Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
●Il existe un nombre complexe noté 0 tel que Z ; Z 0 0 Z Z [0 est appelé élément neutre pour +] ;
●Il existe un nombre complexe noté 1 tel que Z ; Z 1 1 Z Z [1 est appelé élément neutre pour ] ;
1
● (Z * )(T * ); Z T T Z 1 [ * 0 , T est appelé inverse de Z , on écrit T Z 1 ou T ];
Z
Définitions
Soit z a b i ( a , b ).
● Le nombre réel a s’appelle partie réelle de z, on écrit a Re( z) ;
● z1 z2 (a1 a2 ) (b1 b2 )i ;
Quelques propriétés
Z et T deux nombres complexes.
1 1 Z Z
n
■Z Z ■ Z T Z T ■ Z T Z T ■ si T 0 , et n , T n T .
T T T T
■ Z Z Z Im(Z ) 0 .
■ Z i Z Z Re(Z ) 0 .
Z Z Z Z
■ Re( Z ) ■ Im( Z ) .
2 2i
Inverse et quotient
Z a bi et T c di deux nombres complexes ( a, b, c, d des nombres réels) tels que T 0 , nous avons :
1 T c di Z ZT (ac bd ) (bc ad )i
2 et .
T TT c d 2 T TT c2 d 2
L’écriture M (a, b) signifiera : le point M muni de ses coordonnées a, b par rapport au repère R.
P
● L’application : est bijective.
M (a, b) z a bi
V2
● L’application : est bijective.
u ae1 be2 z a bi
Le nombre complexe z a bi s’appelle l’affixe du vecteur u ae1 be2 , on écrit z aff (u ) .
Le vecteur u ae1 be2 s’appelle l’image du nombre complexe z a bi .
-2-
Quelques propriétés
u et v deux vecteurs de V 2 , .
● aff (u v ) aff (u ) aff (v ) ;
● aff ( u ) aff (u ) ;
● Si u AB (A et B deux points du plan P ) alors aff (u ) aff ( B) aff ( A) .
Affixe du barycentre
Théorème et définition
A1 , A2 ,...., An des points donnés du plan P ; 1 , 2 ,...., n des nombres réels donnés tels que 1 2 .... n 0 .
Il existe un point unique G P tel que 1 GA1 2 GA2 .... n GAn 0 .
Terminologie
Le nombre i s’appelle le poids du point Ai ;
Le système ( A1 ,1 ),( A2 , 2 ),...,( An , n ) s’appelle un système pondéré.
Propriété caractéristique
( A1 ,1 ),( A2 ,2 ),...,( An ,n ) un système pondéré de points du plan P tel que 1 2 .... n 0 .
M P un point fixé.
G est barycentre du système ( A1 ,1 ),( A2 , 2 ),...,( An , n ) MG n
1
MA ... MA .
1 1 n n
i
i 1
n
On rappelle que i 1 ... n .
i 1
i
i 1
Proposition
Le plan P étant rapporté à un repère orthonormé R (O; e1 , e2 ) .
( A1 ,1 ),( A2 ,2 ),...,( An ,n ) un système pondéré de points du plan P tel que 1 2 .... n 0 .
z1 , z2 ,..., zn les affixes respectives des points A1 , A2 ,..., An , l’affixe du barycentre G du système
( A1 ,1 ),( A2 ,2 ),...,( An ,n ) est
1
zG n
(1 z1 2 z2 ... n zn ) .
i
i 1
Cas particulier : A( z A ) et B( zB ) deux points du plan P munis de leurs affixes, I le milieu du segment AB ,
z A zB
l’affixe de I est zI .
2
-3-
3. Module d’un nombre complexe
Définition
Soit z a bi ( a, b des nombres réels), le module du nombre complexe z est le nombre réel positif noté z
tel que z z z a 2 b2 .
b M
O a
0 1 x
On ainsi établi la relation : u aff (u ) .
● A et B deux points du plan P d’affixes respectives z A , zB , nous avons : AB AB zB z A .
En effet, aff ( AB) aff ( B) aff ( A) zB z A donc AB AB aff ( AB) zB z A .
Quelques propriétés
Z et T deux nombres complexes.
■ Z Z Z .
■ Re( Z ) Z et Im( Z ) Z .
■ z 0 z 0.
■ Z T Z T .
Z
et n , T n T
1 1 Z n
■ si T 0 , .
T T T T
■ Z T Z T [Inégalité triangulaire].
Si Z 0 ou T 0 alors Z T Z T .
Si Z 0 et T 0 alors Z T Z T * / Z T .
-4-
De l’inégalité triangulaire on déduit la proposition suivante :
Proposition
Z T Z T .
U z / z 1 .
Proposition
L’ensemble U muni de la multiplication est un groupe commutatif. Plus précisément, (U, ) est un sous groupe de
(* , ) .
1
Dire que (U, ) est un sous groupe de (* , ) signifie : ■ 1 U ■ ( Z , T ) U2 , Z T U ■ Z U , U .
Z
Remarque
Dans le plan complexe ,c'est-à-dire le plan muni d’un repère et où chaque point est identifié par son affixe,
l’ensemble U est l’ensemble des affixes des points du cercle unité (appelé aussi cercle trigonométrique).
Le nombre ei .
Théorème admis
U
L’application : est surjective.
ei
Quelques propriétés
et ' deux nombres réels, on a :
1 ei
■ ei ei ' ei ( ') ■ i
e i ■ i '
ei ( ') ■ ei ei .
e e
Formule de Moivre
, n ; (ei )n ein .
Formules d’Euler
-5-
Quelques applications
a. Linéarisation
2 8 8 8
1 3
Ainsi, cos3 cos3 cos .
4 4
b. Formules de duplication
i i i i i i i i
Soit , on a : (i) 1 ei e 2 (e 2
e 2 ) 2i sin e 2 , (ii) 1 ei e 2 (e 2
e 2 ) 2cos e 2 .
2 2
Soit ( x, y) 2 , on a :
ab a b
cos a cos b 2cos cos .
2 2
4. Arguments d’un nombre complexe
Le plan complexe étant rapporté à un repère orthonormé direct R (O; e1 , e2 ) .
Soit z un nombre complexe non nul et M son image, toute mesure de l’angle orienté (e1 , OM ) s’appelle un
argument de z, on écrit : arg( z ) (e1 , OM ) 2 .
O
0 1 x
-6-
Propriétés
● z * arg( z ) 0 2 .
● z * arg( z ) 2 .
● z * arg( z) 0 .
● z i* arg( z ) 2 .
2
● z i* arg( z ) 2 .
2
● z i* arg( z ) .
2
Forme trigonométrique- Forme exponentielle
Théorème et définition
Soit z un nombre complexe non nul et arg( z ) 2 , z s’écrit sous l’une des formes suivantes:
Preuve
Posons z a bi (a, b des réels) , soit M l’image de z dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé direct
R (O; e1 , e2 ) . Nous avons OM ae1 be2 avec a OM cos z cos et b OM sin z sin donc
a b
Posons r a 2 b2 , il existe un réel tel que cos( ) et sin( ) .
r r
Preuve
a b U
Le nombre complexe i appartient à U et comme l’application :
a 2 b2 a 2 b2 ei
a b
est surjective alors il existe tel que i ei .
a b
2 2
a b
2 2
-7-
Propriétés
1 Z
■ arg arg( Z ) 2 ■ arg arg( Z ) arg(T ) 2 ■ arg( Z ) arg( Z ) 2 .
Z T
T
Une mesure de l’angle orienté (u , v ) est (u , v ) arg 2 .
Z
Preuve
On suppose le plan complexe rapporté au repère orthonormé direct R (O; e1 , e2 ) . Posons u OM et v ON .
On a Z aff (u ) aff (M ) et T aff (v ) aff ( N ) , on a :
(u , v ) (OM , ON ) 2
(e1 , ON ) (e1 , OM ) 2 relation de CHasle
arg(T ) arg( Z ) 2
T
arg 2
Z
aff (v )
► On a établi la relation : (u , v ) arg 2 .
aff (u )
Proposition 2
A(a), B(b), C (c) et D(d ) quatre points, munis de leurs affixes, du plan complexe tels que a b et c d .
Preuve
aff (CD)
On a ( AB, CD) arg
2 en outre, aff (CD) d c et aff ( AB) b a .
aff ( AB)
Soit n* , tout nombre complexe z tel que z n 1 s’appelle une racine nème de l’unité.
Proposition
2k
i
Soit n* , il existe exactement n racines nème de l’unité et sont données par : zk e n
où k 0, n 1 .
-8-
Preuve
Si z est une racine nème de l’unité alors z n 1 , z est ainsi non nul, soit z rei son écriture exponentielle, on aura
1 z n r n ein . Par conséquent, 1 z r n 1 r n , il en résulte que r 1 et ein 1 , donc k tel que
n
2 k
i
n 2k . Ainsi, k / z e n
.
2k
i
Inversement, si z e n
avec k alors z n ei 2k 1 c'est-à-dire z est une racine nème de l’unité.
i 2 k
En conclusion, l’ensemble des racines nème de l’unité est S e n / k .
i 2 k
Posons : e n / k 0, n 1 et montrons que S .
On a déjà S , montrons que S , on suppose connue la notion de division euclidienne, soit x S alors
2k
i
k / x e n
, en effectuant la division euclidienne de k par n, on aura k qn r avec q et r 0, n 1 ,
2 r 2 r 2 r 2 r 2 r
i i 2 q i i i i
donc x e n
e n
ei 2 q e n
1 e n
, on a obtenu x e n
avec r 0, n 1 c'est-à-dire x ;
En conclusion, card() n .
2 2 2
i i 2 i ( n 1)
►Les racines nème de l’unité sont les nombres : 1, e n
,e n
,..., e n
.
2
i
► Il est commode de poser: e n
, les racines nème de l’unité sont donc: 1, , 2 ,..., n1 .
Exemples
a. n 2 , racines carrées
2
i
Les racines carrées de 1 sont : 1 et e 2
ei 1 .
b. n 3 , racines cubiques
2 4
i i
3 3
Les racines cubiques de 1 sont : 1, e et e .
2
i
On définit le nombre complexe j par : j e 3
.
Propriétés du nombre j
2
i 1 3 1
■ j e 3
i ■ j2 j ■ j3 1 ■1 j j 2 0 .
2 2 j
-9-
c. n 4 , racines 4ème
2 2 2
i i 2. i 3.
Les racines 4ème de 1 sont 1, e 4
,e 4
,e 4
; leurs écritures algébriques respectives sont : 1, i, 1, i .
Exemple : n 8
2 4 6 8 10 12 14
i i i i i i i
Les racines 8ème de l’unité sont 1, e 8
,e 8
,e 8
,e 8
,e 8
,e 8
,e 8
, d’mages respectives
A0 ,A1 ,A2 ,A3 ,A4 ,A5 ,A6 ,A7 . Ci-après le polygone régulier ayant pour sommets ces 8 points.
y
1 A2
A1
A3
O A0
A
-1 4 0 1x
A5 A7
-1 A6
i. Les racines nème de l’unité sont les racines du polynôme X n 1 et on a : X n 1 ( X 1)( X )...( X n1 ) .
n 1
ii. Si n 2 , la somme des racines nème de l’unité est S k 1 ... n 1 0 .
k 0
n 1
iii. Le produit des racines nème de l’unité est P k 1 ... n 1 (1)n 1 .
k 0
Preuve
i. Voir le chapitre des polynômes.
1 n
ii. 1 ... n 1 0 [ 1 car n 2 ].
1
n ( n 1) 2 n ( n 1)
i .
iii. 1 ... n 1 1 2...( n1) 2
e n 2
(ei )n 1 (1)n 1 .
Équation x n a
Proposition
Soit a un nombre complexe non nul d’écriture exponentielle a rei . Soit n* , les solutions complexes de
2k
n i i
l’équation x n a sont les nombres xk re n e n
tels que k 0, n 1 .
-10-
Preuve
n
n i n
n k 2
x 1 k 0, n 1 / x ei n .
On remarque que re a donc x a
n
n i n n i
re re n
►Si b est une solution particulière de l’équation x n a alors l’ensemble des solutions de cette équation est
2 k
i
S b e n / k 0, n 1 .
Exemple
2 2 2 2 2 2 2 2
algébriques respectives sont : i , i , i , i .
2 2 2 2 2 2 2 2
Cas particulier : racines carrées
Preuve
1ère méthode : voir le paragraphe précédent.
2ème méthode :
Soit Z a bi * (a, b des réels) cherchons T x yi (x, y des réels) tel que T 2 Z .
Posons : r Z a 2 b2 . On a : T 2 Z T Z x 2 y 2 r (1).
2
x 2 y 2 a (2)
En outre, T 2 Z .
2 xy b (3)
ra r a
De (1) et (2) on déduit que x 2 et y 2 [ r a 0 et r a 0 car, r Z Re(Z ) a ].
2 2
À partir de (3) on déterminera le signe de chacun des nombres x et y suivant le signe de b.
1er cas b 0 .
Dans ce cas x et y ont le même signe, donc :
2ème cas b 0 .
Dans ce cas x et y ont des signes distincts, donc :
ra r a ra ra
[x et y ] ou [ x et y ].
2 2 2 2
ra ra
On obtient deux valeurs de T : T1 i et T2 T1 .
2 2
Inversement, on vérifie aisément que T12 Z et T2 2 Z .
Dans chacun des deux cas ci-dessus on a mis en évidence deux racines carrées opposées du complexe Z.
Exemple
z 3 4i , on a : r z 5 , a 3 , b 4 0 ; les racines carrées de z sont :
ra r a 53 53
T1 i i 2 i et T2 T1 2 i .
2 2 2 2
Cas particuliers
b b
♦ Si z bi tel que b 0 , les racines carrées de z sont (1 i ) et (1 i ) .
2 2
b b
♦ Si z bi tel que b 0 , les racines carrées de z sont (1 i) et (1 i ) .
2 2
b b
où z est l’inconnue, possède deux solutions z1 et z2 données par : z1 et z2 .
2a 2a
Le nombre désigne une racine carrée de .
b
Dans le cas où 0 , on a z1 z2 .
2a
Preuve
b c b
2
b2 c b
2
On a : az 2 bz c a z 2 2 z a z 2 a z 2 .
2a a 2a 4a a 2a 4a
b
2 2
b b
az bz c a z a( z
2
)( z ).
2a 2a 2a 2a
-12-
►Le nombre b2 4ac s’appelle le discriminant de l’équation (E) .
b
2
►L’écriture : az bz c a z
2
2 s’appelle la forme canonique du trinôme az bz c .
2
2 a 4 a
►Les solutions z1 et z2 de (E) sont aussi appelées racines de l’équation (E).
b c
z1 z2 et z1 z2 .
a a
Application : calcul de deux nombres connaissant leur somme et leur produit
Soit S et P deux nombres complexes donnés, cherchons z1 et z2 tels que z1 z2 S et z1 z2 P .
Proposition
P et S deux nombres complexes donnés, il existe deux nombres complexes dont la somme égale S et le produit
Soit (a, b) * un couple donné et soit T la transformation du plan P d’écriture complexe : z ' az b .
M un point de P d’affixe z et M ' T (M ) d’affixe z ' .
1er cas : a 1 .
On a : z ' z b z ' z b (*).
Considérons le vecteur u tel que aff (u ) b . (*) équivaut : MM ' u .
Il en résulte que la transformation T est la translation de vecteur u , on écrit : T tu .
-13-
2ème cas a 0,1 .
Soit a ei l’écriture exponentielle de a. Ainsi, a et arg(a) 2 .
b
L’équation z az b admet une solution unique dans , , ce résultat s’interprète par : le point
1 a
d’affixe est le seul point invariant par la transformation T [ invariant par T signifie: T () ].
(ii) a 1 et a 1 .
Dans ce cas T est une similitude directe de centre , de rapport 1 et d’angle tel que arg(a) 2 .
La transformation T est appelée rotation de centre et d’angle ; on écrit : T R(, ) .
-14-
Décomposition d’une similitude directe en produit d’une rotation et d’une homothétie
Proposition
Soit S une similitude directe de centre , de rapport et d’angle , on a : S H R R H .
H est l’homothétie de centre et de rapport , R est la rotation de centre et d’angle .
Preuve
L’écriture complexe de S est S : z ' az b avec a ei et en posant aff () on a a b donc
Montrons que S H R [ S R H se démontre d’une façon analogue]. Nous avons le schéma suivant :
R H
M ( z ) M '( z ') M "( z ") .
H R
Ainsi, z ' ei z (1 ei ) et z " z ' (1 ) donc z " ei z (1 ei ) (1 ) .
En conclusion, S H R .
► La proposition a un intérêt pratique, pour construire l’image d’un point M par la similitude directe S :
Soit on trace d’abord son image M ' par la rotation R puis l’image de M ' par l’homothétie H.
Soit on trace d’abord son image M ' par l’homothétie H puis l’image de M ' par la rotation R.
● Si A et B sont deux points du plan d’images respectives A ' et B ' par S alors A ' B ' AB .
● A, B, C et D quatre points du plan tels que A B et C D et d’images respectives A ', B ', C ' et D ' par S,
on a : ( AB, CD) ( A ' B ', C ' D ') 2 [conservation des mesures des angles orientés]
-15-
za
B. Interprétation géométrique du module et de l’argument de .
z b
a et b deux nombres complexes donnés tels que a b A et B leurs images respectives dans le plan complexe.
za
■ Interprétation géométrique de .
z b
za
Soit k * , donné, cherchons l’ensemble des points M ( z ) du plan tels que k.
z b
za
On a : M ( z ) k z a k z b AM kBM .
z b
●Si k 1 alors est la médiatrice du segment AB .
●Si k 1 alors est un cercle (pour l’établir, il suffit de poser z x yi et de chercher l’équation cartésienne de ).
za
■ Interprétation géométrique de arg .
z b
Soit un réel donné.
za
i. Ensemble 1 des points M ( z ) tels que arg 2 .
z b
za
On a M ( z ) 1 arg 2 ( MB, MA) 2 . Deux cas sont envisageables.
z b
1 cas k , k .
er
♦ Si k est pair alors 1 M / ( MB, MA) 0 2 donc 1 ( AB) AB (voir figure ci-après).
1 M / ( MB, MA) 2 . 1 est un arc privé de ses extrémités, il est appelé arc capable d’angle construit
2 M / ( MB, MA) 0 donc 2 ( AB) A, B ; c'est-à-dire 2 est la droite ( AB) privée des points A et B.
Soit z un nombre complexe, l’exponentiel de z est le nombre complexe noté e z tel que e z eRe( z ) ei Im( z ) .
1 eZ
n
■ eZ eT eZ T ■ Z
e Z ■ T
e Z T ■ n , e Z en Z .
e e
L’équation e z a .
Proposition
Soit a un nombre complexe non nul donné, les solutions de l’équation e z a sont les nombres complexes
B. Sommes et produits
En général, ( xk ) étant une suite de nombres complexes, p et n deux entiers naturels tels que p n .
n n
On écrit : xi xi x p ... xn et x i xi x p ... xn .
i p i p , n i p i p , n
J un ensemble fini quelconque d’indices, ( zk )kJ une famille de nombres complexes indexée par J .
z
k J
k est la somme des nombres zk , k parcourant J. z
k J
k est le produit des nombres zk , k parcourant J.
Quelques propriétés
( xk ) et ( yk ) deux suites de nombres complexes, p et n deux entiers naturels tels que p n .
n n n n n
■ xi yi ( xi yi )
i p i p i p
■ Pour tout , xi xi .
i p i p
n n n n n
■ xi yi ( xi yi ) ■ Pour tout , xi n p 1 xi ; [ n p 1 est le nombre des facteurs].
i p i p i p i p i p
n
1 1 n
xi
x i
-18-
Sommes télescopiques
Produits télescopiques
( xk ) une suite de nombres complexes non nuls, p et n deux entiers naturels tels que p n . On a :
n n
xi 1 xn 1 xi xn
■ i p xi
xp
■ Si p 1 , x
i p
x p 1
.
i 1
Sommes doubles
Soit ( xi , j )(i , j )I J une famille de nombres complexes indexée par I J . I et J deux ensembles finis d’indices.
( i , j )I J
xi , j est la somme des xi , j , (i, j ) parcourant I J . Nous avons la propriété suivante :
xi , j xi , j xi , j .
( i , j )I J iI jJ jJ iI
( xi )iI et ( y j ) jJ deux familles de nombres complexes, I et J deux ensembles finis d’indices. Nous avons :
xi y j xi y j .
iI jJ (i , j )I J
Sommes usuelles
n
n(n 1)
■ k 1 2 ... n
k 1 2
.
n
n(n 1)(2n 1)
■ k 2 12 22 ... n2 .
k 1 6
n
n2 (n 1)2
■ k 3 13 23 ... n3 .
k 1 4
n
1 x n 1
■ Si x 1 , xk 1 x ... xn
k 0 1 x
.
C. Formules du binôme
Le coefficient binomial
-19-
Triangle de Pascal
Ci- après un tableau des coefficients binomiaux, appelé triangle de Pascal, Cnp est situé à l’intersection de la ligne
n et la colonne p.
p
0 1 2 3 4 ……..
n
0 1
1 1 1
2 1 2 1
3 1 3 3 1
4 1 4 6 4 1
. . . . . . ………
Pour remplir ce tableau, on a utilisé les propriétés ci-dessus.
On a Cn0 1 donc tous les nombres de la colonne 0 sont égaux à 1 .
On a Cnn 1 donc tous les nombres de la diagonale sont égaux à 1 .
En gras on a représenté l’opération : 2+1 = 3 qui provient de la propriété : Cnp Cnp 1 Cnp11 .
Formules du binômes
a et b deux nombres complexes , n un entier naturel. On a :
n n n
■ (a b)n Cnk a n k bk Cnk a k bn k ■ (a b) n (1) k Cnk a n k bk .
k 0 k 0 k 0
Preuve
Exemples
■ (a b)2 C20 a2 C21ab C22b2 a2 2ab b2 ■ (a b)2 C20 a2 C21ab C22b2 a 2 2ab b2 .
Identités usuelles
n 1
■ Si n est impair alors : a n bn (a b)(a n1 a n 2 b ... abn 2 bn1 ) (a b) (1)k an1 k bk .
k 0
******************
***********
-20-