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Nobuyoshi Araki

Photographe japonais

Contemporain

Nait 25 mai 1940

Artiste prolifique qui a déjà publié plus de 500 ouvrages de son travail..c’est un créateur majeur
de notoriété mondiale qui fait toujours partie de l’avant-garde de l’expression photographique

Principe d’erotos, forgé à partir des noms des divinités antiques Eros (la vie, le sexe) et Thanatos
(la mort) Photographie, la vie et donc le désir et la mort ltokyo

I photographie aussi beaucoup de femmes nues, à commencer par son épouse Aoki Yōko,
provoque avec des photographies très explicites voir obscènes qui illustrent par exemple des
images de kinbaku, une forme de bondage japonais traditionnelle.

Le photographe japonais Nobuyoshi Araki affirme que son premier cliché, il l'a pris à l'instant où il
venait au monde (en 1940). "J'étais à peine sorti du ventre de ma mère que je me retournai et
photographiai son sexe. »

Ce qui nous interroge:


Est il pertinant, nécessaire et acceptable de dévoiler des images de femmes aussi intimes, que
l’on peut même juger choquantes ou obscènes comme dans le travail de Nobuyoshi Araki?

Il à créer une nouvelle démarche artistique en bouleversant autant les codes et choquant les
meurs

Mais est il toujours pertinent aujourd’hui de s’acharner à ce point à révéler des femmes sexualisés
par les artistes qui les représentent?

Finalement, ne peut on pas dire que plus qu’illustrer sa vie et ses desirs, ce sont les désirs de tout
une société que révèle le travail de Nobuyoshi Araki et ainsi, c’est surtout un témoignage, légitime
et cru car honnête , des meurs de notre époque que l’artiste présente.

Oui:

La démarche artistique novatrice de Nobuyoshi Araki.

Creer tout une démarche artistique: « ce qu’il y a de plus proche de la photographie, c’est le
roman autobiographique (shishôsetsu) »Le travail d’Araki est connu pour la prise directe avec sa
réalité qu’il expérimente, vit et transforme pour ainsi dire en fiction. jeu libre entre l’anecdotique ou
le quotidien et la pose étudiée ou la composition, entre, pour ainsi dire, sa vraie vie et sa « vie
artistique ».

Une position très différente du reporter, dont l’œil réputé « objectif » ne fait qu’observer et
enregistrer

Parmi ces ouvrages: voyage sentimental-voyage d’hiver (245 clichés pris entre 1970 et 1990)
retrace la relation entre l’artiste et sa femme Aoki Yōko mettant en parallèle leur voyage de noce
et sa mort prématuré à elle, décédée d’un cancer des ovaires. Cet ouvrage constituer comme une
autofiction, un jounale intime, se servant de photographies très personnelles pour illustrer des
sentiments universels est le premier exemple de « photographie de l’intime ».Une démarche
photographique qui inspirera bon nombre d’artistes comme Sophie Calle, Nan Goldin ou Roman
Opałka.

Ayant grandi près des quartiers rouges de Minowa et Yoshiwara au nord de la ville où travaillent
les prostituées il est Très conscient des zones troubles qui entourent la pudeur et la sexualité au
Japon, oscillant entre censure sévère et absence de punition condamnant les pratiques, il s’en
amuse, photographiant des femmes dénudées, des sexes en gros plan, des groupes libertins, des
jeunes filles dans des poses suggestives. Lutte ainsi contre la censure d’un japon de plus en plus
puritain. Expose avec une sincérité impudique ces désirs humains que sa société tente de caché.
ll a, par sa simple pratique, fait bouger les lignes de la censure japonaise. 

Pour beaucoup,
Nobuyoshi Araki serait le photographe du vice, l’homme qui ligote les femmes, les dénude pour
mieux les dégrader. Si sa lutte contre la censure et sa volonté de représenter honnêtement sa vie
se comprend, est il pertinent d’acces autant que lui sa carrière sur la sexualisation de jeunes
femmes?
le regard de Nobuyoshi Araki, porté de manière compulsive sur la femme et sur les déviances
sexuelles, est sujet à de grandes controverses. Il y a, dans l’érotisation extrême de ses modèles
féminins nus, ou suggérant la nudité, un male gaze perturbant. Des portraits de jeunes écolières
hypersexualisées par exemple, portant des bananes à leurs bouches − fruits de nombreux
fantasmes sexuels. Il y a aussi le concept initial de cette série, réalisée par un homme
hétérosexuel pour un homme hétérosexuel, comme si l’iconographie des femmes devait rester le
fait du masculin.
Hypersexualisation de la femme par un homme hetero pour des hommes hetero
Jeunes filles, écolières dans situation explicites
Questions actuels dans l’art
Guerrilla Girls 1985, new york, groupe d’artistes et activités féministes
Slogan: Faut-il que les femmes soient nues pour entrer au Metropolitan Museum ?
en 1980, moins de 5% des artistes exposés dans les sections d’art moderne étaient des femmes,
alors qu’elles faisaient l’objet de 85% des nus. Problème de sexualisation de la femme, de
sexisme, de condition féminine ?
l’œuvre, peu importe la période à laquelle elle a été créée, restera toujours le témoin,
l’ethnographie de l’art d’une époque.
Alors le fait de voir autant de tableau avec des femmes nues à latitudes passives voir soumises au
cotes d’hommes tout habiller et fières témoigne bien de certains problèmes de société. Alors est il
pertinent d’encore aujourd’hui d’accer tout une carrière artistique sur la présentations de jeunes
femmes nues, attachés, avec des atitudes très subjectives?

Qu’on la trouve problématique ou non, Plus que sa propre personne, vie, c’est sa société et ses
moeurs que Araki révèle a travers ses images intimes et ce avec une transparence totale.

L’oeuvre d’Araki révèle les mutations de la culture nippone à travers une démarche
autobiographique,
Si pour nous occidentaux, les images de Araki peuvent sembler au comble de l’impudeur, de la
vulgarité, et peuvent nous sembler peut en accord avec la moralité japonaise apparemment
impénétrable : parfaitement polie, respectueuse des conventions et même prude en public (ou en
journée…), il faut aussi avoir que cette même société, en paralele, peut se monter bien plus libérer
en privé sur la question des fantasmes, des fetichimes…
 La notion de pudeur et de pornographie ne sont pas les mêmes au Japon et en Occident, montrer
ses sentiments peut être plus provoquant que d'exhiber des représentations de bondages [ … ]

De plus liberation des meurs, de la sexualité, plus oser parler d’un sujet peut permettre de
justement mieux l’encadrer, mieux le comprendre
Pas rendre service aux femmes que de nier leur sexualité
Décrivant ses photographies de bondage comme «une collaboration entre le sujet et le
photographe», Araki essaie de se rapprocher de ses modèles féminins à travers la photographie,
en insistant sur l'importance du dialogue avec elles. Dans son Japon natal, il est devenu un
personnage culte pour de nombreuses femmes qui se sentent libérées par son habileté à
photographier l'expression de leur désir.

Conclusion:
Que l’on aprecie ou que l’on soit choqué et révolté par l’oeuvre de Araki Nobuyoshi,
La censure n’est jamais la bonne solution. justement, cette artiste à réussi à remettre en question
les lignes de la censure japonaise, de ce qui est trop intime ou non, sentimentalement ou
sexuellement. Avec son attitude provocatrice, Araki créera toute une démarche artistique,
photographique avec les photographies de l’intime et inspirera des génération d’artistes.
« L’expérience de l’art se trouve, ainsi, à la limite du voyeurisme et de l’indécence. »L’édition de
2020 de « Manifesta », une biennale artistique Marseille.

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