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La Bible

La Bible de Gutenberg, première Bible


imprimée
La Bible
• Etymologiquement, le mot « bible » vient
du grec ancien βιϐλία (ta biblia), un
substantf au pluriel qui signife « les
livres », soulignant son caractère
multple. Ce mot est passé dans la
langue française par l’intermédiaire du
latn bíblia, et est devenu ainsi un mot
au singulier.

La Bible hébraïque
• La Bible hébraïque : en hébreu TaNaKh,
acronyme (l’acronyme est un signe
formé des initales) formé à partr des
ttres de ses trois partes consttutves :
la Torah (la Loi), les Nevi’im (les
Prophètes) et les Kétouvim (les autres
écrits).
• La Bible hébraïque est écrite en hébreux
avec quelques passages en araméen.

• Elle fut traduite en grec ancien à
Alexandrie. Cete version, appelée la
Septante, fut utlisée plus tard par
Jérôme de Stribon pour compléter sa
traducton latne de la Bible à partr de
l'hébreu (la Vulgate) et par les « apôtres
des Slaves » Cyrille et Méthode pour
traduire la Bible en vieux-slave.

• Le Judaïsme n'a pas adopté la
Septante, même si elle fut utlisée à
certaines époques. Le judaïsme est
resté fdèle au texte hébreux, et à
des traductons grecques ou
araméennes plus proches du texte
hébreux.
Contenu de la Bible hébraique
• 1/ La Torah ou Loi (Le Pentateuque) :
penta 5
Genèse
Exode
Levitque
Nombres
Deutéronome

Contenu de la Bible hébraique
• Les Nevi'im ou « Prophètes » (Les livres
prophétques) :
– Prophètes « antérieurs » (Les « Livres
historiques ») : Josué, Juges, Samuel I et II et
Rois I et II.
– Prophètes « postérieurs » (Les « Prophètes ») :
Isaïe, Jérémie et Ezéchiel.
– Les « douze petts prophètes » ou XII (idem) :
Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée,
Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie et
Malachie.

Contenu de la Bible hébraique
• Les Ketouvim (Les autres Écrits) :
– Les livres poétques : Psaumes, Proverbes et
Job
– Les cinq rouleaux : Cantque des cantques,
Ruth, Lamentatons, Ecclésiaste, Esther
– Prophéte : Daniel
– Histoire : Esdras, Néhémie, Chronique I et II

La Bible chrétenne

• Elle est divisée en deux partes


inégales :
• L’Ancien Testament
• Le Nouveau Testament
La Bible chrétenne – Ancien testament

• 1/ Le Pentateuque : penta 5
Genèse
Exode
Levitque
Nombres
Deutéronome

La Bible chrétenne – Ancien testament

• Les Livres historiques : Josué, Juges, Ruth,


Samuel (I-II Règnes), Roi I et II,
Chronique I et II, Esdras, Néhémie,
Esther#, Tobit*, Judith*, I-II Maccabées*.
• Les « Hagiographes » : Job, Psaumes,
Proverbes, Ecclésiaste, Cantque des
Cantques, Sagesse de Salomon*,
Siracide*.

La Bible chrétenne – Ancien testament

• Les Prophètes :Isaïe, Jérémie,


Lamentatons, Baruch*, Ézéchiel,
Daniel#, Osée, Joël, Amos, Abdias,
Jonas, Michée, Nahum, Habacuc,
Sophonie, Aggée, Zacharie et Malachie
La Bible chrétenne – Nouveau testament

• les quatre évangiles : Mathieu, Marc, Luc,


Jean
• les Actes des Apôtres
• 14 épîtres de Paul de Tarse ;
• les épîtres catholiques atribuées à d'autres
disciples Simon-Pierre, Jacques le Juste, Jean
et Jude ;
• l’Apocalypse.

Diférences entre Bible catholique et
protestante
• Sept livres appelés deutérocanoniques ont été écrits avant
l'ère chrétenne et incorporés dans le canon de la Septante.
Toutes les confessions chrétennes dites « traditonnelles »,
c'est-à-dire existant avant la Réforme - comme les
catholiques, les orthodoxes, les coptes, les chaldéens et les
maronites - les ont toujours considérés comme faisant
parte de la Bible. Cependant, ils n'ont pas été acceptés
dans le canon de la Bible protestante qui se fonde sur le
texte de la Bible hébraïque qui ne les regroupe pas. Luther
juge néanmoins ces livres utles.
• Deutérocanonique signife secondaire
Dataton de la Bible
• La dataton des textes bibliques dépend de méthodes
telles que la philologie, la paléographie, la
comparaison avec d'autres textes antques, et
l'archéologie. Les dates de rédacton des textes de
la Bible hébraïque sont parfois difciles à établir, et
certaines datatons font l'objet de débats entre les
spécialistes. La majorité d'entre eux s'accordent
toutefois pour situer son écriture entre les VIIIè et
IIe siècle av. J.-C., et celle du Nouveau Testament
entre le milieu du Ier et le début du IIe siècle.

Méthode de la dataton
• Aucun manuscrit original de la Bible n'est accessible
de nos jours, la dataton doit donc s'appuyer sur
l'analyse du texte lui-même ainsi que du milieu
dans lequel il a pris forme. Cete connaissance fait
intervenir la critque philologique et l'analyse
rédactonnelle, la comparaison avec d'autres textes
antques, la recherche de témoins textuels, et
l'archéologie. Utlisées conjointement, ces
techniques permetent de dresser un tableau plus
ou moins complet de l'histoire du texte.

• L'analyse critque confrme que la majorité des livres
bibliques ne sont pas écrits de bout en bout par une
seule main, mais subissent au contraire des
réécritures plus ou moins importantes tout au long
de leur histoire. Nombre d'entre eux sont donc
construits comme des collectons de traditons ou de
fragments épars, ensuite regroupés et reliés pour
former un tout cohérent. Ils peuvent être ensuite
complétés, retravaillés et actualisés suivant les
optons ou nécessités théologiques du moment.

Histoire de la Bible
• Durant des siècles, les lecteurs de la Bible la considèrent majoritairement
comme la parole inspirée de Dieu, parole qu'Il aurait dictée à des
sages, des prophètes ou des grands-prêtres israélites. Ainsi, la traditon
atribue la rédacton du Pentateuque à Moïse ; David est vu comme
l'auteur des Psaumes, et Salomon des Proverbes et du Cantque des
Cantques.
• La Bible étant considérée comme d'origine divine, la véracité historique du
récit n'est alors pas remise en cause. Cete traditon remonte à
l'Antquité. Or, durant cete période, il est courant d'utliser la
pseudépigraphie, technique qui consiste à atribuer un texte
récemment écrit à un illustre auteur, parfois disparu depuis longtemps
ou même purement imaginaire


Histoire de la Bible
• La Bible est pendant longtemps le seul moyen
d'accéder à l'histoire de l'ancien Israël. À partr du
XIXe siècle, l'archéologie dite « biblique »
commence par s'intéresser uniquement à la
confrmaton du récit de la Bible, par des fouilles
sur le terrain. Toutefois, les progrès techniques aidant,
les archéologues s'écartent de plus en plus de cete
approche, comprenant que le texte biblique est écrit en
grande parte bien après les évènements qu'il relate, et ce
dans un but principalement théologique
Canon de la Bible
• Le canon biblique désigne l'ensemble des textes
considérés comme sacrés ayant conduit, sur
plusieurs siècles, à l'établissement de la Bible,
suivant principalement les rites juifs et chrétens.
• Le mot canon désigne un roseau.
• Il désigne un instrument de mesure fait d'un roseau
comme la règle du charpenter.
• Philosophiquement, il devient la règle, la mesure, la
limite, la norme, le modèle.

Canon de la Bible hébraique
• une thèse avancée qui fait consensus actuellement autour
d'une canonisaton en 3 phases mais qui est demeurée
ouverte :
• une première phase vers 400 avant l'ère commune
concernant la Torah
• une deuxième phase vers 200 avant l'ère commune
concernant les Prophètes
• une troisième phase vers 90 avant l'ère commune concernant
les Écrits. Cete dernière canonisaton étant ratfée au
premier siècle par l'usage commun

Nouveau Testament
• Les textes du Nouveau Testament sont
généralement datés par les spécialistes
entre 50 et 130. Cependant, le texte n'est
véritablement fgé qu'aux alentours du
IVe siècle, les manuscrits plus anciens
témoignant d'une diversité textuelle de plus
en plus importante à mesure que l'on
remonte le temps depuis cete époque

Nouveau Testament
• Cete pluralité textuelle est due à une
importante traditon orale qui circule dans
les communautés chrétennes avant,
pendant, et même après leur mise par écrit.
Cete traditon orale, qui surpasse l'autorité
de l'écrit jusqu'au IIIe siècle au moins,
amène des modifcatons textuelles,
volontaires ou non, qui peuvent parfois être
importantes

Problème avec le NT
• Jésus et ses premiers disciples parlaient l’araméen et
certains d'entre eux seulement parlaient quelques
mots de grec. Or, les évangiles sont écrits en grec,
ce qui pose la queston de la transiton d'une
langue à l'autre
• Un élément de réponse à cete queston est le fait
que le grec était très répandu au Ier siècle, et ce
même à Jérusalem. La mémoire de Jésus a donc pu
adopter très tôt une tournure hellénisée

Problème avec le NT : Les similitudes
synoptques
• Des similitudes existent entre les évangiles de Marc,
Mathieu et Luc. Comment les expliquer p
• De nombreuses théories ont été proposées pour les
expliquer, mais celle qui est aujourd'hui la plus
largement acceptée est la « théorie des deux
sources ».
• Cete théorie soutent que l’évangile de Marc serait le
plus ancien, et que Mathieu et Luc auraient été
écrits d'après Marc, ainsi que d'après une source
perdue depuis, appelée « source Q ».

Canon du Nouveau Testament
• La liste de tous les livres du Nouveau Testament actuel existe
dans le décret du pape Damase, issu du synode de Rome
de 382. L'adopton de la liste du canon des livres de
l'Ancien Testament est également confrmée par les
conciles de Carthage de 397 et de 419.
• Des controverses ont existé notamment à propos du livre de
l’Apocalypse notamment entre les églises d’Orient qui ne le
reconnaissaient pas et celles d’Occident qui l’ont adopté. A
signaler ici que les grecs fnirent par accepter l'intégralité
du canon occidental au concile in Trullo en 692

Canon du Nouveau testament
• Critères de choix des 4 Evangiles
• l'ancienneté et l'unanimité".
• Un évangile devait par conséquent remonter aux apôtres ou à leurs
disciples et être catholique au sens premier du terme, c'est-à-
dire largement répandu parmi les communautés chrétennes.
• La caractéristque fondamentale des Évangiles canoniques est le fait
de communiquer et de transmetre l’authentque traditon
apostolique, car ils furent écrits par qui connut personnellement
Jésus, ou du moins par qui eut des contacts directs avec ses
Apôtres.
Canon du Nouveau Testament
• Luther a décidé de déclarer non inspirés les livres
deutérocanoniques de l'Ancien Testament ainsi que
plusieurs du Nouveau Testament (l'Épître de Jacques,
celle de Jude et l'Apocalypse), qu'il considérait
cependant comme utles. Après Luther, les
protestants, ne l'ayant suivi que partellement, ont
fnalement adopté le canon de la Bible hébraïque
pour l'Ancien Testament et, généralement, tendent à
se rapprocher de plus en plus du canon de l'Église
catholique pour le Nouveau Testament.

Adaptaton de la Bible
• Pour l'Église catholique, c'est le concile
de Trente (1545 - 1563) qui a
défnitvement confrmé le canon des
Écritures, en énumérant par décret les
livres reconnus comme inspirés (et par
conséquent, en rejetant ceux qui ne le
sont pas).

Les subdivisions de la Bible
• La Bible est découpée en
chapitres et en versets. Le
découpage en chapitres date du
XIIIe siècle, tandis que celui en
versets ne fut répandu qu'au
XVIe siècle.


Les subdivisions de la Bible
• En 1227 Stephen Langton, l’archevêque de Cantorbéry, divise
la Bible en chapitres ; auparavant, la taille du parchemin
commandait la division. En 1250, le cardinal Hugues de
Saint-Cher reprend cete division. Les versets furent créés
par Robert Estenne en 1539. En 1555 fut publiée l'éditon
de la Vulgate latne par Robert Estenne; c'était la première
Bible complète avec la numérotaton actuelle des chapitres
et des versets. Ce système permet de faire correspondre les
versions hébraïque, grecque, latne et autres (pour autant
qu'elles aient le même texte).

Exégèse de la Bible
• L'exégèse (exégesis en grec ancien : « explicaton »)
signife l’étude approfondie et critque d'un texte.
On pratque donc l'exégèse comme un travail
préalable à l'éditon sur les travaux de tous les
auteurs, anciens comme contemporains.
• Les exégèses les plus connues sont celles des auteurs
de l'Antquité, tels Platon, Origène ou Aristote.
Toutefois, dans le langage courant, le mot s'emploie
dans le domaine religieux car les textes sacrés, tels
la Bible et le Coran, font plus débat que les autres.

Exégèse dans le judaïsme
• Des commentateurs rabbiniques, sont connus
comme mefarshim (« commentateurs » en
hébreu). Il existe plusieurs domaines d’exégèse
juive orthodoxe. La plus connue est le Talmud
• Le Talmud consttue le livre fondamental de la culture
juive. Il est la source principale du droit hébraïque.
Il fait lui-même l’objet d’études et d’analyses, c’est-
à-dire d’exégèse. Il regroupe la Michna (les lois) et
la Guemara (commentaires exégétques).


Exégèse dans le judaïsme
• Le Talmud regroupe donc :
• La Michna, première parte du Talmud, consttue un
développement dogmatque de la loi ; elle est classée par
matère et est composée de 73 traités. En pratque elle
fonctonne comme un manuel doctrinal, sert à l’étude de la
loi et fait autorité en matère juridique
• La Guemara, la seconde parte du Talmud ; il s’agit d’un
commentaire exégétque de la Michna.
• L’exégèse juive ne s’arrête donc pas avec la rédacton du
Talmud, mais contnue pendant le Moyen Âge et la
Renaissance.

Exégèse dans le christanisme
• Exégèse patristque
• Elle trouve sa source chez les Pères de l'Église,
dont la plupart ont laissé de nombreux
commentaires de l'Écriture et des traités
d'exégèse, comme le Traité des Principes
d'Origène (185 - 254). Ce dernier laisse à la
postérité sa théorie des quatre sens de
l'Écriture, promise à un immense succès.

Exégèse dans le christanisme
• Les quatre sens :
• le sens litéral ou obvie;
• le sens allégorique (du grec allos, autre, et
agoreuein, dire: l'allégorie en énonçant une
chose en dit aussi une autre);
• le sens tropologique ou moral;
• enfn, le sens anagogique qui indique ce vers
quoi on doit tendre.
Exégèse dans le christanisme
• Les humanistes, la Réforme et les Lumières :
• Aux alentours du XVIe siècle, certains
humanistes puis les Réformateurs
développent l'idée l'exégèse biblique dans le
sens d'une recherche tournée vers les
sources (textes hébreux, textes grecs).
• Le protestantsme : Sola scriptura.
Recentrement sur la Bible.

Exégèse dans le christanisme
• Avec le XVIIe siècle et la naissance de l'esprit scientfque, la
lecture de la Bible change considérablement. On se recentre
sur le sens litéral, jugé être le vrai sens des Écritures.
• Baruch Spinoza, philosophe et physicien publie en 1670 son
Traité théologico-politque qui introduit une idée
d'importance : La règle universelle à poser dans
l’interprétaton de l’Écriture est de ne lui atribuer d’autres
enseignements que ceux que l’enquête historique nous aura
très clairement montré qu’elle a donnée.
• Galilée est parmi ceux qui contestent qu'il faille prendre le
texte de la Bible uniquement dans son sens litéral, en ce qui
concerne le mouvement de la Terre.

Exégèse dans le christanisme
• Le XIX siècle et le modernisme
• À la fn du XIXe siècle, des personnalités comme
Ernest Renan et des exégètes comme Alfred Loisy
remetent en queston l'exégèse traditonnelle
catholique, qui à cete époque pense encore
pouvoir trer de la Bible un enseignement
scientfque, par exemple sur l'origine du monde.
Ces novateurs sont qualifés de « modernistes »
par l'Église catholique.
Exégèse dans le christanisme
• Léon XIII promulgue une première encyclique sur l’étude des
textes bibliques, Providentssimus Deus (1893). Le pape y
précise que l’enseignement de la Bible concerne
essentellement les vérités et les moyens nécessaires au
salut, ce qui est déjà une façon de dire que la Bible ne
prétend rien afrmer sur le plan scientfque.
• Cependant les catholiques ont du mal à quiter l’apologétque
pour aborder les sciences religieuses. Au début du
XXe siècle, sur les plans de l'histoire et de l'exégèse biblique
le décret Lamentabili et l'encyclique Pascendi de Pie X
combatent la revendicaton d'indépendance des sciences
religieuses à l'égard du magistère ecclésiastque.

Exégèse dans le christanisme
• Le XXème s. : encouragement de l’exégèse.
• Des centres catholiques de l’exégèse biblique vont être crées. La plus
connue est l’École biblique et archéologique française de Jérusalem
fondée en 1890. Elle jouit maintenant d’un statut de centre de
recherche et est en parte fnancée par l’État.
• En 1943, l'encyclique Divino Afante Spiritu de Pie XII marque un tournant :
le pape encourage explicitement les méthodes critques d'exégèse et le
recours aux sciences profanes utles à l'interprétaton de l'Écriture.
• Pendant le concile Vatcan II, la Commission biblique pontfcale fait
paraître une Instructon sur la vérité historique des évangiles (21 avril
1964) qui est saluée comme un guide de travail pour les exégètes
catholiques.



Diférentes formes d’exégèse
• Exégèse historico-critque
• Elle est d’origine allemande et s’enracine dans le milieu du XIX e siècle.
• Elle s’atache à l’étude critque des textes bibliques, à leur genre litéraire
précis (textes narratfs, légaux, poétques, sapientels, prophétques,
histoires légendaires, récits ethnologiques et étologiques (recherche
de sens), discours et dialogues) et à leur forme litéraire (textes de type
législatf, juridique ou cultuel), en revenant à la source (texte en
hébreu ou en grec ancien).
• Les méthodes de traducton, la syntaxe et la grammaire jouent donc un
rôle important. L’étude du contexte historique de la rédacton des
textes est également capitale.


La critque textuelle
• La critque textuelle est une branche de la
philologie qui examine les copies existantes des
manuscrits d'une œuvre litéraire antque ou
médiévale pour produire un texte qui est aussi
étroitement que possible proche de l'original.
• L'original théorique s’appelle l’urtext. L'apport
historique des éditons urtext fut de dépouiller
le texte originel de tous les ajouts opérés par
les éditeurs successifs.

La critque textuelle
• Avant l'inventon de l'imprimerie, les œuvres litéraires
étaient copiées à la main. À chaque copie d'un
manuscrit, des erreurs pouvaient être introduites par
le copiste humain. La difculté dans la critque
textuelle vient de la difculté à distnguer pour chaque
lecture la variante de l'originale voire de la fautve.
• La tâche du critque textuel consiste donc à répertorier
les variantes et à établir un texte critque tel qu'il
représente l'original en expliquant au mieux l'état de
tous les témoins existants.

La critque des formes
(Formgeschichte)
• La critque de forme examine le texte
biblique en regard de sa catégorie de
texte.
• Pour un texte à contenu historique
metant en jeu deux peuples, elle
regarde ce que disent les chroniques des
autres peuples concernant le même
événement.

La critque des formes
• Par exemple, le massacre des Innocents est
rapporté par l’évangile atribué à Mathieu en
faisant référence à un autre massacre d’enfants,
celui des nouveau-nés mâles des fls d’Israël par
Pharaon rapporté dans l’Ancien Testament (Exode
1,16). Le récit de Mathieu est parallèle à celui de
la naissance de Moïse dans l'Ancien Testament
dans un efort allégorique pour montrer que
Jésus est le nouveau Moïse. « Le parallélisme est
trop massif pour n'avoir pas été forgé sinon de
toutes pièces, du moins dans une large mesure. »
Exégèse narratve ou rhétorique
• Elle considère le texte dans sa structure
rhétorique tel qu’il nous est parvenu et en
dégage les lignes de force. Le contexte
dont il faut tenir compte étant celui dans
lequel le texte est né, cete lecture prend
aussi le texte tel qu’il est canonisé et tâche
d’en dégager l’herméneutque par la
méthode « la Bible s’explique par la Bible »

Exégèse narratve ou rhétorique
• Cete exégèse a about au développement de
la réthorique sémitque. Le thème central
est que la rhétorique biblique et sémitque
(RBS) se caractérise par plusieurs
constantes, en partculier des textes
construits selon le principe de la symétrie,
sous forme de parallélismes, d'efets miroir
ou encore de chiasmes.

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