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LES ASSEMBLEES DE DIEU

INSTITUT BIBLIQUE ET THEOLOGIQUE DES ASSEMBLEES DE


DIEU
I.B.T.A.D
CAMPUS DE LUBUMBASHI

TRAVAIL DE RECUPERATION DU COURS DE


THEOLOGIE SYSTEMATIQUE 1
Sujet : « la bibliologie »

Par:
KABULO KEKOMESHE Daniel

Promotion : 2018-2019

Demandé par le PROF. Bill SHAW

Septembre 2023
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INTRODUCTION
Pour finir le cursus universitaire à l’institut biblique et théologique des assemblées de
Dieu, il est demandé à tout étudiant qui n’a pas fait la moyenne de 13 sue 20 à faire un travail
supplémentaire et pour ça, moi j’ai opté à parler de la bibliologie.

Le mot « Bible » vient du mot grec « Biblia », pluriel du mot « biblion », qui
signifie « Livres ». Les livres antiques ne ressemblaient en rien dans leur forme à nos livres
imprimés du temps moderne. Les rouleaux de papyrus étaient le matériel d’écriture de
l’Antiquité. Les roseaux de papyrus qui servaient à la fabrication de rouleaux provenaient du
fleuve Nil, en Egypte. Ils étaient dépouillés premièrement de leur écorce, la tige était ensuite
découpée en bandes disposées verticalement et horizontalement sur une surface plane. Les
feuilles obtenues étaient par la suite battues et rendues lisses. C’est sur ces rouleaux de
papyrus que les auteurs de l’Ancien et Nouveau Testaments ont écrit les révélations et les
messages inspirés de Dieu. Mais ces premiers matériels d’écritures ne pouvaient être
conservés durant plusieurs années, vu leur fragilité. Il était indispensable de recopier
périodiquement sur des nouvelles feuilles de papyrus les écrits sacrés. Ce travail était assuré
par les scribes.

La Bible est un livre qui a traversé les siècles, un livre qui marque l’histoire, un seul
livre et pourtant une bibliothèque de 66 livres écrits par plus de 10 écrivains sur près de 1600
ans et présentant un message unique, dont les premiers livres de la Bible ont été écrits par
Moïse il y a 3500 ans.

La Bible a deux grandes parties, l’ancien et le nouveau testament, elle a été rédigée en
trois langues dont nous avons l’hébreu, l’araméen et le grec.
L’Ancien testament relate les origines et l’histoire d’Israël, il annonce la venue
de Jésus-Christ, le nouveau testament retrace la vie de Jésus et le rayonnement de son œuvre
du 1er siècle.

L’histoire de la Bible est très passionnante. Sa préservation est un véritable


miracle. Ce livre millénaire et divin a survécu à de nombreuses épreuves. Il a survécu à
l’épreuve de temps et aux desseins malveillants de ses ennemis durant de siècles, des
adversaires qui étaient déterminés à le détruire complètement pour le faire disparaître
définitivement ; il a survécu lorsque des prêtres corrompus, pendant les moments sombres de
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l’Eglise, ont cherché à la substituer par des traditions et des préceptes humains ; afin il a
survécu aux cribles de la haute critique. Il reste pour toujours la Parole vivante et puissante de
Dieu.

La raison de son importance réside dans son auteur qui est Dieu lui-même, le
Créateur des cieux et de la terre, et dans la haute valeur spirituelle et morale de son message
combien salutaire. Les livres de la Bible ont existé d’abord sous forme des manuscrits. Ils
nous sont parvenus grâce aux soins minutieux des scribes qui en assuraient sa préservation et
sa reproduction.

Il existait à Guébal, une importante ville portuaire de la Phénicie, sise au pied


du Liban, d’importantes industries de traitement des roseaux de papyrus. En raison de cette
importante activité industrielle, Guébal était surnommée Byblos. Cette ville porte aujourd’hui
le nom de D’jbaal.

La formation de canon de l’Ancien Testament s’est fait par : le Critère Apostolique,


universel, et l’Inspiration.

Le mot « canon » vient du mot grec « kanon » qui signifie : roseau, baguette,
règle. Ce mot désigne donc une norme. En rapport avec les livres de la Bible, le mot canon
désigne les livres qui ont été mesurés, trouvés satisfaisants et approuvés comme inspirés de
Dieu. Ce mot est parfois utilisé pour désigner une décision autorisée d’un Concile
ecclésiastique.
L’histoire du peuple d’Israël, ses relations avec Jéhovah et ses rapports avec d’autres
peuples ont été dès le début consignés par Moïse dans « le livre ». Après la sortie d’Israël de
l’Egypte, Dieu a donné à Moïse cet ordre : « Ecris cela dans le livre, pour que le souvenir s’en
conserve »(Ex. 17.14). A l’état embryonnaire, le livre de la Révélation divine existait déjà au
moment où le peuple élu de Dieu est entré dans la première phase active de son histoire.
Moïse est reconnu comme étant l’auteur de cinq premiers livres de la Bible. Sa rédaction a
certainement eu lieu vers le 15ème siècle av. J.C.

Les érudits voient en Esdras (5ème S. av. J.C), scribe versé dans la loi de Dieu ( Esd.
7.
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6,12,21), le personnage biblique qui a rassemblé les 39 livres qui constituent le canon de notre
Ancien Testament. Les juifs considèrent ces 39 livres comme seuls canoniques c’est-à-dire
d’inspiration divine. Les églises protestantes depuis la réforme, à l’instar de l’Eglise primitive
et des juifs, acceptent ces livres comme étant inspirés de Dieu. L’Eglise catholique romaine a
ajouté dans son canon de l’Ancien Testament sept autres livres pour lesquels elle attribue une
même autorité qu’aux autres. Ces livres sont appelés « les livres apocryphes ». Le terme
apocryphe signifie « ce qui est caché ». Cette terminologie est plus employée par les églises
protestantes ; l ‘église catholique romaine préfère les désigner par le terme « livres
deutérocanoniques », qui signifie étymologiquement « deuxième canon ».
Le canon hébreu antérieur à la version de Septante, la première version de la Bible traduite en
Grec, plus précisément en Alexandrie entre 260 et 150 av. J.C.), comprenait 22 livres. Une
étrange coïncidence avec l’alphabet hébreu qui compte lui aussi 22 lettres. Les 22 livres du
canon hébreu équivalent exactement au 39 livres qui composent le canon de notre Ancien
Testament. On y arrive au nombre 22 en comptant pour un seul livre Juges avec Ruth,
Samuel, Rois, Chroniques, les 12 Petits Prophètes.
Le canon de l’Ancien Testament hébreu était divisé en trois parties : la Torah( la loi de
Moïse), les NEBI’IM ( les prophètes), et les KETHUBIM ( les Ecrits sacrés, saints ; appelés
en grec les HAGIOGRAPHES). Jésus-Christ souligne la subdivision du canon de l’A.T.

LA FORMATION DU CANON DU NOUVEAU TESTAMENT

La formation du canon du Nouveau Testament n’a pas été le résultat d’un effort organisé pour
le produire, ni le résultat des déclarations ecclésiastiques. Il a pris forme à cause du caractère
authentique de ses livres et s’est constitué selon les nécessités de l’Eglise.

Il y eu des critères pour la fixation des canons du nouveau testament et en voici :


- LE CARACTERE APOSTOLIQUE : C’était le critère le plus fondamental.
L’auteur du livre devait être soit un apôtre de Jésus-Christ ou quelqu’un ayant
entretenu une relation avec un apôtre.
- LE CARACTERE PUBLIQUE : Le livre devait convenir à la lecture publique.
- LE CARACTERE UNIVERSEL : le livre devait être accepté par toute l’Eglise
(Col. 4.16).
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- LE CARACTERE SPIRITUEL : le livre devait édifier la foi des fidèles lors de


la lecture publique.
- L’INSPIRATION : le livre devait contenir des preuves internes de son
inspiration ; et son message devait être en harmonie, et pas en contradiction,
aux messages des autres livres de la Bible.
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CONCLUSION

Pour conclure je dirais que la Bible est la seule vrai source et fiable pour l’évangile et
le christianisme en générale. Il nous faut la lire pour transformer l’Ethique d’une personne, les
mœurs, et le développement d’un pays. Que Dieu nous aide à influencer le pays.
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SOURCES CONSULTEES
Introduction à la Bible, https://www.bibliquest.com

Pache, Réné. Inspiration et autorité des Ecritures. Saint-Légier : Editions Emmaüs, 1989.

PEAREMAN, Myer. Aux sources de la vérité biblique, bruxelle, Belgique : les assemblées de
Dieu, 1937.

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