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Sommaire
Partie 1.
Déterminer le besoin en matière de reporting 3

Identifier les utilisateurs finaux du rapport 3

Déterminer le type de rapport 3

Considérer le format du rapport 5

Évaluer le cycle de vie du rapport 5

Définir le mode de diffusion approprié 6

Partie 2.
Définir une charte graphique et la paramétrer dans Power BI 7

Comprendre la notion de thème dans Power BI 7

Choisir les bonnes couleurs 8

Choisir les bonnes polices 9

Maîtriser les enjeux en matière d’accessibilité 9

Partie 3.
Choisir les visualisations appropriées selon les analyses 10

Connaître les différents types de visuels dans Power BI 10

Comparer des valeurs 10

Présenter une évolution au cours du temps 11

Afficher une distribution 11

Connaître les autres types de visualisations 12

Partie 4.
Exploiter les fonctionnalités de Power BI pour le story telling 13

Comprendre les enjeux en matière d’interface utilisateur 13

Comprendre les enjeux en matière d’expérience utilisateur 14

Partie 5.
Vérifier les performances pour une expérience optimale 15

S’assurer de la fluidité du rapport lors de son consultation 15

Vérifier les métriques d’utilisation du rapport 15

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Partie 1.
Déterminer le besoin
en matière de reporting

Identifier les utilisateurs finaux du rapport


Power BI est une plateforme puissante pour permettre aux utilisateurs de visualiser et comprendre les
données. Mais avant de lancer un projet, il convient d’identifier précisément les utilisateurs ou clients.

Les utilisateurs finaux peuvent être par exemple des dirigeants, des managers, des analystes, des
membres de l’équipe de vente ou de marketing ou toute personne qui doit prendre des décisions
basées sur les données. Ils peuvent également être des clients externes à qui on accorde l’accès à
certains rapports.

L’identification des utilisateurs finaux est une étape essentielle pour concevoir des rapports Power
BI efficaces. Il s’agit de comprendre au plus tôt leurs besoins, leurs priorités et leur niveau d’expertise
technique. Par exemple, les dirigeants peuvent avoir besoin de rapports de haut niveau en simple
consultation, tandis que des managers souhaiteront des rapports plus détaillés avec la possibilité
d’éditer certains aspects eux-mêmes.

Déterminer le type de rapport


Une fois l’audience bien déterminée, cela orientera naturellement le projet vers le type de rapport
adéquat. Il existe 3 types de rapports.

Le rapport stratégique est principalement destiné à la direction générale et aux cadres dirigeants. Il
contient des indicateurs clés de performance à haut niveau et couvre généralement des périodes plus
longues, par exemple la performance financière au cours des 12 derniers mois. Ce type de rapport se
concentre sur un petit nombre d’indicateurs et de graphiques, offrant une vue d’ensemble des objectifs
et des réalisations de l’entreprise. L’interactivité est souvent minimale ou inexistante, car l’accent est
mis sur la clarté et la concision pour faciliter la prise de décision au niveau stratégique.

Rapport stratégique

3
Le rapport tactique est conçu pour les managers d’équipe et vise à fournir des informations et des
métriques approfondies pour un périmètre d’analyse limité. L’interaction avec le rapport est possible
mais généralement limitée, permettant aux managers d’identifier rapidement les tendances, les
opportunités et les défis spécifiques à leur équipe. Le rapport tactique est un outil précieux pour le
pilotage des activités au quotidien, l’allocation des ressources et la mise en œuvre des stratégies
décidées au niveau supérieur de l’organisation.

Rapport tactique

Le rapport opérationnel est destiné aux équipes et se concentre sur des informations détaillées pour
répondre aux enjeux opérationnels. Il contient des visuels détaillés et offre la possibilité d’interagir
avec les données, facilitant ainsi l’identification des problèmes et la prise de décision rapide. Les
rapports opérationnels permettent de surveiller les données en temps réel et peuvent inclure des
applications externes intégrées via Power Apps ou des boutons pour accéder à d’autres outils.
L’expérience utilisateur est conçue pour être la plus simple possible, minimisant le nombre de clics et
maximisant l’efficacité des équipes sur le terrain.

Rapport opérationnel

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Considérer le format du rapport
Un rapport peut être déployé dans différents formats, tels que le format web ou mobile, en fonction
des besoins des utilisateurs.

Par exemple, un rapport destiné à être consulté sur un ordinateur avec un grand écran permettra
d’afficher des visuels complexes et de présenter plusieurs éléments simultanément. Dans ce cas,
l’orientation paysage est généralement privilégiée pour optimiser l’espace de travail.

En revanche, pour les appareils mobiles tels que les smartphones et les tablettes, il est nécessaire
d’adapter le format du rapport en optant pour une approche plus simplifiée, avec des visuels moins
nombreux et moins complexes.

Évaluer le cycle de vie du rapport


Évaluer le cycle de vie d’un rapport est une étape importante pour garantir que les informations
présentées restent pertinentes et à jour. Il est essentiel de déterminer la fréquence d’utilisation du
rapport, les parties prenantes concernées et leurs besoins en matière de rafraîchissement des données.
Par exemple, un rapport quotidien destiné à la direction peut nécessiter une mise à jour régulière des
données pour refléter l’évolution rapide de la situation, tandis qu’un rapport mensuel à destination des
équipes opérationnelles peut se contenter de mises à jour moins fréquentes.

Il est important de prendre en compte la nécessité de mettre en place des alertes en cas d’échec du
rafraîchissement des données ou si certains seuils critiques sont dépassés. Ces alertes permettent
d’informer rapidement les utilisateurs concernés et d’assurer une réactivité optimale face aux
éventuelles anomalies ou aux changements importants dans les indicateurs clés de performance (KPI).

5
Définir le mode de diffusion approprié
Cette partie permet de garantir que les rapports atteignent les utilisateurs concernés de manière
efficace et adaptée. En effet, un rapport peut être diffusé de plusieurs façons, selon les besoins et les
préférences des parties prenantes.

Sous forme de rapport standard, il peut être consulté et partagé directement depuis Power BI,
permettant aux utilisateurs d’accéder facilement aux informations et de les analyser. Pour une
intégration plus poussée, le rapport peut être imbriqué dans une application Power BI, offrant une
expérience utilisateur cohérente et personnalisée.

Les outils collaboratifs, tels que Microsoft Teams ou SharePoint, constituent également des options de
diffusion pertinentes. Les rapports déployés dans ces environnements facilitent la collaboration entre
les membres de l’équipe et permettent un accès rapide aux informations clés.

La publication sur le web est une autre possibilité, rendant le rapport accessible à un public plus large
ou aux partenaires externes, avec des options de contrôle d’accès pour garantir la confidentialité des
données.

Enfin, sous forme de tableau de bord dans Power BI, les rapports peuvent être agrégés et présentés de
manière visuelle et interactive, offrant une vue d’ensemble des indicateurs clés de performance et des
tendances.

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Partie 2.
Définir une charte graphique
et la paramétrer dans Power BI

Comprendre la notion de thème dans Power BI


Dans le monde de la visualisation de données, l’apparence et la cohérence des rapports jouent un rôle
majeur dans la compréhension et l’interprétation des informations.

Les thèmes sont essentiels pour plusieurs raisons :

Cohérence visuelle : Les thèmes permettent d’harmoniser les couleurs, les polices et les styles
de vos rapports, créant ainsi une expérience utilisateur cohérente et professionnelle.

Reconnaissance de la marque : Les thèmes permettent d’intégrer l’identité visuelle de votre


organisation dans vos rapports, renforçant ainsi la reconnaissance de la marque.

Accessibilité : L’utilisation de thèmes adaptés peut améliorer l’accessibilité de vos rapports,


en prenant en compte les besoins des utilisateurs malvoyants ou ayant des exigences particulières en
matière de contraste et de lisibilité.

Les thèmes dans Power BI servent à personnaliser l’apparence de vos rapports en définissant un
ensemble de paramètres de style, tels que :

Les couleurs des éléments graphiques, des arrière-plans et des textes.

Les polices et leurs tailles.

Les styles de mise en forme conditionnelle.

Les paramètres de visualisation par défaut.

Power BI offre la possibilité d’utiliser des thèmes prédéfinis ou de créer des thèmes personnalisés.

Créer un thème personnalisé dans Power BI peut s’avérer judicieux pour plusieurs raisons, notamment
pour refléter l’identité visuelle de votre organisation, garantir une cohérence dans l’apparence des
rapports et répondre à des besoins spécifiques en matière de style ou d’accessibilité. En allant plus
loin dans la personnalisation, l’édition du fichier JSON offre une flexibilité et un contrôle accrus sur
les paramètres de style de vos rapports. Ainsi, en modifiant directement le fichier JSON, vous pouvez
adapter finement les couleurs, les polices, les tailles de texte, les styles de mise en forme conditionnelle
et bien d’autres éléments. Cela vous permet de créer un thème à partager facilement avec d’autres
utilisateurs ou de l’appliquer à plusieurs rapports.

7
Choisir les bonnes couleurs
Choisir les bonnes couleurs pour un thème dans Power BI est essentiel pour garantir une lisibilité
parfaite et une expérience utilisateur optimale. Voici quelques conseils pour vous aider à sélectionner
les couleurs appropriées :

Cohérence avec l’identité visuelle : Utilisez les couleurs de votre organisation pour renforcer la
reconnaissance de la marque et assurer une cohérence visuelle entre vos rapports et vos autres
supports de communication.

Contraste et lisibilité : Veillez à ce que les couleurs choisies offrent un contraste suffisant entre
l’arrière-plan, le texte et les éléments graphiques. Cela facilitera la lecture des données et la
compréhension des visualisations.

Palettes de couleurs complémentaires : Utilisez des palettes de couleurs harmonieuses et


complémentaires pour éviter les mélanges discordants ou les couleurs trop vives qui pourraient nuire
à la lisibilité du rapport. Des outils en ligne tels que Adobe Color ou Coolors peuvent vous aider à créer
des palettes de couleurs harmonieuses.

Accessibilité : Pensez aux utilisateurs malvoyants ou ayant des exigences particulières en matière de
contraste et de lisibilité. Utilisez des couleurs suffisamment contrastées et évitez les combinaisons
problématiques pour les daltoniens, comme le rouge et le vert.

Simplicité et hiérarchie visuelle : Limitez le nombre de couleurs principales pour éviter la surcharge
visuelle et utilisez les couleurs pour mettre en évidence les informations les plus importantes ou les
éléments clés de performance (KPI).

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Choisir les bonnes polices TT
Choisir les bonnes polices de caractères dans Power BI est tout aussi important que de sélectionner les
couleurs appropriées, car cela influe directement sur la lisibilité et l’esthétique de vos rapports. Lors de
la sélection des polices, plusieurs aspects doivent être pris en compte.

Tout d’abord, il est important d’opter pour des polices claires et lisibles. Privilégiez des polices sans
empattement (sans-serif) telles que Arial, Helvetica ou Roboto, car elles sont généralement plus faciles
à lire sur les écrans. Les polices avec empattement (serif) peuvent être utilisées pour des titres ou des
sous-titres, mais elles sont moins adaptées pour le corps du texte dans les rapports.

Ensuite, assurez-vous d’utiliser un nombre limité de polices pour éviter une apparence désordonnée et
incohérente. Idéalement, deux ou trois polices différentes suffisent pour un rapport : une pour les titres,
une pour les sous-titres et une pour le texte principal. Vous pouvez également jouer avec les variations
de graisse (bold, regular, light) et les styles (italique, souligné) pour créer une hiérarchie visuelle et
mettre en évidence des informations importantes.

Lors du choix des polices, n’oubliez pas de tenir compte de l’identité visuelle de votre organisation.
Si votre entreprise utilise une police spécifique dans sa communication, essayez de l’intégrer dans
vos rapports Power BI pour renforcer la cohérence de la marque et créer une expérience utilisateur
uniforme.

Enfin, prenez en considération les besoins d’accessibilité. Choisissez des polices suffisamment grandes
et faciles à lire pour les utilisateurs malvoyants ou ayant des difficultés de lecture. Les tailles de police
recommandées varient en fonction du type de texte (titre, sous-titre, corps), mais elles doivent toujours
être suffisamment grandes pour être lues confortablement.

Maîtriser les enjeux en matière d’accessibilité


Il est essentiel de faire en sorte que vos rapports soient compréhensibles et utilisables par le plus grand
nombre d’utilisateurs possible, y compris ceux qui ont des besoins spécifiques en raison de déficiences
visuelles par exemple.

Pour les utilisateurs malvoyants ou daltoniens par exemple, il convient de veiller à utiliser des polices
de caractères suffisamment grandes, claires et lisibles, ainsi que des couleurs contrastées pour
faciliter la distinction entre les éléments visuels. Pensez également à inclure des descriptions textuelles
alternatives (alt text) pour les images et les graphiques, afin qu’elles puissent être comprises par les
lecteurs d’écran.

Pour les utilisateurs ayant des difficultés motrices, vous pouvez faciliter la navigation à l’aide d’un
clavier et de prévoir des éléments d’interaction clairs et simples à utiliser, tels que les boutons, les filtres
et les curseurs. Assurez-vous également que les éléments interactifs sont suffisamment espacés les uns
des autres pour éviter les erreurs de manipulation.

9
Partie 3.
Choisir les visualisations
appropriées selon les analyses

Connaître les différents types de visuels dans Power BI


Dans Power BI, il existe une grande variété de types de visuels qui permettent de représenter et
d’analyser vos données de manière efficace et adaptée à vos besoins. Il est important de connaître les
différents types de visuels pour choisir celui qui convient le mieux à vos analyses et qui facilitera la
compréhension des informations par les utilisateurs.

Parmi les principaux types de visuels dans Power BI, on trouve les graphiques à barres, les graphiques
à colonnes, les graphiques en courbes (ligne), les graphiques à secteurs, les cartes, les tableaux, les
matrices et les cartes de chaleur (heatmap). Chacun de ces visuels est conçu pour mettre en évidence
des aspects spécifiques des données, tels que les tendances, les comparaisons, les répartitions ou les
relations entre les variables.

Comparer des valeurs

Ils facilitent la mise en évidence des différences et des tendances entre plusieurs éléments ou
catégories. Ils sont essentiels pour déterminer les performances, les écarts ou les similitudes entre
différentes données.

Parmi les visualisations couramment utilisées pour comparer des valeurs, on retrouve les graphiques
à barres et à colonnes. Les graphiques à barres, horizontaux, sont particulièrement adaptés pour
comparer des éléments ayant des noms de catégories longs ou pour afficher un grand nombre de
catégories. Les graphiques à colonnes, verticaux, sont plus appropriés pour comparer des éléments
ayant des noms courts ou pour mettre en évidence les différences entre des catégories sur une échelle
de temps.

Les graphiques à bulles sont également intéressants pour comparer des valeurs, car ils permettent de
visualiser trois dimensions de données : l’axe des abscisses, l’axe des ordonnées et la taille des bulles.
Ainsi, les graphiques à bulles offrent une perspective plus complète des relations entre différentes
catégories.

D’autres visualisations, telles que les cartes thermiques (heatmap) ou les tableaux de bord croisés
dynamiques (crosstab), peuvent également être utilisées pour comparer des valeurs, en mettant
l’accent sur les relations entre les données plutôt que sur les données elles-mêmes.

En choisissant les visualisations appropriées pour comparer des valeurs dans vos rapports Power BI,
vous aiderez les utilisateurs à identifier rapidement les tendances, les écarts et les points communs
entre les différentes données, ce qui facilitera leur prise de décision et leur compréhension des enjeux
sous-jacents.

10
Présenter une évolution au cours du temps

Il est souvent important de présenter les tendances, les variations saisonnières et les changements dans
les indicateurs de performance clés.

Les graphiques en courbes ou en lignes sont l’un des moyens les plus courants et efficaces pour
présenter une évolution au cours du temps. Ils sont particulièrement adaptés pour représenter des
données continues ou des séries chronologiques, en reliant les points de données par des lignes pour
montrer les tendances et les fluctuations. Les graphiques en courbes peuvent également être utilisés
pour comparer plusieurs séries temporelles simultanément, en affichant différentes courbes sur le
même graphique.

Les graphiques à barres empilées ou à colonnes empilées sont une autre option pour présenter
l’évolution des données au fil du temps, en particulier lorsqu’il s’agit de montrer la répartition des
différentes catégories au sein d’un total. Ces graphiques permettent de visualiser non seulement les
tendances globales, mais aussi la contribution relative de chaque catégorie à ces tendances.

Les graphiques en aires, similaires aux graphiques en courbes, peuvent également être utilisés pour
représenter l’évolution temporelle des données. Ils mettent l’accent sur la quantité totale accumulée
sur une période donnée en remplissant l’espace sous la courbe. Les graphiques en aires empilées sont
particulièrement utiles pour montrer la répartition des catégories au sein d’un total.

Afficher une distribution

Lorsqu’il est question de présenter la répartition des données dans un ensemble ou de montrer
comment les valeurs sont dispersées, les graphiques suivants sont pertinents.

Les graphiques à secteurs sont particulièrement adaptés pour montrer la répartition des catégories au
sein d’un total, en représentant chaque catégorie par une portion de cercle proportionnelle à sa part
du total. Cependant, ils sont moins efficaces pour comparer des proportions très similaires, et ils sont
généralement moins recommandés pour comparer plusieurs catégories.

Les histogrammes sont utiles pour représenter la distribution des données continues en les regroupant
en intervalles ou en classes. Ils montrent la fréquence des valeurs dans chaque intervalle sous forme de
barres verticales, permettant ainsi d’identifier rapidement les tendances, les pics et les anomalies dans
les données.

Les nuages de points sont particulièrement pertinents pour visualiser la distribution de variables
numériques en 2 dimensions et pour déterminer s’il existe une les relations entre elles. Pour améliorer
la lisibilité et la compréhension des nuages de points, il est possible d’ajouter des couleurs différentes
pour les points en fonction d’une troisième variable catégorielle. Cette technique permet d’identifier
des patterns ou des groupements spécifiques au sein des données et de mettre en évidence des sous-
ensembles de points partageant des caractéristiques communes.

11
Connaître les autres types de visualisations
Dans cette partie, nous décrivons d’autres visualisations qui sont couramment utilisées.

Les nuages de points et les diagrammes à bulles permettent de visualiser la corrélation entre
deux variables. Les nuages de points mettent en évidence la direction, la force et la forme de la relation,
tandis que les diagrammes à bulles ajoutent une troisième dimension en utilisant la taille des bulles pour
représenter une autre variable.

Les graphiques en anneau (donut) et les barres empilées sont utiles pour montrer la répartition
d’une partie à l’autre. Les graphiques en anneau présentent les proportions de chaque catégorie sous
forme de segments d’un cercle, tandis que les barres empilées montrent la répartition des catégories
en empilant les barres les unes sur les autres, ce qui permet de visualiser la contribution de chaque
catégorie à l’ensemble.

Pour effectuer des classements, les graphiques à barres et les tableaux sont généralement
les plus adaptés. Les graphiques à barres permettent de comparer facilement les valeurs entre les
éléments, tandis que les tableaux offrent une présentation structurée des données, avec la possibilité
d’ajouter des icônes de classement ou d’utiliser des mises en forme conditionnelles pour mettre en
évidence les performances relatives des éléments.

Il existe de nombreux visuels dans Power BI. Le plus important est de garder à l’esprit l’objectif de
l’analyse avant de sélectionner le graphique. Ensuite, on pourra regarder les graphiques natifs de
l’application pour trouver ce qui convient. Si jamais aucun graphique ne semble convenir, il existe
également la galerie de visuels Power BI qui inclut des centaines d’autres visualisations additionnelles
pour répondre à la plupart des besoins les plus courants.

12
Partie 4.
Exploiter les fonctionnalités
de Power BI pour le story telling

Comprendre les enjeux en matière d’interface utilisateur


Avoir les bonnes données et choisir les bons visuels est important. Tout aussi important est de s’assurer
que le rapport est visuellement attrayant. Un rapport bien conçu doit guider l’utilisateur à trouver
rapidement et comprendre les réponses à leurs questions. Tout en cherchant à produire un rapport
attrayant, gardez à l’esprit que le rapport doit être convivial. De plus, il pourrait être possible d’ajouter
plus de visuels à une page de rapport bien conçue sans qu’elle paraisse encombrée.

L’espace est essentiel pour une conception de rapport efficace car il aide à réduire l’encombrement et
à améliorer la lisibilité. L’espacement s’applique aux marges de la page de rapport et à l’espacement
entre les objets du rapport. Les marges comprennent la zone de bordure ou le bord, autour de chaque
page. Avoir une zone de bordure régulièrement espacée encadre les objets du rapport.

La taille peut concerner la taille de la page et la taille du visuel. Vous pouvez définir la taille de la
page sur des dimensions prédéfinies ou personnalisées. De plus, vous pouvez définir des dimensions
personnalisées qui sont plus grandes que la taille d’écran disponible, de sorte que l’utilisateur du rapport
devra interagir avec les barres de défilement pour afficher la page entière. En général, plus le visuel est
important, plus sa taille est grande. Les utilisateurs de rapports se concentreront rapidement sur les
visuels plus grands. Lorsque des visuels similaires sont présents sur la page, tels qu’une série de cartes
visuelles, ils doivent être de taille égale.

Lorsque plusieurs visuels sont présents sur la page de rapport, assurez-vous qu’ils sont correctement
alignés, ce qui signifie que les bords des visuels doivent être alignés et les espacements entre les visuels
sont cohérents. L’alignement concerne également les options de format. Par exemple, l’alignement des
titres et des légendes à l’intérieur des visuels doit être cohérent.

Utilisez la couleur avec parcimonie et de manière significative, car en abuser peut être distrayant.
Utilisez quelques couleurs plus douces comme base, éventuellement alignées avec les couleurs de
l’entreprise. Les couleurs douces garantissent que les données sont au centre de votre rapport.
Réservez l’utilisation de couleurs plus audacieuses pour mettre en évidence les exceptions.

Recherchez la cohérence dans la mise en page et la configuration des objets de rapport. La cohérence
doit s’appliquer à tous les aspects de votre conception de rapport, y compris l’espacement, les marges,
la taille, l’alignement et, en particulier, les options de format d’objet. Les options de format incluent la
sélection de la police, la taille de la police, le poids de la police, les couleurs et de nombreuses autres
options de style. Les options de format incluent également l’activation de fonctionnalités visuelles telles
que les étiquettes d’axe et les étiquettes de données.

13
Comprendre les enjeux en matière d’expérience utilisateur
L’expérience utilisateur (UX) est un élément essentiel de la création de rapports réussis avec Power
BI. En effet, on ne partage pas des rapports statistiques, mais des expériences interactives. Voici les
principaux sujets à considérer pour concevoir de expériences engageantes pour vos utilisateurs.

La navigation dans un rapport Power BI doit être intuitive et facile à utiliser. Vous pouvez opter pour
une navigation native, qui utilise les onglets de page intégrés dans l’interface, ou créer des boutons
personnalisés pour aider les utilisateurs à naviguer entre les pages de votre rapport. Les boutons
personnalisés peuvent offrir une expérience plus riche et cohérente, en accord avec le design général
de votre rapport.

Les interactions entre les visuels sont incontournables pour une expérience utilisateur réussie. Les
utilisateurs doivent être en mesure de cliquer sur un élément visuel pour filtrer et mettre en évidence
les données associées dans les autres visuels. Cela permet aux utilisateurs d’explorer les données de
manière interactive et de mieux comprendre les relations entre les différents éléments de données.

Le drill-through est une fonctionnalité de Power BI qui permet aux utilisateurs d’accéder à des
informations plus détaillées en cliquant sur un point de données particulier. Cela permet d’approfondir
l’analyse sans encombrer l’interface avec des données inutiles.

Les pages d’extraction offrent une vue plus approfondie des données en présentant des informations
supplémentaires sur un sujet spécifique. Elles sont particulièrement utiles lorsque vous souhaitez
montrer des détails supplémentaires qui ne figurent pas dans le rapport principal. Vous pouvez ainsi
offrir plus de détails à l’utilisateur sans alourdir votre rapport.

Les signets sont un excellent moyen d’améliorer l’expérience utilisateur en permettant aux utilisateurs
de naviguer rapidement vers des sections spécifiques d’un rapport. Vous pouvez créer des signets pour
des pages, des filtres ou des vues spécifiques, ce qui facilite la navigation et l’accès aux informations
pertinentes.

La fonctionnalité Q&A de Power BI permet aux utilisateurs de poser des questions en langage naturel
et d’obtenir des réponses sous forme de visuels interactifs. Cette fonctionnalité améliore l’expérience
utilisateur en offrant un moyen rapide et intuitif d’explorer les données et de répondre aux questions.
Veillez à optimiser les données et les métadonnées de votre rapport pour tirer pleinement parti de cette
fonctionnalité.

14
Partie 5.
Vérifier les performances
pour une expérience optimale

S’assurer de la fluidité du rapport lors de son consultation


Optimiser les performances d’affichage d’un rapport Power BI est essentiel pour offrir une expérience
utilisateur fluide et réactive. Voici quelques conseils pour améliorer la vitesse et l’efficacité de vos
rapports Power BI :

Appliquer les filtres les plus restrictifs : Plus un visuel doit afficher de données, plus son chargement
sera lent. Pour éviter cela, restreignez dès que possible l’affichage au strict nécessaire. Cela permettra
de réduire la consommation de mémoire et d’améliorer les performances sans impacter l’expérience
utilisateur.

Limiter le nombre de visuels sur les pages de rapport : Il est recommandé de limiter le nombre de
visuels sur une page de rapport afin de ne conserver que ceux qui sont nécessaires. Utilisez les pages de
navigation et les infobulles pour fournir des informations supplémentaires sans surcharger la page.

Utiliser l’analyseur de performance : L’analyseur de performance est un outil intégré à Power BI qui
vous permet d’identifier les éléments qui affectent les performances de votre rapport. Il fournit des
informations détaillées sur les temps de chargement et les requêtes pour chaque visuel, ce qui vous
aide à repérer les problèmes et à optimiser votre rapport en conséquence.

Vérifier les métriques d’utilisation du rapport


L’analyse de l’utilisation des rapports Power BI par les utilisateurs finaux permet de mieux comprendre
l’impact de vos tableaux de bord et rapports. En examinant les métriques d’utilisation, vous découvrez
comment ces éléments sont utilisés au sein de votre organisation, qui les utilise et dans quel but. Les
rapports de métriques d’utilisation sont essentiels pour évaluer leur pertinence.

Les métriques d’utilisation sont importantes car elles vous aident à démontrer votre impact et à
prioriser vos efforts. Par exemple, vos métriques d’utilisation peuvent montrer qu’un de vos rapports
est utilisé quotidiennement par une grande partie de l’organisation, tandis qu’un tableau de bord que
vous avez créé n’est pas consulté du tout. Ce type de retour d’information est inestimable pour guider
votre travail.

Il est à noter que vous pouvez uniquement consulter les rapports de métriques d’utilisation dans le
service Power BI. Cependant, si vous enregistrez un rapport de métriques d’utilisation ou l’épingler à un
tableau de bord, vous pouvez l’ouvrir et interagir avec celui-ci sur des appareils mobiles.

Pour accéder aux métriques d’utilisation, vous devez disposer d’une licence Power BI Pro ou Premium
Per User (PPU) et avoir un accès en modification au tableau de bord ou au rapport concerné. De plus,
votre administrateur Power BI doit avoir activé les métriques d’utilisation pour les créateurs de contenu
et éventuellement autorisé la collecte des données par utilisateur. Ces options peuvent être activées
dans le portail d’administration.

15
Conclusion
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