Etude de projet

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Etude de projet

Cycle de vie d’un projet web

 Détermination des aspects du projet (Etude et analyse des besoins, Etude de
faisabilité et Gestion de projet)
 Conception du projet
 Réalisation du projet
 Tests et maintenance

1. Présentation du document cahier de charge :

Un cahier des charges est un document qui doit être respecté lors de la conception d'un
projet.
Le cahier des charges (souvent abrégé CDC) est un document ou dossier indispensable
dans le cadre du développement d’un projet. Il représente un outil de pilotage
primordial pour définir les besoins et les spécifications (éléments et règles) liés à un
projet. Les objectifs du CDC : rendre compréhensible à tous les tenants et aboutissants
d’un projet et encadrer sa réalisation. Il est ainsi amené à être partagé en interne et en
externe, auprès de toutes les parties prenantes. Il fait souvent office de contrat dans la
relation d’un client et d’un fournisseur.

Un cahier des charges est composé de plusieurs parties qu’il convient de garder
synthétiques et lisibles par tous, sans pour autant être approximatif.

 Présentation et contexte du projet

Cette étape doit :

 Présenter l’entreprise et l’équipe à l’initiative du CDC et les rô les associés,

 Expliquer votre démarche,
 Préciser les objectifs de votre projet, soit à quelles problématiques il souhaite
répondre et donc sa cible,
 Mentionner un historique s’il s’inscrit dans la continuité d’un autre projet.

 Besoins et contraintes du projet

Cette section d’un CDC doit aborder de manière exhaustive les besoins liés à votre projet
de produit ou de prestation. Elle doit présenter les contraintes, les intervenants, les
normes du projet, les processus à suivre.

 Prestations attendues

Cette étape sert à répertorier les résultats attendus pour le projet. Cela comprend les
prestations, fonctions ou les produits qui sont attendus à l’issue du projet et les
exigences particulières des commanditaires qui conditionnent leur acceptation.

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 Budget

Si vous disposez d’un budget pour votre projet, il est important de l’intégrer à votre
cahier des charges.

 Délais à respecter

Au sein de votre cahier des charges, il convient de mentionner de manière précise la

date de réalisation du projet, soit la date à laquelle le livrable final sera fourni. Pour
certain projet ce délai peut être seulement indicatif, surtout en ce qui concerne les
projets très techniques.

2. Cahier de charge technique et fonctionnel :

Un cahier des charges peut prendre différentes formes selon le type d’activité d’une
entreprise (production, service ou encore projet ponctuel), mais aussi selon le secteur
d’activité et l’idéologie de l’entreprise. Il arrive que l’on distingue le cahier des charges
technique (qui s’intéresse aux exigences et contraintes d’un produit) et le cahier des
charges fonctionnel (qui énumère les besoins fonctionnels auxquels le projet doit
répondre). Au-delà des aspects techniques et fonctionnels, il convient de spécifier,
d’expliquer, de définir les limites, de préciser les conditions de sa conception et de sa
réalisation.

3. Expression des besoins :

L'expression des besoins est le processus permettant de définir les besoins, attentes et
exigences des parties prenantes dans votre projet. Les besoins ainsi récoltés seront alors
transformés en objectifs du projet et ceux-ci à leur tour en livrables.

 Besoin fonctionnel et Besoin non fonctionnel :

Quand les besoins fonctionnels expriment les fonctionnalités concrètes du produit, les
besoins non fonctionnels sont des indicateurs de qualité de l'exécution des besoins
fonctionnels.
Les besoins fonctionnels sont ceux qui précisent ce que le système doit faire. En d'autres
termes, ils spécifient une fonction, un comportement ou une action que le système doit
exécuter.
Un autre type de besoin spécifie quelque chose sur le système lui-même, et de quelle
manière il exécute ses fonctions. De tels besoins s'appellent souvent « besoins non
fonctionnels » : la disponibilité, la testabilité, la facilité de maintenance et la facilité
d'utilisation.

 Exigence fonctionnelle et Exigence non fonctionnelle :

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Une exigence fonctionnelle est une exigence définissant une fonction du système à
développer. Ce que le système doit faire. Une exigence non-fonctionnelle
est une exigence qui caractérise une propriété (qualité) désirée du système telle que sa
performance, sa robustesse, sa convivialité, sa maintenabilité, etc.

Les six étapes pour rédiger un cahier des charges fonctionnel :

1. Présenter le contexte du projet.
2. Définir le besoin avec précision.
3. Identifier les résultats attendus.
4. Cadrer les contraintes du projet.
5. Lister les ressources nécessaires.
6. Fixer des délais clairs et réalistes.

Le premier volet de la méthode (l’analyse fonctionnelle) consiste à exprimer, à quantifier et

qualifier précisément les services à rendre à l’utilisateur par l’objet étudié, c’est-à-dire à
exprimer ses fonctions.
Ce volet aboutit à l’élaboration d’un cahier des charges fonctionnel qui sert de référence
stable pour définir les marges de progression qualitatives, les véritables apports de valeur
(diagnostic valeur) et sert de base à l’identification des voies de progrès économiques
(diagnostic coût).
Cahier des charges fonctionnel
Il s’agit d’exprimer les services que doit rendre l’objet étudié à ses utilisateurs pour cela il
faut :

 Lister les contextes d’utilisation de l’objet et autres phases ou situations de vie.

 Pour chacun de ces contextes lister les fonctions de l’objet et en effectuer le contrôle de
validité.
 Pour chacune des fonctions, déterminer les critères de valeur et en effectuer le contrôle de
validité.

4. Elaboration de la charte graphique :

La charte graphique, dont la dénomination correcte est cahier des normes graphiques,
est un document de travail qui contient l'ensemble des règles fondamentales
d'utilisation des signes graphiques qui constituent l'identité graphique d'une
organisation, d'un projet, d'une entreprise.
La charte graphique désigne un document de référence synthétisant l’ensemble des
règles fondamentales graphiques d’une entreprise ou d’une marque. Ces éléments sont
constitutifs de son identité visuelle : logo, polices de caractères, codes couleurs,
éléments visuels, signes graphiques, etc. Elle est aussi le pilier de la stratégie de
communication, car elle garantit la cohérence de l’identité visuelle sur tous les supports
employés pour parler de l’entreprise ou de la marque : disposition du logo sur les cartes

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de visite ou le papier à en-tête, choix de couleurs pour le site internet ou les plaquettes
commerciales, etc.
La charte graphique vise à unifier les composantes de la marque dans un même univers
visuel. Cet univers est ainsi appliqué de façon homogène sur l’ensemble des supports de
communication. Grâ ce à ce document, chaque fois qu’un contenu est créé ou qu’un
support est édité peu importe combien de maillons constituent la chaîne de production,
l’image de marque conserve toute sa cohérence aux yeux des destinataires –
collaborateurs, partenaires, clients, grand public… En ce sens, la charte graphique d’une
entreprise s’apparente à un « guide des bonnes pratiques » à adopter pour la
représentation d’une marque. Voilà pourquoi ce document doit être clair et facile à
assimiler par tous.

 Les éléments constitutifs d’une charte graphique :

1. Le logo de marque

Parmi tous les éléments visuels, le logo est sans doute celui qui différencie le plus une
marque de toutes les autres. C’est aussi le plus souvent, le premier contact qu’ont les
consommateurs avec une marque. Une charte graphique d’entreprise doit donc prévoir
explicitement les différents usages du logo en fonction des supports de communication
et des environnements graphiques (cartes de visite, plaquettes commerciales, site
internet, véhicules d’entreprise, etc.).

2. La palette de couleurs

Le choix des couleurs détermine à la fois la personnalité et les valeurs d’une marque :
c’est ce qui permet de l’identifier d’un coup d’œil. La charte graphique doit préciser non
seulement la palette utilisable, mais aussi les codes couleurs qui s’appliquent, c’est-à -
dire les sens attribués dans l’univers visuel de la marque à tel ou tel coloris. Définissez
quatre à cinq couleurs (en plus du noir et blanc, d’usage classique) pour ne pas brouiller
les pistes, et veillez à ce qu’elles soient tout le temps utilisées.

3. Les polices de caractères

Le choix des polices d’écriture doit se faire en accord avec la mission et les valeurs de la
marque. Les polices de caractères sont en effet déterminantes dans une stratégie de
communication. C’est pourquoi la charte graphique doit donner des instructions claires
quant à leur utilisation : non seulement les polices elles-mêmes, mais aussi l’espacement
et l’alignement des caractères sur la page. Et ne croyez pas que cela s’applique
uniquement aux supports physiques (papier à en-tête ou cartes de visite) : votre site
internet et tous vos supports digitaux sont concernés.

4. Les différents éléments visuels

Cette section d’une charte graphique d’entreprise se focalise sur les règles d’utilisation
des éléments visuels au sens large : photos, illustrations, icô nes, pictogrammes, dessins,
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etc. Elle doit définir les thématiques à privilégier pour les visuels, la tonalité, le style,
mais aussi les emplacements préférables et les dimensions à respecter. Ces éléments
graphiques constituent une symbolique visuelle commune propre à votre marque.

5. La hiérarchie des visuels

Comment positionner les éléments visuels sur les différents supports de communication
? Où placer les polices de caractères dans la page ? C’est tout l’objet de cette partie de la
charte graphique, dont le but est de garantir la cohérence graphique de l’identité de
marque sur l’ensemble des supports qu’ils soient physiques ou digitaux. La hiérarchie
visuelle facilite l’appréhension du contenu et la compréhension des messages que l’on
souhaite faire passer.

6. La présentation de marque

Facultative, la présentation de marque gagne néanmoins à être intégrée à une charte

graphique d’entreprise surtout lorsque celle-ci est destinée à être distribuée auprès de
partenaires externes (graphistes, concepteurs/développeurs web, etc.). Elle permet aux
intervenants extérieurs de comprendre le positionnement de l’entreprise, sa mission,
ses valeurs phares et ses messages clés, et in fine de s’approprier ces caractéristiques
pour créer des contenus graphiques respectueux de l’identité visuelle souhaitée.