Vous êtes sur la page 1sur 1

Coût plus élevé : Le béton autoplaçant peut être plus coûteux que le béton traditionnel en raison de

l'utilisation d'adjuvants spéciaux et de matériaux supplémentaires nécessaires pour obtenir sa


fluidité et sa capacité d'auto-compactage.

Sensibilité aux conditions atmosphériques : Le béton autoplaçant peut être plus sensible aux
conditions météorologiques, en particulier aux températures élevées. Des mesures spéciales
peuvent être nécessaires pour maintenir la température du béton dans des limites acceptables
pendant le transport et la mise en place.

Perte de résistance à long terme : Bien que le béton autoplaçant ait une excellente fluidité, il peut
parfois présenter une perte de résistance à long terme par rapport au béton traditionnel. Cela est dû
en partie à la quantité d'eau nécessaire pour obtenir la fluidité, ce qui peut entraîner une porosité
accrue et une diminution de la résistance.

Risque de ségrégation : En raison de sa haute fluidité, le béton autoplaçant peut présenter un risque
accru de ségrégation des agrégats, c'est-à-dire la séparation des composants solides et de l'eau. Cela
peut entraîner une distribution inhomogène des matériaux et une perte de qualité du béton.

Contrôle qualité plus strict : En raison de la complexité de l'auto-compactage et de la nécessité d'une


bonne répartition des matériaux, le contrôle qualité du béton autoplaçant peut être plus exigeant
que pour le béton traditionnel. Des tests supplémentaires peuvent être nécessaires pour vérifier la
compatibilité des matériaux et assurer la qualité du produit final.

Il est important de noter que ces inconvénients ne sont pas systématiques et peuvent être atténués
grâce à une bonne conception, une mise en œuvre adéquate et un contrôle qualité rigoureux.

Vous aimerez peut-être aussi