroéconomique.

Simon Kuznets est un économiste et statisticien américain, il est né en 1901 et mort en 1985, il a
été lauréat du « Prix Nobel » d’économie en 1971 pour ses travaux empiriques en économie de la
croissance. Il a enseigné entre autre à Harvard, Baltimore.
Il est inspirateur de l’histoire quantitative il préconise l’utilisation des indicateurs macroéconomique,
notamment le PIB pour mesure la croissance, il s’appuie sur l’idée du circuit macroéconomique. Le
circuit économique représente la richesse créer, distribué sous forme de revenus (les salaires et
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les profits) et ces revenus servent à acheter des biens et des services, ressources = emplois,
revenus = achats de biens et services.

Au 19ème on a 4 manières de mesurer le PIB(croissance) :


- Création de richesses
- La production des biens et services
- Revenus
- Les achats de biens et services

pour comprendre ces 4 manières il faut comprendre la logique d’un circuit macroéconomique
https://www.citeo.fr/

Les pays qui sont supérieur ou égal à la moyenne des pays développé a la fin du XIXème siècle
sont les pays d’Europe du Nord
On ajoute à ses pays la Russie le Canada les E U les pays de la 2ème vague après la 2nd GM
La croissance n’est pas régulière et pour analyser les irrégularités de la croissance on a 2
approche possible
Le PIB/ la croissance est un indicateur qui a beaucoup de limites :
- Le PIB est un indicateur en valeur. Le PIB varie selon 2 grandeurs : le prix et la quantité
En histoire on va apprécier le développement d’un PIB en volume (quantités de biens et services,
consommé, produits, …)
- Il est très difficile de comparer la croissance du PIB d’une période à l’autre
Les comparaisons dans le temps sont très délicates
- Ce n’est pas un indicateur de développement, c’est un indicateur économique
Indicateur de développement c’est l’IDH : santé, richesse, éducation
La question qui se pose c’est croissance de quoi ? Un pays qui produit de plus en plus d’armes
est-il un pays qui se développe ?

1.2 L’évolution du PIB au 19 ème siècle

Le fait nouveau au 19 ème siècle est l’apparition d’une croissance positive et qu’elle dure dans le
temps, mais beaucoup d’idées fausses circule quant au niveau de la croissance et à la rapidité de
la croissance, beaucoup d’idées fausses sur les données en stock et en flux. Les données sont
très incomplète, très difficile. On va recourir à deux méthodes pour reconstituer les chiffres, la
première méthode consiste à partir de chiffres actuel et on fait des hypothèses pour remonter dans
le temps, l’autre méthode que l’on peut utiliser c’est de partir de données partielles d’époque (ville,
région, secteur d’activité) on fait des hypothèses sur les données manquantes.
Les chiffres de croissance du PIB ont été surestimé durant le 19 ème siècle, les chiffres ont été
largement surestimés, notamment parce qu’une grande partie de la production domestique va
passer dans la production dite marchande. Au début du 19 ème siècle beaucoup de personnes
produisent leurs vêtements à la fin ils les achètent. On extrapole aussi sur certains secteurs
d’activités. ( diapo 11 ) Les séries ne sont pas toujours homogènes. Il y a un autre problème, celui
des pondérations.

Maurice Lévy Leboyer est né le 10 juin 1920 et mort le 27 septembre 2014 à l’âge de 94 ans, c’est
le chef de file des historiens de l’économie. Il fait des études d’histoires à Caen, Montpellier avant
de se réfugier à Megève. Il cosigne L’Économie française au 19 ème siècle. Il a écrit de nombreux
ouvrages comme L’Histoire de la France industrielle en 1996. Il est marié à Claude une
chercheuse en psychologie.
Rechercher l’article de Lévy Leboyer

Le premier à avoir remis en cause les calculs de la croissance au 19 ème —> Paul Bairoch
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Dans les années 1960, 1,5% de taux de croissance annuel moyen pour le 19 ème siècle pour Paul
Bairoch, aujourd’hui les calculs sont d’environ 1-1,1% de taux de croissance annuel moyen, voir
tableau des coefficients multiplicateur (diapo 12 ).
Dans les années 1960 les recherches se portaient beaucoup sur les pays du Tiers-Monde.
Le tableau ( diapo 13 ) pourrait nous faire penser que la croissance annuel au 19 ème siècle n‘est
pas moins importante que pendant la récession de 1930 et la croissance au 19 ème siècle est plus
faible que celle des années 1920. Les évolutions sont très dispersées selon les périodes, début du
19 ème 0,6 fin du 19 ème 1,7 taux de croissance annuel, les évolutions sont très dispersées selon
les pays aussi ( diapo 14 ). La fin du 19 ème, la France et le Royaume-Unis sont les 2 pays à avoir
connu un taux de croissance annuel plus faible, ils étaient les premiers à avoir eu la Révolution
Industrielle. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer ce faible taux, la taille des entreprises
qui restent plutôt faible, le rôle de l’État. Pour expliquer ces irrégularités de la croissance on va
étudier 2 thèses : la thèse de la croissance cyclique et la thèse de la croissance par étape.

Paul Bairoch est né à Anvers le 24 janvier 1930 et mort à Genève le 12 février 1999, c’est un
historien économiste français de l’après-guerre. Il fut conseillé économique au GATT de 1967 à
1969. Il fut professeur et directeur dans de nombreuses écoles prestigieuses. Il a écrit des
nombreux ouvrages comme Mythes et paradoxes de l’histoire économique, publié en 1999.

1.3 Une croissance cyclique

On doit cette théorie à Clément Juglar a été le premier économiste à mettre en évidence la
présence de cycle dans la croissance au milieu du XIXème siècle. l voulait comprendre pourquoi
les crises économiques survienne, qu’est ce qui caractérisait la période précédant les crises ?
Il observe donc 4 phase dans le cycle économique :
-L’expansion (caractérisé par une forte croissance du PIB, on peut aussi repérer les
cycles avec d’autres indicateurs comme les prix (de gros), emploi, investissement, ). La phase
d’expansion correspond à une augmentation des agrégats macroéconomique

-La crise : Survient brutalement correspond à un krach boursier, la faillite d’une grande
banque ou entreprise, elle est très courte (quelques heures, quelques jours)

-la récession(dépression) ou tous les indicateurs sont en baisse

-La reprise : Désigne la reprise à la hausse des indicateurs. Les cycles sont très facile à
observer mais leurs analyse est très difficile car il existe des cycles très court (quelques mois) on
va d’un point haut, et des cycles d’une durée très longue, des cycles très court qui se superpose à
des cycles longs. Kondratieff, a mis en évidence la variable des prix, il a représenté les prix de
gros au Royaume-Unis, les cycles longs dans d’autres pays. La durée des cycles Kondratieff
s’étend sur une durée allant de 40 à 70 ans. Depuis le 19ème siècle on a repéré 3 cycles
Kondratieff, 1814-1872,1872-1917,1917-1980.
Les cycles Kuznets durent seulement de 15 à 20 ans
Les cycles Kitchin d’une durée de quelques mois. (Diapo 16)
Il y a des différences de niveau entre les deux auteurs mais il y a une assez bonne
correspondance sur les cycles.
On représente un cycle sur un graphique en abscisse le temps et en ordonné les indicateurs. On
mesure la durée d’un cycle graphiquement avec des points de repère on part d’un point haut à
l’autre (on va d’une crise a l’autre)Voir schéma diapo.
On mesure aussi l’amplitude d’un cycle en mesurant la différence entre un point haut et un point
bas.
Tous ces cycles se superposent donc difficile d’analyser les cycles car on peut être dans une
phase de croissance sur cycle long et dans une phase de récession en cycle court de plus les
relation de causalité entre les variables sont assez difficile à expliquer comment expliquer que
dans une phase d’augmentation on soit à la fois dans une augmentation du nbre de B produit et
une augmentation des prix car si l’O augmente les prix augmente mais si la D augmente
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normalement les prix sont censés diminuer. Sur les Cycles il y a décalage entre observation
statistique et la théorie on les observe mais on ne l’est explique pas. Néanmoins on observe sur la
bases des travaux on observe 3 cycle Kondratieff dont deux concernent le XIXème siècle : Le 1er
1814-1872 et 1872-1917Voir diapo. Dans leurs observations des cycles on a pas tjrs les mêmes observations
mais il y a certaines correspondances.

Clément Juglar, est né à Paris le 15 octobre 1819, et mort le 28 février 1905, c’est un économiste
et statisticien, mais aussi un médecin français, il a écrit Des crises commerciales et de leur retour
périodique, il met à jour la régularité des crises et fait des analyses sur le cycle économique.

Nikolaï Kondratiev est né le 4 mars 1982 et mort le 17 septembre 1938 à l’âge de 46 ans. C’est un
économiste soviétique célèbre pour sa théorie des « cycles économiques ». Il est mort fusillé au
Goulag.
L’approche par les cycles pose la question des crises et même si chaque crise est particulière on
repère néanmoins différents types de crise :
-Avant le XIXème siècle : Crise frumentaireCrise agricole mais
elles ne sont toujours pas disparues (Crise de la vache folle, crise de la grippe
aviaire).
-1ere moitié du XIX : première crise commerciale de surproduction
-2ème moitié du XIX : première crise industrielle de surproduction
A partir de l’entre deux guerres avec les grandes crises du XXème siècle mais
difficile a typé car touche plusieurs secteurs Voir diapo 17. (Article d’histoire,
revue économique pour revoir le cours)
Ce sont des crises ou l’on produit trop Insuffisance de la demande.
Cette théorie on l’a doit a Rostow, toute société passe par 5 étapes de la croissance économique :

1.4 Une croissance par étape

W.W Rostow, met au point un modèle théorique d’évolution des sociétés, des civilisations, il
distingue dans son model 5 étapes,
-la société traditionnelle (agriculture, qui ne parvient pas à dégager un surplus suffisant
pour l’investissement( gains de productivité faible)) ( les individus n’envisage pas
d’ascension sociale s’inspire du fatalisme).

-la deuxième étape correspond aux conditions préalables au décollage ( les conditions de
productions se transforment,la science est utilisé pour la production dans l’agriculture puis
dans l’industrie, l’investissement augmente du fait que le système de financement se
modifient, des institutions financières apparaissent ).

- la troisième étapes est le décollage ou le take-off qui correspond à la Révolution


Industrielle ( certain taux d’investissement ), la croissance devient la situation normale et
est auto entretenue (génère le surplus monétaire qui sont réinvestit qui génère de la
croissance).
(Take off ) Souvent que dans 1 ou 2 secteurs

- quatrième étape :La maturitéTechnologie moderne utilisation de processus de


production de plus en plus sophistiqué , la croissance se diffuse à toute l’économie, des
taux d’investissement important entre 10 et 20%.
Taux d’investissement : L’investissement / PIB
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-la cinquième est la consommation de masse, c’est dans cette étape qu’apparait l’État
providence. L’objectif n’est plus de répondre aux besoins élémentaire la production
dépasse aux besoins ex :(voitures). (diapo 17 ).
Rostow repère c’est différentes étapes dans l’histoire. GB premier pays (diapo 18).

« L’approche de Simon Kuznets, inspirateur en 1950 de l’histoire quantitatif au sens


restreint de l’histoire macro-économique, place au centre de l’analyse » Diapo 10.
Pour mesurer la croissance il y a 4 possibilités au XXème siècle
• Dans l’optique de la formation du Revenus on va mesurer l’ensemble des valeurs
ajoutées. (Ex : Pays qui ne produit que du blé)
• Même optique (Ex : Revenus des artisans meuniers par exemple)
• Dans l’optique de l’utilisation du revenu. (Ex : Ensemble des produits finaux, come
qté de blé produite dans une région/pays)
• Dans l’optique de l’utilisation du revenu avec la consommation finale. (Ex :
Consommation de pains/farine).
Le PIB/ croissance est un indicateur à plusieurs limites valable dans l’histoire autant
qu’aujourd’hui. La mesure de la croissance combine volume et valeur. Ex : Qté de pains en
volume * Prix en valeur. Il faut séparer les indications sur les volumes et les valeurs.
Les comparaisons sont délicate en particulier du fait que la consommation ne tient compte
que des B échangés das les marchés or au XIXème siècle beaucoup de produits dans le
cadre de la production domestique ( X achat de vêtements). Pareil pour l’alimentation mais
aujourd’hui ils sont rarement produits dans le cadre de la production domestique.
La croissance n’ets pas un indice de développement, d’ailleurs le développement du
XIXème siècle impossible donc on assimile le progrès au développement. La production et
les échangent augmentent donc c’est un facteur de développement or le fait d’acheter ses
vêtements plutôt que de les faire est un facteur de développement ? . Il y a une question
que l’on peut se poser « La croissance est un facteur de développement mais de quoi ? »
L’augmentation des services

Walt Whitman Rostow est un économiste et théoricien politique américain qui est né le 7 octobre
1916 et mort le 13 février 2003. Il a enseigné l’économie à Columbia. Il a écrit de nombreux
ouvrages.

La croissance ce mesure par le taux de PIB, beaucoup de ratio économique sont divisés par la
valeur ajoutée.
Discussion sur le cas du Canada qui a sa phase de maturité tardive. Hypothèse le Canada aurait
profité du progrès technique des États-Unis
Conclusion :

La thèse de Rostow est trop mécanique, trop de pays dont la croissance est restée en panne.
Néanmoins on peut trouver utile ce modèle et l’utiliser en tant que référentiel. Le modèle de la
concurrence est très discuté. Début du 20ème les hypothèses auraient été vérifiées. La théorie
des cycles reste incomplète. Cette théorie laisse poser la question des crises et des reprises.
Même si chaque crise est particulière elle a des caractéristiques propres, on observe au 19 ème
siècle une évolution et deux types de crises. ( diapo 18 ) Première moitié du 19 ème on passe de
crise agricole à des crises commerciale de surproduction. Deuxième moitié du 19 ème première
crise industrielle de surproduction. Aucune de ces 2 théories ne se place dans une théorie de
changement sociale. Il y a deux 2 types de raisons : changement sociale car problème ou
contrainte qu’il faut résoudre exemple : le tout à l’égout. Les utopies, les rêves, les aspirations pour
expliquer les innovations technologiques. Joseph Schumpeter pourquoi les entrepreneurs innoves
il évoque ce qu’il appelle « la part du rêve » Trouver 5 idées clés de pourquoi les entrepreneurs
innoves au 19 ème siècle.

Joseph Schumpeter est né le 8 février 1833 à Triesch en Moravie et est décédé le 8 janvier 1950 à
Salisbury dans le Connecticut. C’est un économiste autrichien du milieu du 20 ème siècle, il est
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connu pour ses théories sur les fluctuations économiques, la destruction créatrice et l’innovation. Il
est l’auteur de Histoire de l’analyse économique parue en 1954.

Les 3 raisons des entrepreneurs pour innover sont :


- Acquérir une situation sociale, être utile à la société
- Développer des solutions techniques, découvrir de nouvelles techniques
- Faire du profit, gagner de l’argent, être autonome dans son travail

2. Les mécanismes de la Révolution Industrielle

Pour expliquer les différentes raisons de la révolution industrielle, il faut chercher des facteurs
déclencheur à la Révolution Industrielle (cette démarche est dépassée). Cette démarche est
dépassée car on ne peut pas situer dans le temps précisément les phénomènes, deuxième raison,
on ne peut jamais être sur des liens de causalité qui existe entre 2 phénomènes. Exemple : On a
longtemps affirmé que la croissance démographique était un facteur déclencheur de la Révolution
Industrielle. Même une invention est difficile à dater. On pourrait dire que la Révolution Industrielle
a démarré avec la machine à vapeur. Mais on se sait pas réellement qui à crée la machine à
vapeur.
Est-ce que l’augmentation de la population est la cause de l’augmentation de la production,
alimentaire ?
La révolution Industrielle est un ensemble de facteurs concomitant ( qui se déroule en même
temps ) autour du progrès technique et progrès sociaux.

Film INA

Les changements économiques : Changement dans les méthodes de production de biens


intermédiaires, les machines, les outils, qui ne sont plus fabriqués à la main donc plus rapidement
et en plus grande quantité. Cela implique des changements dans les modes de productions des
produits finaux.

Les changements sociaux : Changement dans les temps de travail, et les temps de loisirs,
changement dans les temps la vie de famille, changement sur la place des femmes dans la
société, changement concernant l’éducation des enfants, changement dans les conditions de
travail, changement dans les revenus, changement dans la satisfaction des besoins, changement
avec le rapport à la nature.

2.1 Les secteurs moteurs

SECTEUR MOTEUR : Un secteur d’activité regroupe toutes les entreprises de la même activité
générale. Un secteur moteur se défini par 2 points :
- Connaît une croissance très rapide
- À des effets d’entraînement sur les autres secteurs —> 4 effets :

- Les effets par les revenus, distributions de richesses élevées, les salariés vont aller dépenser ce
revenu dans d’autres secteurs, cet effet est d’autant plus fort que le secteur moteur représente
une part importante de l’emploi national
- Effet par les achats de biens intermédiaires, le secteur moteur augmente sa production, ils
achètent plus de biens intermédiaires à d’autres secteurs, cet effet est d’autant plus fort que le
secteur moteur est situé en aval de la filière
- Les biens d’équipements, ils se différencient des biens intermédiaires car les biens
d’équipements ont une durée de vie plus longue. Quand on travaille dessus on travaille sur le
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coefficient de capital = c’est l’ensemble des biens d’équipements en volume ou en valeur divisé
par la valeur ajoutée. exemple : la sidérurgie
- Les effets liés à l’innovation, le secteur moteur innovant améliore sa productivité, à terme le
secteur moteur va diminuer son prix
Schéma récapitulatif des différents effets d’entrainement ( diapo 33 )

Étudier les effets d’entraînement consiste à étudier les laissons intersectorielle. Sur le plan
quantitatif on peut utiliser l’outil de Leontief a élaboré un tableau des échanges interindustriel. On
ne peut pas construire de TEI cependant par une région cela devient intéressant.
Pour mesurer nous allons aussi utiliser des méthodes qualitatives, ces effets d’entrainements
peuvent avoir une limite c’est les goulets d’étranglement ( diapo 21 ). Les entreprises du secteur
du moteur vont accroitre leur demande au secteur situé en amont, ça peut coincer quand les
fournisseurs n’augmentent pas leurs offres tout de suite (exemple : fait du 19 ème siècle quand au
début les fabricants d’automobiles, ils ne trouvaient pas suffisamment de producteurs de pneus)
Les goulets d’étranglements : limites les effets d’entrainements. Au cours du 18 ème siècle,
l’agriculture aurait été un secteur moteur, le secteur textile aurait été un secteur moteur en
Angleterre, industrie sidérurgique et métallurgique aurait été des secteurs moteurs en France et
en Angleterre un peu plus tard, les produits laitiers et la viande aurait été un secteur moteur au
Danemark, à la fin du 19 ème aurait été un secteur moteur au États-Unis. Le bois et la pâte à
papier aurait été un secteur moteur en Suède.

2.2 L’expansion des marchés

Une augmentation du volume de production suppose une augmentation des débouchés.


Effectivement au 19 ème siècle la production augmente car la taille des marchés augmentent.
Interaction entre augmentation de la production et la taille des marchés liés à la division du travail.

Adam Smith est né le 5 juin 1723 et est décédé le 17 juillet 1790, c’est un philosophe et
économiste britannique. Il est considéré comme le père des sciences économiques. Son œuvre
principale est La Richesse des nations, c’est un des textes fondateurs du libéralisme économique.
Il sera appelé économiste « classique » par Karl Marx et ce sont ceux qui posent les grands
principes du libéralisme économique.

L’accroissement de la taille des marchés à ce que Adam Smith appel la division du travail (DIT).
Synthèse texte ( diapo 34 ) tant que le marché est petit les individus ont intérêt à être
« multifonctions ». Liens entre la taille des marchés et la multi-activités. 2 manières : une manière
accès sur la production et une autre sur le commerce. La concurrence s’accroit de nouvelles
régions vont produire, de nouvelles demande émanent de ces régions : l’amélioration des
transports, une conséquence de la DIT et de la concurrence c’est la spécialisation régionale.
C’est ce que dit David Ricardo, il utilise la théorie des avantages comparatifs ( voir diapo 23 ).

Vidéo :

Le Portugal a tous les avantages absolus.


La spécialisation ça permet de produire plus.
Il faut comparer les coûts.
La théorie des avantages comparatifs, il ne faut pas comparer les coûts de production d’un pays à
l’autre. Il faut comparer les coûts à l’intérieur d’un même pays.

Objet de débat au 19 ème du fait que la spécialisation régionale est encore aujourd’hui l’objet de
débat du fait que c’est une question de revenus. La spécialisation de l’Angleterre dans le textile au
19 ème ne leur est pas profitable, leurs revenus n’augmentent pas. Les débouchés l’Angleterre va
aller les chercher ailleurs, effectivement la Révolution Industrielle, en France et en Angleterre, les
industrialisations sont basés sur les marches extérieurs. A l’inverse les pays de la deuxième vague
(l’Allemagne, les États-Unis, le Japon, Russie) Jean Charles Asslain.
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Sur l’évolution des revenus, en parallèle de la croissance, de la Révolution Industrielle, il existe de


nombreux transfert de revenus, qui permettent d’expliquer pourquoi les revenus du secteur du
textile n’augmentent pas en Angleterre. Les transferts de revenus s’opèrent entre les secteurs, par
la demande. Les revenus dans un secteur peuvent générer des dépenses dans d’autres secteurs,
ce sont des transferts de revenus par la demande.
Les transferts de revenus par les impôts ou les taxes, l’État peut être à l’origine d’un transfert de
revenus d’un secteur à l’autre. Exemple : l’Angleterre, transfert de revenu par le biais des secteurs
très concurrentiel vers les secteurs protégés.
Transfert de revenus entre le capital et le travail va profiter aux propriétaires de capital plutôt
qu’aux propriétaires du travail qui sont les salariés.

La forte augmentation de la population ajoute un élément défavorable à l’augmentation du revenu


moyen sur le marché intérieur.
Le revenu moyen on va diviser le PIB par le nombre de travailleur sur le marché intérieur. Dans les
pays de la 2 ème vague, la croissance va trouver ces débouchés dans la croissance intérieure :
protectionnisme éducateur F.List, il faut protéger les industries naissantes. La seule exception
accepté par les libéraux est le protectionnisme éducateur. Avec l’élargissement du marché la
structure de production change, la structure de la consommation, la structure du commerce
extérieur change. Le poids des exportations de produits industriels finis augmentent. Le poids des
exportations de produits brut diminuent. La structure des importations changent aussi. Le poids
des importations de produits industriels diminuent. Le poids des importations de produits brut
augmentent.
L’expansion des marchés est à l’origine de 2 phénomènes : elle participe à la diffusion des
processus d’industrialisation (transfert de technologie) on parle aussi de processus de substitution
d’importation. Le Japon jusqu’à la fin du 19 ème siècle. Le Japon va procéder par des transferts de
technologies. L’expansion des marchés a aussi une influence sur l’organisation des entreprises.
Au cours du 19 ème siècle les entreprises passent d’une forme d’organisation multifonctionnelle
(diapo 25). L’entreprise est organisée autour de ses fonctions principales, la production ensuite la
vente, les achats, la logistique, la finance, la comptabilité et puis la recherche et développement.
Les entreprises passent d’une organisation multifonctionnelle à une organisation multidivisionnelle
(diapo 26), l’entreprise est rangée autour des différents produits soit vers les différentes régions du
monde avec lequel elle commerce.

Friedrich List est né le 6 août 1789 et est décédé le 3 novembre 1846, c’est un économiste
allemand, il critiquait Adam Smith et, il était partisan du protectionnisme éducateur. Il a été
considéré comme un des pères du nationalisme germanique, et un des économistes allemand les
plus réputés. Il a écrit Des chemins de fer allemands, en 1844.

2.3 A la recherche d’un modèle théorique

L’analyse théorique de la Révolution Industrielle est difficile :


Il est difficile de dater et il est difficile de distinguer les causes à effets.
Adam Smith travail sur le machinisme et la DIT mais il ne dit rien sur l’histoire immobile et
l’industrialisation, Ricardo quant à lui va étudier le changement technologique sans pour autant
déboucher sur un modèle global de croissance.

Ricardo se demande si la machine créer du chômage ?


Il répond : ( diapo 27 )
Marx a été le premier à construire un modèle explicatif de la Révolution Industrielle. Il
l’explique par une rupture dans l’organisation des rapports sociaux. Jusqu’au début du 20 ème
siècle les économistes et les sociologues ne disent pas grand chose sur la Révolution Industrielle.
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Il faut attendre l’émergence dus vous développement pour que de nouveaux auteurs s’intéressent
à la question.
Paul Bairoch va insister sur le rôle de l’agriculture. Talcott Parcson et Raymond Aron vont
plus se situer du point de vue de la sociologie pour expliquer la Révolution Industrielle. Aujourd’hui
les travaux qui cherchent à théoriser la Révolution Industrielle, travaille sur la manière dont un
système bascule vers un autre système. C’est ce qu’on appelle l’analyse systémique, elle
emprunte des théories à la biologie, la physique. C’est dans cette perspective que se place
Franklin Mendels qui est un des premiers à inventer le terme de proto-industrie dans les années
1970. Mendels raisonne en termes de maillon transitoire, ce chainon manquant. La proto-industrie
est caractérisée par une imbrication de travail à façon rurale et du travail effectué dans des ateliers
urbains. La deuxième caractéristique : la commercialisation dépasse le niveau local. La troisième
caractéristique : complémentarité entre la région où il existe une proto-industrie et d’autres régions
dans laquelle elle achète des biens agricoles. La proto-industrie apparaît à l’initiative des
entrepreneurs qui veulent accroître ….
L’utilisation de la main-d’œuvre rurale permet de diminuer les coûts, l’amélioration des
transports permet la spécialisation régionale. On peut évoquer différents systèmes intermédiaire
(voir diapo 28), le domestic system ( travaille à domicile et sont indépendants ), le putting out
system ce sont des producteurs à domicile qui travail pour une entreprise et font la production. Le
sweating system ce sont des ateliers qui n’utilisent pas de machines mais qui vont réduire au
maximum le coût de la main d’œuvre. Le creative system, base d’inventivité et de progrès
technique. Le factory system on accroit la taille de l’atelier.
Ces évolutions se firent à des vitesses différentes selon les secteurs et selon les pays. La
proto-industrie est un phénomène local et régional.

Talcott Parcson est un sociologue américain né en 1902 et mort en 1979, il a élaboré une théorie
qu’on appelle le fonctionnalisme systémique de l’action. Cette théorie a permit de développer
différentes approches de la socialisation. Il a écrit The social system, en 1951.

Raymond Aron né le 14 mars 1905, il est mort le 17 octobre 1983, c’est un philosophe, sociologue,
politologue, historien et journaliste français. Il a écrit L’Opium des intellectuels. Il a eu 3 enfants.

Franklin Mendels est celui qui a créer la proto-industrie …

Conclusion :

Pour comprendre la Révolution Industrielle et l’industrialisation il faut lier les la complémentarité


des approches (qualitatives, quantitatives, il faut combiner les différentes disciplines (économie,
histoire, sociologie, géographie ? …). Ce qu’on est sûr c’est que plusieurs révolutions ont eu lieu :
démographique, transports, agricole, système financier et bancaire (diapo 29). De nombreux
débats persistent. Un débat sur la France, sur la Révolution industrielle en France. Un débat sur
l’amélioration des conditions de vie et de travail. Un débat sur les liens entre l’industrialisation et le
capitalisme.

Chapitre 2 : L’industrialisation des activités économiques au 19 ème siècle

Introduction du chapitre : La naissance de la grande industrie

Le terme de Révolution Industrielle apparaît sous la plume des français et des anglais, il
fait référence à quelque chose de brutale, il s’inspire de la Révolution Française.
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Arnold Toymber, il va populariser l’expression en 1884, lors de la conférence qu’il va donner sur la
Révolution Industrielle en Angleterre. Paul Mantoux, publie une synthèse en 1905 des travaux des
études qui ont été réalisé sur la Révolution Industrielle. Il est le premier à concevoir la Révolution
Industrielle. La grande industrie représente l’idée de produire de grande quantité, qu’on vend sur
un grand marché. Le tertiaire s’industrialise. Pour Paul Mantoux, sa définition de la grande
industrie ne considère que la taille du marché. Cette définition par la taille des marchés n’est pas
suffisante. Adam Smith reprend la question de la DIT (diapo 30).
L’apparition de la grande industrie n’apparait pas dans toutes les entreprises, dans tous les
secteurs. La sidérurgie, les chemins de fer dans les pays de la deuxième vague.
Définir le secteur textile, dans quelle branche du secteur apparait vraiment la grande
industrie. Un secteur ce défini par rapport à l’activité d’une entreprise, plus précisément par rapport
à l’activité principale, pour déterminer l’activité principale d’une entreprise on regarde la répartition
de son chiffre d’affaires. Une branche d’activité va regrouper toutes les entreprises qui produisent
des produits filés ou tissés par exemple. Une branche c’est très homogène. Un secteur c’est très
hétérogène. Dans le secteur textile on met à la fois la fabrication de textile et l’habillement mais
aussi le cuir et la chaussure. La grande industrie apparaît d’abord dans le tissage et la filature car
ce sont des secteurs capitalistiques (où on peut utiliser beaucoup de capital). La grande industrie
n’apparaît pas dans un premier temps dans l’habillement et la confection.

Arnold Toymber

Paul Mantoux est né le 14 avril 1877 à Paris et mort le 14 décembre 1956 à Paris. C’est un
historien de l’économie de la Révolution Industrielle particulièrement. Il était professeur de
civilisation française à l’Université de Londres. Il a écrit Essai sur les Commencements de la
Grande Industrie Moderne en Angleterre, en 1906.

1. Les déterminants de la croissance

Les deux principaux facteurs de productions, deux grands types : augmentation des facteurs de
productions (capital et travail), et obtenu par une augmentation des progrès techniques. La grande
question c’est qu’est-ce que le progrès ? Exemple : Les ordinateurs en Inde.
Le mot technique fait référence à des outils, le progrès technique fait plus référence au travail
qu’au capital.

1.1 Le travail, et les facteurs démographiques

Sur le 19 ème siècle historiquement, on a encore des chiffres qui sont lacunaires et des
chiffres qu’il faut questionner la fiabilité. Fernand Braudel est le premier qui répertorie les
différentes méthodes employés pour construire les chiffres la population au 19 ème siècle, il
répertorie les mêmes méthodes que pour la croissance. La méthode régressive : partir de chiffres
présents et reconstituer des chiffres passés. La deuxième méthode est la méthode d’interpolation,
on part de chiffres de l’époque et on essaye de faire des hypothèses pour faire des chiffres sur les
données manquantes. Comme pour la croissance il vaut mieux se repérer à des ordres de
grandeur. Concernant les chiffres sur la population, le recensement est une pratique très ancienne.
Les seigneurs organisés des recensements, pour les impôts ou pour des raisons militaires. Le
premier recensement nationale en France est fait en 1308 (effectué pour des raisons surtout
fiscales) Faire des recherches sir l’évolution de la population au 14 ème siècle. Évolution de la
population en France du 15 ème au 19 ème (INSEE). Au milieu du 15 ème siècle on est à 20
millions, et début 18 ème on est toujours à 20 millions. La transition démographique en France est
plus précoce qu’en Angleterre. La population au Royaume-Unis dépasse celle de la France fin du
19 ème siècle. Évolution des manières de compter, aux États-Unis le premier recensement est
faite en 1790 : il y a 5 catégories de population qui excluaient les esclaves. Le premier
recensement nationale aux États-Unis n’est pas du tout fiable; car on ne compte pas les esclaves,
ni les Indiens. À la fin du 18 ème, plusieurs pays entrent dans un régime d’évolution
démographique, qu’on appelle la transition démographique (voir l’Inde)
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Fernand Braudel est né le 24 août 1902 et mort le 27 novembre 1985, c’est un historien français.

La baisse de la mortalité au 19 ème peut s’expliquer par les progrès dans la médecine. Les
changements dans les conditions de vie. Les conditions de vie, c’est le logement, l’alimentation.
Changements dans les conditions de travail. S’il y a des débats qui expliquent la baisse de la
mortalité, il y a encore plus de débats sur l’explication des facteurs. Avec la croissance et
l’augmentation des revenus, les familles ont besoin de moins d’enfants pour gagner autant
d’argent. Si les ménages anticipent une croissance, il y aura une augmentation de la natalité.
L’hypothèse inverse ce défend aussi. Pour le 19 ème, Pierre Chaunu, lui il démontre en étudiant la
baisse de la fécondité en Normandie au 19 ème siècle, il démontre que les facteurs explicatifs sont
d’ordres psychologique, affectifs. Maurice Halbwachs, il avance des explications plus de l’ordre
géographique, l’éparpillement des populations à la surface du sol, leurs mobilités, les différents
modes de regroupement. Il regarde la manière dont les individus se situent géographiquement
dans l’espace. D’autant plus que le 19 ème siècle est aussi le siècle de l’urbanisation et de la
révolution des transports.
Les liens entre accroissement de la population et croissance sont complexes tant du point
de vue de causalité que des différentes modalités possibles, c’est à dire qu’un accroissement de la
population même en cas de croissance peut conduire à une augmentation de la pauvreté et du
chômage. La population augmente et la répartition de la population entre les activités
professionnelles changent. Il est classique de dire qu’une partie de la main d’oeuvre se transfert du
secteur agricole vers le secteur industriel. La loi des 3 secteurs ou la loi du déversement d’après
Alfred Sauvy. Si la productivité augmente dans l’agriculture, les besoins en main d’oeuvre baisse
et donc la population qui n’a plus d’emplois dans l’agriculture va chercher de l’emploi dans
l’industrie là où les besoins augmentent. On va critiquer le caractère trop mécanique de cette loi
surtout par rapport a la capacité de reconversion de la main d’œuvre. Les pratiques de
recensement montre aussi une évolution de la mentalité, car au cours du 19 ème apparaissent des
questions sur la profession, et les questions concernent de plus en plus les personnes, plutôt que
les ménages, les familles, et ne traite plus les ménages comme un tout. C’est le début de
l’individualisation et de l’individualisme.

Maurice Halbwachs est un sociologue français de l’école Durkheimienne né à Reims le 11


mars 1877 et mort le 16 mars 1945 suite à sa déportation. Il est l’auteur d’une thèse sur La thèse
ouvrière et les niveaux de vie, son oeuvre la plus célèbre étudie le concept de mémoire collective.
Il épouse Yvonne Basch. Il est professeur de philosophie jusqu’en 1915.

Alfred Sauvy est né à Villeneuve-de-la-Raho le 3& octobre 1898 et mort le 30 octobre 1990
à Paris. C’est u économiste, démographe, sociologue français. il est connu pour sa théorie du
déversement et la création de l’expression « Tiers Monde ». C’est un disciple de Maurice
Halbwchs qui était lui-même disciple de Durkheim.

1.2 Le capital, les progrès techniques

Le capital est une notion complexe, on distingue le capital d’entreprises et le capital


domestique, on distingue aussi le capital immobilier du capital mobilier. On distingue aussi le
capital individuel du capital social appartenant à plusieurs personnes, …
Le capital est un bien intermédiaire entre l’homme et la production.
On va parler du capital technique et du financier plus tard. On va parler surtout du capital
technique ça le 19 ème siècle est marqué par une série d’inventions, dans le domaine de l’énergie,
le textile et la sidérurgie. On va distinguer invention et innovation. Une invention c’est une
découverte scientifique, c’est le résultat des activités de recherche. Une innovation consiste en
l’exploitation industrielle et commerciale d’une invention, c’est le résultat des activités de
développement. Toutes les inventions ne deviennent pas des innovations.
Schumpeter explique les cycles de la croissance par les innovations qui apparaîtrait en
grappe. Une grappe d’innovations correspond aux effets d’entrainements. L’entreprise qui va
innover, va pouvoir diminuer ses prix, elle va donc être plus plus productive. Dans un premier
temps les coûts vont augmenter, car souvent on emprunte, pour acheter des machines. Ce qui va
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augmenter à court terme c’est la valeur ajoutée. Les innovations n’apparaissent pas de manières
régulières aussi du fait des goulets d’étranglements. Schumpeter, affirme que les innovations
apparaissent de manière cyclique. Il parle de destruction créatrice. La destruction créatrice, une
entreprise qui innove va mettre en situation financière difficile les concurrents, dont certain vont
disparaitre. Les entreprises innovantes se subsistent aux vieilles entreprises. Les innovations
entrainent 2 effets contraires sur la croissance : à la fois les innovations entrainent une hausse de
a croissance, de la valeur ajoutée, de l’emploi. Et les innovations entrainent une baisse de la
croissance. La thèse de Schumpeter dans les faits est difficile à vérifier ( diapo 34 ). Si on peut
faire correspondre les cycles d’innovations avec les cycles de croissance sa sera des cycles
Kondratieff. La correspondance est difficile d’autant plus que les innovations ne correspondent pas
toujours à des gains de productivité : le paradoxe de Robert Solow « on voit des ordinateurs
partout sauf dans les chiffres de la productivité ». Néanmoins, il est assez usuel de faire
correspondre le premier Kondratieff du 19 ème aux innovations du secteur textile et dans le
charbon. Le deuxième Kondratieff correspondrait aux grappes d’innovations dans la sidérurgie et
le chemin de fer et le troisième correspondrait à l’automobile et l’électricité. L’inventeur de
l’automobile aurait été français, il s’agirait de Jean-Joseph Étienne Lenoir aurait inventé le moteur
à gaz, son invention ne va pas devenir une innovation.
Des problèmes qui peuvent être lié aux brevets, ça coute chère, dès qu’on dépose un
brevet l’invention devient public, donc plus facile à copier. Problème lié à des matières premières.
Problème avec les fournisseurs, où aussi à la création d’entreprises. Au début l’automobile est un
objet de loisir et il y a aussi des problèmes institutionnels, comme le code de la route. La première
voiture à avoir dépasser les 100km/h était une voiture électrique en 1899.

Robert Solow est né le 23 août 1924, c’est un économiste américain, il est connu pour sa théorie
sur la croissance économique : le modèle de Solow. Il reçut en 1987 le « prix Nobel » d’économie.
Il a intégré Harvard.

Observer, analyser et critiquer le phénomène de « création destructrice » au 19 ème siècle.

Exemple : Pour mesurer la mécanisation on mesure les consommations d’énergie ce qui n’est pas
fiable.

L’explication sociologique pour expliquer la discontinuité.


Les entrepreneurs selon Schumpeter, les entrepreneurs innovants fortement une élite dont la
caractéristique principale est de faire preuve d’une force de caractère suffisante pour changer les
mentalités ou faire passer des idées.
Le capital et le travail ont été des facteurs de progrès dans le transport et l’agriculture.

2. La révolution agricole

On a longtemps considéré la révolution agricole comme une condition nécessaire à la Révolution


Industrielle. Aujourd’hui on ne peut plus raisonner comme tel, aujourd’hui on peut même considéré
que la révolution agricole est une conséquence de la Révolution Industrielle.

2.1 La stagnation de l’agriculture ancienne

L’histoire immobile est une stagnation de la production agricole puisque elle représente à la fin du
18 ème une part très importante de la production nationale. En France, elle représente les 3/4 de
la production nationale. La productivité est très basse, c’est lié à plusieurs choses, lié à l’outillage
qui est très rudimentaire, lié à un système de culture qu’on appel l’assolement triennal. Ce
système d’assolement triennal consiste à organiser une rotation des cultures sur des terres
divisées en 3 zones ( Blé d’hiver, les «mars », jachère ). Ce système est en place depuis le12 ème
siècle, du bassin parisien jusqu’aux plaines de Russie. D’autres système de culture existait,qui
était moins rigide et mieux équipé. Ce système laisse peu de place à l’élevage. Ces méthodes sont
souvent stigmatisés, qualifié d’archaïque, surtout du fait que les faibles rendements des cultures
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empêche l’augmentation des activités d’élevages, des cheptels. D’un point de vue écologique le
système qui privilégie les cultures plutôt que l’élevage, consomme plus qu’il ne restitue en
consommation humaine. L’organisation communautaire est répandue dans toute l’Europe, c’est à
dire que les terres qui ne sont pas cultivées servent à un usage collectif. Il y a des exceptions
régionales pour les cultures permanentes comme les vignes et les vergers, et exception aussi pour
les activités de jardinage et de basse cour, qui font l’objet de nombreux échanges surtout à
proximité des villes. L’agriculture ancienne souffrait de surplus commercialisable et de disponibilité
financière, on parle d’agriculture de subsistance. L’agriculture supporte des prélèvements fiscaux
très importants. Ces impôts sont liés à la production ou à la surface utilisée. Le métayage est
l’impôt lié à la production. ce système de métayage est aussi un frein pour les paysans car il n’y a
pas d’incitation à produire plus. C’est un facteur important de stagnation de l’agriculture ancienne.
La répartition de l’impôt compte aussi. En France, la fiscalité favorisait le développement des
grandes exploitations alors que les petites et moyennes exploitations étaient plus imposés. En
Grande-Bretagne une répartition moins inégalitaire aurait favorisé la révolution agricole. Il faudrait
distingué les zones à forte densité rurale comme la France ou les Pays-Bas, des zones à faible
densité rurale ou les possibilités d’extension des cultures sont grande comme avec l’Allemagne de
l’Est. Dès le 17 ème siècle les choses changent.

2.2 Les modalités des révolutions agricoles

Ces mouvements de changement provient de quelques grands propriétaires nobles et agronomes,


ils vont avoir de plus en plus une approche scientifique du rapport entre les sols et les plantes
cultivées. Henri-Louis Duhamel, Antoine-Laurent de Lavoisier, Justus von Liebig. Les nouveautés
résident dans la culture des plantes fourragères. La culture de ces plantes va éviter la culture de la
jachère. Les agronomes vont proposer de nouveaux systèmes d’assolement. De nouvelles
techniques de productions, des outils, d’organisation des récoltes. La diffusion de la pratique des
« enclosures » c’est à dire que de plus en plus les terres collective dépendant des règles
communautaire sont individualisées. À ces améliorations s’ajoutent une extension des surfaces
cultivées qui débouchent sur ce que Marc Bloch, l’individualisme agraire. Il ne faut pas trop
opposer l’agriculture communautaire et l’individualisme agraire. Le système communautaire avait
pour objectif d’assurer un minimum de protection aux familles qui n’avaient pas de terres et aux
travailleurs saisonniers. Sur les marchés la demande non solvable n’est pas satisfaite. Première
évolution agricole, nouvelle méthode de travail, technique, plantes, on note le rôle moteur de
l’Angleterre, la deuxième c’est entre 1870-1914 et cette deuxième révolution agricole est
caractérisé part l’émergence du machinisme ( États-Unis ), et l’utilisation d’engrais chimiques (
Allemagne), pendant la deuxième révolution agricole les transformations caractéristiques de la
première se poursuivent, c’est toujours sur la partie du processus de production qui utilise le plus
de main d’oeuvre que les changements s’opèrent avant tout. Ces révolutions agricoles consistent
en une redéfinition de la place de l’agriculture dans l’économie nationale. L’Angleterre avec
l’augmentation de la productivité dans le secteur du coton, elle va faire un choix de développer la
production du coton, ses exportations au détriment de la production agricole alimentaire. Avec la
révolution en Angleterre, elle renonce à son autonomie agricole. Ce choix n’est pas inéluctable, en
particulier, quand l’agriculture peut être extensive, un pays peut devenir une grande puissance
industrielle sans renoncer à son autonomie agricole. Les progrès dans l’agriculture aurait permis
de nourrir l’augmentation de la population du fait de la transition géographique.

2.3 Les liens entre révolutions agricoles et révolutions industrielles

Les progrès auraient permit une accumulation de capital susceptible de financer l’industrie. Ils
auraient aussi permit de dégager une main d’œuvre excédentaire susceptible de travailler dans
l’industrie. on met en question ces 3 hypothèses, principalement du fait que pour beaucoup
d’économistes, les progrès dans l’agriculture aurait été postérieur à la révolution industrielle. De
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plus, les progrès dans l’agriculture sont assez difficile à repérer. Il est difficile au 19 ème siècle, les
progrès dans l’agriculture sont assez difficile à repéré ( voir diapo 38 ). Le modèle de l’agriculture
extensive. Intensive : rendement de l’homme, on divise la production par le rendement de
travailleurs. On peut évoquer les mêmes raisons, il est difficile de faire des liens dans le temps, de
causalité. Cette hypothèse de déversement de la main d’oeuvre il faut aussi la remettre en cause
car elle suppose le pleine emploi dans les différents secteurs, or au début du 19 ème il y aurait eu
une pénurie de main d’oeuvre dans l’industrie en Grande-Bretagne, il y a de offres d’emplois qui
ne sont pas satisfait. cette pénurie de main d’œuvre aurait incité les entreprises a adopté des
procédés de production « leber saiving », des procédés de production qui vont utilisés plutôt du
capital que la main d’oeuvre. La mécanisation de la production proviendrait de cette pénurie de
main d’oeuvre. Le surpeuplement des campagnes et l’exode rurale ne vont démarrer que
tardivement au milieu du 19 ème. Pour l’Allemagne c’est à la fin du 19 ème. Une autre théorie qui
dit que l’exode rurale pour être une conséquence et une cause de la Révolution Industrielle. Sur
ces hypothèses de départ, les questions de flexibilité et mobilité. On peut les voir sous deux
angles, des questions de flexibilité et mobilité sectorielles et spatiales, remettent en question les
hypothèses de départ. La dernière hypothèse c’est le transfère capitaux de l’agriculture vers
l’industrie, on pense aujourd'hui que le phénomène reste très modeste, les propriétaires fonciers
on plutôt réinvestit leurs profits dans l’industrie, plus dans le transports et les mines, ou dans
l’industrie agroalimentaire, dans l’industrie du coton. Les exemples de propriétaires fonciers qui
réinvestissent leurs profits dans l’industrie ne sont pas nombreux. Il y aurait pu avoir un transfert
de capitaux par le biais de l’État et de l’impôt. Il y a deux pays qui font exception, ce sont le Japon
et la Russie. Pas de transfert en matière agricole, que ce soit en bien d’équipements. La demande
d’outillage du secteur agricole est surestimé. la demande en bien de consommation est quant à
elle difficile à observer. On pense que cette demande des agriculteurs va être un stimulus pour
l’industrie du textile. Aujourd’hui les théories et les hypothèses qu’on explore consiste à vérifier la
théorie de l’industrialisation aurait été une réponse à la médiocrité de l’agriculture, c’est à dire que
dan les régions il n’y aurait pas eu de progrès dans l’agriculture. Cela concerne la première
révolution agricole ( France, Grande-Bretagne ). La seconde révolution agricole sont plutôt les
États-Unis et l’Allemagne.

3. La Révolution dans le secteur des transports

Le secteur des transports est le deuxième secteur, après le textile à connaître une mécanisation
de la production. Ce sont les secteurs du transports, maritimes, fluviales, routier et ferroviaires vont
stimuler les industries sidérurgiques et mécaniques beaucoup plus que le textile. Ce secteurs
nécessitent un capital technique beaucoup plus lourd que le textile; avec la Révolution des
transports, la Révolution Industrielle prend une autre dimension en terme d’accumulation du capital
. En terme de circulation du capital et avec le rôle des banques et des bourses. La bourse de New
York à la fin du 19 ème, côte uniquement des compagnies ferroviaires à la fin du 19 ème siècle.
C’est un fait qui note l’importance de la révolution des transports.

3.1 Les innovations et les effets d’entraînement

Le secteur des transports est un secteur moteur. Dans un premier temps ce sont les moyens de
communications traditionnels qui vont connaitre de grandes avancées. En particulier les routes
avec l’invention du macadam ( M.Macadam ). Les voies navigables ont connu de grandes
avancées de grandes améliorations en particuliers les canaux et les cabotages. Les premiers
essaies liés à la machine à vapeur ont lieu au début du siècle, la première locomotive à vapeur est
inventée en 1829. Elles ne verront pas le jour avant la deuxième moitié du 19 ème. Les
innovations vont avoir lieu surtout dans la navigation pour les bateaux avec les coques en métal,
l’invention de l’hélice. Améliorer la régularité des transports.
La révolution des transports n’a pas forcément entrainer une diminution du coût des transports.
Le développement des chemins de fers sont à l’origine d’une forte création d’emplois, mais cette
création n’a pas été compensé d’une diminution dans les autres moyens de transports. les effets
d’entraînements dans ce secteur de transports sont nombreux, d’abord le développement des
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moyens de transports nécessitent d’améliorer les moyens de communication d’informations, c’est


ainsi que les premières liaisons télégraphiques sont établis en parallèle des premières voies de
chemins de fer. Le système inventé par Samuel Morse vers 1840. le premier cable sous marin
reliant le continent de l’Europe à l’Amérique en 1860. Les autres effets d’entrainements. De
nouvelles activités apparaissent, le tourisme, la compagnie PLM propose des voyages pour le
simple plaisir. Ces effets d’entrainements sont très difficile à mesurer, de nombreux travaux ont par
exemple tenter de mesurer l’importance de la demande ferroviaire, la fonte, l’acier, le charbon, le
bois. Les compagnies de chemin de fer importent beaucoup de matériaux et le secteur de la
sidérurgie en exporte beaucoup. Avec l’extension des marchés ces chiffre n’ont plus beaucoup de
sens. On étudie néanmoins les processus de substitutions d’importations. D’abord une phase
d’importations puis la production nationale prend le relais. Ce processus a été assez rapide en
France, en Allemagne, aux États-Unis. Quand on prend en compte les exportations et les
importations on doit tenir compte de sinters divergents en matière de droit de douane. Tout les
pays ont connu de périodes de protectionnismes avec des droits de douanes élevés et des
périodes plus libérales avec des droits de douanes faible. Il faut ajouter à cela que les groupes
financier ont souvent des intérêts dans les entreprises étrangères. Débat sur le rôle moteur du
chemin de fer. Les cliomaitrissiens sont les représentants de la new économie history ce sont des
économiste qui étudient l’Histoire par les chiffres, les statistiques, ont calculé ce qu’on appel le
social saving. L’indicateur de social saving est égal a la somme des dépense supplémentaires
qu’occasionnerai une situation imaginaire ou les chemins de fer n’existerai plus. Ces calculs sont
tres fastidieux mais ils donnent une assez bonne idée de la qualité des autres raisons de
transports. Plus l’indicateur est faible, plus la qualité des réseaux autres que les chemins de fer est
bonne. ces travaux remettent totalement en question le rôle moteur des chemins de fer aux Éats-
Unis. c’est Nort et Faugel ont obtenu le prix d’économie.

3.2 La construction des réseaux : aménagements du territoire et nouvelles localisations

L’avance de la Grande Bretagne et de la France en matière de transports, dès 18 en Grande


Bretagne du fait que le réseau des canaux et très bien articulés avec le réseau routier les couts du
transports diminuent en Grande Bretagne. La qualité du réseau en Allemagne est très mauvaise.
Le transport par voie navigable continue d’augmenter au moins jusqu’en 1850 avec l’objectif de
désenclaver les campagnes. La construction des réseaux de chemins de fer qui s’effectue en 4
phases. Premièrement est celle des expériences pionniaires, il s’agit souvent de propriétaire de
mine, de chef dans la métallurgie qui mette en place de courte ligne ferroviaire pour transporter
leurs marchandises de leurs entreprises à une voie navigable, un réseau routier. La deuxième
phase correspond à la construction des réseaux nationaux par des entreprises privées. C’est la
construction des grandes lignes ferroviaires. Remarque : la première grande lige de chemins de fer
est mise en place en Inde en 1853, et selon Rostow la phase de démarrage n’aura lieu qu’en 1950
soit 100 ans plus tard. Les réseaux nationaux sont construits par des entreprises privées. La Chine
et l’Inde, le secteur ferroviaire n’a pas été un secteur moteur. Ces réseaux nationaux sont achevés
en 1965-1970. La compagnie PLM a participé au développement des réseaux nationaux ( Paris-
Lyon-Méditerranée ). La 3 ème phase marque un tournant important, car les profits des
entreprises. Les recettes ont été surestimées. Surinvestissement
C’est une période où le cout marginal dépasse le coût moyen. Quand le coût marginal est égal au
cout moyen c’est la période de profit sur un marché de concurrence pur et parfaite.
L’État intervient pour la construction des lignes secondaires dont la rentabilité et encore plus faible.
La 4 ème et dernière phase, elle est en France amorcée assez tôt, les compagnies ferroviaires et
les groupes financiers se tournent vers les pays en voie d’industrialisation ou qui ne sont pas
industrialisé. Les frontières temporels entre ces différentes phases ne sont pas très net. En
Angleterre, la construction et le développement ferroviaire ce fait dans un esprit très libéral, les
infrastructures se multiplient, puis c’est la loi du marché et donc les réseaux et les infrastructures
non rentables sont abandonnées. En France c’est un petit peu différent, le développement du
secteur ferroviaire se fait sous l’égide de l’État qui prône la vertu du libéralisme mais qui n’agit pas
tout à fait selon le modèle libérale. L’État à en France aussi une logique d’aménagement du
territoire. Cet politique d’aménagement du territoire aurait dissuadé certaine population à aller
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vivre en ville. L’exode rurale aurait été plus modéré en France qu’en Angleterre. Pour les partisans
du libéralisme et de la croissance quantitative. L’urbanisation en Angleterre n’a pas empêché la
croissance de se réduire à partir de 1870.

Le développement des réseaux de transports s’accompagne de nouvelles migrations. Il y a de plus


en plus de migrants.Les migrations ce font de plus en plus vers outre mer. On note le caractère
volontaire de ces migrations. La deuxième moitié du 19 ème on constate des migrations de pays
muons développées vers le pays les plus développé. Même constat au 20 ème siècle. On va
nuancer, ce développe un secteur particulier dans les compagnies de navigation spécialisée dans
le transport de migrants.

Accroissement de la mobilité des hommes qui entrainent des re localisations : des régions
industrielles apparaissent, par exemple l’industrialisation liée aux réseaux de transports. La
Belgique se développe grâce à la mobilité des hommes. Des régions agricoles vont se
spécialisées, l’exemple du Languedoc Roussillon spécialisation viticole et vinicole. La re
localisation des activités a parfois des effets négatifs. Elle va accentuer les inégalités avec des
régions qui vont se peupler et dont l’activité économique et agricole va se développer, l’exemple,
différenciation entre Italie du Nord et Italie du Sud apparait. A la fin du 19 ème les mécanismes et
les logiques changent. avec l’apparition des grands pays continentaux comme les États-Unis, la
Russie, la Chine comme superpuissance économique. L’espace devient une force et n’est plus un
handicap.

3.3 Investissement dans le secteur des transports

La construction des chemins de fer, comme le développement des voies navigables, exige un très
gros capital et exige d’investir sur plusieurs années avant que les bénéfices apparaissent. Pour
ces raisons les compagnies ferroviaires vont quasiment toutes adopter la forme de sociétés
anonymes, pour drainer l’épargne, pour les voies navigables c’est la même chose comme pour les
coites de canaux ( anonymes ). Les banques n’interviennent pratiquement pas, ce sont les
bourses qui se développent fortement ( diapo 49 ).
Le volume des valeurs en circulation augmentent, les banques n’interviennent pas beaucoup dans
ces activités de financement, ce sont plutôt les bourses qui sont tres actives surtout celle
d’Angleterre. L’épargne de l’État varie d’un pays à l’autre en fonction de l’idéologie libérale. Pour
financer les transports l’État intervient et les financeurs privés. Il faut introduire la dimension
temporel. Les États vont emprunter aux banques, cela va donner lieux à des situations complexes.
Par exemple la construction du réseau ferroviaire belge en parti financer par l’État. La banque
Rotchilde prête à l’État Belge. Le financement en France vient de fonds Anglais qui finance le
secteur ferroviaire français. Ce qui a motivé les financeurs c’est l’élargissement des marchés (
amélioration de la circulation des marchandises ). On illustre cette motivation par le fait que dans
plusieurs pays, plus de la moitié des souscripteurs d’actions sont des commerçants et des
industriels. L’investissement dans les transports, particulièrement l’investissement ferroviaire,
présente des fluctuations qui paraisse cyclique. Il existerait un cycle de l’investissement ferroviaire.
Il y a eu plusieurs crises, des bulles spéculatives, puis suivis des périodes de récession. Une bulle
spéculative : demande excessive pour acheter des actions. Optimisme. Ce sont des effets de
rumeurs, des effets de paniques. Les cycles de l’investissement ferroviaires, correspondent assez
bien aux variations du PIB. Lien de causalité ?
Le spécialiste des chemins de fer en France est F.Caron
Exemple de crise qui débute dans le ferroviaire.La crise de 1847, débute dans le ferroviaire, puis
crise financière, puis une crise de l’industrie. On considère souvent que tout le système bancaire et
financier moderne s’est construit en même temps que s’est effectué la construction ferroviaire.
Avec les grandes banques, l’importance des financements par titre boursier.

Conclusion du chapitre :

La pertinence des approches méso économiques territorialisées


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Les approches macroéconomique, macrohistorique, permettent de construire des


typologie de pays. Ces approches ne permettent pas forcement de mieux comprendre les
liens entre un secteur moteur et l’économie etc. Il ne s’agit d’agrégé des histoires
nationales. Il s’agit de comprendre les relations entre le locale.
L’étude territorialisé de la proto industrie, consiste à étudier l’apparition d’une production
industrielle destiné a etre exporté hors de la région. L’implication de la main d’œuvre
agricole dans les activités industrielles. Il faut étudier l’urbanisation et les transports.
L’organisation en atelier, en manufacture de la production industrielle. On va étudier aussi
l’évolution des formes de la production agricole.

Chapitre 3 : L’apogée du capitalisme au 19 ème siècle

Raymond Aron définit le capitalisme comme la propriété privée sur les moyens de production. la
régulation de l’économie est décentralisée c’est à dire que les règles en rigueur sont les règles du
marché. La relation salariat définit le capitalisme avec les travailleurs qui sont propriétaires. La
recherche du profit et la motivation des agents économiques.

Raymond Aron (1905-1983): est un philosophe, sociologue, politologue, historien et journaliste


français. Il était editorialiste pendant 30ans au Figaro, puis à l’Express.

Approche historique : certaines civilisations on connu des avancés techniques politiques,


démographiques. D’autres civilisation, la chine, on connu des avancés techniques
politiques et démographiques dans des temps plus ancien.

Pourquoi le capitalisme industriel apparaît il au 19 ème siècle ?


« [...] Ce que l’on doit en tout cas retenir, c’est l’importance de l’Etat dans la naissance du
capitalisme; c’est aussi et d’une manière liée, la dimension nationale de la formation du
capitalisme: pas de capitalisme sans bourgeoisie; celle-ci se renforce dans le cadre de
l’Etat-nation et en même temps que se forge la réalité nationale. [...] » Michel Beaud

Le transfert du pouvoir économique au privé. Si on lit le livre de Michel Beaud, il y exprime une
autre idée importante, c’est que le capitalisme, est plus qu’un système économique c’est une
logique sociale. Cette logique sociale est telle que le raisonnement économique, voir financier,
domine les sphères sociales et environnementales. C’est aussi la constitution d’une classe sociale
ouvrière. Cette classe pendant les 30 glorieuses c’est le salariat. Et aujourd’hui, la classe ouvrière
existe elle encore ? La classe ouvrière n’apparait plus vraiment car elle s’est diversifiée. Le
capitalisme pour Michel Beaud est l’ascension d’une nouvelle classe dirigeante. Michel Beaud,
définition plus économique, politique, historique.

1. Le financement de l’industrialisation

Le système bancaire au 19 ème va se développer :


- L’émergence de nouveaux types de banques
- Augmentation et élargissement du nombre de déposant et d’emprunteur
- Réorientation des opérations bancaires et financiers vers le long terme

On distingue 2 périodes :
- 1 ère moitié du 19 ème siècle : domination du crédit commerciale à court terme
- 2 ème moitié : apparition des sociétés d’investissement à long terme

1.1 La domination du crédit commerciale à court terme jusqu’au milieu du 19 ème siècle
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Structuration des secteurs bancaires, avec à leur tête, la Banque Centrale. La Banque de France
est créer en 1800. Comme les autres banques, le premier soucis est de contrôler la masse
monétaire. Financement de l’industrialisation. Au début du 19 ème siècle beaucoup d’échange en
métaux, donc problème de convertibilité. Autour de la banque centrale, un réseau de succursale
se développe. La banque Centrale d’Angleterre est crée en 1694. La première Banque Centrale au
monde est la Banque de Suède. L’émission de billets n’est pas contrôler. Aux États-Unis il aurait
existé 7000 billets différents. L’activité principale de ces petites banques locales, est l’escompte et
réescompte. L’escompte ( diapo 53 ). Ces techniques de l’escompte et de la réescompte vont
aussi faire l’objet pendant longtemps de la politique monétaire menée par la Banque Centrale, dont
l’instrument sera le taux d’escompte. Jusqu’au milieu du 19 ème ces petites banques locales vont
a peut prêt réussir à satisfaire les besoins de crédits des entreprises. Quand les besoins en crédits
vont devenir trop important le secteur bancaire va changer. Tout le 19 ème siècle est ponctuée de
crise monétaire. Ce sont les anglais qui vont animer le débat sur comment éviter les crises
financières et monétaires. Les débats portent principalement sur ma convertibilité des billets émis
par la Banque Centrale en or. Une loi de 1844 ( Bank Charter Act ) qui donne à la Banque
d’Angleterre une mission de veiller à la stabilité de la livre sterling, cette loi dit que les émissions
de billets ne doivent pas dépasser le stock d’or détenu par les pays au quel on ajoute le solde des
créances et des emprunts publics. Les crises monétaires et financières qui ponctuent le 19 ème
siècle sont liés au fait que quand les États ont besoin d’argent ils font marcher la place à billet,
c’est qu’il se passe lors de la guerre. Et aussi le fait que les banques accordent trop de crédits. La
masse mon taire en circulation évolue au 19 ème siècle. Une évolution avec le développement de
la monnaie fiduciaire ( les billets ) et développement de la monnaie scripturale ( ouverture de
crédits par les banques ). La nécessité de bons investissements s’impose, l’intensité des cycles et
des crises s’accroit. Donc le système évolue avec de nouveau type de banques.

1.2 L’apparition de nouvelles catégories de banques

Pour faciliter des grandes entreprises les banques vont commencer par améliorer leurs techniques
de drainage d’épargnent privé. les banques vont commencer à developper des techniques
d’accueillent des épargnants. Les banques vont aussi accroitre leurs offres de services en plus de
l’escompte, elles vont pratiquer le change, elles vont aussi développer leurs services de gestions
des dépôts à vue ( de courts termes ) qui sont remboursables à tout moment et dont les taux
d’intérêts perçus sont faibles, ce qui est courant ce sont les comptes de dépôts à terme.
Effectivement les banques vont disposer d’une masse d’épargne accru et elles vont donc pouvoir
prêter aux entreprises. Il n’y a pas un modèle unique de banque en Europe, il y a 2 grandes
catégories. Ces 2 grands types de banques de dépôts. Les banques d’affaires vont promouvoir le
développement des chemins de fer. ( diapo 55 ). La deuxième catégories de banques qui
apparaissent au milieu du 19 ème siècle, sont elles tournées sur les investissements industriels,
plus risqué. Comme la participation à des emprunts d’État. 3 exemples de ce catégories de
banques : le Crédit Lyonnais, la société générale de Paris, la société générale d’aujourd’hui. Le
système actuel reste structurée de la même manière, avec les banques de dépôts qui sont sur le
développement de l’industrie ( banques de détails et banques d’affaires ) et puis les banques dites
d’investissements qui interviennent surtout sur les marchés financiers.

2. Le capital au coeur de la croissance

Le capitalisme du 19 ème siècle est particuliers du fait que les activités capitalistes sous toutes ses
formes se généralise et le capital social ( capital des entreprises qui appartiennent à plusieurs
personnes ). Apparition des nouvelles entreprises.
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2.1 L’accumulation et la circulation du capital

L’accumulation du capital technique commence avec les inventions, mais cela prend du temps.
1840-1850 qui sont assez marquantes puisque le capital monétaire et financier change de
structure. C’est la répartition entre salaires et profits qui est modifié. Changement de la structure
d’investissement qui ne porte plus exclusivement sur les investissements dit de bases (
télécommunication, immobiliers, … ) mais des investissements industriels directement productifs. (
diapo 56 et 57 ). La circulation du capital s’accroit, en 1850 en Europe, plusieurs pays connaissent
une crise politique, agricole, financière, c’est une crise compliquée qui est grave, les industriels
vont chercher un second souffle, donc il y a une volonté d’investir et de trouver des capitaux. Les
industriels vont se tourner massivement vers des investisseurs, des intermédiaires financiers ( les
zinzins ). Avec ces changements les entreprises accumulent du capital et de tres grandes
entreprises apparaissent même si la norme reste au 19 ème siècle une entreprise qui emploi d’une
dizaine à une centaine de salariés. 1833 en Angleterre, sur 1500 entreprises dans le coton
seulement 7 emplois plus de 1000 salariés, et la moyenne est de 136 ouvriers. 1870, le nombre
moyen d’employés est de 184. En France, les ordres de grandeurs sont comparables, il faut
attendre la fin du 19 ème pour voir apparaitre les entreprises géantes qui seront emblématique du
20 ème siècle.

2.2 L’institutionnalisation du capitalisme libéral

En même temps que le capitalisme s’impose en tant que système de l’économie, il y a le


fonctionnement de marché qui devient la règle. Dans cet optique les États vont jouer un grand rôle
avec notamment l’unification des espaces économiques nationaux. Des espaces économiques de
grandes dimensions se constitue. L’État joue aussi un rôle avec le déménagement des monopoles.
Globalement la circulation des marchandises et de ses capitaux s’accroît au 19 ème, même si les
débats entre protectionnismes et libre échange sont récurrents et très vifs.

2.3 L’évolution des mentalités

De nouvelles attitudes de nouveaux comportement à l’égard de l’argent et à l’égard des activités


économiques s’imposent Max Weber qui étudie l’importance du travail pour les personnes. IL
étudie les déterminants de l’action, il met en évidence le fait qu’au 19 ème l’appât du gain, l’envie
de profits s’imposent comme déterminants des personnes. D’autres Lewis Munford, qui soutient
que dans les mentalités la principale innovation technique c’est la montre perfectionnée « Time is
money ». L’individualisme s’impose, c’est l’affirmation de personnalités, avec la culture des « selfs
made mans »

Conclusion :

Prolongement du cours : L’histoire de la gestion, l’histoire d’entreprises qui est basé sur des
monographies. Pour prolonger le cours on peut s’orienter sur l’histoire de l’économie sociale et
solidaire.

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