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La Bible originale existe-t-elle encore ?

La réponse à cette question est à la fois oui et non. Au sens strict, non, aucune organisation n'est en possession
des manuscrits originaux des 66 livres de la Bible, parfois appelés autographes ; mais malgré cela, nous
disposons de tous les livres et tous les mots de la Parole de Dieu. Comment est-ce possible ? Pour mieux
comprendre comment la Bible originale a été écrite ainsi que son lien avec celle que nous lisons aujourd'hui, il
faut s'intéresser au processus de compilation de ses livres et à la manière dont elle a été préservée depuis.

Arrière-plan de la Bible originale


Les sceptiques pensent qu'il n'y a jamais eu de Bible « originale », mais que le texte biblique est le produit de la
sagesse humaine, non de la révélation divine, et qu'il a évolué au cours de siècles de révisions.

La Bible a effectivement été rédigée sur une longue période de temps. Elle est composée de 66 livres, 39 dans
l'Ancien Testament et 27 dans le Nouveau, écrits par 40 auteurs sur une période de presque 1 500 ans. L'Ancien
Testament est souvent divisé en trois sections : 1) le Pentateuque, également appelé la Loi, composé des cinq
premiers livres de la Bible, 2) les Prophètes, grands et petits, 3) les Écrits : les Psaumes, les Proverbes et un
certain nombre d'autres livres.

Le Nouveau Testament est également divisé en trois segments : 1) les Évangiles, 2) un livre historique : le livre
des Actes, qui rapporte l'histoire de l’Église, 3) les Épîtres apostoliques.

Compilation de l'Ancien Testament original


Comment la Bible originale a-t-elle été compilée ? Les Écritures elles-mêmes nous permettent de le déterminer
avec une certaine précision : après que Moïse ait écrit le Pentateuque (Exode 17.14, 24.4, 7,
34.27, Nombres 33.2, Josué 1.8, Matthieu 19.8, Jean 5.46-47, Romains 10.5), il a placé ses manuscrits dans
l'Arche de l'Alliance pour les préserver (Deutéronome 31.24). Avec le temps, d'autres textes inspirés se sont
ajoutés aux premiers. À l'époque de David et de Salomon, les livres déjà rédigés ont été confiés au trésor du
Temple (1 Rois 8.6) pour que les prêtres qui y officiaient en prennent soin (2 Rois 22.8). De nouveaux livres,
comme les Psaumes de David, les Proverbes de Salomon et des livres prophétiques comme ceux d'Ésaïe, Osée
et Michée, ont été ajoutés pendant le règne du roi Ézéchias (Proverbes 25.1). De manière générale, les paroles
que Dieu adressait à ses prophètes étaient mises par écrit et ajoutées à l'Ancien Testament.

Pendant l'exil des Juifs au VIème Siècle, ces livres ont été éparpillés, mais pas perdus. Vers 538 av. J.-C., les Juifs
sont revenus de la captivité babylonienne et le prêtre Esdras a assemblé tous les livres écrits avant l'exil en y
ajoutant de nouveaux. Tous ces livres ont été déposés dans l'Arche reconstruite pour le Second Temple et
recopiés selon un processus méticuleux afin d’assurer leur conservation. Ce recueil de livres qui composent
l'Ancien Testament, écrits en hébreux, correspond à ce que les Juifs appellent la Bible hébraïque.

Au IIIème Siècle av. J.-C., les livres de l'Ancien Testament ont été traduits en grec par une équipe de 70 savants
juifs. Leur œuvre a été appelée la LXX (70 en chiffres latins), ou Septante (mot latin dérivé de « traduction des
soixante-dix »). Les Apôtres, Paul y compris, utilisaient la Septante et la citent d'ailleurs dans leurs écrits. Les
manuscrits les plus anciens dont nous disposons sont des fragments datant du Ier et du IIème Siècles av. J.-C.

En 1947 ap. J.-C., les rouleaux de la Mer morte ont été découverts dans la région de Qumran, en Israël. Il s'agit
d'un ensemble de manuscrits datant du Vème au Ier Siècle ap. J.-C. Les historiens pensent que les scribes juifs
ont entretenu ce site pour préserver la Parole de Dieu et protéger ces écrits au moment de la destruction de
Jérusalem en 70 ap. J.-C. Parmi les rouleaux de la Mer morte, on trouve presque tous les livres de l'Ancien
Testament. En les comparant à d'autres manuscrits plus récents, on s'aperçoit qu'ils sont pratiquement
identiques, avec seulement de légères variations orthographiques de certains noms et dans certains chiffres.

Les rouleaux de la Mer morte attestent de la fiabilité et de la préservation de l'Ancien Testament. Ils prouvent
que l'Ancien Testament actuel est le même que celui employé par Jésus. Luc rapporte une parole de Jésus
concernant la compilation de l'Ancien Testament : « C'est pourquoi la sagesse de Dieu a dit : ‘Je leur enverrai
des prophètes et des apôtres, ils tueront les uns et persécuteront les autres’, afin qu'il soit demandé compte à
cette génération du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la création du monde, depuis le sang
d'Abel jusqu'au sang de Zacharie, tué entre l'autel et le temple. Oui, je vous le dis, il en sera demandé compte
à cette génération. » (Luc 11.49-51, italiques ajoutés). Dans ce verset, Jésus valide les 39 livres de l'Ancien
Testament : la mort d'Abel est racontée dans la Genèse et celle de Zacharie en 2 Chroniques, le premier et le
dernier livre de la Bible hébraïque.

Compilation du Nouveau Testament original


La composition du Nouveau Testament a été déterminée officiellement lors du Concile de Carthage, en 397 ap.
J.-C., mais la majorité des livres étaient déjà reconnus bien avant. Le premier « Canon » du Nouveau Testament
a été proposé en 140 ap. J.-C. par un dénommé Marcion, qui était docétiste (c'est-à-dire qu'il croyait que le
monde spirituel était bon et le monde matériel mauvais) et a donc exclu tous les livres évoquant l'humanité et
de la divinité de Jésus. Il a également édité les Épîtres de Paul pour les faire correspondre à sa philosophie.

La prochaine proposition de Canon du Nouveau Testament est le Canon de Muratori, qui date de 170 ap. J.-C. Il
inclut les quatre Évangiles, le livre des Actes, 13 Épîtres de Paul, 3 Épîtres de Jean, l’Épître de Jude et
l'Apocalypse. La paternité du Canon final appartient au Père de l’Église Athanase, qui l'a défini en 367 ap. J.-C. Il
a été ratifié par le Concile de Carthage en 397 ap. J.-C.

L'Histoire montre cependant que le Nouveau Testament actuel des Bibles modernes a été reconnu beaucoup
plus tôt et reflète précisément le contenu des « autographes ». D'abord, les Écritures elles-mêmes montrent
que les écrits du Nouveau Testament étaient considérés comme inspirés et égaux à ceux de l'Ancien. Paul, par
exemple, écrit : « En effet, l’Écriture dit : « Tu ne mettras pas de muselière au bœuf quand il foule le grain » et :
« L'ouvrier mérite son salaire. » » (1 Timothée 5.18, italiques ajoutés) Cette dernière citation est tirée
de Luc 10.7, qui montre que Paul considérait l’Évangile de Luc comme inspiré. Citons encore Pierre : «
Considérez bien que la patience de notre Seigneur est votre salut. Notre bien-aimé frère Paul vous l'a aussi
écrit, conformément à la sagesse qui lui a été donnée. C'est ce qu'il fait dans toutes les lettres où il parle de ces
choses ; il s'y trouve certes des points difficiles à comprendre, et les personnes ignorantes et mal affermies en
tordent le sens, comme elles le font des autres Écritures, pour leur propre ruine. » (2 Pierre 3.15-16, italiques
ajoutés) Ce passage montre clairement que Pierre considérait les Épîtres de Paul comme tout aussi inspirées
que l'Ancien Testament.

Ensuite, les citations des écrits des Pères de l’Église permettent de reconstituer la quasi-totalité du Nouveau
Testament actuel. Par exemple, Clément de Rome (vers 95 ap. J.-C.) cite 11 livres du Nouveau Testament, Ignace
d'Antioche (vers 107 ap. J.-C.) les cite presque tous et Polycarpe (un disciple de Jean, vers 110 ap. J.-C.) en cite
17. Ces citations permettent de reconstituer l'ensemble du Nouveau Testament, à l'exception de 20-27 versets,
pour la plupart issus de la troisième Épître de Jean, ce qui atteste du fait que le Canon du Nouveau Testament
était déjà reconnu bien avant le Concile de Carthage, en 397 ap. J.-C. et que le Nouveau Testament dont nous
disposons aujourd'hui est le même que celui qui a été écrit il y a 2 000 ans.

Enfin, aucun autre document antique que le Nouveau Testament n’existe en autant d’exemplaires que le
Nouveau Testament : on dispose aujourd'hui de plus de 5 300 copies grecques, 10 000 latines et 9 000 dans
d'autres langues, sans compter celles que les archéologues continuent de découvrir. Leur nombre et leur
ancienneté ont conduit des historiens érudits comme Sir Frederic Kenyon (ancien directeur et documentaliste
principal du British Museum) à conclure : « L'intervalle entre la date de rédaction et celle des premières copies
est si faible qu'il en devient négligeable, de telle sorte qu'il n'est plus possible aujourd'hui de douter que les
Écritures qui nous sont parvenues sont sensiblement identiques aux documents originaux. L'authenticité et
l'intégrité d'ensemble des livres du Nouveau Testament peut être considérée comme définitivement établie. »

Conclusion
En résumé, même si nous avons perdu les autographes originaux, nous disposons de nombreuses copies et la
science de la critique textuelle a permis aux historiens bibliques de montrer que la Bible actuelle correspond à
l'original.

Pourquoi le Vatican a-t-il retiré 14 livres de la Bible en 1684?

L’église du Vatican, ou l’église catholique romaine, a une longue histoire de corruption et de


tromperie. En plus de commettre littéralement des actes de génocide pur et simple contre les
Cathares il y a plusieurs siècles , d’ abuser sexuellement des enfants dans les temps modernes ,
c’est certainement l’une des organisations les plus corrompues de l’histoire.

En 1611 la Bible a été traduite du latin en anglais. À l’époque, la Bible contenait un total de 80 livres
et les 14 derniers livres, qui aujourd’hui ont été exclus, constituaient la fin de l’Ancien Testament et
étaient les suivants:
1 Esdras
2 Esdras
Tobit
Judith
Le reste d’Esther
La Sagesse de Salomon
Ecclésiastique
Baruch avec l’épître Jérémie
Les chants des 3 enfants saints
L’histoire de Susana
bel et le dragon
La prière pour Manasses
1 Maccabées
2 Maccabées

En 1684, tous ces livres ont été supprimés de toutes les versions à l’exception d’une édition 1611, qui
était la toute première édition traduite en anglais.
Dans cette première édition, vous trouverez également que le nom de Jésus est orthographié IESUS
et prononcé Yahashua. Alors pourquoi tout le monde continue-t-il à l’appeler Jésus, alors que la lettre
J n’était même pas utilisée à ce moment-là?

Un de ces livres particulièrement intéressant est la « Sagesse de Salomon ». Pour ceux qui ne le
savent pas, Salomon est l’un des personnages les plus légendaires de la Bible. Il était le fils de David
et prétend être l’homme le plus sage qui ait jamais vécu. Il est peint en grande partie comme une
figure bienveillante. Mais ce que vous lisez dans ce livre vous fera douter de tout ce qu’on vous a dit
de croire à son sujet.

Observez l’extrait suivant;

Sagesse de Salomon 2: 1-24

1 Car les impies ont dit qu’ils raisonnaient avec eux-mêmes, mais pas bien, notre vie est courte et
ennuyeuse et dans la mort d’un homme il n’y a pas de remède: il n’y avait pas non plus d’homme
connu pour être revenu de la tombe.

2 Car nous naissons à toute aventure, et nous serons dans l’au-delà comme si nous n’avions jamais
été; car le souffle de nos narines est comme la fumée et la petite étincelle dans le mouvement de
notre cœur.

3 Ce qui étant éteint, notre corps sera réduit en cendres, et notre esprit disparaîtra comme l’air doux,

4 Et notre nom sera oublié dans le temps, et personne ne se souviendra de nos œuvres, et notre vie
passera comme la trace d’une nuée, et sera dispersée comme une brume, qui est chassée, avec les
poutres de le soleil, et vaincre avec la chaleur de celui-ci.

5 Car notre temps est l’ombre même qui passe; et après notre fin il n’y a pas de retour: car il est
scellé rapidement, de sorte que personne ne vient à nouveau.

6 Venez là-bas pour nous permettre de profiter des bonnes choses qui sont présentes: et utilisons
rapidement les créatures comme dans la jeunesse.

7 Remplissons-nous de vin et de parfums coûteux, et ne laissons pas passer la fleur du printemps.

8 Courons-nous avec des boutons de roses, avant qu’ils ne se fanent:


9 Que nul de nous ne s’en aille sans sa part de volupté: laissons des marques de notre joie dans tous
les lieux: car ceci est notre part et notre sort est celui-

Fanalahidin’ny Fisoronana
 Jereo koa Fiadidiana Voalohany; Fisoronana; Fotoampitantanana
Ny fanalahidy dia zon’ny fiadidiana na fahefana omen’ Andriamanitra ny olona
mba hitarihana, hifehezana, ary hitantanana ny fisoronan’ Andriamanitra eto an-tany.
Ireo mpihazona ny fisoronana, izay antsoina ho eo amin’ny toeram-piadidiana, dia
mandray fanalahidy avy amin’ireo izay manam-pahefana eo amboniny. Ao anatin’ny
fetra apetrak’ireo izay mihazona ny fanalahidy ihany no ampiasan’ny mpihazona ny
fisoronana izany fisoronana izany. Ny Filohan’ny Fiangonana no hany olona eto an-
tany mihazona sy nomena lalana hampiasa ireo fanalahidy rehetra an’ny fisoronana
(F&F 107:65–67, 91–92; 132:7).
 Nahazo ny fanalahidin’ny fanjakana i Petera, Mat. 16:19.
 Nahazo ny fanalahidin’ny famonjena i Mikaela (Adama), teo ambanin’ny fitarihan’i
Jesoa Kristy, F&F 78:16.
 Hazonin’ny Fiadidiana Voalohany mandrakariva ireo fanalahidin’ny fanjakana, F&F
81:2.
 Ny fisoronana Melkizedeka dia mihazona ny fanalahidin’ny misterin’ny fahalalana an’
Andriamanitra, F&F 84:19.
 Mihazona fanalahidy manokana ny Apôstôly Roambinifolo, F&F 107:35; 112:16,
32; 124:128.
 I Joseph Smith sy i Oliver Cowdery dia nahazo ny fanalahidin’ny fanangonana ny
Isiraely, ny filazantsaran’i Abrahama ary ny fahefan’ny famehezana, F&F 110:11–16.
 Manana ireo fanalahidin’ny fitantanana ny fotoam-pahafenoana ny Fiadidiana
Voalohany sy ireo Roambinifololahy, F&F 112:30–34.
 Ny mpitarika ao amin’ny Fisoronana dia mihazona fanalahidy, F&F 124:123.
 Afaka mahazo fahalalana izay manana fanalahidy, F&F 128:11.
 Ny Fisoronana Aharôna dia mihazona ny fanalahidin’ny fanompoan’ny anjely sy ny
an’ny filazantsaran’ny fibebahana ary ny an’ny batisa, JS—T 1:69 (F&F 13).

NY TOROLALANA HO AN’NY SORATRA MASINA


Ny Torolalana ho an’ny Soratra Masina dia mamaritra ireo fotopampianarana,
fitsipika, olona, ary toerana hita notsongaina ao amin’ny Baiboly Masina, ny Bokin’i
Môrmôna, ny Fotopampianarana sy Fanekempihavanana ary ny Voahangy Lafo Vidy.
Izany dia manome anao ihany koa ireo andinin-tsoratra masina halalinina isaky ny
lohahevitra tsirairay. Ity Torolalana ity dia afaka manampy anao amin’ny fandalinana ny
soratra masina na manokana na miaraka amin’ny fianakaviana. Izany dia afaka manampy
anao hamaly ireo fanontaniana mikasika ny filazantsara, handalina lohahevitra ao
amin’ny soratra masina, hanomana lahateny sy lesona, ary hampitombo ny fahalalanao sy
ny fijoroanao ho vavolombelona ny amin’ny filazantsara.
Ity fanehoana an-tsary manaraka ity dia manazava ny santionan’ny fampidirana
lohahevitra iray ao amin’ny Torolalana ho an’ny Soratra Masina:

Abed-Nego
 Jereo koa Daniela
Ao amin’ny Testamenta Taloha, i Sadraka, i Mesaka ary i Abed-Nego dia tanora
Isiraelita telo, izay niara-nentina tamin’i Daniela ho ao an-dapan’i Nebokadnezara,
mpanjakan’i Babylona. Ny anaran’i Abed-Nego amin’ny fiteny Hebreo dia Azaria.
Nolavin’ireo tanora efa-dahy ny handoto ny tenany amin’ny fihinanana amin’ny
hanina sy ny divain’ny mpanjaka (Dan. 1). Natsipin’ny mpanjaka tao amin’ny lafaoro
misy afo mirehitra i Sadraka, i Mesaka ary i Abed-Nego fa narovana tamin’ny fomba
mahagaga (Dan. 3).

Abela
 Jereo koa Adama; Kaina
Ao amin’ny Testamenta Taloha, zanakalahin’i Adama sy i Eva.
 Nanatitra fanatitra tsara lavitra ho an’ Andriamanitra noho ny naterin’i Kaina
rahalahiny, Gen. 4:4–5 (Heb. 11:4; Mos. 5:16–21).
 Novonoin’i Kaina, Gen. 4:8 (Mos. 5:32).
 Nandray ny fisoronana avy tamin’i Adama, F&F 84:16.
 Nioko niaraka i Kaina sy i Satana mba hamono an’i Abela, Mos. 5:28–31 (Hel. 6:27).

Abinadia
 Jereo koa Maritiora
Mpaminany Nefita ao amin’ny Bokin’i Môrmôna.
 Naminany fa hofaizin’ Andriamanitra ny vahoakan’i Noà Mpanjaka mamohehatra raha
tsy mibebaka, Môzià 11:20–25.
 Naiditra am-ponja noho ny naminaniany ny famongorana an’i Noà Mpanjaka sy ny
vahoakany, Môzià 12:1–17.
 Nampianatra an’ireo mpisorona mamohehatr’i Noà Mpanjaka ny amin’ny lalàn’i Mosesy
sy ny amin’i Kristy, Môzià 12–16.
 Almà rainy dia nino sady nanoratra ny teniny, Môzià 17:2–4.
 Nodoran’i Noà Mpanjaka ho faty, Môzià 17:20.

Abrahama
 Jereo koa Fanekempihavanan’i Abrahama
Zanakalahin’i Tera, teraka tao Oran’ny Kaldeana (Gen. 11:26, 31; 17:5).
Mpaminanin’ny Tompo izay nifanaovan’ny Tompo fanekempihavanana naharitra
mandrakizay, ka amin’izany no itahiana ny firenena rehetra ety an-tany. Abrama no
anaran’i Abrahama tany am-piandohana.
 Nifindra tao Harana izay nahafatesan’i Tera, Gen. 11:31–32 (Abr. 2:1–5).
 Nantsoin’ Andriamanitra handeha ho any Kanana ary handray ny fanekempihavanana
avy amin’ Andriamanitra, Gen. 12:1–8 (Abr. 2:4, 15–17).
 Nandeha tany Egypta, Gen. 12:9–20 (Abr. 2:21–25).
 Nonina tao Hebrona, Gen. 13:18.
 Nanavotra an’i Lota, Gen. 14:1–16.
 Nihaona tamin’i Melkizedeka, Gen. 14:18–20.
 Niteraka an’i Ismaela zanakalahiny i Hagara, Gen. 16:15–16.
 Novaina ho Abrahama ny anarany, Gen. 17:5.
 Nilazan’ny Tompo i Abrahama sy i Saraha fa hiteraka zazalahy, Gen. 17:15–22; 18:1–14.
 Niteraka an’i Isaka, zanakalahiny i Saraha, Gen. 21:2–3.
 Nodidina hanao sorona an’i Isaka, Gen. 22:1–18.
 Maty i Saraha ary nalevina, Gen. 23:1–2, 19.
 Maty i Abrahama ary nalevina, Gen. 25:8–10.
 Ny fahavononan’i Abrahama hanatitra an’i Isaka dia tandindon’ Andriamanitra sy ny
zanany Lahitokana, Jkb. 4:5.
 Nandoa fahafolonkarena tamin’i Melkizedeka, Almà 13:15.
 Nahita mialoha ary vavolombelona nanambara ny amin’ny fiavian’i Kristy, Hel. 8:16–
17.
 Nandray ny fisoronana avy tamin’i Melkizedeka, F&F 84:14.
 Tonga taranak’i Abrahama izay mahatoky, F&F 84:33–34 (Gal. 3:27–29).
 Nandray ny zava-drehetra tamin’ny alalan’ny fanambarana sy nahazo ny
fisandratany, F&F 132:29.
 Nikatsaka ny hahazo ny fitahian’ireo ray sy ny fanendrena ho amin’ny
fisoronana, Abr. 1:1–4.
 Nenjehin’ireo mpisorona sandoka Kaldeana, Abr. 1:5–15.
 Novonjen’ny Tompo, Abr. 1:16–20.
 Nianatra momba ny masoandro, ny volana ary ny kintana, Abr. 3:1–14.
 Nianatra momba ny talohan’ny fiainana an-tany sy ny Fahariana, Abr. 3:22–28.
NY BOKIN’I ABRAHAMA
Rakitsoratra tranainy nosoratan’i Abrahama izay lasa fananan’ny Fiangonana
tamin’ny taona 1835. Ny rakitsoratra sy ireo faty maina vitsivitsy dia hitan’i Antonio
Lebolo, tao amin’ny zohim-pasana Egyptiana, izay nampandova azy ireo an’i Michael
Chandler. Nampiranty azy ireo tany Etazonia i Chandler tamin’ny taona 1835.
Naman’i Joseph Smith vitsivitsy no nividy azy ireo tamin’i Chandler ary nanome azy
ireo ho an’ny Mpaminany izay nandika azy ireo. Hita ao amin’ny Voahangy Lafo Vidy
ankehitriny ny sasany amin’ireo rakitsoratra ireo.
Toko 1 dia mirakitra ny fiainana nodiavin’i Abrahama tao Oran’ny Kaldeana, izay
nanandraman’ireo mpisorona ratsy fanahy hanaovana sorona azy. Toko 2 dia
mitantara ny diany ho any Kanana. Niseho taminy ny Tompo ary nanao
fanekempihavanana taminy. Toko 3 dia mirakitra fa nahita ny tontolo i Abrahama ary
nahatakatra ny fifandraisan’ireo zavatry ny lanitra. Toko 4–5 fitantarana iray hafa ny
amin’ny Fahariana.
NY TARANAK’I ABRAHAMA
Olona izay mandray, noho ny fankatoavany ny lalàna sy ny ôrdônansin’ny
filazantsaran’i Jesoa Kristy, ireo fampanantenana sy fanekempihavanana nifanaovan’
Andriamanitra tamin’i Abrahama. Mety handray ireo fitahiana ireo ny lehilahy sy ny
vehivavy raha avy amin’ny taranak’i Abrahama ara-bakiteny izy ireo na raha miditra
ho fianakaviany amin’ny fanekena ny filazantsara ary atao batisa (Gal. 3:26–29; 4:1–
7; F&F 84:33–34; 103:17; 132:30–32; Abr. 2:9–11). Mety hamoy ny fitahiana azony ireo
taranak’i Abrahama ara-bakiteny noho ny tsy fankatoavany (Roma. 4:13; 9:6–8).

Amosa
Mpaminany iray ao amin’ny Testamenta Taloha, izay naminany sahabo ho 792 ka
hatramin’ny 740 taona talohan’i Kristy, tamin’ny andron’i Ozia mpanjakan’i Joda sy i
Jeroboama, mpanjakan’i Isiraely.
NY BOKIN’I AMOSA
Boky iray ao amin’ny Testamenta Taloha. Maro amin’ireo faminanian’i Amosa no
mananatra an’i Isiraely sy ireo firenena manodidina azy mba hiverina amin’ny
fahamarinana.
Toko 1–5: miantso an’i Isiraely sy ireo firenena manodidina azy ho amin’ny
fibebahana. Toko 3: manazava fa ny Tompo dia manambara ny tsiambaratelony amin’ireo
mpaminany, fa horavan’ny fahavalo i Isiraely noho ny fandikan-dalàna. Toko 6–
8 mamin’ny ny faharavan’i Isiraely, taona maro mialoha ny fanafihan’ny Asiriana. Toko
9 mamin’ny fa hampodiana indray eo amin’ny taniny i Isiraely.

Andrea
Ao amin’ny Testamenta Vaovao, rahalahin’i Simona Petera ary anankiray amin’ny
Apôstôly Roa ambin’ny folo nantsoin’i Jesoa nandritra ny asa fanompoany teto an-tany
(Mat. 4:18–19; Mar. 1:16–18, 29).

Andriamanitra
 Jereo koa Fanahy Masina; Jesoa Kristy; Ray any an-danitra; Tompo
Misy olona telo miavaka tsara ao amin’ny Andriamanitra: Andriamanitra Ray
Mandrakizay; Jesoa Kristy zanany; ary ny Fanahy Masina. Inoantsika ny tsirairay avy
Aminy (Fp. 1:1). Ao amin’ny fanambaran’ny andro farany no ianarantsika fa manana
vatana nofo sy taolana azo tsapaina ny Ray sy ny Zanaka, fa ny Fanahy Masina kosa
dia olon’ny fanahy, tsy manana nofo sy taolana (F&F 130:22–23). Ireo olona telo ireo
dia miray saina sy miray hina tanteraka, sady iray tanjona sy fotopampianarana (Jao.
17:21–23; 2 Ne. 31:21; 3 Ne. 11:27, 36).
ANDRIAMANITRA RAY
Amin’ny ankapobeny dia ny Ray na Elohima no tondroina amin’ny hoe
Andriamanitra. Atao hoe Ray Izy, satria rain’ny fanahintsika (Nom. 16:22; 27:16; Mal.
2:10; Mat. 6:9; Ef. 4:6; Heb. 12:9). Andriamanitra Ray no mpanapaka faratampony
amin’ny tontolo. Izy dia tsy toha (Gen. 18:14; Almà 26:35; F&F 19:1–3), mahalala ny
zava-drehetra (Mat. 6:8; 2 Ne. 2:24) ary manerana izao rehetra izao amin’ny alalan’ny
Fanahiny (Sal. 139:7–12; F&F 88:7–13, 41). Ny olombelona dia manana fifandraisana
manokana amin’ Andriamanitra izay manavaka ny olona amin’ireo zavatra nohariana
hafa rehetra: ny lehilahy sy ny vehivavy dia zanak’ Andriamanitra araka ny fanahy
(Sal. 82:6; 1 Jn. 3:1–3; F&F 20:17–18).
Vitsy ihany ireo toe-javatra izay nisehoan’ Andriamanitra Ray na nitenenany
tamin’ny olona. Milaza ny soratra masina fa niteny tamin’i Adama sy i Eva Izy (Mos.
4:14–31) ary nampahafantatra an’i Jesoa Kristy tamin’ny fotoana maro (Mat.
3:17; 17:5; Jao. 12:28–29; 3 Ne. 11:3–7). Niseho tamin’i Stefana (Asa 7:55–56) sy i Joseph
Smith (JS—T 1:17) Izy. Taty aoriana dia samy nisehoany na i Joseph Smith na i Sidney
Rigdon (F&F 76:20, 23). Ho an’ireo izay tia an’ Andriamanitra ary manadio ny tenany
eo anoloany, dia omen’ Andriamanitra indraindray ny tombontsoa hahitany sy
hahalalany manokana fa Izy no Andriamanitra (Mat. 5:8; 3 Ne. 12:8; F&F 76:116–
118; 93:1).
 Andriamanitra ô, Andriamanitra ô, nahoana no nahafoy Ahy Ianao, Mar. 15:34.
 Mpanompon’ilay Andriamanitra Avo indrindra ireo lehilahy ireo, Asa 16:17.
 Zanak’ Andriamanitra isika, Asa 17:28–29.
 Hanolotra ny fanati-pisaoranao ho an’ny Avo Indrindra ianao, F&F 59:10–12.
 Nahatazana an’ireo fanahy izay efa noharian’ Andriamanitra i Enoka, Mos. 6:36.
 Lehilahin’ny Fahamasinana no anarany, Mos. 6:57.
ANDRIAMANITRA ZANAKA
Ny Andriamanitra fantatra amin’ny hoe Jehovah no Jesoa Kristy Zanaka (Isa.
12:2; 43:11; 49:26; 1 Kor. 10:1–4; 1 Tim. 1:1; Apôk. 1:8; 2 Ne. 22:2). Miasa eo ambany
fitarihan’ny Ray i Jesoa ary mifandrindra tanteraka Aminy. Ny olombelona rehetra dia
rahalahiny sy anabaviny, satria Izy no zokiny indrindra amin’ny zanak’i Elohima ara-
panahy. Ny toko sy ny andininy sasany dia manondro Azy amin’ny teny
hoe Andriamanitra. Milaza ny soratra masina ohatra fa “nahary ny lanitra sy ny tany
Andriamanitra” (Gen. 1:1) ny marina anefa dia i Jesoa no Mpahary teo ambany
fitarihan’ Andriamanitra Ray (Jao. 1:1–3, 10, 14; Heb. 1:1–2).
 Ny Tompo dia mampahafantatra ny tenany amin’ny hoe IZY AHO, Eks. 3:13–16.
 Izaho no [Jehovah] Tompo, ary tsy misy Mpamonjy afa-tsy Izaho, Isa. 43:11 (Isa. 45:21).
 Izaho no fahazavan’izao tontolo izao, Jao. 8:12.
 Talohan’ny nisian’i Abrahama, dia Izy Aho, Jao. 8:58.
 Hanompo eo anivon’ny olona ao amin’ny tabernakely tanimanga ny Tompo, Môzià
3:5–10.
 Nohazavain’i Abinadia ny maha-Ray sy Zanaka an’i Kristy, Môzià 15:1–4 (Ete. 3:14).
 Niseho tamin’ny rahalahin’ny Jareda ny Tompo, Ete. 3.
 Henoy ny tenin’i Kristy Tomponareo sy Andriamanitrareo, Môrô. 8:8.
 Jehovah no mpitsara ny velona sy ny maty, Môrô. 10:34.
 Niseho tamin’i Joseph Smith sy i Sidney Rigdon i Jesoa, F&F 76:20, 23.
 Niseho tao amin’ny Tempolin’i Kirthland i Jehovah Tompo, F&F 110:1–4.
 Niteny tamin’i Abrahama i Jehovah, Abr. 1:16–19.
 Niseho tamin’i Joseph Smith i Jesoa, JS—T 1:17.

ANDRIAMANITRA FANAHY MASINA
Ny Fanahy Masina dia Andriamanitra ihany koa ary atao hoe ny Fanahy na ny
Fanahin’ Andriamanitra, ankoatra ireo anarana na fiantsoana hafa mitovy amin’izany.
Amin’ny fanampian’ny Fanahy Masina no ahafantaran’ny olona ny sitrapon’
Andriamanitra Ray ary ahafantarany fa i Jesoa no Kristy (1 Kor. 12:3).
 Ny Fanahy Masina no hampianatra anareo izay tokony holazainareo, Lio. 12:12.
 Ny Fanahy Masina no Mpampionona, Jao. 14:26 (Jao. 16:7–15).
 Nomen’i Jesoa ny Apôstôly tamin’ny alalan’ny Fanahy Masina ireo didy, Asa 1:2.
 Ny Fanahy Masina dia vavolombelona manambara an’ Andriamanitra sy i Kristy, Asa
5:29–32 (1 Kor. 12:3).
 Ny Fanahy Masina koa dia vavolombelona amintsika, Heb. 10:10–17.
 Amin’ny herin’ny Fanahy Masina no ahafantaranareo ny fahamarinan’ny zava-
drehetra, Môrô. 10:5.
 Ny Fanahy Masina no fanahin’ny fanambarana, F&F 8:2–3 (F&F 68:4).

Anjely
Misy karazany roa ny zava-mananaina any an-danitra, izay atao hoe anjely: ireo izay
fanahy ary ireo izay manana vatana nofo sy taolana. Ireo anjely izay fanahy dia ireo izay
tsy mbola nahazo vatana nofo sy taolana, na ireo fanahy izay nanana vatana mety maty
fahiny ka miandry ny fitsanganana amin’ny maty. Ireo anjely izay manana vatana nofo sy
taolana dia ireo izay, na efa natsangana tamin’ny maty, na efa tafafindra.
Maro ireo toko sy andininy ao amin’ny soratra masina momba ny asan’ireo anjely.
Indraindray dia miteny amin’ny feon’ny kotro-baratra ny anjely rehefa milaza ny hafatr’
Andriamanitra (Môzià 27:11–16). Ny olona mety maty nefa marina dia azo antsoina koa
hoe anjely (DJS, Gen. 19:15 [Tovana]). Manompo manodidina ny seza fiandrianan’
Andriamanitra any an-danitra ny anjely sasany (Almà 36:22).
Miresaka koa ny momba ny anjelin’ny devoly ny soratra masina. Ireo dia fanahy izay
nanaraka an’i Losifera ka nesorina hiala avy teo anatrehan’ Andriamanitra tamin’ny
fiainana izay talohan’ny fiainana an-tany ary nazera ety an-tany (Apôk. 12:1–9; 2 Ne. 9:9,
16; F&F 29:36–37).
 Nahita an’ireo anjelin’ Andriamanitra niakatra sy nidina i Jakoba, Gen. 28:12.
 Notsenain’ireo anjelin’ Andriamanitra i Jakoba, Gen. 32:1–2.
 Hitan’i Gideona nifanatrika ilay anjelin’ny Tompo, Mpits. 6:22.
 Naninjitra ny tanany tamin’i Jerosalema ilay anjely handringana ny any, 2 Sam. 24:16.
 Nanohina an’i Elia ny anjely iray ka nanao taminy hoe: Miarena ka homàna, 1 Mpan.
19:5–7.
 Hitan’i Daniela tao amin’ny fahitana ny Anjely Gabriela, Dan. 8:15–16.
 Nanampy an’i Daniela ny Anjely Mikaela, Dan. 10:13.
 Nirahin’ Andriamanitra ny Anjely Gabriela, Lio. 1:19, 26–27.
 Hohazonina amin’ny rojo ireo anjelin’ny devoly mandra-pahatongan’ny fitsarana, Joda
1:6 (2 Pet. 2:4).
 Nahita anjely nidina avy tany an-danitra ny olona, 3 Ne. 17:24.
 Nanoratra ny amin’ny fanompoan’ireo anjely i Môrônia, Môrô. 7:25–32.
 Ny Fisoronana Aharôna dia mihazona ireo fanalahidin’ny fanompoan’ny anjely, F&F 13.
 Samy nanompo an’i Joseph Smith avokoa, amin’ny maha-anjely azy ireo, i Môrônia, i
Jaona Mpanao Batisa, i Petera, i Jakoba, i Jaona, i Mosesy, i Elia ary i Elià, F&F 27:5–12.
 Raha tsy hainareo ny mandray ny fanompoan’ny anjely, F&F 67:13.
 Mikaela ilay arikanjely dia i Adama, F&F 107:54.
 Ny anjely dia olona natsangana tamin’ny maty, manana vatana nofo sy taolana, F&F 129.
 Tsy misy anjely izay miahy ny tany afa-tsy ireo izay azy, F&F 130:5.
 Ny olona izay tsy mankatò ny lalàn’ Andriamanitra momba ny fanambadiana
mandrakizay dia tsy mampaka-bady na avoaka hampakarina fa tendrena ho anjely any
an-danitra, F&F 132:16–17.

Arikanjely
 Jereo koa Adama; Mikaela
Mikaela na i Adama no arikanjely, na lehiben’ny anjely.
 Ny Tompo no hidina avy any an-danitra miaraka amin’ny fiantsoana sy ny feon’ny
arikanjely, 1 Tes. 4:16.
 Mikaela no ilay arikanjely, Joda 1:9 (F&F 29:26; 88:112; 128:20–21).

7 mars 2017

Discours prononcé par Léopold II, roi des Belges, en 1883, devant les missionnaires se rendant en
Afrique, sujet d'entrainement au texte argumentatif, épreuve de français au bac
Révérends Pères et Chers compatriotes ,

La tâche qui vous est confiée est très délicate à remplir et demande du tact. Prêtres, vous allez certes pour
l’évangélisation, mais cette évangélisation doit s’inspirer avant tout des intérêts de la Belgique.

Le but principal de votre mission au Congo n’est donc point d’apprendre aux Nègres à connaître Dieu, car ils le
connaissent déjà. Ils parlent et se soumettent à UN MUNDI, UN MUNGU, UN DIAKOMBA et que sais-je
encore ; ils savent que tuer, voler, coucher avec la femme d’autrui, calomnier et injurier est mauvais. Ayons
donc le courage de l’avouer. Vous n’irez donc pas leur apprendre ce qu’ils savent déjà.

Votre rôle essentiel est de faciliter leur tâche aux Administratifs et aux Industriels. C’est dire donc que vous
interpréterez l’Evangile d’une façon qui serve à mieux protéger nos intérêts dans cette partie du monde. Pour
ce faire, vous veillerez entre autre à désintéresser nos sauvages des richesses dont regorgent leurs sol et sous-
sol, pour éviter qu’ils s’y intéressent, qu’ils ne nous fassent pas une concurrence meurtrière et rêvent un jour
de nous déloger.

Votre connaissance de l’Evangile vous permettra de trouver facilement des textes recommandant aux fidèles
d’aimer la pauvreté, tel par exemple « HEUREUX LES PAUVRES CAR LE ROYAUME DES CIEUX EST A EUX. IL EST
DIFFICILE AU RICHE D’ENTRER AU CIEL ». Vous ferez tout pour que les Nègres aient peur de s’enrichir pour
mériter le ciel. (…) Vous devez les détacher et les faire mépriser tout ce qui leur procurerait le courage de nous
affronter. Je fais allusion ici principalement à leurs fétiches de guerre. Qu’ils ne prétendent point ne pas les
abandonner et vous, vous mettrez tout en œuvre pour les faire disparaître.

Votre action doit se porter essentiellement sur les jeunes afin qu’ils ne se révoltent pas. Si le commandement
du Père est conducteur de celui des Parents, l’enfant devra apprendre à obéir à ce que lui recommande le
Missionnaire qui est le père de son âme. Insistez particulièrement sur la soumission et l’obéissance. Evitez de
développer l’esprit critique dans vos écoles. Apprenez aux élèves à croire et non à raisonner.

Ce sont-là, Chers Compatriotes, quelques-uns des principes que vous appliquerez. Vous en trouverez
beaucoup d’autres dans les livres qui vous seront remis à la fin de cette séance. Evangélisez les Nègres à la
mode des Africains, qu’ils restent toujours soumis aux colonialistes blancs. Qu’ils ne se révoltent jamais contre
les injustices que ceux-ci leur feront subir. Faites leurs méditer chaque jour « HEUREUX CEUX QUI PLEURENT
CAR LE ROYAUME DES CIEUX EST A EUX ». Convertissez toujours des Noirs au moyen de la chicotte.

Gardez leurs femmes à la soumission pendant neuf mois afin qu’elles travaillent gratuitement pour vous.
Exigez ensuite qu’ils vous offrent en signe de reconnaissance des chèvres, poules, œufs, chaque fois que vous
visitez leurs villages. Faites tout pour éviter à jamais que les Noirs ne deviennent riches.

Chantez chaque jour qu’ils est impossible au riche d’entrer au ciel. Faites leurs payer une taxe chaque semaine
à la messe du dimanche. Utilisez ensuite cet argent prétendument destinés aux pauvres et transférez ainsi vos
missions à des centres commerciaux florissants. Instituez pour eux un système de confession qui fera de vous
de bons détectives pour démentir, auprès des Autorités investies du pouvoir de décision, tout Noir qui a une
prise de conscience.
Extrait du journal camerounais L’Afric-Nature, N°005, octobre 1994 et du “Réformateur Chrétien N°004, page
11

I- Questions (10 points)

1. Par quels indices le locuteur implique-t-il son destinataire dans l’argumentation ? (2 points)
2. Reformulez la thèse développée par le locuteur dans ce passage.(2 points)
3. Quel est le rôle des références bibliques aux paragraphes 4 et 7 ? (2 points)
4. Quels moyens le locuteur utilise-t-il pour convaincre et persuader son destinataire ?

II- Travail d’écriture (10 points)


Dans un développement argumenté et organisé, discutez l’idée selon laquelle la religion est un prolongement
du processus de colonisation.

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