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● ( Z , T ) 2
; Z + T = T + Z [commutativité de l’opération +] ;
● ( Z , T , R) 3
; ( Z + T ) + R = Z + (T + R ) [associativité de l’opération +] ;
●Il existe un nombre complexe noté 0 tel que Z ; Z + 0 = 0 + Z = Z [0 est appelé élément neutre pour +] ;
● ( Z , T ) 2
; Z T = T Z [commutativité de l’opération ] ;
● ( Z , T , R) 3
; ( Z T ) R = Z (T R) [associativité de l’opération ] ;
●Il existe un nombre complexe noté 1 tel que Z ; Z 1 = 1 Z = Z [1 est appelé élément neutre pour ] ;
1
● (Z *
)(T *
); Z T = T Z = 1 [ *
= − 0 , T est appelé inverse de Z , on écrit T = Z −1 ou T = ];
Z
● ( Z , T , R ) 3
; Z (T + R) = ( Z T ) + ( Z R ) [distributivité de l’opération % à l’opération +].
Définitions
Soit z = a + b i ( a , b ).
● Le nombre réel a s’appelle partie réelle de z, on écrit a = Re( z ) ;
● z1 + z2 = (a1 + a2 ) + (b1 + b2 )i ;
1 1 Z Z
( )
n
■Z = Z ■Z +T = Z +T ■ Z T = Z T ■ si T 0 = , = et n , Tn = T .
T T T T
■ Z Z = Z Im( Z ) = 0 .
■ Z i Z = − Z Re( Z ) = 0 .
Z +Z Z −Z
■ Re( Z ) = ■ Im( Z ) = .
2 2i
Inverse et quotient
Z = a + bi et T = c + di deux nombres complexes ( a, b, c, d des nombres réels) tels que T 0 , nous avons :
1 T c − di Z ZT (ac + bd ) + (bc − ad )i
= = 2 et = = .
T TT c + d 2 T TT c2 + d 2
P →
● L’application : est bijective.
M ( a, b) z = a + bi
V2 →
● L’application : est bijective.
u = ae1 + be2 z = a + bi
-2-
Quelques propriétés
u et v deux vecteurs de V 2 , .
● aff ( u ) = aff (u ) ;
Affixe du barycentre
Théorème et définition
A1 , A2 ,...., An des points donnés du plan P ; 1 , 2 ,...., n des nombres réels donnés tels que 1 + 2 + .... + n 0 .
Terminologie
Le nombre i s’appelle le poids du point Ai ;
Le système ( A1 , 1 ),( A2 , 2 ),...,( An , n ) s’appelle un système pondéré.
Propriété caractéristique
( A1 ,1 ),( A2 , 2 ),...,( An , n ) un système pondéré de points du plan P tel que 1 + 2 + .... + n 0 .
M P un point fixé.
n
On rappelle que i = 1 + ... + n .
i =1
i =1
i
Proposition
( A1 ,1 ),( A2 , 2 ),...,( An , n ) un système pondéré de points du plan P tel que 1 + 2 + .... + n 0 .
z1 , z2 ,..., zn les affixes respectives des points A1 , A2 ,..., An , l’affixe du barycentre G du système
( A1 ,1 ),( A2 , 2 ),...,( An , n ) est
1
zG = n
(1 z1 + 2 z2 + ... + n zn ) .
i =1
i
Cas particulier : A( z A ) et B ( z B ) deux points du plan P munis de leurs affixes, I le milieu du segment AB ,
z A + zB
l’affixe de I est z I = .
2
-3-
3. Module d’un nombre complexe
Définition
Soit z = a + bi ( a, b des nombres réels), le module du nombre complexe z est le nombre réel positif noté z
tel que z = z z = a 2 + b 2 .
z = OM = u .
b M
O a
0 1 x
Quelques propriétés
Z et T deux nombres complexes.
■ Z = −Z = Z .
■ Re( Z ) Z et Im( Z ) Z .
■ z =0 z =0.
■ Z T = Z T .
Z
, Tn =(T )
1 1 Z n
■ si T 0 = , = et n .
T T T T
■ Z + T Z + T [Inégalité triangulaire].
Si Z = 0 ou T = 0 alors Z + T = Z + T .
Si Z 0 et T 0 alors Z + T = Z + T *
+ / Z = T .
-4-
De l’inégalité triangulaire on déduit la proposition suivante :
Proposition
Z et T deux nombres complexes, on a :
Z − T Z −T .
U = z / z = 1 .
Proposition
L’ensemble U muni de la multiplication est un groupe commutatif. Plus précisément, (U, ) est un sous groupe de
( *
, ) .
1
Dire que (U, ) est un sous groupe de ( *
, ) signifie : ■ 1 U ■ ( Z , T ) U 2 , Z T U ■ Z U , U .
Z
Remarque
Dans le plan complexe ,c'est-à-dire le plan muni d’un repère et où chaque point est identifié par son affixe,
l’ensemble U est l’ensemble des affixes des points du cercle unité (appelé aussi cercle trigonométrique).
Le nombre e i .
Théorème admis
→U
L’application : est surjective.
ei
Quelques propriétés
et ' deux nombres réels, on a :
1 ei
■ ei ei ' = ei ( + ') ■ i
= e − i ■ = ei ( − ') ■ ei = e − i .
e ei '
Formule de Moivre
, n ; (ei ) n = ein .
Formules d’Euler
ei + e − i ei − e− i
, cos = et sin = .
2 2i
-5-
Quelques applications
a. Linéarisation
2 8 8 8
1 3
Ainsi, cos3 = cos3 + cos .
4 4
b. Formules de duplication
i − i i i i − i i i
Soit , on a : (i) 1 − ei = e 2 (e 2
− e 2 ) = −2i sin e 2 , (ii) 1 + ei = e 2 (e 2
+ e 2 ) = 2cos e 2 .
2 2
Soit ( x, y ) 2
, on a :
a+b a −b
cos a + cos b = 2cos cos .
2 2
4. Arguments d’un nombre complexe
Le plan complexe étant rapporté à un repère orthonormé direct R = (O; e1 , e2 ) .
Soit z un nombre complexe non nul et M son image, toute mesure de l’angle orienté (e1 , OM ) s’appelle un
argument de z, on écrit : arg( z ) (e1 , OM ) 2 .
y
O
0 1 x
-6-
Propriétés
● z *
+ arg( z ) 0 2 .
● z *
− arg( z ) 2 .
● z *
arg( z ) 0 .
● z i *
+ arg( z ) 2 .
2
−
● z i *
− arg( z ) 2 .
2
● z i *
arg( z ) .
2
Forme trigonométrique- Forme exponentielle
Théorème et définition
Soit z un nombre complexe non nul et arg( z ) 2 , z s’écrit sous l’une des formes suivantes:
Preuve
Posons z = a + bi (a, b des réels) , soit M l’image de z dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé direct
R = (O; e1 , e2 ) . Nous avons OM = ae1 + be2 avec a = OM cos = z cos et b = OM sin = z sin donc
a b
Posons r = a 2 + b 2 , il existe un réel tel que cos( ) = et sin( ) = .
r r
Preuve
a b →U
Le nombre complexe +i appartient à U et comme l’application :
a +b
2 2
a +b
2 2
ei
a b
est surjective alors il existe tel que +i = ei .
a +b
2 2
a +b
2 2
-7-
Propriétés
Z et T deux nombres complexes non nuls.
■ Z = T Z = T et arg( Z ) arg(T ) 2 .
1 Z
■ arg − arg( Z ) 2 ■ arg arg( Z ) − arg(T ) 2 ■ arg( Z ) − arg( Z ) 2 .
Z T
■ n , arg( Z n ) n arg( Z ) 2 .
T
Une mesure de l’angle orienté (u , v ) est (u , v ) arg 2 .
Z
Preuve
On suppose le plan complexe rapporté au repère orthonormé direct R = (O; e1 , e2 ) . Posons u = OM et v = ON .
On a Z = aff (u ) = aff ( M ) et T = aff (v ) = aff ( N ) , on a :
(u , v ) (OM , ON ) 2
(e1 , ON ) − (e1 , OM ) 2 relation de CHasle
arg(T ) − arg( Z ) 2
T
arg 2
Z
aff (v )
► On a établi la relation : (u , v ) arg 2 .
aff (u )
Proposition 2
A( a ), B (b), C (c) et D ( d ) quatre points, munis de leurs affixes, du plan complexe tels que a b et c d .
d −c
Nous avons : ( AB, CD) arg 2 .
b−a
Preuve
aff (CD)
On a ( AB, CD) arg 2 en outre, aff (CD ) = d − c et aff ( AB ) = b − a .
aff ( AB)
Soit n *
, tout nombre complexe z tel que z n = 1 s’appelle une racine nème de l’unité.
Proposition
2k
i
Soit n *
, il existe exactement n racines n ème
de l’unité et sont données par : zk = e n
où k 0, n − 1 .
-8-
Preuve
Si z est une racine nème de l’unité alors z n = 1 , z est ainsi non nul, soit z = rei son écriture exponentielle, on aura
1 = z n = r n ein . Par conséquent, 1 = z = r n 1 = r n , il en résulte que r = 1 et ein = 1 , donc k
n
tel que
2 k
i
n = 2 k . Ainsi, k / z=e n
.
2k
i
Inversement, si z = e n
avec k alors z n = ei 2 k = 1 c'est-à-dire z est une racine nème de l’unité.
i 2 kn
En conclusion, l’ensemble des racines n ème
de l’unité est S = e /k .
i 2 kn
Posons : = e / k 0, n − 1 et montrons que S = .
On a déjà S , montrons que S , on suppose connue la notion de division euclidienne, soit x S alors
2k
i
k /x=e n
, en effectuant la division euclidienne de k par n, on aura k = qn + r avec q et r 0, n − 1 ,
2 r 2 r 2 r 2 r 2 r
i + i 2 q i i i i
donc x = e n
=e n
ei 2 q = e n
1 = e n
, on a obtenu x = e n
avec r 0, n − 1 c'est-à-dire x ;
En conclusion, card() = n .
2 2 2
i i 2 i ( n −1)
►Les racines nème de l’unité sont les nombres : 1, e n
,e n
,..., e n
.
2
i
► Il est commode de poser: = e n
, les racines nème de l’unité sont donc: 1, , 2 ,..., n −1 .
Exemples
a. n = 2 , racines carrées
2
i
Les racines carrées de 1 sont : 1 et e 2
= ei = −1 .
b. n = 3 , racines cubiques
2 4
i i
3 3
Les racines cubiques de 1 sont : 1, e et e .
2
i
On définit le nombre complexe j par : j = e 3
.
Propriétés du nombre j
2
i −1 3 1
■ j =e 3
= +i ■ j2 = =j ■ j3 = 1 ■1 + j + j 2 = 0 .
2 2 j
-9-
c. n = 4 , racines 4ème
2 2 2
i i 2. i 3.
Les racines 4ème de 1 sont 1, e 4
,e 4
,e 4
; leurs écritures algébriques respectives sont : 1, i, −1, −i .
Les images dans le plan complexe des racines nème de l’unité sont les sommets d’un polygone régulier inscrit dans
le cercle unité.
Exemple : n = 8
2 4 6 8 10 12 14
i i i i i i i
Les racines 8 ème
de l’unité sont 1, e 8
,e , d’mages respectives
8
,e 8
,e 8
,e 8
,e 8
,e 8
y
1 A2
A1
A3
O A0
A
-1 4 0 1x
A5 A7
-1 A6
i. Les racines nème de l’unité sont les racines du polynôme X n − 1 et on a : X n − 1 = ( X − 1)( X − )...( X − n −1 ) .
n −1
ii. Si n 2 , la somme des racines nème de l’unité est S = k = 1 + + ... + n −1 = 0 .
k =0
n −1
iii. Le produit des racines nème de l’unité est P = k = 1 ... n −1 = (−1)n −1 .
k =0
Preuve
i. Voir le chapitre des polynômes.
1− n
ii. 1 + + ... + n −1 = = 0 [ 1 car n 2 ].
1−
n ( n −1) 2 n ( n −1)
i .
iii. 1 ... n −1 = 1+ 2+...+ ( n −1) = 2
=e n 2
= (ei )n −1 = (−1) n −1 .
Équation x n = a
Proposition
Soit a un nombre complexe non nul d’écriture exponentielle a = rei . Soit n *
, les solutions complexes de
2k
n i i
l’équation x n = a sont les nombres xk = re n e n
tels que k 0, n − 1 .
-10-
Preuve
n
n i n
n k 2
x = 1 k 0, n − 1 / x = ei n .
On remarque que re = a donc x n = a
n i n n i
re re n
►Si b est une solution particulière de l’équation x n = a alors l’ensemble des solutions de cette équation est
2 k
i
S = b e n / k 0, n − 1 .
Exemple
2 2 − 2 2 − 2 2 2 2
algébriques respectives sont : +i , +i , −i , −i .
2 2 2 2 2 2 2 2
Cas particulier : racines carrées
Soit a = rei *
( r = a et arg( a) 2 )
2
i i i i i
Les racines carrées de a sont : re 2 1 = re 2
et re 2 e 2
= − re 2 , on remarque qu’elles sont opposées.
Tout nombre complexe non nul possède deux racines carrées opposées
Preuve
1ère méthode : voir le paragraphe précédent.
2ème méthode :
Soit Z = a + bi *
(a, b des réels) cherchons T = x + yi (x, y des réels) tel que T 2 = Z .
Posons : r = Z = a 2 + b 2 . On a : T 2 = Z T = Z x 2 + y 2 = r (1).
2
x 2 − y 2 = a (2)
En outre, T 2 = Z .
2 xy = b (3)
r+a r −a
De (1) et (2) on déduit que x 2 = et y 2 = [ r + a 0 et r − a 0 car, r = Z Re( Z ) = a ].
2 2
À partir de (3) on déterminera le signe de chacun des nombres x et y suivant le signe de b.
1er cas b 0 .
Dans ce cas x et y ont le même signe, donc :
r+a r −a r+a r −a
[x= et y = ] ou [ x = − et y = − ].
2 2 2 2
-11-
r+a r −a
On obtient deux valeurs de T : T1 = +i et T2 = −T1 .
2 2
Inversement, on vérifie aisément que T12 = Z et T2 2 = Z .
2ème cas b 0 .
Dans ce cas x et y ont des signes distincts, donc :
r+a r −a r+a r −a
[x= et y = − ] ou [ x = − et y = ].
2 2 2 2
r+a r −a
On obtient deux valeurs de T : T1 = −i et T2 = −T1 .
2 2
Inversement, on vérifie aisément que T12 = Z et T2 2 = Z .
Dans chacun des deux cas ci-dessus on a mis en évidence deux racines carrées opposées du complexe Z.
Exemple
z = 3 + 4i , on a : r = z = 5 , a = 3 , b = 4 0 ; les racines carrées de z sont :
● Si z *
+ , les racines carrées de z sont z et − z .
● Si z *
− , les racines carrées de z sont i − z et −i − z .
● Si z i *
, on utilise les identités suivantes : (1 + i ) 2 = 2i et (1 − i ) 2 = −2i .
b b
♦ Si z = bi tel que b 0 , les racines carrées de z sont (1 + i ) et −(1 + i) .
2 2
−b −b
♦ Si z = bi tel que b 0 , les racines carrées de z sont (1 − i ) et −(1 − i ) .
2 2
−b + −b −
où z est l’inconnue, possède deux solutions z1 et z 2 données par : z1 = et z2 = .
2a 2a
Le nombre désigne une racine carrée de .
−b
Dans le cas où = 0 , on a z1 = z2 = .
2a
Preuve
2 b c b
2
b2 c b
2
On a : az + bz + c = a z + 2 z + = a z +
2
− 2 + = a z + − 2 .
2a a 2a 4a a 2a 4a
b
2 2
−b + −b −
az + bz + c = a z + − = a( z −
2
)( z − ).
2a 2a 2a 2a
-12-
►Le nombre = b 2 − 4ac s’appelle le discriminant de l’équation (E) .
b
2
►L’écriture : az 2 + bz + c = a z + − 2 s’appelle la forme canonique du trinôme az + bz + c .
2
2 a 4 a
►Les solutions z1 et z 2 de (E) sont aussi appelés racines de l’équation (E).
−b c
z1 + z2 = et z1 z2 = .
a a
Application : calcul de deux nombres connaissant leur somme et leur produit
Soit S et P deux nombres complexes donnés, cherchons z1 et z 2 tels que z1 + z2 = S et z1 z2 = P .
Proposition
P et S deux nombres complexes donnés, il existe deux nombres complexes dont la somme égale S et le produit
Dans ce paragraphe, le plan complexe P est rapporté à un repère orthonormé direct (O; e1 , e2 ) .
Soit ( a, b) *
un couple donné et soit T la transformation du plan P d’écriture complexe : z ' = az + b .
M un point de P d’affixe z et M ' = T ( M ) d’affixe z ' .
1er cas : a = 1 .
On a : z ' = z + b z '− z = b (*).
Considérons le vecteur u tel que aff (u ) = b . (*) équivaut : MM ' = u .
Il en résulte que la transformation T est la translation de vecteur u , on écrit : T = tu .
-13-
2ème cas a − 0,1 .
Soit a = ei l’écriture exponentielle de a. Ainsi, a = et arg( a ) 2 .
b
L’équation z = az + b admet une solution unique dans ,= , ce résultat s’interprète par : le point
1− a
d’affixe est le seul point invariant par la transformation T [ invariant par T signifie: T () = ].
(
● Si M , le point M ' = T ( M ) est défini par : M ' = M et M , M ' ) 2 .
La transformation T s’appelle similitude directe de centre , de rapport et d’angle ; on écrit: T = S (, , ) .
(ii) a = 1 et a 1 .
Dans ce cas T est une similitude directe de centre , de rapport 1 et d’angle tel que arg( a ) 2 .
La transformation T est appelée rotation de centre et d’angle ; on écrit : T = R (, ) .
-14-
Décomposition d’une similitude directe en produit d’une rotation et d’une homothétie
Proposition
Soit S une similitude directe de centre , de rapport et d’angle , on a : S = H R = R H .
H est l’homothétie de centre et de rapport , R est la rotation de centre et d’angle .
Preuve
L’écriture complexe de S est S : z ' = az + b avec a = ei et en posant = aff () on a = a + b donc
Montrons que S = H R [ S = R H se démontre d’une façon analogue]. Nous avons le schéma suivant :
R H
M ( z ) → M '( z ') → M "( z ") .
−−−−−−−−−−−−−−−→
H R
Ainsi, z ' = ei z + (1 − ei ) et z " = z '+ (1 − ) donc z " = ei z + (1 − ei ) + (1 − ) .
En conclusion, S = H R .
► La proposition a un intérêt pratique, pour construire l’image d’un point M par la similitude directe S :
Soit on trace d’abord son image M ' par la rotation R puis l’image de M ' par l’homothétie H.
Soit on trace d’abord son image M ' par l’homothétie H puis l’image de M ' par la rotation R.
● Si A et B sont deux points du plan d’images respectives A ' et B ' par S alors A ' B ' = AB .
● A, B, C et D quatre points du plan tels que A B et C D et d’images respectives A ', B ', C ' et D ' par S,
on a : ( AB, CD) ( A ' B ', C ' D ') 2 [conservation des mesures des angles orientés]
-15-
B. Caractérisation de l’alignement, de l’orthogonalité et de la cocyclicité.
Proposition 1
A(a ), B(b) et C (c) trois points du plan complexe, munis de leurs affixes, tels que A B ; on a :
c−a
A(a ), B(b) et C (c) sont alignés si, et seulement si, .
b−a
Preuve
A(a ), B (b) et C (c) sont alignés / AC = AB
/ c − a = (b − a )
c−a
b−a
Proposition 2
A(a ), B(b) et C (c) trois points du plan complexe, munis de leurs affixes, distincts deux à deux ; on a :
c−a
( AB) ⊥ ( AC ) i *
.
b−a
Preuve
( AB ) ⊥ ( AC ) ( AB, AC )
2
c−a
arg
b−a 2
c−a
i *
b−a
Proposition 3
A(a ), B (b), C (c) et D (d ) quatre points du plan complexe, munis de leurs affixes, distincts deux à deux et dont trois
d’entre eux ne sont pas alignés, on a: A(a ), B (b), C (c) et D (d ) sont cocycliques (appartiennent à un même cercle)
c−a d −a
si, et seulement si, *
.
c −b d −b
Preuve
Figure 1 Figure 2
-16-
Supposons A, B et C non alignés, soit C le cercle passant par ces trois points, on a :
A, B, C et D sont cocycliques D C
( DB, DA) (CB, CA) 2 (Figure 1)
ou
( DB, DA) (CB, CA) − 2 (Figure 2)
8. Exponentielle complexe
Définition
Soit z un nombre complexe, l’exponentiel de z est le nombre complexe noté e z tel que e z = e Re( z ) ei Im( z ) .
, ( e Z ) = en Z .
1 eZ n
■ e Z eT = e Z + T ■ Z
= e− Z ■ T
= e Z −T ■ n
e e
L’équation e z = a .
Proposition
Soit a un nombre complexe non nul donné, les solutions de l’équation e z = a sont les nombres complexes
***********
******
-17-