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LIT-B01 et LIT-G01 Collège Jean-de-

Brébeuf
Prof. Mathieu Bélisle
Automne 2022

I. Identifiez dans les exemples suivants les figures d’analogie : comparaison,


métaphore, personnification, allégorie et métonymie.

1. Intarissables, les heures s’écoulaient en un fracas intolérable.

2. Telle une fée, elle m’a charmé de sa voix mélodieuse.

3. C’était l’instant où la Terre doucement s’abandonnait au sommeil


Où le Soleil embrassait amoureusement les enfants d’une autre mère.

4. Je songe à ton visage, ô Patience, et mon coeur trouve sa paix.

5. Les chevaliers ont croisé le fer lors de ce duel épique.

6. Comme une poule rassemble ses petits, j’ai voulu rassembler tes enfants, Nature
aimée!

7. Mon amour s’est envolé


Il n’est plus resté
que la mort
que je croise le long des quais.

8. Quelque part enfouie dans les replis de l’univers


une petite étoile pleure
dans le noir infini.

9. Amour, Beauté et Espoir gambadaient au milieu des champs de fleur


Et moi, épris, je les suivais du regard.

10. Paris a froid, Paris a faim.

11. Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage.

12. J’ai pris racine dans cette ville.

13. Cette vieille grange me regarde d’un air louche.

14. Les fenêtres de cette maison sont comme des yeux éteints.
15. Mais c’est par amitié, crois-moi, que je t’engage, ainsi qu’une mère fidèle, à ne
pas provoquer malheur après malheur.
II. Identifiez dans les exemples suivants les figures d’opposition : antithèse,
oxymore, antiphrase.

1. La torture des prisonniers irakiens est un geste d’humanité sans précédent.

2. Hier soir, j’ai assisté au joyeux massacre de l’équipe de football locale.

3. Je crois toujours les politiciens, y compris et surtout lorsqu’ils se disent


sincères.

4. « Peut-on souffrir plus douce peine? » (Molière)

5. Dans la pauvreté et la disette se cachent des richesses insoupçonnées.

6. Les clartés de la raison ne peuvent vaincre les ténèbres de l’imbécillité.

7. Et monté sur le faîte il aspire à descendre. (Corneille)

8. « Hé! bonjour, Monsieur du Corbeau.


Que vous êtes joli! Que vous me semblez beau!
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. » (de La Fontaine)

9. Cela ne fait désormais aucun doute : il s’agit d’un bien joli crime.

10. Dans cette enceinte, nous pouvions entendre un silence assourdissant.


III. Identifiez dans les exemples suivants les figures d’atténuation :
euphémisme, litote, ellipse.

1. Toute personne à mobilité réduite est priée d’emprunter la voie réservée.

2. Mes grand-parents étaient jadis particulièrement portés sur la chose.

3. Mon nom est Jean-Guy et je suis technicien de surface.

4. Il a rendu son dernier soupir.

5. Avance, bête!

6. Je ne déteste pas la compagnie des gens, encore moins celle des gens
honnêtes.

7. Pas mal, ce fauteuil Louis-Quinze.

8. Je suis peiné du décès de mes parents.

9. La salle était remplie de demandeurs d’emploi.

10. Ce joueur de tennis n’est pas très doué.

11. Nous sommes tous navrés de sa subite disparition.


IV. Identifiez dans les exemples suivants les figures d’amplification :
répétition, accumulation, gradation, parallélisme, hyperbole, anaphore.

1. De maintes choses lui revient la mémoire,


De tant de terres qu’il conquit vaillamment,
De tant de mers qu’il franchit, triomphant,
De mondes étranges, peuplés d’histoires,
De fols amours, de tant de rêves,
Il lui revient son âme échouée sur la grève.

2. Je ne crains ni le jour, ni la nuit, ni la mort, ni Dieu.

3. « Dois-je les oublier, s’il ne s’en souvient plus?


Dois-je oublier Hector privé de funérailles,
Et traîné sans honneur autour de nos murailles?
Dois-je oublier mon père à mes pieds renversé,
Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé? » (Racine)

4. « Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle. » (Racine)

5. « À genoux auprès de ta couche,


Pressé de mille ardents désirs,
Je laisse sans ouvrir ma bouche,
Avec toi dormir mes plaisirs. » (de Viau)

6. Arrête, te dis-je! Arrête! Mais vas-tu enfin t’arrêter?

7. Transi de fureur, il s’était précipité derrière le comptoir, avait saisi son


arme de poing et avait mis en joue la méprisable brute qui avait violé sa
sœur.

8. Je meurs de soif!

9. « Va, cours, vole, et nous venge. » (Corneille)


V. Identifiez dans ces phrases les procédés lexicaux (vocabulaire péjoratif et
mélioratif, symbole) et les procédés syntaxiques (types et formes de phrase,
phrases à construction particulière, apostrophe et interjection).

1. Ah! L’appel lamentable qui marqua l’heure du retour, l’appel qui partit du
lit de ton père, quand sur lui vint s’abattre la hache d’airain!

2. Mais c’est par amitié, crois-moi, que je t’engage, ainsi qu’une mère fidèle,
à ne pas provoquer malheur après malheur.

3. Jésus, maître sauveur, aie pitié de nous!

4. Que tardes-tu, femme, à l’emmener chez lui?

5. Voici la victime que vous attendiez.

6. Oui, redresse notre ville, ô toi le meilleur des humains!

7. Il n’est pas de plus grande récompense pour un père que de voir ses enfants
marcher dans ses traces.

8. Hélas! Hélas! Qu’il est terrible de savoir, quand le savoir ne rien à rien!

9. Elle s’en est allée dans les Enfers, le long de l’Achéron, où son âme est
condamnée à errer éternellement.

10. Homme vil et lâche, misérable vermine, tuer ainsi son ennemi, de dos, sans
même s’annoncer, rien de plus honteux.

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