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UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES

Département de Science Politique

Travail 1

Synthèse 

Séminaire : Groupe 1

Effectué par :

El Atmani, Amin (000576937)

Dans le cadre du cours d’Approches méthodiques de questions politiques (POLI-D104)

Sous la supervision de Quitterie de Labbey

Année académique 2022 – 2023


Le 9 novembre 2022, date d’anniversaire de la mort de Charles de Gaulle, l’actuel président
de la République française Emmanuel Macron s’exprima sur l’avenir de la programmation
militaire des années à venir. C’est dans l’ambiance d’une guerre violente, sanglante, hybride
étant prémices d’un changement géopolitique majeur et d’une potentielle escalade que le chef
d’état français énonce ce discours. L’invasion de l’Ukraine met en exergue la perte de vitesse
de l’ancien modèle d’une paix par l’indépendance et contribue même grandement à son
affaissement. Cette tendance, dont les anciennes revues prenaient compte et agissaient en
conséquence, est en pleine accélération. L’effort de réarmement de la France d’il y a 5ans doit
continuer, s’adapter, s’actualiser pour faire face aux menaces futures qui se multiplient de
plus en plus. L’homme politique de l’hexagone est aussi prévoyant que précis en incluant
dans son analyse les récurrents différents avec l’Asie, la digitalisation des conflits, l’usage
croissants des drones et le dérèglement climatique qui menacent la multipolarité et le droit
internationale.

Loin des prévisions, ces escalades aux portes de l’Europe illégales certes mais bien réelle
pousse à repenser encore plus qu’au niveau national, l’action stratégique du pays. La France
doit selon Emmanuel Macron incarnée une nation forte souveraine en lien étroit avec la
structure européenne sur qui elle veille entre autres grâce sa frappe nucléaire, son leadership
et à sa rapidité logistique à se déployer comme pendant le dernier déploiement en Roumanie.
Un exemple sur lequel peuvent se reposer les autres plus petits pays européens comme les
pays baltes, d’Europe de l’Est, du Sud et du Nord. Qui donna lieu à de nombreuses
collaborations avec la Belgique, la Croatie, l’Estonie, la Roumanie. Et ensuite la France doit
être un allié assez fiable pour inspirer les plus grands comme la Grande Bretagne ou
l’Allemagne. La Facilité européenne de paie qui vient en aide à l’Ukraine, le Fonds européen
de défense qui renforce la défense commune européenne tirent leurs genèse d’initiative
française. La France doit être pivot qui doit impulser de son poids vers l’assurance d’une
souveraineté européenne, transatlantique mais pas seulement.

L’ouverture de la France ne se limite pas qu’a l’axe euro-atlantiste, en effet Macron souhaite
aussi être garant de la sécurité de l’Afrique, l’Indopacifique, en passant par les Emirats arabes
unis jusqu’à l’Océanie. Un garant de la sécurité oui, mais surtout de la liberté de la
souveraineté, une caractéristique au combien importante en temps de troubles géopolitiques.
C’est à ce dessin là que les prochaines actions et interactions externes devront se concentrer.
Avec cependant une nouvelle politique d’intervention, limitée dans le temps, basée beaucoup
plus sur le soutient des populations et armées des pays en question. Une politique de la
coopération en somme.

Mais encore faudrait-il que l’opinion public de ces pays d’Afrique y soient favorable. Dans
cette situation, l’actuel président pointe activement l’influence d’entités mus par une volonté
de manipulation, diabolisation. Ces individus et ou groupes fédérés là, souvent sur internet,
possèdent un levier d’influence dont est dépendant la politique d’intervention française à
l’étranger. Par conséquent, Macron assure que composer avec cette variable qu’est la
persuasion, l’influence demeure indispensable dans le cadre de sa programmation stratégique.
En effet, elle doit s’articuler du national à l’internationale de manière active et convaincante
dans le respect évident des valeurs de la démocratie.

Et cela commence par préparer la France au pire scenario de guerre, vu en priorité du prisme
de l’économie de guerre qui nécessite une organisation industrielle particulière. Toutefois
l’accent doit aussi être mis sur la protection civile non protégées par le droit de la guerre
comme le montre la guerre en Ukraine. Car cela s’étend à une échelle beaucoup plus large
qu’avant, le contexte oblige à s’adapter. Un changement de paradigme nécessaire qui devra
non pas commander l’armée française de 2030 par le biais d’une perspective dépassée mais
l’aiguiller et lui permettre son développement face aux aléas et responsabilités du futur.
Accompagné d’une nouvelle politique intérieure, prenant celle de 2017 comme base, dont la
pierre angulaire était la lutte antiterroriste, elle s’en inspirera sur certains points et s’en
émancipera sur d’autres. Comme par exemple, la continuité du financement de l’opération
Sentinelle. Pour continuer sur la politique intérieure, le président réélu affirme aussi assurer la
sécurité et l’intégrité des territoires d’outremers en particulier contre les nouvelles possibles
de menaces. Conséquence d’un progrès technologique rapide dans un contexte géopolitique
bouillant.
Plus précisément, c’est la nation française qui doit s’y adapter avant tout, sa population, ses
collectifs, ses corps sociétaux, ses institutions et sa logistique doivent être préparés, efficaces
et à toute épreuve comme le corps médical et militaire l’ont été pendant la crise du Covid19.
Cependant une meilleure coordination d’un étendu du tissu social plus vaste et une minutieuse
optimisation de la logistique face aux maux qui menaceront la nation de demain, que Macron
rappelle être un tout, seront nécessaire.

Plus loin encore, le réel objectif, c’est une nation où toute femme et tout homme convergent
vers l’idéal d’une société unie, résiliente face à l’adversité. Voilà ce que Macron promeut.
C’est pourquoi la force morale de chaque français est notifiée et prise en compte dans sa
programmation stratégique à travers un projet ambitieux de service national universel.
Cependant il ne s’agit pas de générer des militaires sur commande. Le président Macron se
défend de ne pas vouloir militariser la société mais de l’unifier sous une même mission, une
même bannière : la défense de la souveraineté de la France et cela passe par là selon lui.

En conclusion, dans ce discours de la revue stratégique, le président de la République


française annonce la route que prendra sa programmation stratégique sur base des expériences
passées de son dernier mandat, du contexte de la guerre en Ukraine et des dynamiques
probables du futur. Il ambitionne un projet de grande ampleur au sein du pays en cas de
conflits, de basculement en économie de guerre, ainsi que de renforcer l’intégrité des
territoires d’outremers contre les menaces hybrides et de toujours lutter contre le terrorisme.
L’hexagone grâce à sa position géographique et son arsenal nucléaire doit aussi être un
pourvoyeur de la souveraineté européenne en plus de l’être pour d’autres pays étrangers
même si de manière beaucoup plus secondaire. Le tout articuler à une étroite collaboration et
un soutient infaillible de la France avec les forces de l’Otan. Ces plans et objectifs seront
proposés, discutés et votés comme loi de programmation au parlement cette année. Le
président reste confiant, tant aux capacités industrielles, technologiques que morales de la
France.
Règlement sur le plagiat

Jury du Département de science politique

Adopté le 6 septembre 2016

Considérant que le plagiat est une faute inacceptable sur les plans juridique, éthique et

intellectuel ;

Conscient que tolérer le plagiat porterait atteinte à l’ensemble des corps étudiants,

scientifiques et académiques en minant la réputation de l’institution et en mettant en

péril le maintien de certaines approches pédagogiques ;

Notant que les étudiants sont sensibilisés aux questions d’intégrité intellectuelle dès

leur première année d’étude universitaire et que le site web des Bibliothèques de l’ULB

indique clairement comment éviter le plagiat :


(www.bib.ulb.ac.be/fr/aide/eviter-leplagiat/index.html)

Rappelant que le plagiat ne se limite pas à l’emprunt d’un texte dans son intégralité

sans emploi des guillemets ou sans mention de la référence bibliographique complète,

mais se rapporte également à l’emprunt de données brutes, de texte traduit librement,

ou d’idées paraphrasées sans que la référence complète ne soit clairement indiquée ;

Convenant qu’aucune justification, telle que des considérations médicales, l’absence

d’antécédents disciplinaires ou le niveau d’étude, ne peut constituer un facteur

atténuant.

Prenant note de l’article XI.165 du Code de droit économique, de l’article 66 du

Règlement général des études du 3 juillet 2006, du Règlement de discipline relatif aux

étudiants du 5 octobre 1970, et de l’article 54 du Règlement facultaire relatif à

l’organisation des examens du 9 décembre 2004 ;

Le Jury du Département de science politique recommande formellement d’attribuer au

minimum aux étudiants qui commettent une faute de plagiat avérée la note de 0 pour
l’ensemble du cours en question, sans possibilité de reprise en seconde session. Cette

recommandation ne présage pas de la sanction finalement proposée au jury par le Doyen

en fonction des détails relatifs au cas de plagiat qui lui a été transmis.

Moi , confirme avoir pris

connaissance de ce règlement et atteste sur l’honneur ne pas avoir plagié.

Fait à l Université Libre de Bruxelles

Le 05/03/2023

Signature de l’étudiant

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