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03/10/2008
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Réseau
Applicatif Interface Module de Module de Interface Applicatif
utilisé par EDI commu- commu- EDI utilisé par
l’émetteur nication nication l’émetteur
de commu-
nication
Émetteur Récepteur
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Flux EDI
Serveur
EDI
Flux EDI
Processus automatique :
Station EDI — traduction ;
— intégration.
Tiers
Flux EDI
Flux EDI
Station EDI
RVA
Fichier
propriétaire
Flux EDI
Processus automatique :
— traduction ;
— intégration.
Station EDI Système interne
Figure 3 – EDI intégré, source Gencod EAN France
— le volume échangé est peu élevé ; — les messages (commandes...) qui lui sont adressés par ses par-
— le nombre de transactions est peu important ; tenaires (EDI ou, éventuellement EFI) ;
— l’entreprise souhaite répondre rapidement à la demande EDI — ou encore, le formulaire d’un message qu’il s’apprête à émet-
de son partenaire. tre à l’attention de l’un de ses partenaires (avis d’expédition, fac-
Les solutions de Web EDI ont bénéficié d’un accueil beaucoup ture...).
plus favorable, à tel point que l’on utilise souvent indifféremment le
terme « EFI » ou « Web EDI » pour désigner les différentes solutions Les utilisateurs de service EFI peuvent ainsi communiquer avec
Web EDI du marché. des partenaires EDI (ou EFI) sans être équipés de traducteurs et pro-
giciels de gestion commerciale nécessaires aux échanges EDI con-
EFI est l’acronyme de Émission de Formulaires Informatisée. Le ventionnels.
terme de « formulaire » signifie que l’utilisateur (généralement, une
PME, fournisseur d’un grand donneur d’ordres) dispose d’un ser- Toutes ces solutions EDI sont compatibles, elles se distinguent
vice qui lui présente, au moyen d’une interface graphique : par leur architecture technique.
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Processus automatique :
— traduction ;
Station EDI
— intégration.
Flux EDI
Service en ligne
Web EDI
Serveur
EDI
— traduction ; pages
— scénario ; HTML
— base de
Flux EDI données.
Processus automatique :
— traduction ;
— intégration. Station EDI Postes internet Figure 4 – Web EDI ou EFI, source Gencod EAN
France
1.4 Domaines d’applications — l’intégration des flux de données au système d’information est
effective ;
— et les processus organisationnels ont été revus en consé-
L’EDI s’étend à toutes les activités économiques et à toutes les quence.
fonctions de l’entreprise.
Justement, il existe des organismes chargés de définir et d’aider
les acteurs en fonction de leur secteur dans la mise en place de l’EDI 2.1.1 Réduction des cycles
(tableau 1).
Aujourd’hui, l’EDI est principalement sectoriel et concerne tous ■ Cycle commercial
les acteurs d’une communauté (fournisseurs, clients et prestataires Les échanges électroniques entre partenaires réduisent considé-
logistiques). Il commence à être asectoriel, c’est-à-dire qu’il s’appli- rablement les cycles « commande/livraison » et « facturation/
que à des échanges entre l’entreprise et la banque, l’administra- paiement ». Ils permettent une diminution des stocks de sécurité et
tion... une meilleure gestion de la trésorerie. La suppression des délais
Utilisé aujourd’hui en France, dans le secteur de la distribution postaux ainsi que la suppression des temps de saisie permettent de
par près de 5 000 entreprises, l’EDI compte dans ce secteur environ gagner jusqu’à trois jours dans le processus d’approvisionnement.
9 000 sites utilisateurs et plus de 15 millions de documents échan- La rapidité dans le traitement de l’information, grâce à l’intégra-
gés par mois. Plus de 80 % des produits qui se trouvent dans les tion rapide et automatique des données, permet de mieux gérer ses
chariots des consommateurs ont été approvisionnés au moyen de activités.
messages EDI.
Un meilleur contrôle de données permet une gestion plus efficace
Les échanges électroniques peuvent être réalisés entre une entre- et une planification plus rapide que dans le cas des échanges de
prise et : données sous la forme papier. L’automatisation des tâches permet
— une autre entreprise (Business to Business : B to B) ; de mieux gérer les stocks de marchandises.
— une administration (Business to Administration : B to A) ;
— un consommateur (Business to Consumer : B to C). ■ Cycle financier
L’EDI ne concerne que les échanges B to B et B to A (tableau 2). Le délai de transfert via EDI prend quelques secondes au maxi-
mum avec comme avantage l’intégration directe des données dans
une application informatique sans intervention manuelle. Les mar-
chandises étant livrées dans des délais courts, la facture arrive plus
2. Les enjeux tôt chez l’acheteur, il y a une diminution des encours financiers. Une
baisse du cash flow par une amélioration du cycle des paiements.
Les échanges électroniques ont une incidence sur le temps de
Vers la fin des années 1990, l’EDI a pris son envol après dix années traitement des échanges financiers dans l’entreprise et donc sur la
de développement et de standardisation internationale. Pourquoi gestion en jour de valeur des comptes de l’entreprise. De plus, sur
utiliser l’EDI ? chaque flux, la dématérialisation permet d’obtenir une réduction du
coût des services bancaires.
L’EDI procure des avantages dans le fonctionnement interne de La réduction des coûts administratifs est la conséquence directe
l’entreprise si : de la mise en place de l’EDI.
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Tableau 2 – Types d’échanges saisie manuelle par un temps de contrôle de l’information échangée
dix fois moindre.
B to B Commande de produits par l’entreprise Z à
l’entreprise B. Le tableau 3 compare les nombres de jours nécessaires pour trai-
ter une commande papier et une commande électronique.
B to A La Direction générale des impôts (DGI) s’est depuis
1992 engagée dans une démarche EDI pour l’échange La réduction des erreurs et des corrections permet l’optimisation
des informations fiscales et comptables des entrepri- des procédures. Les informations correctes arrivent directement au
ses. bon endroit et au moment voulu.
B to C Achat sur un site. ■ Diminution des litiges
Les erreurs de saisie et leurs conséquences sont considérables : le
taux moyen est d’une erreur tous les 500 caractères saisis. Les liti-
L’importance de ces réductions est directement proportionnelle ges augmentent donc en raison d’erreurs purement administratives.
aux volumes des flux électroniques et à l’automatisation des traite-
ments qui ont été mis en place. La réorganisation des travaux per- L’intégration automatique des données assure une parfaite fiabi-
met d’augmenter la productivité de l’entreprise. lité de l’information dès l’initialisation de la transaction et tout au
long du circuit administratif, de la commande au paiement. Ainsi,
■ Réduction des temps de saisie tous les risques de litiges dus aux erreurs de saisie et d’interpréta-
La réduction des temps de saisie est l’un des avantages reconnus tion sont supprimés.
par les utilisateurs des échanges électroniques. Cette réduction Les utilisateurs s’accordent à constater une quasi-disparition des
bénéficie aussi bien au fournisseur qu’à son client. litiges pour les transactions traitées par échange électronique.
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2.1.3 Avantage au point de vue humain teur d’efficacité organisationnelle que s’il est relayé au plan interne
par un renforcement de la coordination entre tous les services con-
L’élimination des tâches sans valeur ajoutée permet aux membres cernés par la transaction.
du personnel rendus disponibles de réaliser des tâches plus valori- Cette restructuration des systèmes d’information internes est déjà
santes et enrichissantes. Cette réduction des travaux administratifs en l’œuvre dans certaines entreprises.
peut aller jusqu’à 60 %. La cohérence externe des systèmes d’information est nécessaire.
La revalorisation des fonctions permet d’attribuer aux personnes La mise à jour des données au niveau des partenaires est souvent
expérimentées des fonctions plus enrichissantes, telles des fonc- coûteuse en temps et en énergie, car les divergences sont nombreu-
tions de contrôle ou de coordination. ses quant aux données qui se trouvent dans une application et dans
l’autre.
Lors de ces négociations sur les codes de données, le premier
problème rencontré est l’incohérence entre les codes internes et les
2.2 Bénéfices stratégiques codes proposés. Cela ne peut être résolu qu’en utilisant de nouvel-
les tables de conversion. Un deuxième problème vient de la réfé-
rence de ces codes. Les répertoires de standards évoluent sans
Les bénéfices stratégiques obtenus à la suite de la mise en place
cesse et incorporent parfois de nouveaux codes sans que les
des EDI sont :
anciens, devenus obsolètes, ne soient supprimés.
— l’amélioration des relations entre l’entreprise et ses
partenaires : les échanges électroniques obligent à un niveau de
rigueur supérieur. Par conséquent, ils améliorent la qualité pour 2.3.2 Nouvelle culture de travail
l’ensemble des partenaires aux échanges ;
— l’amélioration fondamentale du service à la clientèle : un four-
L’accord de la direction est fondamental. Implanter l’EDI corres-
nisseur peut proposer à ses clients de gérer pour leur compte leur
pond à une réorganisation de l’entreprise. L’EDI est une nouvelle cul-
stock. De cette manière, chaque client est satisfait et le fournisseur
ture de travail.
optimise sa propre gestion du stock ;
— l’amélioration très positive de l’image de marque : l’EDI repré- L’implantation de l’EDI met en lumière la responsabilité des tra-
sente la modernité, le dynamisme et la maturité de l’entreprise, vailleurs. Les freins psychologiques liés au changement ne peuvent
l’amélioration de la réactivité et la flexibilité de l’entreprise. La pos- être négligés. La peur de l’inconnu, la modification des zones de
sibilité de décrocher de nouveaux contrats représente une opportu- pouvoir et l’appréhension que son poste de travail n’existera plus
nité stratégique ; dans l’entreprise sont des freins humains.
— la fidélisation de tiers qui permet de stabiliser des relations Dans l’échange de documents traditionnel, les opérateurs ont une
entre partenaires : lorsqu’un système EDI est installé entre deux ou preuve papier matérielle dans leurs mains. Avec l’EDI, la preuve
plusieurs partenaires, celui-ci témoigne d’un développement com- immatérielle est dans l’ordinateur. La disparition du papier boule-
mun et d’une confiance réciproque entre les entreprises conce- verse les habitudes de travail et de management.
rnées.
L’EDI nécessite une nouvelle organisation du travail et une res-
Trois raisons stratégiques internes concernant l’implantation de tructuration au niveau du personnel de l’entreprise. Comme toute
l’EDI dans l’entreprise peuvent être évoquées : innovation, l’EDI provoque des résistances qui doivent être antici-
— soit une raison opérationnelle, qui consiste à tirer parti des pées afin d’être traitées au mieux de l’intérêt collectif. Le choix de
gains directs offerts par le remplacement du papier par une intégra- l’implantation de l’EDI est stratégique au niveau technique et écono-
tion des données dans le système d’information grâce à l’EDI ; mique, mais ce sont des hommes qui le mettent en place et qui vont
— soit une raison tactique, qui consiste à évoluer en fonction du l’utiliser.
marché dans lequel on se trouve afin de mieux pouvoir s’adapter Le frein le plus important quant à l’implantation d’un EDI dans
aux circonstances ; l’entreprise est d’ordre psychologique. Ce qui fait peur, c’est la
— soit une raison d’influence, qui consiste à modifier la relation réorganisation des départements en fonction des nouvelles procé-
avec son partenaire sur la base d’une demande du partenaire ou dures de travail.
bien d’une demande formulée à son partenaire avec plus ou moins
de poids en fonction de l’intérêt apporté pour le projet. Les craintes sont :
— la réduction éventuelle de poste de travail ;
La décision de mettre en place les échanges électroniques avec
— la modification des compétences à mettre en œuvre. L’individu
les partenaires de l’entreprise est un acte qui relève de la direction
doit s’adapter à cette nouvelle technologie et aux procédures. De
générale. Sans l’implication de la direction, les gains et les avanta-
nouvelles techniques de travail et de procédures nécessitent que
ges attendus ne pourront être réalisés.
l’individu soit capable de manipuler un ordinateur ;
L’EDI procure de nombreux avantages et impose des contraintes à — la transformation des rapports de pouvoir : les informations
l’entreprise qui le met en œuvre. Quels sont les freins ? circulent différemment et l’entreprise a fait l’objet d’une réorga-
nisation, les responsabilités ont donc été redéfinies.
La seule manière de remédier aux problèmes d’ordre psychologi-
que relatifs à l’EDI est de les anticiper par la mise en place d’un pro-
2.3 Freins à l’EDI gramme de formation. Sans ce plan d’accompagnement, l’EDI
risque de ne pas être implanté.
2.3.1 Nouvelle organisation interne L’EDI présente de nombreux avantages qui ont été détaillés au
paragraphe 2.1. Même si l’on considère que l’EDI n’apporte pas
d’avantages particuliers, les réfractaires devront admettre le fait que
Une réorganisation interne en fonction de l’importance du projet de ne pas le mettre en œuvre dans son entreprise signifie qu’un con-
nécessite de toute façon une révision de la cohérence interne des current équipé risque d’acquérir des parts de marché supplé-
systèmes d’information. La stratégie à suivre est de simplifier et mentaires, car pour une qualité de produit égale à un prix inférieur
d’alléger les procédures avec rigueur. ou même équivalent celui-ci pourra proposer des services complé-
C’est sur le plan de l’organisation interne que l’EDI semble, à mentaires aux clients. « EDI ou DIE » risque de devenir une réalité
l’heure actuelle, poser le plus de difficultés. En effet toutes les entre- pour beaucoup d’entreprises qui ne pourront pas le mettre en place
prises consultées considèrent que l’EDI ne sera véritablement por- avec leurs clients ou leurs partenaires.
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Après avoir analysé les enjeux de l’EDI qui sont d’ordres techni- De même, ils définissent les scénarios de flux afin de préciser
que et économique (organisation, financier, marketing), comment l’enchaînement des messages entre eux.
l’EDI est-il mis en œuvre ? Le tableau 4 présente l’utilisation du standard dans quelques sec-
teurs en fonction du pays.
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projet.
Tableau 5 – Définition des objectifs
Types Objectifs
3.2 Analyser les besoins
Quantitatifs • Le nombre de partenaires utilisant les EDI à une
échéance donnée.
• Le nombre de messages échangés par période de
3.2.1 Identifier les partenaires temps.
• La proportion du chiffre d’affaires concernée par les
La décision d’utiliser les échanges électroniques est d’abord un échanges électroniques.
• L’augmentation du chiffre d’affaires avec les clients
choix commercial. qui utilisent les EDI.
Il s’agit de répondre aux questions suivantes : • Le taux de diminution des encours de stocks et
financiers.
— Quelles sont mes relations commerciales avec les • La suppression des coûts et des délais de transfert
partenaires ? et du traitement de l’information.
— Quel est leur degré d’intégration dans le projet ? • La réduction des erreurs.
— Quel sont les délais de mise en œuvre du projet ? etc. • L’amélioration du cash flow par amélioration du
Le choix des partenaires se fait selon des critères : cycle des paiements.
• La diminution des coûts de stockage, etc.
— de stabilité et de régularité des relations commerciales ;
— de volume de lignes échangé ; Qualitatifs • La diminution des litiges.
• L’amélioration de la relation client.
— de fréquence des échanges ; • L’amélioration de l’efficacité administrative interne.
— de contacts privilégiés. • De meilleures relations avec les fournisseurs.
Le projet EDI résulte de la demande d’un client. À court terme, il • La réorganisation à long terme de l’administration,
concerne au minimum un ou deux messages. Sa mise en œuvre etc.
peut nécessiter deux à trois mois.
3.2.2 Choisir les flux d’information et les messages 3.3 Choisir les éléments techniques
Une fois les partenaires identifiés, ceux-ci déterminent ensemble
les flux d’information qui seront échangés. Puis, ils analysent les Le choix technique consiste à :
messages en fonction des standards existants, des spécificités sec- — déterminer une solution EDI, les moyens de communication, le
torielles, nationales et internationales afin de choisir le message le réseau, la station ;
plus approprié au flux d’information identifié. — développer les messages.
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3.3.1 Choisir la solution EDI Ces différentes activités sont mises en œuvre par des experts du
domaine concerné.
Les différents types d’EDI ont été présentés dans le
paragraphe 1.3. Il s’agissait de l’EDI intégré, de l’EDI hébergé et de
l’EFI ou du Web EDI. Quelles solutions utiliser ? Tout dépend du 3.3.3 Choisir les réseaux
volume d’échange et de la fréquence.
Le tableau 6 donne des indications sur le choix des solutions en Toute entreprise est au moins reliée au réseau téléphonique. Dans
fonction du type de partenaire, du volume et de la fréquence des les années 1980, une grande majorité des entreprises échangeait en
échanges. EDI par ce moyen. Aujourd’hui, les réseaux de communication dont
disposent les entreprises pour leurs échanges électroniques sont
Les relations entre partenaires peuvent être régulières ou irré-
soit les réseaux à valeur ajoutée, soit Internet.
gulières.
Des relations régulières supposent que les partenaires se con-
naissent au travers des relations d’affaires continues. Cette durée Un réseau à valeur ajoutée (RVA) est un réseau de télécommu-
dans les relations permet d’envisager une mise en place d’infras- nication privé, permettant de faire communiquer des ordina-
tructures d’échange qui peut demander un certain effort. teurs tout en apportant des fonctionnalités du type accusé de
Dans le cas inverse, la relation peut être ponctuelle et ne sera pas réception, sécurité...
obligatoirement reconduite dans le temps, il est alors préférable que Internet est l’ensemble des réseaux informatiques intercon-
l’initialisation de la relation soit la plus rapide et la plus légère pos- nectés entre eux utilisant le même protocole de communication.
sible. Les fonctionnalités d’Internet sont l’e-mail, les transferts de
Le volume des échanges peut être important, moyen ou faible fichiers...
(ces notions étant évidemment subjectives) :
— on parle de volumes faibles lorsque leur dématérialisation
n’entraîne pas de gains de productivité pour l’entreprise ; Les RVA permettent notamment d’assurer la sécurité des échan-
— de manière inverse, on parle de volumes importants lorsque ges. Les outils de sécurité couvrent quatre types de besoins :
l’entreprise ne peut pas imaginer fonctionner sans leur dématéria- — le contrôle d’intégrité des messages : chaque message est
lisation. Dans ce cas, les gains induits peuvent être considérables ; doté d’un mécanisme permettant de s’assurer qu’aucune modifica-
— les volumes moyens se situent entre les deux, les gains de pro- tion n’a été apportée à son contenu pendant le transfert ;
ductivité sont significatifs, mais l’entreprise pourrait cependant — l’authentification des partenaires : elle permet de s’assurer, à
assurer le traitement manuel des échanges. la réception d’un message, que l’émetteur est autorisé à effectuer
une transaction ;
Ainsi et pour la catégorie des grandes entreprises, l’EDI con- — la non-répudiation d’un message : un émetteur peut ainsi se
ventionnel est particulièrement adapté à des échanges réguliers prémunir contre la non-reconnaissance par un destinataire de la
pour des volumes de messages importants. L’EFI et le Web EDI réception d’un message (mécanisme assimilable à la lettre recom-
sont à mettre en œuvre lorsque les volumes de messages sont mandée avec accusé de réception) ;
plus faibles et/ou lorsque les relations entre partenaires sont — la confidentialité : chaque message est chiffré afin d’en inter-
irrégulières, leur mise en œuvre étant, en principe, plus rapide. dire la lecture par un intervenant non autorisé.
Ces outils peuvent être utilisés indépendamment les uns des
autres ou ensemble en fonction du niveau de sécurité souhaité. Ils
3.3.2 Définir les messages doivent être améliorés sur Internet.
Le choix de l’une ou l’autre de ces technologies et, dans le cas de
La conception des messages s’inscrit dans une démarche de RVA, d’un fournisseur spécifique se fera en fonction des partenaires,
modélisation des échanges entre partenaires. mais aussi du secteur d’activité et des systèmes déjà mis en place
Cette démarche consiste à définir : dans ce secteur.
— le rôle des différents partenaires ; Les RVA fonctionnent comme un bureau de poste gérant des boî-
— le séquencement des échanges ; tes aux lettres d’émission et de réception dédiées aux différents uti-
— le modèle des données des objets nécessaires à la composi- lisateurs (figure 5).
tion des messages ; Le choix du RVA est directement lié aux partenaires et à leur
— les données élémentaires constituant les objets utilisés dans appartenance à un secteur d’activité. En effet, la plupart des secteurs
les messages, qui sont issues de répertoires de vocabulaire com- fortement impliqués dans l’EDI comme la distribution, l’automobile,
mun. L’utilisation de ces répertoires communs est garante de l’uni- la santé ou la construction ont fait le choix d’un ou plusieurs réseaux
versalité du langage utilisé. à valeur ajoutée (tableau 7).
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■ La conversion
Entreprise B Entreprise F La fonction première du traducteur est de convertir les fichiers de
RVA
données de l’entreprise, structurés selon des formats internes, en
message normalisé EDI, et inversement. La conversion intervient au
niveau syntaxique (mise en forme du message) et au niveau
sémantique, qui autorise la transcodification entre données internes
Entreprise C Entreprise G et données standards (par exemple, conversion d’un code article
interne en un code article EAN).
■ La communication interne
Les données de l’application sont soumises via un fichier à plat
pouvant être traité par le traducteur. Plus le format de ce fichier est
Entreprise D Entreprise H
souple, plus il est facile de l’adapter aux applications internes. En
complément de ce mode de fonctionnement, la plupart des traduc-
teurs offrent la possibilité de saisir directement les données dans le
Figure 5 – Fonctionnement du réseau à valeur ajoutée module de traduction ou, inversement, d’imprimer les données
reçues pour une ressaisie dans l’application. Cette solution, quand
elle est utilisée par les entreprises, correspond souvent à une étape
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intermédiaire de mise en place.
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Application interne
Communication interne
Moteur de
conversion
Configuration : syntactique
— messages ;
— partenaires ;
— scénario ;
— tables de conversion ;
— réseaux.
Moteur de
conversion
sémantique
Administration :
— états ;
— erreurs. Module
d’automatisation
Station de télécommunication
3.4 Intégrer les messages — mise en forme des données : la structure des données dans le
message pouvant être différente de celle de l’application (plus
dans les applications grande ou plus petite, dans un format numérique ou dans un format
alphanumérique...), des opérations de transformation sont alors à
L’intégration dans les applications peut être faite selon deux modes : mettre en œuvre.
— soit directement par lecture écriture dans la base de données
Dans le choix du traducteur, il y a deux approches :
des applications de gestion de l’entreprise ;
— soit par l’intermédiaire de fichiers pivots. — faire réaliser le logiciel par le service informatique de
Dans les deux cas un certain nombre de contrôles doivent être l’entreprise : cette option est possible si les échanges sont limités à
mis en œuvre, en complément des contrôles syntaxiques et un nombre restreint de partenaires et de messages ;
sémantiques réalisés par le traducteur : — acheter le traducteur du marché.
— contrôle de l’existence du partenaire ;
— contrôle de l’existence des articles demandés ; Dans le cas de l’achat du traducteur du marché, l’entreprise doit
— contrôle de la traçabilité avec des messages amont. examiner les critères suivants :
Dans l’interfaçage avec les applications, des opérations complé- — traducteur multinormes (standards de messages, réseaux) ;
mentaires sont parfois nécessaires : — gestion de multiples versions (de messages) ;
— transcodification d’un référentiel de code dans un autre réfé- — gestion des profils partenaires ;
rentiel de code (code pays normalisé en code pays interne à — gestion de l’automatisation ;
l’application) ;
— souplesse du paramétrage ;
— intégration de données complémentaires qui sont implicites
dans les applications de gestion et explicites dans le message (la — évolutivité des tables de conversion ;
monnaie de gestion, les unités de mesures...) ; — gestion des états, des erreurs.
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4. Nouvelles formes
3.7 Sensibiliser et former d’échanges électroniques
Avec l’évolution des technologies, il existe aujourd’hui d’autres
Après le choix technologique, il est nécessaire de diffuser la con- moyens d’échanges. Ils sont basés principalement sur Internet.
naissance. Il s’agit d’informer, de motiver, de sensibiliser et de for-
mer. Cette étape est un prérequis indispensable à la mise en œuvre
de l’EDI. Un plan de formation doit être mis en place ainsi que des
manuels. 4.1 Échanges électroniques basés
La plupart des organisations professionnelles proposent : sur XML (XML-EDI)
— des sessions de formation ;
— de la documentation technique et de sensibilisation. Les techniques de l’Internet évoluent en permanence. Parmi les
La sensibilisation ne doit pas être uniquement interne, mais faire évolutions les plus significatives de ces dernières années, l’arrivée
intervenir également les partenaires afin d’obtenir un consensus et du langage XML est sans doute la plus importante pour le com-
d’élaborer des procédures communes. merce en ligne.
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XML est un métalangage qui permet de définir d’autres langa- Tableau 8 – Partage de la maintenance entre UN/CEFACT
ges à partir de la création de balises auxquelles on donne une et OASIS
signification sémantique.
UN/CEFACT OASIS
Utilisé dans les échanges de données, XML permet de qualifier, Processus d’affaires Dictionnaire et répertoire
au moyen de balises, le contenu informationnel des données d’une Données élémentaires et composites Sécurité
page. À partir de cette possibilité, il est facile de construire des mes- Transport
sages au moins équivalents aux messages utilisés dans l’EDI con- Accord d’interchange
ventionnel. Cette utilisation particulière du langage XML pour la
communication entre systèmes d’information est souvent désigné
sous le terme XML-EDI. 4.1.2 RosettaNet
Comparé à l’EDI conventionnel, XML-EDI offre la capacité :
— de transmettre des données multimédia (image et vidéo pour Créée en 1998, l’initiative RosettaNet est issue d’un projet
illustrer un catalogue en ligne, par exemple) ; d’échange d’informations électroniques standard dans le secteur
— d’afficher des données sous une forme humaine par l’utilisa- des technologies de l’information, des composants électroniques et
tion de feuilles de style (pour les entreprises qui ne voudraient pas des semi-conducteurs.
intégrer les messages directement dans leurs systèmes RosettaNet a pour objectif de fournir et de permettre l’adoption de
d’information) ; Partner Interface Processus PIPs dans le secteur de la haute techno-
— de convertir facilement une structure de message en une autre logie pour le monde entier. RosettaNet est utilisé dans les secteurs
structure de message et cela tout en utilisant les technologies bon clefs de la haute technologie.
marché d’Internet. RosettaNet est une association à but non lucratif à laquelle les
C’est pourquoi XML est considéré comme le langage d’avenir sociétés adhérentes payent une cotisation qui dépend de leur statut.
pour le développement massif des échanges électroniques, que ce Les membres de cette association sont des :
soit entre les grandes entreprises, entre les grandes entreprises et — entreprises commerciales du secteur des technologies de
les PME et enfin les PME entre elles. Il permettra d’échanger les don- l’information, du secteur des composants électroniques et du sec-
nées multimédias et d’introduire les applications orientées en teur des semi-conducteurs ;
temps réel. — organismes de normalisation ;
Les acteurs du marché ont proposé différentes solutions : — offreurs de solutions.
— les sociétés informatiques telles que BizTalk de Microsoft ou Les PIPs de RosettaNet définissent des processus commerciaux
tpaML d’IBM ; entre partenaires. Les PIPs sont répartis en huit groupes, dits
— les consortiums tels que OAGis (Open Application Group), CBL « processus de métier fondamental », qui représentent le commerce
de CommerceNet ou xml.org de OASIS (Organization for the Advan- de la haute technologie (encadré 1).
cement of Structured Information Standards) ;
— les associations sectorielles telles que RosettaNet (industries
informatique et électronique) ou Uniform Code Council (distribu- Encadré 1 – Répartition des PIPs
tion), etc.
• Groupe 0 : information administrative ;
• Groupe 1 : identification des partenaires, services et
produits ;
4.1.1 ebXML • Groupe 2 : information produit ;
• Groupe 3 : gestion de commande ;
Devant cette multiplication d’initiatives, OASIS et UN/CEFACT • Groupe 4 : gestion de stock ;
(United Nations/Centre for the Facilitation of Procedures and Practi- • Groupe 5 : gestion du marketing ;
ces for Administration, Commerce and Transport) se sont associés • Groupe 6 : service et support ;
en novembre 1999 pour créer une initiative nommée « electronic • Groupe 7 : fabrication.
business XML ».
L’objectif de cette initiative est de définir un modèle et une infras- Pour plus d’informations, consulter le site http://www.rosetta-
tructure permettant de modéliser des scénarios (en UML, utilisant net.org.
une méthode en cours d’élaboration par un groupe de l’UN/
CEFACT) et d’échanger des messages XML de manière ouverte.
Les spécifications ebXML ont été publiées en mai 2001 et cou- 4.1.3 EAN.UCC
vrent les aspects suivants :
— l’expression des besoins ; EAN.UCC est une association développant les standards de com-
— les processus des affaires ; munication EAN (codes à barres et EDI) qui assurent l’efficacité de la
— les données élémentaires et composites nécessaires aux chaîne d’approvisionnement. Leur utilisation optimise les processus
échanges électroniques ; du commerce électronique et la traçabilité des produits.
— le dictionnaire et le répertoire permettant d’enregistrer et de Les travaux sur XML ont débuté en 1999 par la création de la
restituer les données servant à la mise en œuvre d’ebXML ; structure de travail appelée GCI (Global Commerce Initiative), com-
— les informations sur les partenaires permettant la mise en posée des quarante premiers fournisseurs et distributeurs.
œuvre des données nécessaires aux échanges entre partenaires ;
En 2000, la première version d’échanges XML sur Internet de la
— les processus liés à la conception, au transport des messages distribution fut publiée et porte le nom de « Global Commerce Inter-
et à la sécurité des échanges. net Protocol » ou GCIP. Les premières transactions développées
À la suite de cette publication, UN/CEFACT et OASIS se sont par- dans le cadre de ce protocole sont : la commande, l’avis d’expédi-
tagés la maintenance et les évolutions (tableau 8). tion, la facture, l’alignement des données produits et partenaires.
Pour plus d’informations, consulter le site http://www.ebxml.org. Le tableau 9 décrit le contenu des flux EAN.UCC en 2002.
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Le développement d’Internet comme moyen de communication
Tableau 9 – Contenu des flux EAN.UCC en 2002 avec le plus grand nombre d’entreprises, l’apparition d’XML et des
nouvelles technologies ouvrent un nouvel espace de développe-
Les flux de base Les flux CPFR ment de ces échanges. Loin de concurrencer l’EDI, ces nouvelles for-
mes de communication se positionnent plutôt comme un
• Information produit • Historique (Performance History) complément permettant d’élargir l’impact des échanges et d’appor-
• Information partenaire • Activité du produit (Product Activity)
• Avis d’expédition • Événement (Event) ter de nouveaux gains de productivité pour des flux qui étaient
• Commande • Critères d’exception (Exception Crite- encore traités sur support papier.
• Facture ria)
• Remises/charges • Notification d’exception (Exception
• Conditions de paiement Notification)
• Informations financières
• Transport
• Prévisions des ventes (Forecasts)
• Révisions de prévisions (Forecast 5. Conclusion
Revisions)
• Demande d’information article (Item
Information Request) L’EDI est un outil :
• Règles de gestion du produit (Item — de gestion des flux d’information ;
Location Profile)
— d’organisation du travail et des processus commerciaux ;
CPFR : Collaborative Planning Forecasting and Replenishment — qui utilise l’informatique ;
— du commerce électronique B to B et B to A ;
— multidisciplinaire.
Pour plus d’informations, consulter le site http://www.EANnet- Il permet :
france.org. — la mise en place d’un partenariat commercial ;
— une meilleure utilisation et un meilleur partage de l’informa-
tion en interne et en externe.
4.2 Places de marché Il est un enjeu stratégique au niveau technique et économique
(organisation, finances, marketing) ayant pour but d’augmenter la
productivité de l’entreprise afin d’améliorer ou de maintenir sa posi-
Une place de marché est une plate-forme électronique de com- tion sur son marché par rapport à ses concurrents.
merce, constituée d’un ensemble d’outils informatiques et de solu- Comme pour un projet informatique, il est composé de plusieurs
tions de télécommunications permettant de traiter des opérations étapes.
commerciales. Malgré tous ces avantages, pourquoi se développe-t-il
Les places de marché utilisent des techniques d’Internet et de lentement ? Les raisons principales sont :
l’EDI pour la mise à jour des bases de données, la transmission des — les coûts de mise en place de cette solution : pour une PME,
ordres et des documents commerciaux. C’est un lieu virtuel réu- l’EDI revient cher mais l’évolution des technologies et de l’Internet
nissant des acheteurs et des vendeurs. permet aujourd’hui aux PME d’accéder à cette méthode de
On distingue deux types de marché : communication ;
— les freins psychologiques : la peur de l’inconnu (une nouvelle
— les places de marché privées (qui correspondent à une relation
technologie) et l’appréhension que son poste de travail n’existera
one-to-many) ;
plus dans l’entreprise.
— les places de marché publiques (qui correspondent à des rela-
tions many-to-many). L’EDI disparaîtra-t-il au profit des nouvelles formes d’échanges
électroniques ? La réponse est « NON ». L’EDI et les nouvelles for-
Les places de marché utilisent les standards d’échanges électroni-
mes d’échanges électroniques sont complémentaires, il n’y a pas de
ques EDIFACT et ebXML.
concurrence.
L’utilisation des services d’une place de marché revient pour L’EDI est une nécessité pour toute entreprise. Ne pas mettre en
l’entreprise à communiquer vers plusieurs partenaires mais au œuvre l’EDI représente un désavantage concurrentiel pour l’entre-
moyen d’une interface unique, celle de la place de marché. prise. De ce fait, l’EDI aussi bien que les nouvelles formes d’échan-
ges électroniques cohabiteront dans ce nouveau monde et
continueront leur progression.
4.3 Catalogues électroniques ■ Pour plus d’informations, le lecteur pourra se reporter à l’article
[H 3 598] Échange de données informatisé (EDI) et consulter les réfé-
rences [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7].
Un catalogue électronique est un outil qui s’appuie sur les techno- Pour ce qui concerne les organismes de normalisation, il pourra
logies Internet afin de permettre : consulter :
— à une entreprise d’administrer la mise à disposition de ses — l’AFNOR (Association Française de Normalisation) :
informations produit (ou de les rassembler) auprès de ses http://www.afnor.fr ;
partenaires ; — l’EDIFACT Working Group (United Nations Directories for Elec-
— aux partenaires d’administrer l’intégration des informations tronic Data Interchange for Administration, Commerce and
reçues en vue de l’alignement de leurs bases articles. Transport) :
Ces catalogues peuvent en outre contenir des informations http://www.edifrance.org/edifact-wg ;
détaillées telles que les caractéristiques techniques des produits, les — l’ISO (Organisation Internationale de Normalisation) :
notices d’emploi ou les présentations multimédia. http://www.iso.ch
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Références bibliographiques
[1] LANGLOIS (M.) et GASCH (S.). – Le commerce (no 3321), Éditions Presses Universitaires de [6] SANDOVAL (V.). – Technologie de l’EDI. Édi-
électronique B to B, de l’EDI à Internet. Édi- France (1998). tions Hermès (1990).
tions Dunod (1999). [7] L’échange de données informatisées et le
[4] Professeur BAILE (S.). – Bénéfices et avanta-
[2] BEZAUT-TENOR (O.) conseil. et PAQUEL- ges compétitifs des échanges de données droit. Sous la direction de Thierry PIETTE-
CANOPE (N.). – XML et développement des informatiques pour les PME/PMI Revue inter- COUDOL. Éditions Hermès, collection
EDI. Hermès Sciences - Lavoisier/Collection nationale PME, Vol. 8, n° 2 (1995). Mémento Bensoussan (1992).
Nouvelles Technologies Informatiques (2002).
[5] EMMELHAINZ (M.A.). – L’échange de données
[3] CHARMOT (C.). – L’échange de données infor- informatisées, traduit de l’américain par Bri-
matisées (EDI). Collection Que sais-je ? gitte FRIEDEL, Editions Masson (1992).
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