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AZF : l’histoire d’une raison d’état
Les sept sacrifiés du mensonge
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Le Projet TerraMar de Ghislaine Maxwell cachait la privatisation de


l’eau et des océans
samedi 4 septembre 2021

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Bill Gates boit de l’eau fabriquée avec des excréments : « Délicieuse ! »

Si l’on évoque Ghislaine Maxwell, on pense immédiatement à l’affaire du pédophile, maître chanteur
Epstein, qui travaillait pour plusieurs Etats, avec la complicité des services secrets.

Les dirigeants qui ne peuvent refuser l’irrésistible marche vers le Nouvel Ordre Mondial, se sont fait
prendre dans les mailles d’Epstein, mais aussi de Maxwell.
Son projet TerraMar, co-financé par l’ONU et Davos, était tout
simplement la volonté de placer cette
« Blue Economie » afin de privatiser l’eau et la pêche, pour mieux spéculer sur nos futures denrées
alimentaires.
La démographie
galopante, selon l’OMC, est coupable de la pollution, du dérèglement climatique, et force
les industriels à utiliser des produits dangereux pour « leur » nature.

Comme ils se prennent pour des Dieux, ils ont décidé de créer leur « Jardin d’Eden » où Eve et Adan
devront payer pour respirer, manger, boire et se déplacer.
Ces dingues ont déjà commencé la purge avec la campagne
eugéniste de la vaccination, pour contrôler la
future démographie mondiale, tel un élevage de saumon de Norvège.
Notre identité deviendra le futur étalon financier.

Le Forum mondial de l’océan


Des idées novatrices, de nouvelles solutions, des débats sérieux, audacieux et imaginatifs sur l’avenir de
l’océan. Un forum actif d’idées inattendues, d’opinions, d’idées, de propositions de changement dans la
politique et l’action relatives aux océans dans le monde entier. https://medium.com/world-ocean-foru...
[https://medium.com/world-ocean-forum/about]

Intervenants :

World Economic Forum


Le projet TerraMar
Nous avons pour mission de transformer la façon dont les gens apprécient l’océan et de créer une
communauté mondiale autour de notre amour partagé pour la mer. Suivez-nous pour sauver l’océan !
Les sponsors sont bien sur tous en relation avec la crise sanitaire comme le laboratoire Pfizer.

Pfizer Medical Humanities Initiative https://worldoceanobservatory.org/c...

[https://worldoceanobservatory.org/content/sponsors-world-ocean-observatory]

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Donc l’affaire Epstein est bien plus qu’une affaire de moeurs, il faut la mettre en relation avec tous les
projets de Bill Gates, et d’autres...

Ils se connaissaient depuis les années 90 et non en 2011.

Janicki Omniprocessor

La privatisation de l’eau : une trajectoire historique et un marché d’avenir

Diane Fernandez [https://easynomics.fr/2020/10/30/la-privatisation-de-leau-une-


trajectoire-historique-et-un-marche-davenir/]
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Il y a un mois, une bombe était lancée sur le marché financier des États-Unis :
l’opérateur boursier Chicago Mercantile Exchange, principale entreprise au monde de
bourse d’échange de marché à terme introduisait les contrats à court terme sur l’eau.
Ces contrats, basés sur l’index « Nasdaq Veles California Water Index » sont les
premiers d’un tout nouveau marché qui se crée. Mais comment un bien, essentiel à la
vie de tout individu, est devenu un placement financier juteux ?

Un nouveau mode de pensée : l’eau et la théorie de la rareté

De toutes les ressources, jamais nous n’aurions pensé à ce que l’eau devienne un bien
exploitable sur les marchés. Tout comme l’air, l’eau a toujours été désignée comme
un bien naturel commun. Un bien commun est un bien rival – car sa consommation
par un individu empêche la consommation d’un autre – ainsi qu’excluable – ce qui
signifie qu’il existe des barrières et des règles au niveau de sa consommation. L’eau,
d’après la définition du 28 juillet 2010 de l’Assemblée Générale de l’Organisation des
Nations Unies jouit d’un statut particulier : « le droit à une eau potable propre et de
qualité et à des installations sanitaires est un droit de l’homme, indispensable à la
pleine jouissance du droit à la vie. ».

Néanmoins, depuis quelques temps, certains économistes requalifient ce bien


commun en tant que bien économique. Pour ce faire, ils se basent notamment sur la
théorie néoclassique de la rareté d’un bien de Léon Walras. Pour ce dernier, le plaisir
d’une consommation d’une unité de bien dépend de la quantité consommée et du
plaisir procuré par cette quantité. Ce plaisir sera d’autant plus important si le bien est
défini par sa rareté. Prenons l’exemple d’un produit rare, comme le bœuf de Kobé. Ce
dernier se vend aux alentours de 500€ le kilo. Mais ce qui lui permis d’avoir un prix
aussi élevé est dû, en parti à sa rareté : seuls les éleveurs de la préfecture de Hyogo au
Japon possèdent le label pour élever ce bœuf. Prenons maintenant un autre exemple,
celui de l’air. Selon la théorie walrasienne, ce bien sera toujours gratuit pour la simple
raison que c’est un bien abondant, donc pas marchandisable.

L’eau, au même titre que l’air, devrait être un bien commun. Mais l’augmentation
constante de la population, qui atteindra 10 milliards en 2050, entraîne des
conséquences dramatiques : selon l’Organisation des Nations Unies, d’ici 2025, deux
tiers de la population mondiale se trouveront en situation de stress hydrique, période
pendant laquelle la demande dépasse la quantité d’eau disponible. En attendant, un
tiers de la population mondiale n’a toujours pas accès à l’eau potable. Cette ressource
devient donc d’une rareté inestimable, ce qui attire les convoitises.

Mike Young, un économiste australien, est le pionnier de la théorie de la vente de l’eau


sur les marchés. Selon lui, l’eau va devenir rare dans les années à venir. Ainsi, cette
ressource doit être gérée de la manière la plus optimale possible. La seule façon de
réguler cette optimalité se trouve sur les marchés. Les marchés permettent ainsi d’agir
sur la consommation d’eau, tout en favorisant le marché concurrentiel. Par exemple,
les agriculteurs n’ayant plus les moyens de se payer de l’eau devront changer de
secteur d’activité pour laisser la place à ceux qui en ont les moyens. Ce sera donc un
moyen de renouveler la concurrence dans certains secteurs.

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C’est un point de vue que partagent certains investisseurs ; ainsi, l’excuse de Water
Find, la première bourse au monde d’achat et de vente de l’eau ou encore de la
banque CitiGroup, concernant la privatisation de l’eau est la même : les individus
doivent réaliser que l’eau devient une ressource rare qu’il faut protéger. Pour éviter de
gâcher l’eau, il est nécessaire de mettre un prix ; ce prix déterminera la valeur de l’eau
et permettra aux individus de se rendre compte de l’importance de ce bien. Cette
pensée peut être résumée par la phrase de Willem Buiter, conseiller économique de
Citigroup dans le documentaire Main basse sur l’eau, réalisé par Jérôme Fritel en
2018 : « ce n’est pas parce que l’eau est la vie qu’elle ne doit pas avoir un prix. »

Mais cette pensée a aussi touché de nombreuses organisations non-gouvernementales


qui défendent la nature. En effet, en Australie, un pacte a été signé entre les
écologistes et les banquiers afin qu’une partie de l’eau échappe au marché et soit
restituée à la nature. De surcroît, certaines organisations considèrent que mettre un
prix sur l’eau pourrait être bénéfique pour que chacun prenne conscience de son
importance et de la nécessité de ne pas la gâcher.

L’essor d’un nouveau marché financier : l’or bleu

Cette nouvelle façon de penser a connu une résonance importante sur les marchés
financiers. Cette idée de privatisation est apparue dans un premier temps, en
Angleterre, sous la gouvernance de Margaret Thatcher. C’est à partir de 1989 que le
gouvernement britannique décide de privatiser l’eau. Les fonds d’investissements
commencent à s’intéresser à ce nouveau marché.

Ainsi, en 2006, Thames Water, une entreprise chargée de la gestion de l’eau potable et
des eaux usées de Londres est rachetée par un fond d’investissement de la banque
australienne Macquarie. Ce fond d’investissement est un fond dit vautour : il se
spécialise dans l’achat à bas prix de dettes émises par des débiteurs en difficulté. Le
fond va cibler une entreprise cotée en bourse, en rachetant des actions afin de pouvoir
intervenir sur sa stratégie et imposer sa décision par la suite. C’est ainsi ce qui s’est
produit pour l’entreprise Thames Water. Enfin, ce fond d’investissement étant
temporaire, le but est de réaliser une plus-value, et de verser un maximum de
dividendes aux actionnaires de ce fond. Le fond vautour Macquarie a donc laissé sur le
marché, en disparaissant, une dette bien plus grande à la compagnie, de plus de 50
milliards d’euros. Cette dette a été ensuite transférée sur le compte de Thames Water
par un jeu financier bien rôdé. Ainsi, ces milliards d’euros ne devront pas être
remboursés par les actionnaires du fond vautour mais bien par les consommateurs
britanniques. Ce modèle de privatisation a été repris dans d’autres pays, notamment
l’Australie, grâce au Water Act de 2007. Il s’agit de la création d’un marché des droits
d’accès à l’eau. Le gouvernement fixe le volume d’extraction autorisé et les détenteurs
de droits d’eau peuvent échanger leurs droits sur un marché.

C’est dans ce pays que naissent les principaux acteurs de cette privatisation. Ainsi,
Water Find, la première bourse au monde d’achat et de vente de l’eau avec comme
unité le mégalitre est créée en 2003. Cette bourse agit sur le marché australien
comme un médiateur entre les consommateurs et le marché. Grâce à une application

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mobile, elle prévient les acheteurs et les vendeurs du prix de l’eau ainsi que de son
évolution.

Cette privatisation de l’eau en Australie, considérée comme un succès pour les


investisseurs, a poussé d’autres banques à s’immiscer dans ce nouveau marché. C’est
ainsi le cas de CitiGroup, une des plus grandes banques américaines qui a annoncé la
fin de l’eau gratuite dans un rapport, après le sommet international sur la crise
climatique à Paris en 2015. Enfin, la dernière étape de financiarisation de l’eau a été
celle du lancement d’un index pour parier sur son prix. C’est Nasdaq, une bourse
spécialisée dans les valeurs technologiques qui a décidé de créer cet index. Il a été fait
sur plusieurs critères et en collaboration avec Lance Coogan, directeur de Veles Water.

Cet index, connu comme NQH20 est le premier à déterminer le véritable prix de l’eau
en Californie, en se concentrant sur cinq marchés de l’eau différents de la région. Il
représente le prix moyen de l’eau en fonction du volume, sans prendre en compte les
pertes d’eau et autres coûts. Ainsi, il était de 703. 48 le 17 juin 2020 pour
redescendre à 488. 83 le 14 octobre 2020. Il varie notamment en fonction des
conditions météorologiques : la pluie baissera le prix alors que la sécheresse
l’augmentera. C’est sur cet index que la Californie a décidé d’intégrer, elle aussi, le
marché financier de l’eau. Ceci a notamment été rendu possible grâce à la loi Sigma
qui a décidé d’imposer des quotas pour contrôler la consommation de l’eau de cette
région, la première à consommer de l’eau aux États-Unis. Ainsi, une entrée en bourse
est nécessaire pour que le marché des quotas sur l’eau prospère.

L’eau et les marchés : des contrats plus que juteux

Pour certains économistes, sensibilisés à l’idée de la rareté, l’ouverture du marché


privé de l’eau est un signe positif : il permettra de réguler la consommation de ce bien
tout en assurant l’aspect concurrentiel du marché. Malheureusement, les marchés
autour de l’eau ne sont que très rarement concurrentiels. En effet, l’exemple même est
celui du marché de l’eau en bouteille.

Comme l’explique le Hors-Série de Courrier International, l’Atlas de l’eau, c’est un


marché en plein essor. En mars 2020, The Guardian révélait que les ventes en
bouteilles avaient augmenté de 57% aux États-Unis, dû notamment à la crise du
Covid-19 qui touche le monde entier.

Aux États-Unis, l’eau en bouteille représente une consommation moyenne de 159


litres en 2018, contre 54 litres en 1998. Cette évolution du marché entraîne des
conséquences, notamment sur les monopoles. En effet, quatre grandes sociétés
dominent le secteur : Nestlé, Danone, Coca-Cola et PepsiCo. Pour toutes ces
entreprises, le mode de fonctionnement est le même : il s’agit d’acheter, de traiter et
de conditionner de l’eau municipale, qui se vend à très bas prix, pour revendre de
l’eau en bouteille parfois 133 fois plus cher. Ce marché aussi rentable pousse les
entreprises à augmenter leurs monopoles.

En France, le marché de l’eau en bouteille est aussi très concentré : c’est un marché de
monopoles, qui a laissé la place à trois grands groupes : Neptune, Nestlé Water et

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Danone. Ces groupes concentrent 76% d’un marché juteux car quatre verres d’eau
consommés sur dix proviennent d’une eau en bouteille.

Il est clair que les marchés autour de l’eau ne sont que très rarement concurrentiels.
De surcroît, la privatisation de l’eau ne va pas entraîner une concurrence pure et
parfaite ; en effet, seuls les grands géants de l’agriculture, par exemple, vont trouver
les moyens de payer l’eau nécessaire à leurs cultures. L’entreprise australienne
Webster l’a bien compris ; première productrice d’amande du pays, elle est
propriétaire de l’eau avec un stock d’une valeur de 200 millions d’euros. Plus l’eau
sera rare, plus il sera difficile de s’en procurer, plus les entreprises auront du mal à
rentrer sur un marché où des monopoles ont déjà été créés. L’aspect concurrentiel est
donc biaisé. Le nouveau conflit entre Veolia et Suez nous montre que la privatisation
de l’eau est un enjeu essentiel. La fusion que Veolia envisage avec Suez, dont Engie
est la maison mère, souligne que les monopoles sont de plus en plus courants dans
ces nouveaux marchés.

L’introduction en bourse de contrats à court terme sur l’eau est un premier voyant
d’un futur basé sur la privatisation de l’eau. Les économistes néoclassiques, en
spéculant sur les conditions climatiques et sur l’augmentation de la population, ont
compris l’importance de cette ressource, vitale à la vie de chaque individu sur Terre.
L’eau est en passe de devenir le nouvel or noir du 21e siècle. Tout de même, certains
économistes se battent pour la gratuité et contre la marchandisation de bien comme
l’eau. Il s’agit des partisans du modèle de la décroissance. Le principal argument est
de montrer que les ressources planétaires sont limitées et donc que la croissance, telle
qu’elle est mise en avant aujourd’hui, est menacée.

Cette privatisation de l’eau pourrait entraîner des conséquences dramatiques sur la vie
de milliards d’êtres humains. Défendre ce droit d’accès à l’eau semble plus vital que
jamais.

titre documents joints


Privatisation des océans
(PDF – 285.8 ko)

Guerres chimique et biologique


La communauté internationale a pris conscience de la nécessité d’interdire
l’emploi des armes chimiques et biologiques après la Première Guerre
mondiale. Cette interdiction fut renforcée en 1972 et 1993, prohibant la mise
au point, la production, le stockage et le transfert de ce type d’armes. Mais les
programmes militaires, bénéficiant des avancées dans les domaines des
sciences de la vie et de la biotechnologie, et se finançant sur des fonds
secrets, ont été poursuivis par des grandes puissances.

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