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Thème:
Le Rwanda
Les secrets du développement
Préparé par:
SABIROU Abdelilah Sous la direction de :
SYAH Anas Mr. RIDA NOUR
MOUSSADIK Sanae
NASSIF Nadia
• Introduction.
• Chapitre 1: l’état des lieux après l’indépendance de l’Etat.
Section1: le génocide du Rwanda.
Section2: La faiblesse des institutions dans la période de conflit.
• Chapitre 2 : les politiques publiques entretenus par l’Etat après
l’année 2004.
Section1: Le changement de la vision globale.
Section2: Les limites de la vision étatique.
• Conclusion.
Introduction
La question de développement a été largement préoccupée par la plupart des Etats développés
ou en développement, ce concept devenu l’idéologie des responsables d’Etats déclarent
démocratiques. Mais chaque Etats a une conception spécifique de son modèle envisagé. D’abord la
question qui se pose c’est de quel développement on parle ? Diverses conceptions et appellations
ont été enregistrées : développement durable, développement humain, développement soutenable
et développement socio-économique…
Ce qui certain, c’est que la notion de développement durable ouvre des nouvelles
perspectives de repositionnement de l’Etat dans la mise en œuvre des politiques publiques. Ceci
n’est plus envisagé autour des servitudes du pouvoir ou de domination politique. Mais ce qui
légitime en puissance aujourd’hui l’action de l’Etat, c’est sa capacité à faire de développement
humain la primauté de sa politique, et du développement durable sa préoccupation majeure.
En guise d’introduction à ce sujet aussi délicat comme le notre intitulé « Rwanda, secrets de
développement ». Nous sommes obligés de le rapproché de manière objective qui repose sur la
neutralité et l’objectivité de chercheur envers ce genre de sujets.
Tout d’abord la république rwandais, surnommé le (pays de mille Collines). Le Rwanda est un
pays d’Afrique de l’est, il partage des frontières avec l’Ouganda au nord, la Tanzanie à l’est, le
Burundi au sud et la République démocratique du Congo à l’ouest. Sa capitale Kigali est située au
centre du pays.
Le Rwanda a un climat très agréable et des températures moyennes de 18 à 20 degrés,
parfois moins dans certaines régions montagneuses. Il est divisé en quatre provinces du sud, du
l’ouest, du nord et la province de l’Est. En plus la ville de Kigali qui a un statut particulier, étant
dirigée par un maire, et composée de 3 districts.
L’histoire Rwandais marqué par autant de bouleversement, dont on peut la divise en
périodes successives, chaque période donne naissance à une autre :
• Après L’indépendance :
L’ONU fixe la date d’indépendance du Rwanda au 1er juillet 1962. Après la passation des
pouvoirs et l’évacuation des troupes belges en début d’Aout 1962, le nouveau régime politique
affronte des attaques des exiles TUTSI sous prétexte de violentes répressions sur les TUTSI de
l’intérieur, notamment en Décembre 1963 où plusieurs milliers de TUTSI sont massacrés.
Entre 1987 et 1994 Des livraisons régulières d’équipement militaire vers le Rwanda seront
effectuées par la France en application d’un accord particulier d’assistance militaire.
• La période de guerre civile :
Apres La création du Front patriotique Rwandais en 1987 par les exilés TUTSI en Ouganda, il
entre en force au nord du Rwanda, déclenchant ainsi la guerre civile Rwandaise en 1990.
La Belgique rapatrie ses troupes du Rwanda en désaccord avec la politique d’évacuation des
occidentaux opérée par la France et le zaïre en début d’octobre 1990.mais le soutien militaire
français reste toujours maintenu sous la dénomination Opération Noroit jusqu'à la mise en place
des troupes de l’ONU en décembre 1993.
Le 15 octobre 1990, l’ambassadeur de France au Rwanda adresse un télégramme au chef d’état-
major particulier du président Mitterrand, dans lequel il mentionne le risque d’un génocide contre
les TUTSI.
• La période de Génocide des TUTSI :
La mort du président Habyarimana dans un attentat visant l’avion Rwandais en 06 avril 1994 est,
considérée comme le fait initial du Génocide Rwandais.
Durant 5 ans après la mort du président, le gouvernement intérimaire est dirigé par le premier
ministre Jean Kambanda fut condamné en 1998 par le tribunal pénal international pour le Rwanda
a la prison à vie pour crime de génocide, entente en vue de commettre le génocide et crime contre
l’humanité.
• La période transitoire :
Sur la base des accords d’Arusha, Le gouvernement constitué le 19 juillet 1994, Pasteur
Bizimangu devient président de la république. Mais l’homme le plus fort du Rwanda est le
général major PAUL KAGAME vice-président et ministre de la défense, cofondateur du Front
Patriotique Rwandais et ancien exilé TUTSI en Ouganda.il est devenu Président de la république
après la démission de Pasteur BIZIMUNGO en 2000 et son élection par l’assemblée nationale.
Malgré l’élection de Paul Kagame la marche du pays vers la démocratie est difficile. En 2002
l’ancien président de la république est arrêté et mis en prison.
Cependant, en raison de l’importance que prend le développement durable dans les politiques
publiques de l’Etat, le recours a des réglementations parait de plus en plus nécessaire.
La problématique c’est comment l’Etat Rwandais réalise son développement dans une durée
limitée ? et quelle sont les mécanismes adoptes par l’Etat pour la promotion d’un développement
durable intégré. ?
Certes, le concept du développement durable est porteur de valeurs multiples : une valeur
écologique, une valeur juridique, une valeur économique et une valeur humaniste qui fait l’objet
aujourd’hui d’un consensus mondial. Et c’est justement dans ce cadre qu’il faudra considérer le
développement durable dans une approche plus globale.
Pour répondre à cette problématique nous avons consacrés le premier chapitre pour l’état des
lieux après l’Independence du pays (chapitre 1), pour on se glisse au politiques publiques
entretenues par l’Etat après 2004(chapitre 2).
Exposé d’une vidéo : https://www.youtube.com/results?search_query=rwanda+histoire
Chapitre 1: l’état des lieux après
l’indépendance :
Causes de génocide :
Entre avril et juillet 1994, 800 000 Rwandais hommes, femmes et enfants,
principalement Tutsis, ont été massacrés au Rwanda. La qualification de génocide pour désigner
ces crimes et la conclusion que l'Organisation des Nations unies(ONU) n'a su ni l'empêcher ni le
faire cesser plus tôt sont retenues, en novembre 1994, dans la résolution du Conseil de sécurité de
l'ONU qui institue le Tribunal pénal international pour le Rwanda, puis en 1999, par la
commission mandatée par le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan
Les causes de ce génocide furent multiples: outre l'accumulation de haines entre les
castes Hutu et Tutsi au fil des années et l'enchaînement des événements déclencheurs, d'autres
causes ou responsabilités, intérieures ou extérieures, ont été évoquées par les différentes
Conséquence du génocide au Rwanda
Ce génocide est un événement majeur de la fin du XXe siècle, traité par les médias du monde
entier. Ce génocide s'est déroulé dans le contexte de la guerre civile rwandaise débutée en 1990.
Quantitativement, 15 % de la population rwandaise, désignée comme Tutsi, a été massacrée dans
le génocide et 15 à 30 % de la population s'est déplacée dans le contexte plus général de la guerre
civile qui a fait aussi des milliers de morts de part et d'autre.
Environ 1,000,000 de réfugiés commencent à fuir vers le Congo
Le président Paul Kagamé a déclaré que la politique de « tolérance zéro » adoptée par le
Rwanda dans sa lutte contre la corruption ainsi que des politiques influant sur l’investissement,
ont été le secret de l’augmentation vertigineuse des Investissements directs étrangers au pays.
Le chef d’Etat rwandais a par ailleurs déclaré que le marché du Rwanda reste apparemment petit,
ce qui fait qu’une fois que la corruption se manifeste, cela empêcherait les investisseurs de
profiter des opportunités présentes au pays. « Nous sommes pleinement conscients que la
corruption nuit à tout ce que nous voulons réaliser pour notre peuple », a ajouté M. Kagamé.
Le moyen terme : La Transformation d’une économie agricole vers une économie basée
sur le savoir.
(%)
Population en bonne condition 20 40 60
d’hygiène (%)
Cette vision est un programme de développement conçu pour aider le pays à atteindre le statut de « pays à revenu
intermédiaire ». D’ici 2020 à accélérer la croissance annuelle de son PIB à 10% au cours de la période 2013-2018.