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PréCambrien
2017/2018
Département de Géologie
Filière : Sciences de la Terre et de l’Univers (STU5)
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NéoProtérozoique Inf PII (800 – 680 Ma)
Ifni Série de grés phylliteux et de grés Mise en place deR Plutoniques 660 Ma
quartzitique (500 m) avec stratification Granite de Mesti 675 Ma et de Sahel sont intrusifs dans
oblique (ripple marks mud craks) indiquent la série de PII
l’action des courants (émersion temporaire) Leur métamorphisme de contacte a recristalliser la
Le sommet est formé par des pélites matrice des grés
gréseuses (100 à 150m) montrent des figures
indiquent que l’alimentation venait de l’E
Kerdous Série gréso-quartzitique (2000m au S de -Compression N-S : raccourcissement du socle
Jbel Lkest) milieu littoral de plage éburnéen, naissance de grandes structure E-W (des
Recoupé par des dykes de gabbro 788 Ma couloirs de failles normales ou inverses et/ou
décrochantes avec écaillage et déversement du
matériel ancien vers le N)
Le déversement pourrait être lié à une subduction du
plancher océanique, situé plus au N sous le Craton
Cet écaillage est observable dans :
-Zone Faillé de la vallée d’Ameln (ZFVA) : au N, cisaillé
et poussé vers le N sur les quartzites du Jbel Lkest
-Zone Faillé de Tifermit (ZETT) : au S, cisaillé et débité
en grands écailles poussés vers le N
Des plis d’axe N80-120E avec naissance de schistosité,
rotation de porphyroblastes et mylonitisation du
granites
-Métamorphisme régional épizonale du f Schistes vert
(350 - (4-5 Kbar)
Zénaga Série de Tarhdoute repose en discordance PI Intense cataclase et une schistosité
Comprend un niveau de base gréseux (recristallisation de la biotite et du chlorite)
lenticulaire puis des calcaires rose alternant PII la série de Tarhdoute présente des plis isoclinaux
quelque fois avec des schistes (900 m) avec schistosité visible dans les pélites
Micro flore d’algue primitive (osagia) A la base le contact avec le socle ancien est souligné par
Surmontée par une masse quartzique une semelle mylonitique, qui laisse un déplacement
parfois conglomératique à la base (1000m) tangentiel donc un charriage sur la bordure du craton
Cette épaisseur diminue rapidement (S)
Sédimentation argilo-silteux vers le N à
N’kob et au N de l’accident
Au Représenté par des calcaires et des Le complexe Ophiolitique et la série volcano-détritique
niveau de quartzites de type épicontinental analogue à sont allochtones, charriés vers le SW en flanc inverse la
L’accident la série de Tarhdoute B1 responsable de ce charriage est une phase
Bou-Azzer El Série de Tachdamt-Bleïda formée par des d’obduction de ces ophiolites sur le bord N du Craton
Graara calcaire a Oncholite et des quartzite blanc Elle engendre dans les dépôts de plate-forme (calcaire,
Au S de avec stratification oblique (mud-craks.) quartzites) un plissement et un métamorphisme
l’accident Surmontés par des roches éruptives, des épizonal, les plis sont isoclinaux, syn-schisteux,
dolérites très altérées, des roches vertes anisopaques déversés vers le S
coiffées par des spilites et des kératophyres
Composition différent d’Ophiolites
La série se termine par séricito-schistes
semblable à ceux de Zénaga
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Bou-Azzer La présence d’un complexe Ophiolitique La schistosité se traduit par la disposition des minéraux
Sur -Bou-Azzer El Graara : Ensemble très phylliteux (chlorite séricite) dans les clivages des
l’accident stratifier et épais (4000m) transformées par séricito-schistes de Tachdamt et un étirement et une
un métamorphisme régional faible (f.schistes réorientation des minéraux dans les R.basiques,
verts) absence de schistosité dans les calcaires.
Roches grenues : *péridotites, épaisses Le métamorphisme de type schiste vert (300 C 4 Kbar 6
déformé en serpentinites par B1 km) niveaux structural inférieur du B1
*gabbros et pyroxènolites. Complexe Ophiolitique affecté par ce métamorphisme
Roches effusives : roches basiques doléritique (serpentinisation des R.basique et UB)
associer à des spilites en coussins associer à Plutonisme actif par la B1 :
des roches acide(Kératophyres) à écorce -diorite quartzique de l’Ousdrate et de Bou-Azzer :
variolitiques. intrusives dans des grauwackes, les spilites, et les
Roches pyroclastiques : des tufs et brèches métasédiments du PII avec métamorphisme de contact
pyroclastiques (élément gabbroïque spilitique dont la mise en place est syn-tectonique (au N)
kératophyrique. -diorites quartziques : associées aux Ophiolites et la
Des niveaux sédimentaires : peu épais granodiorite de Bleïda (au SE) post-tectonique
d’origine chimique il s’agit de calcaire synchrone par rapport à B1
dolomitique ou siliceux ± amorphe.
La série volcano-sédimentaire de Skouraz : liée
à l’ensemble Ophiolitique, plissée et repose
sur les dernier niveaux (4500m) : Signification géodynamique de ces ophiolites
-Roches métamorphisées : transformation
de calcaire méta, chlorito et séricito-schistes On peut donc dire qu’un magmatisme important
et des méta-arkoses. s’est manifesté au N de l’accident majeur pendant le PII.
-Grauwackes : la partie importante, ce sont Il a mis en place des roches à caractère océanique :
des R. détritique grossières avec des niveaux R.UB, gabbro et d’une manière générale des laves
conglomératiques. basiques et acides spilitisées. Ceci nous permet de dire
ils montrent que la série et renversée, connus qu’à cette époque, un bassin à caractère océanique
au NW du bouclier du Hoggar était ouvert à la limite N du craton.
-Le massive de Siroua : Au NE du volcan du Ce complexe est distingué par quelque
Siroua (Khzama SE Ouarzazate), Complexe particularité :
Ophiolitique très tectonisé et rétromorphosé Présence de R.Acides (kératophyres).
(F.schistes Vert) Rareté des péridotites (transformé en serpentine).
*serpentinites, *hornblendites massive, Abondance de la formation pyroclastique.
*R.basiques grenues, *R.effusives spilitique
et kératophyrique Indique une mise en place assez proche du domaine
Ces R. comparables à Bou-Azzer El Graara et continental dans un bassin peu profond.
N’kob
-Prolongement vers le SE : existence d’une
ceinture de R.basique et UB de puis l’AA
jusqu’au Golfe de Guinée
Au N de Série détritique immature formé par plis syn-schisteux déversée vers le S à SE
L’accident grauwackes et pélites (Seq Turbiditique de l’axe des plis montre une direction NE-SW à E-W
Saghro et dépôt de cône sous-marin profond) comporte le métamorphisme régional schiste vert
l’Ougnat un niveau de pélites noirs plutonisme très actif (intrusion de diorites aux granites
Ensemble de R.basique tholeïtique associées 660 Ma)
à des spilites et kératophyres (Bouskour, Sidi mis en place est syn à tardi orogénique.
Flah, Kelâa Mgouna...) (contexte
anorogénique distensif).
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NéoProtérozoïque Moyen PII-III (680 – 620 Ma)
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Siroua Même Série de Tiddiline (périglaciaires) ****
Au NE de Absence ou variation latérale de dépôts rattachés au La phase B2 a affecté la série PII déjà plissée
L’accident PII-III par B1 en donnant des plis de grand rayon de
Saghro courbure N110-130 et sans métamorphisme
Les effets deviennent de plus en plus
importants du NE vers le SW
Au niveau de la boutonnière de Sidi Flah
devient prépondérante et masque les effets de
la phase de B1
Intensité de déformation
Les effets de la tectonique panafricaine diminuent d’intensité du NE vers le SW
Importants dans le Saghro d’El Graara Zénaga (schistosité et métamorphisme) mois importants dans le
Kerdous et presque nuls dans Ifni (légèrement déformées)
Interprétation tectonique
L’AA constituait une marge soumise d’abord à une distension (850 800 Ma) qui aboutissait à une
ouverture d’un bassin, dans l’axe du bassin s’est manifesté un volcanisme de dorsale océanique (Ophiolite)
Rapprochement entre le craton et un domaine au N suivant une direction NE-SW
Trois étapes de rapprochement ont pu être envisagées :
Début de subduction de croûte océanique et obduction des ophiolites vers le sud avec plissement de
marge (B1)
Poursuite de la subduction du reste de la croûte sous la marge déformée
Collision et suture de l’accident majeur vers 620 Ma (B2)
Marquée par un processus glyptogénique intense et une activité volcanique post-tectonique très importante.
La série du PIII surmonte tous les termes du Protérozoïque par l’intermédiaire d’une discordance major avec
puissance variable qui augmente du SW au NE (0 – 4000 m)
Série de d’Ouarzazate (série volcanique et volcano-détritique) caractérisé par un volcanisme continental très
diversifié, dominé par le pôle acide, et par des dépôts détritiques en milieu continental, depuis Bas Draa vers l’Ougnat
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Les limites inferieures et supérieures de volcanisme PIII (580 – 560 Ma) obtenus sur les ignimbrites, cependant la
limite de cette série et d’âge post à 608 Ma (tardive Panafricaine) et à anté 534 Ma (âge syénites du Jbel Boho).
La présence de deux cycles éruptifs se succédant dans le temps et l’espace :
Le premier cycle (équivalant au PIII inf et moy) repose en discordance angulaire sur un socle Protérozoïque
schistosé, plissé et granitisé et comprend une série différenciée depuis les andésites basique jusqu’à rhyolites
en passant par des termes intermédiaires (andésites acides dacites et lave hybrides) la caractérisation
chimique et minéralogique(chimie des pyroxènes, typologie des zircons) suggèrent qu’elle est orogénique
calco-alcaline dont la pétrogenèse est contrôlé par des processus de cristallisation fractionnée plus de
phénomènes de mélanges magmatiques et d’assimilation crustale.
Le deuxième cycle éruptif (équivalant au PIII sup) représenté par des coulées de basaltes et d’andésites
basaltiques, des ignimbrites rhyolitiques et des filons acides et basiques. Les termes Basiques présentent
une affinité géochimique mixte ou tholeiitique (tholeiite continentale) mis en place dans un contexte
distensif. Les termes Acides présentent les caractères de magma intra-plaques alcalins.
Le volcanisme de ce cycle bimodal marque manifestement un stade de rifting du PIII qui
accompagne l’ouverture de l’océan pro-atlantique ou Iaptus .
Ces deux cycles orogénique calco-alcalin et anorogénique mixte, tholeiitique ou encore alcalin, bien définis dans
l’AA, la répartition spatio-temporelle se matérialise par amoindrissement du cycle volcanique orogénique calco-alcalin
(se disparait du NE vers SW) est augmentation volumétrique du magmatisme anorogénique. Ce volcanisme tardi à
post-orogénique indique que l’ouverture du proto-atlantique se fais du sud vers le Nord et de l’W vers l’E.
L’empilement de ces deux cycles (dans certain boutonnière) peut y observer de petites discordances internes.
Plusieurs origines :
Origine liée à l’instabilité crustale : volcanisme très abondant (volume des produits volcanique évalué à 40000 km3
dans l’AA) de cette instabilité résulte la formation de horsts soumis à l’érosion, et de grabens (zone effondrées) ou
s’accumulent les roches détritiques et les laves.
De plus, des données géologiques et structurales sur PIII, ont permis de mettre en évidence l’existence d’une
tectonique distensive contemporaine à ce volume. Ceci se traduit par la présence de failles normales syn-sédimentaire
donnant naissance à des bassins extensifs allongés N-S (l’AA occidental) à NE-SW (l’AA oriental) et transtensif à
proximité des grands accidents hérités du paroxysme panafricain (accident majeur AA et sud A)
Origine liés à des recouvrements : irréguliers entre coulées et niveaux pyroclastiques d’origine et de puissances
différentes.
Dans d’autres points ces discordances sont absentes et on observe une continuité parfaite dans la succession des
terrains (Saghro)
En somme, cette succession lithostratigraphique, variable d’une localité à l’autre, rend difficile les corrélations à
distance entre les niveaux volcanique et volcano-clastique des différentes séquences.
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NéoProtérozoïque Terminal « ADOUDOUNIEN » (544 Ma)
Série de l’Oued Adoudou ‘’Adoudounien’’, progressivement ennoyé sous une sédimentation marine,
transgressive, carbonaté. Avec un simple ravinement (discordance).
ADOUDOUNIEN INFERIEUR
Série de base :
Début par un niveau calcaire dolomitique (25m) qui repose directement sur Protérozoïque et qui montre à sa
base un niveau conglomératique à bréchique.
Ce terme se poursuit par une assise pélitique ou gréso-pélitique (75 m) avec intercalation de banc
conglomératique riche en éléments volcanique remaniés provenant du PIII sous-jacent, cette assise localement des
rides de courants (ripple marks) et des fentes de dessiccation (mud cracks) témoin de faciès bordiers (boutonnière
d’Irherm)
Monotone et subsidente peut atteindre (+1000 m) dans les gorges de l’Oued Adoudou (du Sud de Tiznit) et elle
diminue rapidement vers l’E, cette deuxième avancée de la transgression a recouvert l’AA occidental et une partie du
central. Saghro est resté émergé.
Volcanisme :
Présence d’intercalation de laves andésitique ou trachytiques comprise dans la série des dolomies, ces niveaux
volcaniques peuvent être accompagnés de lits de cendres ainsi que des couches de lapilli et des bombes.
Le principal centre volcanique est celui d’Alougoum situé au niveau de la boutonnière de Bou-Azzer El Graara, le
cœur de ce volcan est constitué par une syénite calco-alcaline.
ADOUDOUNIEN SUPERIEUR
Régression de vaste envergure, la mer se retire dans la région de Tiznit, tandis que le reste de la chaîne se couvre
de dépôt rouges d’origine continentale (grés conglomérat et des pélites violacées) En fait une nouvelle transgression
démarre à l’W avec de multiples allées et venues se traduisant par des alternances répétées de calcaires ou dolomies
avec des pélites roses.