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2011
REALISATION DE DIFFERENTS CAILLES LACTIQUES
ET RESULTATS ATTENDUS
OBJET
Il s’agit de mettre en œuvre différents schémas technologiques lactiques en faisant varier la
préparation du lait, la dose de lactosérum, les T°C de travail (préparation du lait, caillage), la
dose de présure, ce qui permet d’obtenir différents types de caillés, y compris accidentés.
Chaque modalité peut être réalisée dans le cadre de la formation si le volume horaire le
permet. Sinon, il faut choisir en fonction des possibilités ou des résultats que l’on souhaite
montrer. Il s’agira avec les stagiaires de goûter les produits pour percevoir l’acidité, le goût de
chèvre, visualiser les différents types de caillés et évaluer leur texture. Des mesures de pH
et/ou d’acidité pourront aussi être effectuées au cours du caillage.
PROTOCOLE
Les fabrications peuvent être mises en œuvre sur un petit volume de lait, c’est à dire de 0,8 à 3
litres. A noter que les descriptions ci‐après (résultats attendus) correspondent à des
fabrications réalisées avec du lait de chèvre, les particularités obtenues avec du lait de vache
sont indiquées.
Ne pas oublier (!) la présure (cf. paragraphe sur les pipettes), le ferment (lactosérum de
préférence ou ferment commercial) pour réaliser les fabrications.
Matériel nécessaire
Récipients :
Le même récipient peut être utilisé pour la préparation du lait et du caillage. Il doit être fermé
AVEC LE CONCOURS pour limiter la possible aérocontamination, d’autant plus que ces manipulations ne seront pas
FINANCIER DE forcément réalisées dans un environnement fromager. Par exemple, le mieux est d’utiliser des
récipients en verre (ce qui permet d’apprécier plus facilement la qualité du caillé) fermés par
un couvercle en métal. Des seaux peuvent être utilisés mais ils présentent l’inconvénient de ne
pas être transparents.
Matériel de gestion de la température :
Pour maîtriser au mieux la température, l’idéal est d’avoir un bain‐marie, qu’il soit de type
« artisanal » ou spécialisé (bac en inox avec thermoplongeur ou résistance chauffante
d’aquarium et bac en verre ou plastique, rempli d’eau déminéralisée). Ce matériel est
indispensable pour la maîtrise des températures élevées mises en œuvre (28‐30°C). Le bain‐
marie « artisanal » peut être un aquarium ou un bac en plastique dans lequel on introduit une
résistance prévue habituellement pour les aquariums. Les bacs utilisés doivent être
:
suffisamment profonds de sorte que l’eau arrive à la hauteur du lait mis en fabrication. On
peut envisager d’utiliser des thermoplongeurs sur des bacs en plastique mais ces derniers
doivent être suffisamment solides pour résister au poids du thermoplongeur.
Si l’on ne dispose pas d’un nombre suffisant de bains‐marie, les fabrications à 20°C peuvent être réalisées à
température ambiante. Pour réaliser une fabrication à 18°C, on se placera alors dans une pièce un peu plus
froide en veillant à ce que le lait emprésuré soit bien à 18°C. Si l’on ne peut pas procéder autrement, pour
se rapprocher au mieux d’une température de 27°C, il faut alors utiliser de l’eau chaude à 27°C que l’on
renouvelle régulièrement… Dans tous les cas, n’oubliez pas votre thermomètre !
Photo 1 : Thermoplongeur dans Photo 2 : Thermoplongeur d’aquariophilie dans
un bac en plastique (rigide) un bac en plastique
Pipettes :
Des pipettes de 10 ml sont nécessaires pour l’ensemencement en lactosérum. Par exemple,
pour un volume d’un litre de lait avec un ensemencement à 1%, 10 ml de lactosérum devront
être ajoutés au lait.
Des pipettes d’1 ml sont nécessaires pour l’ajout de présure. En utilisant de la présure à 520
mg/l de chymosine, avec une dose de 8 ml/100 l, 0.08 ml pour 1 litre de lait doit être utilisé.
Cela correspond à une goutte de présure prélevée avec une pipette de 1 ml. Pour davantage
de précision, la présure doit être diluée (1 ml de présure à 520 mg dans 9 ml d’eau : dans
l’idéal de l’eau stérile ou sinon de l’eau minérale en bouteille) ou on peut également utiliser de
la présure à 50 mg/l de chymosine. A cette nouvelle concentration, pour une dose de 8 ml/100
l à 520 mg de chymosine, 0.8ml de présure à 50 mg sera ajouté dans un volume d’un litre de
lait, à l’aide d’une pipette d’1 ml.
Mesure de l’acidité /pH :
Acidimètre + accessoires
pH‐mètres enregistreurs (il faut alors prévoir l’ordinateur pour extraire les données) ou un pH‐
mètre simple
Schéma de fabrication et réalisation
Lorsque la préparation du lait n’est pas un facteur à étudier, dans les cas décrits ci‐après, l’ensemencement
se fait en même temps que l’emprésurage, sans qu’il y ait eu au préalable de préparation du lait. Dans tous
les cas, la durée de caillage est de 24 heures.
2 REALISATION DE DIFFERENTS CAILLES LACTIQUES – MAITRISE DE L’ACIDIFICATION EN TECHNOLOGIE LACTIQUE
FERMIERE
Conservation éventuelle des caillés obtenus
Selon les cas, une partie ou même l’ensemble de ces fabrications peut être fabriqué la veille, voire l’avant
veille de l’observation par les stagiaires. C’est indispensable si l’on souhaite illustrer lors du premier jour de
formation l’effet des différents facteurs sur l’acidification (objectif 2). Dans ce cas, à 24 heures de caillage,
l’acidification doit être bloquée. Pour cela, les récipients de caillage doivent être entourés d’eau réfrigérée
à 4°C dans laquelle on ajoute des glaçons, des pains de glace. L’ensemble est alors stocké à 4°C pendant 1 à
2 jours.
RESULTATS ATTENDUS
Les caillés accidentés sont identifiés par la lettre A, caillé accidenté
Dose
présure
Préparation pour 100 l
T°C de % de LS ou
N° du lait avant de lait Descriptif /Acidité/pH du caillé
caillage de ferment
emprésurage (concentrée
à 520 mg de
chymosine)
Caillé normal, lisse ou un peu fissuré, décollé des
1 Absence 20 2 8 ml parois. Le goût est un peu acide. La texture est fine
et onctueuse. Les fromages s’égouttent bien en
moule (perte de 70% de lactosérum en 24h, 1/3 de
sérum perdu pendant les deux premières heures
d’égouttage). Les fromages ont un aspect
satisfaisant, mais si le lait chargé en
hétérofermentaires, il est possible de voir apparaître
des trous. L’acidité en fin de caillage sera normale,
c’est à dire comprise entre 50 et 65°Dornic avec un
pH entre 4.2 et 4.5.
Avec une dose de lactosérum inférieure, le caillé
2 Absence 20 1 8 ml sera comme le , mais moins fissuré, plus fondant,
avec une texture plus onctueuse et moins acide en
bouche, car la phase de latence sera plus longue et
donc le démarrage de l’acidification plus tardif. La
dose d’ensemencement n’a pas d’effet sur la vitesse
d’acidification. L’acidité en fin de caillage sera
normale, c’est à dire comprise entre 50 et 65°Dornic
avec un pH entre 4.2 et 4.5.
Si le caillage se déroule à une température plus
3 Absence 18 2 8 ml basse, le caillé aura une texture riche en eau. Il ne
sera pas décollé des parois, luisant et lisse en
surface (pas fissuré), avec peu de lactosérum
exsudé. L’acidité en fin de caillage sera normale,
c’est à dire comprise entre 50 et 65°Dornic avec un
pH entre 4.2 et 4.5.
3 REALISATION DE DIFFERENTS CAILLES LACTIQUES – MAITRISE DE L’ACIDIFICATION EN TECHNOLOGIE LACTIQUE
FERMIERE
Dose
présure
Préparation pour 100 l
T°C de % de LS ou
N° du lait avant de lait Descriptif /Acidité/pH du caillé
caillage de ferment
emprésurage (concentrée
à 520 mg de
chymosine)
4 A cette température, le caillé aura une texture riche
A Absence 18 0,5 8 en eau. Au bout de 24 heures de caillage, le caillé
Simulation obtenu ne sera pas assez acide (dose de LS plus
caillé mou faible que la fabrication 3). L’acidité Dornic sera
inférieure à 45°Dornic avec un pH d’environ 5‐5.2.
Si l’on diminue la dose de présure, le caillé sera plus
5 Absence 20 2 2 ml fragile et la matière grasse sera moins retenue dans
le gel. Le caillé sera un peu floconneux, les caséines
moins bien agrégées , le sérum sera plus blanc car il
contiendra de la matière grasse. L’acidité en fin de
caillage sera normale, c’est à dire comprise entre 50
et 65°Dornic avec un pH entre 4.2 et 4.5.
6 S’il n’y a pas d’ensemencement, le caillé obtenu sera
A Absence 20 Sans LS 8 ml de type « lait emprésuré », semblable à un caillé
Simulation flan, ou à un caillé doux, non acidifié. La texture est
caillé flan fondante, et souvent si ce type de caillé est moulé, il
n’y a pas ou peu d’exsudation de sérum en moule.
Ces fromages sont sujets aux gonflements en moule
car l’acidification insuffisante ne permet pas
d’assainir le caillé. Les bords du fromage se collent
aux parois du moule car il n’est pas acide.
L’égouttage n’est pas homogène et il peut y avoir
une accumulation de lactosérum dans le creux
formé par l’égouttage. Les fromages sont
caoutchouteux et élastiques, ils ne doivent pas être
conservés. L’acidité en fin de caillage sera très
faible, c’est à dire d’à peine 10°Dornic de plus que
Schéma et photo du caillé en cours d’égouttage :
l’acidité du lait de départ. Le pH sera compris entre
6 et 6.5.
Si la dose de présure est excessive, le caillé sera plus
7 Absence 20 2 20 ml compact (en gros bloc solide, ce qui rend difficile le
remplissage de louches), un peu plus fissuré et de
texture un peu plus ferme que . L’augmentation
de la quantité de chymosine résiduelle dans la pâte
risque de lui donner un goût amer, voire âpre,
astringent en raison de l’augmentation de l’activité
protéasique de la chymosine sur la caséine
béta.dans le caillé. L’acidité en fin de caillage sera
normale, c’est à dire comprise entre 50 et 65°Dornic
avec un pH entre 4.2 et 4.5.
4 REALISATION DE DIFFERENTS CAILLES LACTIQUES – MAITRISE DE L’ACIDIFICATION EN TECHNOLOGIE LACTIQUE
FERMIERE
Dose
présure
Préparation pour 100 l
T°C de % de LS ou
N° du lait avant de lait Descriptif /Acidité/pH du caillé
caillage de ferment
emprésurage (concentrée
à 520 mg de
chymosine)
8 Si le caillage a lieu à une température élevée, et que
A Absence 27 2 8 ml le lait reste à cette température tout au long des 24
Simulation heures : le caillé sera très rétracté, et ne
caillé représentera qu’une petite partie du volume de la
digéré bassine sous forme d’un bloc baignant dans le
lactosérum, chacun représentant la moitié du
volume. Le caillé est très compact, sa texture
granuleuse. Le goût acide persiste en bouche. Ce
type de caillé est difficile à mouler car peu
malléable, et adhérent à la louche. Il est déjà un peu
sec et n’épouse pas la forme du moule. On peut
également voir des filaments de caillé se détacher
du bloc. L’acidité en fin de caillage sera élevée, c’est
à dire supérieure à 65°D avec un pH compris entre
4.1 et 4.3.
9 Si l’emprésurage et le caillage ont lieu à une
A Absence 27 Sans LS 8 ml température élevée et qu’il n’y a pas
Simulation d’ensemencement, le caillé se délite, a un aspect
caillé flan proche du flan. Il sera donc différent du caillé 6
granuleux surtout au niveau de la texture qui sera granuleuse.
Il pourra être un peu acide si le lait est chargé en
bactéries lactiques mais par contre, si le lait est
pauvre en bactéries lactiques, le caillé n’aura pas de
goût.
L’égouttage sera plus ou moins normal mais non
optimal, en fonction de l’acidité obtenue (et donc
du niveau et de l’activité des flores du lait). L’acidité
en fin de caillage sera comprise entre 35 et
40°Dornic, le pH sera aux alentours de 5.5.
5 REALISATION DE DIFFERENTS CAILLES LACTIQUES – MAITRISE DE L’ACIDIFICATION EN TECHNOLOGIE LACTIQUE
FERMIERE
Dose
présure
Préparation pour 100 l
T°C de % de LS ou
N° du lait avant de lait Descriptif /Acidité/pH du caillé
caillage de ferment
emprésurage (concentrée
à 520 mg de
chymosine)
10 Préparation du lait : Simuler une prématuration
A 30°C 22°C 2 8 ml importante de façon à atteindre un pH
Simulation pendant emprésurage, en dessous de 6,00 (de 20 à 30
caillé 2h30 °Dornic de gain d’acidité).
granuleux Le caillé sera fendu et rétracté, granuleux, sans
cohésion, le rendement est faible car on a une
exsudation importante de sérum avant moulage.
L’aspect du fromage au moulage ne sera pas joli.
L’acidité résiduelle sera importante, plus agressive.
Si des leuconostocs sont présents dans le lait des
trous apparaîtront dans le caillé ou le caillé sera
surnageant.
L’acidité obtenue en fin de caillage sera normale,
c’est à dire comprise entre 50 et 65°Dornic. Le pH
sera de 4.2 à 4.8 suivant la quantité de leuconostocs
présente.
Préparation du lait : simuler une petite
11 30°C pendant 20°C 1 8 ml prématuration pH emprésurage autour de 6,20,
2h00 6,3 (de 8 à 10°Dornic de gain d’acidité). Le caillé
sera normal, juste décollé des parois, un peu
rétracté, sans problèmes d’égouttage. Le sérum est
jaune, le gout de chèvre marqué et l’acidité en
bouche bien équilibrée.
Sur fromages démoulés, le rendement est bon.
L’acidité obtenue en fin de caillage sera normale,
c’est à dire comprise entre 50 et 65°Dornic. Le pH
sera compris entre 4.2 et 4.5.
12 2% (souche En ensemençant avec un ferment commercial
A Absence 22°C commerciale 8 ml contenant beaucoup de leuconostocs, le caillé sera
Simulation pure ou gonflé, avec de nombreux trous plus ou moins gros.
caillé gonflé mélange Le caillé fera du bruit au louchage (évacuation du
(leuconostocs) avec
gaz emprisonné). Sa texture sera un peu semblable
importante
proportion à celle d’un caillé flan, peu acide ou en tout cas
de moins que d’habitude (< 45‐55°D), il aura peu de
leuconotocs tenue. Le pH sera d’environ 5‐5.2.
(>80%))
6 REALISATION DE DIFFERENTS CAILLES LACTIQUES – MAITRISE DE L’ACIDIFICATION EN TECHNOLOGIE LACTIQUE
FERMIERE
RECUEIL D’OBSERVATIONS ET DE MESURES
pH au cours du caillage Acidité au cours du caillage
Numéro
Temps (heures après caillage) Temps (heures après caillage) Descriptif du caillé à 24H de caillage
caillé
1
2
3
4
7 REALISATION DE DIFFERENTS CAILLES LACTIQUES – MAITRISE DE L’ACIDIFICATION EN TECHNOLOGIE LACTIQUE FERMIERE
pH au cours du caillage Acidité au cours du caillage
Numéro
Temps (heures après caillage) Temps (heures après caillage) Descriptif du caillé à 24H de caillage
caillé
5
6
7
8
8 REALISATION DE DIFFERENTS CAILLES LACTIQUES – MAITRISE DE L’ACIDIFICATION EN TECHNOLOGIE LACTIQUE FERMIERE
pH au cours du caillage Acidité au cours du caillage
Numéro
Temps (heures après caillage) Temps (heures après caillage) Descriptif du caillé à 24H de caillage
caillé
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9 REALISATION DE DIFFERENTS CAILLES LACTIQUES – MAITRISE DE L’ACIDIFICATION EN TECHNOLOGIE LACTIQUE FERMIERE
Ces documents de formation ont été conçus dans le cadre du projet CASDAR sur la pérennité de l’utilisation du
lactosérum (« Contribuer à la performance technico‐économique des exploitations fromagères fermières en
améliorant la maîtrise technologique et la qualité des fromages»), mené entre 2008 et 2010, piloté par l’Institut de
l’Elevage, sous l’égide de la FNEC (Fédération Nationale des Eleveurs de Chèvres) réunissant les partenaires
suivants : Actilait Centre de Carmejane, Centre Fromager de Bourgogne, Centre Technique Fromager Caprin de la
région Centre (CTFC), Ecole d’Ingénieurs de Purpan (EI‐Purpan), ISARA‐Lyon, ISBA ‐ ENILbio de Poligny, INRA ‐
URTAL de Poligny, INRA Aurillac, Languedoc Roussillon Elevage (LRE), Pôle d’Expérimentation et de Progrès Caprins
de la région Rhône‐Alpes (PEP Caprins Rhône‐Alpes) et les prestataires suivants : Maison de l’Elevage Ile de France,
Chambre d’Agriculture du Lot, ENILIA‐ENSMIC, Conseil et Formation en Fromagerie Patrick Anglade, Coryent
Conseil.
Avec le concours financier du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de
l’Aménagement du Territoire (Compte d’Affectation Spéciale développement Agricole et Rural, appel à projet
Innovation et Partenariat, Dossier n° 7027) ; de FranceAgriMer et des financements européens, régionaux et
départementaux des partenaires.
Le groupe de travail chargé d’élaborer les supports de formation et l’aide à l’organisation des formations :
• Animatrices du groupe de travail, responsables de la rédaction : Sylvie Morge (PEP Caprin Rhône Alpes), Marion
Pétrier et Valérie Leroux (Centre Technique Fromager Caprin (région Centre))
• Coordination : Cécile Laithier et Agathe Bonnes (Institut de l’Elevage)
• Référent en technologie fromagère : Yves Gaüzère (ENILbio de Poligny)
• Appui méthodologique : Philippe Dumonthier (Institut de l’Elevage)
• Techniciens participant au groupe de travail : Laëtitia Rossignol et Guillemette Allut (Centre Fromager de
Bourgogne), Catherine Reynaud (Actilait), Agnès Chabanon (ENILIA‐ENSMIC), Guillemette Allut (Languedoc
Roussillon Elevage)
• Responsable professionnel : Patrick le Ravallec (PEP Caprins Rhône Alpes)
Responsables professionnels : Frédéric Blanchard et Marc Lesty (FNEC), Patrick Le Ravallec (PEP caprins Rhône‐Alpes)
Crédit photos : Patrick le Ravallec, Sylvie Morge (PEP Caprins Rhône Alpes)
Contact du projet :
Cécile Laithier, Institut de l’Elevage, Agrapole, 23 rue Jean Baldassini, 69364 LYON CEDEX 7
cecile.laithier@inst‐elevage.asso.fr
Réf. IE : 00 11 38 015 ‐ Mise en page : Stéphanie Couspeyre