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INTRODUCTION
PLAN DU COURS
Etre modèle
Le premier principe du leadership c’est l’authenticité : regardez
ce que je fais et non ce que je dis, Si vous voulez que votre
personnel travaille dur, faites-le-vous-même.
Savoir diriger des équipes
Un leader doit savoir travailler en équipe : avec vos
collaborateurs, votre épouse, votre famille, l’association dont
vous faites partie. Le leader doit construire des espaces de
dialogues et d’interactions entre les participants de bords et
d’opinion différents. Des gens qui ont la même opinion sur un
sujet, c’est un parti et pas une équipe. Des gens qui ne peuvent
jamais intégrer dans leur propre travail des techniques ou des
opinions contraires à leur conviction, sont des leaders-dictateurs.
Un leader n’est jamais dictateur. Mais ce n’est non plus une
personne qui se contente de générer des consensus. Dans une
équipe qui vend des résultats, il faut que chacun soit à sa place,
joue le rôle qu’on lui a attribué selon ses capacités et fasse circuler
le ballon en vue de marquer le but !
Etre visionnaire
Le leader développe une vision à long terme, mais garde le
regard sur ce qui se passe devant son nez. Trop de leaders
cavalent dans les nuages et font planer les gens ; mais l’inverse
est aussi vrai : trop de dirigeants pataugent dans le ruisseau sans
saisir l’essentiel de leur mission.
Etre courroie de transmission
Un leader doit avoir des idées sur la manière dont il va mettre en
route son entreprise ou son groupe de travail. Puis, il doit y
adjoindre des valeurs pour ensuite diffuser les idées et les valeurs
dans le corps social dont il est responsable. La première phase se
comprend encore assez facilement, mais la deuxième, et la
troisième posent plus de problèmes. II ne s’agit pas d’appliquer
des valeurs générales comme l’entraide, le respect ou l’humilité,
mais de comprendre ce qui est bon spécifiquement pour votre
organisation. Aujourd’hui, dans un monde dirigé par l’économie,
les valeurs liées à la gestion financière devront prendre
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donc après avoir recueilli tous les éléments qui peuvent expliquer
l’erreur, apporter les corrections nécessaires et indiquer le moyen
d’éviter que cela ne se reproduise.
7. LA CONDUITE DES ENTRETIENS AVEC LE PERSONNEL
Pour se préparer à un entretien avec un collaborateur, le chef
doit :
Avoir une idée précise de l’objectif recherché.
Choisir le moment le mieux adapté ou le travail n’est pas
trop pressant en prévenant l’intéressé à l’avance.
Choisir l’endroit qui convient le mieux.
Préparer les arguments dont il se servira, examiner les faits
sur lesquels sont fondées les remarques.
En commençant l’entretien le chef devra :
Mettre l’interlocuteur à l’aise, en créant une atmosphère
amicale, de sorte que le dialogue s’établisse
Insister sur le fait que cet entretient n’a pas de motif
particulier mais qu’il s’agit des contacts normaux que l’on
désire avoir.
Monstre sa satisfaction pour ce qu’il a pu faire de positif
récemment et vis-à-vis de ses progrès.
Provoquer chez l’interlocuteur le désir de dialogue en lui
donnant le sentiment de sécurité que chacun éprouve
quand il a l’impression que ses rapports avec ses chefs et la
société sont clairs, que sa valeur d’être humain est
reconnue, que lui et son travail sont utiles, appréciés,
importants, qu’il sait ce qu’il faut faire pour s’améliorer et
améliorer sa position.
Pour bien mener l’entretien, il faut :
Tenir compte du fait qu’il est intéressant de connaitre les
sentiments et les opinions du collaborateur et qu’il faut donc
lui laisser le temps de s’exprimer.
Ecouter avec attention, encourager l’interlocuteur à
participer à la conversation.
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Division du travail :
La division du travail est d’ordre naturel : elle s’observe dans le
monde animal ou plus l’être est parfait, plus il possède d’organes
chargés de fonctions différentes.
Autorité – Responsabilité :
L’autorité, c’est le droit de commander et le pouvoir de se faire
obéir.
Discipline :
La discipline, c’est essentiellement l’obéissance, l’assiduité,
l’activité, la tenue, les signes extérieurs de respect réalisés
conformément aux conventions établies entre l’entreprise et ses
agents.
Unité de commandement :
Pour une action quelconque, un agent ne doit recevoir des
ordres que d’un seul chef.
Dans toutes les associations humaines, dans l’industrie, dans le
commerce, dans l’armée, dans la famille, dans l’Etat, la dualité de
commandement est une source perpétuelle de conflits, parfois
très graves, qui sollicitent particulièrement l’attention des chefs à
tous les niveaux.
Unité de direction :
Ce principe a pour expression : Un seul chef et un seul
programme pour un ensemble d’opérations visant le même but.
Il ne faut pas confondre unité de direction (un seul chef, un seul
programme) avec unité de commandement (un agent ne doit
recevoir des ordres que d’un seul chef ).
Rémunération du personnel :
La rémunération du personnel est le prix à payer du service
rendu. Elle doit être équitable, et autant que possible, donner
satisfaction à la fois au personnel et à l’entreprise, à l’employeur
et à l’employé.
. Ouvriers
Les divers modes de rétribution usités pour les ouvriers sont :
. Primes
Pour intéresser l’ouvrier à la bonne marche de l’entreprise, on
ajoute parfois au tarif de la journée, de la tâche ou des pièces, un
supplément sous forme de prime : prime d’assiduité, prime
d’activité, prime de marche régulière des appareils, de
production, de propreté, etc.
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Centralisation :
La centralisation est un fait d’ordre naturel ; celui-ci consiste en ce
que dans tout organisme, animal ou social, les sensations
convergent vers le cerveau ou la direction, et que du cerveau ou
de la direction partent les ordres qui mettent en mouvement
toutes les parties de l’organisme.
Hiérarchie :
La hiérarchie est la série des chefs qui va de l’autorité supérieure
aux agents inférieurs.
Ordre :
Ordre matériel. – Pour que l’ordre matériel règne, il faut qu’une
place ait été réservée à chaque objet et que tout objet soit à sa
place. De plus, il faut que la place ait été bien choisie.
Ordre social. - Pour que l’ordre social règne dans une entreprise,
il faut, qu’une place soit réservée à chaque agent et que chaque
agent soit à la place qui lui a été assignée.
Équité :
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Stabilité du personnel :
Il faut du temps à un agent pour s’initier à une fonction nouvelle
et pour arriver à bien la remplir – en admettant qu’il soit pourvu
des aptitudes nécessaires.
Initiative :
La possibilité de concevoir et d’exécuter est ce que l’on
appelle l’initiative. La liberté de proposer et celle d’exécuter sont
aussi, chacune de leur côté, de l’initiative.
L’union du personnel :
L’union fait la force. Ce proverbe s’impose à la méditation des
chefs d’entreprise.
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1. le bien-être au travail
2. l’incapacité ou la difficulté à trouver un
poste similaire
3. l’équilibre entre vie professionnelle et vie
personnelle
4. l’existence d’opportunités d’évolution
5. le salaire et les autres avantages
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Cette liste peut tout à fait être interprétée à l’envers pour classer
les raisons d’un renouvellement élevé de l’effectif d’une société :
Il faut avoir à l’idée que ces coûts sont à multiplier par le nombre
d’individus qui quittent la structure. L’accumulation de ces frais
peut être préjudiciable pour l’ambiance de travail ainsi que pour
la santé financière d’une société. Son chiffre d’affaires se retrouve
altéré.
Calcul du turnover
Le turnover est une donnée qui se calcule en pourcentage. Pour
une vision juste et réaliste, il convient de prendre en compte les
démissions dans ce taux : certaines entreprises qui veulent afficher
un taux de rotation faible peuvent jouer sur les éléments à prendre
en considération.
Pour calculer le turnover d'une structure donnée, il faut sélectionner
une période de référence, l'année civile, par exemple, ou l'exercice.
Et il faut connaître le nombre de salariés présents dans l'entreprise
en début de période (par exemple, 748). Il faut ensuite additionner
le nombre de départs et d'arrivées (par exemple 14 et 10) et diviser
cette somme par deux (soit un résultat de 12 dans notre exemple).
Ce dernier résultat est à diviser par le nombre de salariés (12/748 =
0,016) que l'on multiplie par 100 pour obtenir un pourcentage :
1,60 %).
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Cadrage du projet
1. La maturité professionnelle
C’est la volonté de l’infirmier d’être responsable de la
pratique des soins infirmiers, d’être redevable à soi et à son chef,
le directeur du nursing et non à une autre personne. C’est un
facteur important de la réussite du programme, comprendre
l’importance de l’existence même de la profession. La maturité
professionnelle diffère de l’autonomie professionnelle défendue
par CATHERINE MORDACQ par ce que l’autonomie concerne
l’indépendance professionnelle.
2. Ecrit des rapports : clairs et précis.
C’est une obligation de l’évaluation du processus par
ce qu’ont utilisé souvent la méthode rétrospective. L’infirmier doit
tout faire pour rédiger un rapport clair et précis.
3. Le staff infirmier
Ii doit être responsable de la qualité de soins. On peut
soit donner la responsabilité à un petit nombre d’employés ou
alors donner cela à toute l’équipe. La méthode d’intéresser ou
d’impliquer tout le monde à l’avantage parce que tout le monde
est concernée.
4. La qualité des évaluateurs
Le processus s’appuie complètement sur les évaluateurs
des soins infirmiers. Ils doivent connaître l’élaboration des
standards (structurels, processus et résultats).
5. La confidentialité
Toute évaluation doit être confidentielle. Il faut éviter
d’exposer le résultat sur la place publique. Ceci permettra d’éviter
les problèmes d’éthique.
6. Le principe de participation
Il faut justifier le principe de participation qui doit être :
soit le volontariat soit l’obligation. Seul l’infirmier est mieux placé
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Conclusion
Actuellement le dirigeant doit se distinguer par son double rôle
de guide et d’architecte. Le chef est aujourd’hui un leader, il est
celui ou celle qui marche en tête. II est là non seulement pour
guider les hommes mais aussi et surtout pour les motiver en vue
de les inciter à s’engager et à se dépasser, II n’y a pas de leader
sans subordonnés et il n’y a de leadership qu’en situation. Un
leader efficace doit jouer deux principaux rôles : le rôle de chef
pour lequel il donne des perspectives pour l’avenir, il délègue son
pouvoir et mobiliser ses subordonnées et le rôle d’architecte pour
lequel il privilégie les questions liées au projet de l’entreprise et
au système de récompense et de contrôle. II doit être un rêveur
d’une certaine façon, mais aussi un homme d’action en ce sens
qu’il doit concrétiser ses rêves pour que sa vision se réalise, le
leader doit réfléchir et améliorer les systèmes de récompenser et
de contrôle dans le but d’encourager les attitudes et les
comportements qu’il souhaite voir se déployer dans l’entreprises.
Pour atteindre ces objectifs, il y a des stratégies à mettre en
œuvre :
Le chef doit susciter le sens de la mission chez ses
collaborateurs en énonçant la vision de l’organisation pour
l’avenir, ses objectifs fondamentaux et sa culture. En incitant les
collaborateurs à s’engager dans cette voie et à la soutenir, il forge
ainsi une identité qui renforce la cohésion du groupe et crée une
signification et des objectifs collectifs.
II doit susciter le sens de l’autodétermination. II ne faut pas
que les collaborateurs se considèrent comme de simples pions
sur un échiquier, mains comme des acteurs ayant la possibilité
d’effectuer des choix. II doit créer le sens de l’impact, donné aux
collaborateurs le sentiment de leur importance. II est en effet
primordial que chaque membre de l’organisation soit convaincu
de jouer son rôle dans le destin collectif et d’apporter une
contribution déterminante. C’est là qu’intervient la nécessite de
déléguer le pouvoir. Le dirigeant doit fournir à ses collaborateurs
le possible de faire entendre leurs voix.
II doit souligner le sens et la valeur de leur compétence, afin
que chacun prenne conscience de sa progression et de son
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RÉFÉRENCES
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jigsaw classroom. Sage Publications.
Clarke, J. (2020). "Pieces of the puzzle: The jigsaw method". In
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Cooper, J., Prescott, S., Cook, L., Smith, L., Mueck, R., and Cuseo, J.
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Johnson, D. W., Johnson, R. T., and Smith, K. A. (2019). Active
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http://www.wcer.wisc.edu/nise/CL1/CL/doingcl/clstruc.htm
http://curry.edschool.virginia.edu/go/readquest/strat/kwl.html
http://www.ascd.org/cms/index.cfm?TheViewID=1 076
Anastassis Kozanitis Bureau d’appui pédagogique Page 17 de 17
École Polytechnique Montréal