Corrigé de l’épreuve de déontologie du diplomate année 2021-2022
1) Les manquements dont s’est rendu coupable le diplomate :
- Manquement à la probité ; - Manquement à l’obligation de réserve ; - Manquement à sa hiérarchie ; - Manquement aux valeurs traditionnelles telles que : le respect, la politesse . 2) La morale est l’ensemble des règles qu’un société qu’une société propose à ses membres et se donne elle-même et que l’opinion accepte comme référence. L’éthique par contre est personnelle et exprime une recherche de sagesse dans la conduite et l’action, là où la déontologie est collective ( elle engage l’ensemble des membres d’une profession) et dicte des obligations. 3) Le diplomate n’est pas fondé à critiquer sa hiérarchie puisque dans l’obligation de réserve, il est dit que le diplomate doit s’abstenir de critiquer, même indirectement la politique du gouvernement qu’il est chargé d’expliquer sur la scène internationale et de mettre en œuvre. Aussi, l’obéissance hiérarchique implique de ne pas contredire son supérieur en publique ou au cours d’une réunion avec des tiers. Dans l’espace publique ,le diplomate doit être assujetti à une obligation de réserve dans l’expression de ses opinions en particulier lorsqu’il est en poste à l’étranger. L’obligation de réserve s’applique à la fois pendant et en dehors des heures de service. 4) Le diplomate peut faire de la politique du moment où son appartenance politique n’interfère pas dans l’exercice de ses fonctions. 5) Il y a conflit d’intérêts dans tous les cas où un agent public possède à titre personnel des intérêts qui pourraient influer ou paraître influer sur la manière dont il s’acquitte de ses fonctions et responsabilités. Le conflit d’intérêts se distingue des cadeaux que le diplomate peut directement ou indirectement accepter ou solliciter parce qu’ils pourraient compromettre son objectivité ou seraient susceptibles de porter préjudice à la crédibilité de sa profession et de sa corporation. On comprend donc que la position du diplomate n’est pas tenable puisque le fait de recevoir des cadeaux serait susceptible de porter préjudice à la crédibilité de sa profession. Pour préserver l’honorabilité du diplomate et celle de sa corporation, le diplomate doit éviter de prendre ou de recevoir tous avantages qui pourraient porter discrédit à sa profession.