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Filière : ELM1
SUPPORT DE COURS
UE : Electronique numérique et systèmes programmés 1
(L1, S2)
1
Electronique numérique et systèmes programmés 1 L1_S2 Filière : ELM1 Enseignant : Coulibaly S. tél : 70 75 88 39
A- Les circuits (intégrés) combinatoires
Objectifs :
Connaître et comprendre
• La définition d’un circuit combinatoire
• Ses diverses représentations et implémentations (multiplexeur, décodeur, …)
• Les circuits combinatoires usuels, leur fonctionnement et leurs applications
Être capable de
• Analyser un circuit combinatoire existant
• Réaliser un nouveau circuit combinatoire à partir d’une spécification
• Transformer un circuit combinatoire en un circuit équivalent sous certaines contraintes.
1. Introduction
Circuit combinatoire : circuit dont les sorties dépendent uniquement de la combinaison des états
des entrées à l’instant de l’observation.
La transmission de données nécessite fréquemment des opérations de conversion, de transposage
et d’aiguillage. On utilise pour cela des circuits combinatoires. De plus au cœur de l’ordinateur se
trouve un ensemble d’éléments combinatoires permettant d’effectuer les différentes opérations
(arithmétiques et logiques).
Voici une liste des principales fonctions standards combinatoires :
L'encodeur de priorité
le décodage (X/Y) 1 parmi 2; 1 parmi 4; 1 parmi 8
le transcodage de nombres: BIN_BCD; BCD_BIN; BIN_GRAY; BCD_7SEG; etc.
le multiplexage (MUX) 2 vers 1; 4 vers 1; 8 vers 1 et 16 vers 1
les opérations arithmétiques (addition, soustraction, ...)
la comparaison (COMP) : <, =, >
...
2. Circuits de transcodage
(Codeurs, décodeurs, convertisseurs ou transcodeurs)
Un circuit de transcodage (encore appelé transcodeur) transforme une information disponible en
entrée sous forme donnée (généralement un code) en la même information, mais sous une autre
forme (généralement un autre code). Il existe trois types de transcodeurs :
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2.1 Les Codeurs
a) Définition
Un codeur est un dispositif qui traduit les valeurs d’une entrée dans un code choisi.
Par exemple un clavier comporte n touches. Chaque touche représentative d’un caractère est affectée d’un numéro.
L’opération de codage consiste à donner à chaque numéro ou caractère un équivalent binaire c’est à dire un mot
composé d’éléments binaires.
+Vcc
‘’1’’ 1 A MSB
Si i = 4 alors :
B A=0
2
B=1
CODEUR N=i
C C=0
i
D=0
D LSB
n
b) Intérêt du codage
Le codage des informations apporte une réduction du nombre de variables à traiter. Pour un clavier classique la
quarantaine de touches se code facilement avec 6 variables.
2n boutons se codent avec n variables.
Si aucune commande n’est envoyée au codeur les sorties A, B, C, D sont toutes nulles, ce qui exclut de coder le numéro 0.
74HC147
1 2 3 4 5 6 7 8
4 5 6 7 8 C B GND
Outputs
Inputs
3
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Codeur (encodeur)
Circuit à M=2N entrées et N sorties qui code en binaire le rang de la seule entrée active.
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2.2 Les Décodeurs
a) Définition
Un décodeur est un circuit qui délivre une (ou des) information(s) lorsque la combinaison des variables binaires est
représentative du (ou des) mot(s) – code choisi(s). Un décodeur réalise la fonction inverse d’un codeur.
S0
E0
Décodeur S1
E1 1/4
S2
S3
Exercices
1) Réaliser un décodeur 1 parmi 8.
2) Réaliser un décodeur BCD / Décimal.
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2.3 Les Transcodeurs (Convertisseurs)
Les transcodeurs sont des circuits qui permettent de passer d’un code à un autre.
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Exemple 1 : transcodeur Binaire / Gray 3bits (tirer les équations et vérifier le schéma logique ci-dessous)
Table de vérité
B2 B1 B0 G2 G1 G0 G2
0 0 0 0 0 0 B2
G1
0 0 1 0 0 1
=1
0 1 0 0 1 1
B1
0 1 1 0 1 0
1 0 0 1 1 0
1 0 1 1 1 1 G0
B0 =1
1 1 0 1 0 1
1 1 1 1 0 0
e c
Exemple de synoptique :
f b
ee c
a AFFICHEUR
0
1
D b 7 SEGMENTS
CODEUR DECODEUR c
C d
Décimal / BCD BCD / 7segments e
B 74HC47 f
74HC147 74HC48 g
74HC148 A dp
8 74HC247
9
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Table de vérité
Compléter la TdV et tirer les équations des 7
(N)10 A B C D a b c d e f g sorties.
0 0 0 0 0 Faire le schéma logique du décodeur
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
5 0 1 0 1
6 0 1 1 0
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1
NB : Si le décodeur possède des sorties à collecteur ouvert, il est nécessaire d’adjoindre une charge résistive (R) à
chaque sortie du décodeur. La valeur de R dépend de la valeur de l’intensité du courant débité en sortie ainsi que de
la tension maximale autorisée sur les sorties du décodeur.
a) Définition
Un multiplexeur est un circuit qui réalise un aiguillage de l’une de ses entrées vers une sortie unique d’information
grâce à une commande C d’aiguillage appelé adresse.
1 commande C0 permet de sélectionner entre 2 entrées (E0 et E1) : Multiplexeur 2 vers 1.
2 commandes C0 et C1 permettent de sélectionner entre 4 entrées (E0, E1, E2 et E3) : MUX 4 vers 1.
Et ainsi de suite.
Il est schématisé par les figures ci-dessous :
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V
V
E0 C1 C0 S
E0
0 0 E0
S E1 0 1 E1
E1 1 0 E2
S
E2 1 1 E3
C0 S
0 E0 E3
1 E1
C0
C0
MUX : 4 vers 1
C1
MUX : 2 vers 1
La position de l’interrupteur est fixée par une commande. Ainsi donc pour 2n entrées il faut n éléments binaires de
commande. Chaque combinaison C 1C0 est l’adresse d’une entrée à sélectionner.
V : Validation : c’est une entrée de validation (S: Strobe ou E: Enable) qui permet de bloquer ou de libérer la sortie
S. Exemple si V = 0 : la sortie est bloquée ; si V = 1 : la sortie est libérée.
La sortie peut être directe ou inversée ou même les deux cas de sorties.
L’inhibition de la sortie peut se traduire par une sortie ‘’Haute impédance’’. Voir technologie Trois-états (Tri-state).
Réaliser le schéma des multiplexeurs ci-dessus.
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b) Application
4.Lect. Phono
CLAVIER de codes
Un Démultiplexeur distribue l’information d’entrée vers l’une des 2n sorties ; la sélection de la sortie concernée étant
effectuée par n variables de commande.
exemple : demultiplexeur 1 vers 4
C1 C0 S3 S2 S1 S0
S0
0 0 0 0 0 E0
S1 0 1 0 0 E1 0
E
S2 1 0 0 E2 0 0
S3 1 1 E3 0 0 0
Application : transmission de données entre ordinateurs par ligne téléphonique (ligne unique).
MUX : Ligne téléphonique DEMUX
//-série Série-//
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ELECTRONIQUE NUMERIQUE LES CIRCUITS ARITHMETIQUES
résultat r4 Σ3 Σ2 Σ1 Σ0
Table de vérité
an bn rn Σn rn+1 Equations
Σn = an + bn + rn
0 0 0
rn+1 = an bn + (an + bn)rn
0 0 1
0 1 0
0 1 1 L’additionneur ainsi réalisé est appelé
1 0 0 additionneur complet.
1 0 1 Symbole
1 1 0
rn
1 1 1 ADD Σn
an
rn+1
bn
Schéma
rn
an =1 Σn
bn =1
&
≥1 rn+1
&
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ELECTRONIQUE NUMERIQUE LES CIRCUITS ARITHMETIQUES
L’addition de 2 nombres de n bits nécessite n additionneurs complets, la retenue appliquée sur les plus faibles poids
est nulle et chaque retenue calculée est appliquée au chiffre de poids immédiatement supérieur.
r3 r2 r1 <<0>>
r0
bn an rn bn an rn bn an rn bn an rn
ADD ADD ADD ADD
r4 Σ3 Σ2 Σ1 Σ0
Carry : retenue
CD4008
1 2 3 4 5 6 7 8
a3 b 2 a2 b1 a1 b 0 a0 Vss
4.3 Le comparateur
Un comparateur est un circuit capable de détecter l’égalité entre 2 nombres A et B et éventuellement d’indiquer le
nombre le plus grand ou le plus petit.
4.3.1 Principe
Pour effectuer la comparaison de 2 nombres deux techniques sont utilisées :
- La soustraction des 2 nombres : Si le résultat de l’opération A – B est positif, cela signifie que A est supérieur
à B. Si le résultat est nul les 2 nombres sont égaux.
- Une comparaison bit à bit : C’est cette méthode qui est utilisée dans les circuits électroniques. La comparaison
s’effectue poids par poids en commençant par le chiffre le plus significatif.
Les nombres A et B ayant le même format, le nombre A est supérieur à B si son élément binaire le plus significatif
est supérieur à celui de B. Si ces deux éléments binaires sont égaux la supériorité ou l’infériorité ne peut être
déterminée que par l’examen des bits de poids immédiatement inférieur et ainsi de suite.
L’examen des poids successifs s’arrête dès que l’un des éléments binaires est supérieur ou inférieur à l’autre. Les 2
nombres sont égaux si après avoir examiné tous les éléments binaires, il n’a pas détecté de supériorité ou d’infériorité.
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ELECTRONIQUE NUMERIQUE LES CIRCUITS ARITHMETIQUES
a b E
0 0
0 1
1 0
1 1
C’est le comparateur le plus simple. 2 nombres sont égaux si tous les chiffres de même poids sont égaux deux à deux.
Soit 2 nombres binaires A et B de 4 bits
A = a3a2a1a0 B = b3b2b1b0 a3
A = B si (a3= b3) ET (a2 = b2) ET(a1 = b1 ) ET (a0 = b0) b3 =1
Ce qui donne le schéma suivant :
a2
=1
b2 &
A=B
a1
b1 =1
a0
b0 =1
A
symbole
Sn
an COMP
En
bn
In
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Par analogie avec l’additionneur, la conception d’un comparateur pour des nombres de n bits se fait en cascade c’est
à dire avec propagation des égalités partielles
L’entrée d’autorisation est en fait la détection d’égalité des éléments binaires de poids supérieurs.
A Sn
a3 an ≥1
COMP En A>B
b3 bn
In
A Sn
a2 an
COMP En
b2 bn
In
≥1
A<B
A Sn
a1 an
b1 COMP En
bn
In
A Sn
a0 an A=B
COMP En
b0 bn
In
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Exemple de circuit: 74HC85/ 54HC85 4 bits Magnitude Comparator
Data inputs
Cascade inputs : Entrées de mise en
Vcc a3 b2 a2 a1 b 1 a0 b0 cascade lorsqu’on doit utiliser plus de
16 15 14 13 12 11 10 9
deux circuits comparateurs pour
comparer deux mots de plus de 4 bits
74HC85 chacun.
Outputs : sorties des cascades
1 2 3 4 5 6 7 8
b3 A<B A=B A>B A>B A=BA<B GND
Data
input Cascade
Outputs
inputs
Sélection des S0
S1 Cin
opérations
S2
5 s3 Cout
m
Cin
Cout
A a3
b3 (1) Fo
4
F a2
opérandes b2 (2) F1
4 résultat
a1
B b1 (4) F2
4 a0
(8) F3
b0 16
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Sélection des opérations : se fait sur 5 bits ;
soit 25 = 32 fonctions groupées en 16 opérations arithmétiques et 16 opérations logiques.
Application de l’ALU
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VI. les composants logiques programmables (voir Doc Sciences de l’ingénieur page 127)
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PEEL (Programmable Electrically Erasable Logic)
. EEPROM
. EEPLA
. EEPAL (GAL: Generic Array Logic)
Les différents plans sont illustrés par la figure 8 ci-dessous
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B- Les circuits (intégrés) Séquentiels
Objectifs :
Connaître et comprendre
Les différents types de circuits séquentiels de base
Être capable de
Dessiner les chronogrammes de signaux en tenant compte des délais internes aux portes logiques
Analyser et concevoir des circuits séquentiels (bascules, compteurs, registres…).
I. Définitions
LOGIQUE COMBINATOIRE
Un circuit logique est dit combinatoire si après un temps fini, les sorties sont stables et déterminées par la
combinaison des variables d’entrée. Cette valeur de la sortie est indépendante de la valeur précédente prise par la
fonction. a
Fonction
Exemple : codeur, décodeur, multiplexeur… b Combinatoire S
c
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
Il s’agit d’étudier les circuits fonctionnant suivant une logique séquentielle. Dans les circuits séquentiels,
la valeur de la sortie dépend des états antérieurs → introduction de l’effet de mémoire.
Dans un tel système, à une même combinaison des variables d’entrée ne correspond pas toujours la même
valeur à la sortie. La fonctionnalité dépend de l’ordre des opérations (ordre de déroulement des
séquences ; selon le temps) → système séquentiel.
Les fonctions séquentielles de base sont :
– mémorisation ;
– comptage ; a
– décalage. b Fonction
Combinatoire
S
c
Les circuits séquentiels fondamentaux sont :
– bascules ;
– compteurs ; Mémoire
– registres
– RAM (Random Access Memory). Fonction séquentielle
Dans les circuits séquentiels, l’état des sorties à un instant t n dépend
non seulement de la combinaison des variables d’entrées à l’instant tn mais aussi de l’état de la valeur antérieure de
la fonction (soit de l’état des entrées aux instants antérieurs tn-1 ; tn-2 …). Un circuit séquentiel possède une fonction
mémoire.
Exemple : bascule, compteur…
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Le fonctionnement asynchrone : la sortie de la bascule change d’état uniquement en fonction des grandeurs d’entrée
(pas de signal d’horloge.
Le fonctionnement synchrone : le changement d’état de la sortie est conditionné par une autorisation donnée par le
signal d’horloge (clock). Le signal d’horloge peut être de 3 façons différentes :
Synchronisation sur niveau : il suffit d’appliquer le niveau convenable de tension appelé niveau actif (niveau
logique 1 ou 0) pour que la sortie de la bascule puisse changer.
Synchronisation sur front : la durée de l’autorisation est le temps que le signal d’horloge passera d’un niveau
à un autre.
Exemple :
- Synchronisation sur front montant :
- Synchronisation sur front descendant :
Synchronisation par impulsion : Une impulsion est composée de 2 fronts. Le premier front sert à la
synchronisation des entrées, le second à la synchronisation des sorties.
Mémoire à relais
Schéma chronogramme
K a
a
b
t
b
k t
a = bouton d’arrêt
b = bouton de marche K
k = contact d’auto maintien du relais K t
Tirer l’équation de K ; Compléter le chronogramme de K ; faire le logigramme de K en portes NAND puis NOR.
Que se passera-t-il si les boutons poussoirs ‘’a’’ et ‘’b’’ sont appuyés en même temps ?
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II. Les bascules
1. La bascule RS
a) Principe
La bascule RS est le circuit séquentiel le plus simple. Son rôle consiste à noter la présence d’une information fugitive,
et à conserver cet état lorsque l’information en question disparaît.
Elle dispose de 2 entrées R et S et de 2 sorties complémentaires Q et Q, d’où son symbole :
b) Fonctionnement
On distingue 3 modes de fonctionnement : R S Qt Qt+1
-Fonctionnement en mode <<mémoire>> : S = R = 0, la sortie reste 0 0 0 0 Fonction mémoire
dans l’état ou elle était (0 ou 1) 0 0 1 1 Qt+1= Qt
-l’écriture d’un <<1>> ou la mise à 1 de la sortie Q : S = 1, R = 0 0 1 0 1 Set, mise à 1
0 1 1 1 Qt+1=1, Qt
-l’écriture d’un <<0>> ou la mise à 0 de la sortie Q : S = 0, R = 1 1 0 0 0 Reset, mise à 0
-la combinaison R = S = 1 n’est pas utilisable puisqu’elle conduit à 1 0 1 0 Qt+1=0, Qt
avoir simultanément la mise à 1 et à 0 de la sortie. 1 1 0 x Etat logiquement
1 1 1 x interdit
c) Constitution
Une bascule RS est une mémoire à relais réalisée avec des opérateurs logiques.
Tirer l’équation de la sortie Qt+1 et transformer la en portes NOR puis NAND
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
bascule RS en portes NOR
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Chronogramme
2. Bascule RSH
La bascule RSH1 est une bascule RS synchronisée par un signal d’horloge H. La bascule RSH est également appelée
bascule RST ;
Réalisation
Chronogramme
Cette bascule admet encore S = R = 1, aussi pour éliminer définitivement cet état interdit on utilisera la bascule D.
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3. La bascule D ‘’LATCH’’ (verrouillage)
a) Définition
Elle est aussi appelée bascule D statique. C’est une bascule RST donc les entrées sont complémentaires pour éviter
l’état interdit.
Cette bascule dispose d’une seule entrée appelée D (data = donnée) = S = R. Le signal de synchronisation est actif sur
un niveau.
-Le signal de synchronisation est actif : la sortie recopie l’entrée.
-Le signal de synchronisation est inactif : la sortie ne change pas. C’est le fonctionnement en mémoire.
Lors du passage en position mémoire la dernière valeur recopiée est mémorisée.
b) Schéma logique
Une bascule D est réalisée à partir d’une bascule RST ou les entrées R et S sont liées pour donner la relation
D = S = R.
Table de vérité
S T D Qt+1
D
Q 0 0 Etat
0 1 Mémoire
T 1 0 Recopie D
Qt+1 = D
1 1
R Q
1
Lorsque T = 1 si D change d’état alors Qt+1 change d’état (Qt+1 = D). La bascule est transparente.
Lorsque T = 0 la donnée D est mémorisée.
La bascule D permet de mettre en mémoire une information binaire.
symbole PR symbole PR
D D
S Q Q
T T
R Q Q
CLR CLR
4. La bascule D à commande sur front (type Edge Triggered ou Delay Flip-Flop)
a) Définition
Elle est aussi appelée bascule D dynamique. Elle est une extension de la bascule Latch.
L’entrée de commande ou d’horloge agit uniquement sur un front montant ou descendant (edge-triggered).
H H
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symbole PR Table de vérité
T D Qt Qt+1
D
Q 0 x x Qt Etat Mémoire
T 0 0 Recopie D
0 1 Qt+1 = D
Q
1 0
CLR 1 1
CLR
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5. La bascule JK
La bascule JK une bascule à usage universelle.
Pour pallier à l’inconvénient S = R= 1, on réalise une bascule JK à partir d’une bascule RST en établissant une
rétroaction des sorties Q et Q sur les entrées (S = J Q et R = KQ).
a) bascule JK simple
Table de fonctionnement
T J K Qt+1 Qt+1
J
Q 0 x x Qt Qt
1 x x Qt Qt
Etat mémoire
T x x Qt Qt
0 0 Qt Qt
Q 0 1 0 1 Mise à 0
K 1 0 1 0 Mise à 1
1 1 Qt Qt Basculement
Symbole
J Q
J : entrée de mise à 1 Si les deux entrées sont au niveau haut (J= K = 1)
T K : entrée de mise à 0 les sorties changent d’état (basculement) à chaque
front montant d’horloge, il n’y a plus d’état
K Q d’indétermination
b) Bascule JK Maître-Esclave
Il est possible d’avoir pour les bascules JK un état indéterminé si la durée de l’impulsion d’horloge est plus longue que
le temps de propagation. Dans ce cas lorsque l’on applique une impulsion d’horloge, la sortie basculera, après un temps
de propagation ‘’tp’’. Mais vu que les signaux d’entrées sont encore actifs, les sorties tendent à hésiter entre les états
0 et 1, ce qui fait que l’état de la bascule est indéterminé à la fin de l’impulsion.
Pour éviter cet inconvénient, on a recours à la bascule JK Maître-Esclave. Elle est obtenue à partir de la bascule RST
maître-esclave avec rétroaction des sorties sur les entrées.
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Symbole
PR Table de fonctionnement
J K Qt Qt+1 Qt+1
J Q
0 0 0
0 0 1
H
0 1 0
K Q 0 1 1
Exemple de circuit
1 0 0 intégré bascule JK :
CLR
1 0 1 74C73, 74C76
Fonctionnement : 1 1 0
- J est l’entrée de mise à 1. 1 1 1
- K est l’entrée de mise à 0.
- Les entrées sont prises en compte sur les fronts montants de H.
- Les sorties changent d’état sur les fronts descendants de H.
- Si J = K = 1 les sorties changent d’état à chaque front descendant de H (diviseur par 2).
c)
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III. Les compteurs
1. Définitions et caractéristiques
Compteur : un compteur est un circuit séquentiel comportant n bascules décrivant au rythme d’une horloge
un cycle de comptage régulier ou quelconque d’un maximum de 2 n combinaisons.
État, Modulo : la combinaison de sortie d’un compteur est appelé état, et le nombre d’états possibles d’un
compteur est appelé modulo.
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b. Compteurs /décompteurs à cycle complet
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c. Compteurs /décompteurs à cycle incomplet < 2n
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3. Les compteurs/décompteurs synchrones
Le changement d’état des sorties se fait simultanément et non en cascade, et ce parce que les impulsions
d’avancements sont envoyées en même temps sur les entrées d’horloge de toutes les bascules.
Table de transition
32
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4. Compteurs / décompteurs programmables
Compteur pré-réglable 74160, 74161, 74162, 74163
L’état initial du compteur est réglable à l’aide des entrées D1, D2, D3, D4 ;
Validation : elle permet de verrouiller le compteur.
RAZ synchrone : indépendant de l’horloge.
RAZ asynchrone : 000 est obtenu au coup d’horloge suivant l’instant ou clear est porté à l’état actif 0.
Compteur réversible pré-réglable 74193
Compteurs-Décompteurs décimaux programmable CD4510
1. Définition
Registre : ensemble de n bascules synchronisées permettant de stocker momentanément une information sur n bits.
Dans un registre à décalage les bascules sont interconnectées de façon à ce que l'état logique de la bascule de rang
i puisse être transmis à la bascule de rang i+1 (ou i-1) quand un signal d'horloge est appliqué à l'ensemble des
bascules. L'information peut être chargée de deux manières dans ce type de registre.
- Entrée parallèle : En général une porte d'inhibition est nécessaire pour éviter tout risque de décalage pendant le
chargement parallèle.
- Entrée série : l'information est présentée séquentiellement bit après bit à l'entrée de la première bascule.
A chaque signal d'horloge un nouveau bit est introduit pendant que ceux déjà mémorisés sont décalés d'un niveau
dans le registre.
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2. Applications
Après 4 autres cycles d’horloge, les 4 bits sont déplacés vers la sortie. Leur application est essentiellement le
calcul arithmétique binaire. CLK est alors l’entrée de décalage.
Application : mise en tampon de données.
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Lorsque l’entrée est stockée, chaque bit apparaît simultanément sur les lignes de sortie.
Le registre à décalage est utilisé comme convertisseur série-parallèle.
Il est nécessaire à la réception lors d’une transmission série.
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3. Etude des registres à décalage : 74164 et 74165
a) ANALYSE D'UN REGISTRE SÉRIE - PARALLÈLE INTÉGRÉ : LE 74164
Le circuit intégré 74164 est un registre à décalage à deux entrées séries et huit sorties parallèles ayant une
entrée d'horloge (CK) et une entrée asynchrone de remise à zéro générale prioritaire (CLR).
Le brochage et la table de vérité de ce circuit est donné par la figure ci-dessous :
NOTE :
Les appellations Q1n, Q2n, Q3n, etc... qui apparaissent dans la table de vérité du circuit intégré 74164 vous sont
probablement inconnues. Ces appellations signifient simplement que la sortie considérée possède l'état que
possédait la bascule précédente avant le coup d'horloge. Par exemple, dans la 3ème ligne de la table (lorsque A et B
sont à 1), nous lisons dans la colonne Q2 l'état Q1n, cela signifie donc que Q2 est à l'état où était Q1 avant le
coup d'horloge qui a fait passer Q1 à 1.
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4. Le registre universel 74XX95
Le registre universel permet quatre modes de fonctionnement commandés par deux variables S1 et S2.
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