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Chapitre 4 : Réaliser sa part du travail

d'équipe

Cours 1 : Les étapes d'un projet de développement

I. Cahier des charges


1) Cahier des charges ; définition

Le cahier des charges ou périmètre détaillé du projet est le recueil des exigences
fonctionnelles et non-fonctionnelles, demandées par la maîtrise d’ouvrage. Il exprime la
demande en termes de besoins à satisfaire et de résultats ou services attendus du projet.

Le cahier des charges est un document qui décrit les règles de gestion et de traitement dans
le langage du métier.

En informatique, le cahier des charges (CDC) a pour fonction de récapituler votre besoin
dans le cadre d’un projet informatique. Il décrit, de façon très détaillée, toutes les
fonctionnalités demandées, et les spécifications techniques correspondantes. Il sert de
document de référence, particulièrement lors de la phase de réalisation, afin de réduire au
maximum les écarts entre vos attentes et les fonctionnalités développées. Le cahier des
charges doit pouvoir être compris par chaque partie prenante.

2) Comment rédiger un cahier des charges ?

Pour rédiger votre cahier des charges, je vous suggère de :

 Commencer par définir le contexte ainsi que les objectifs de votre projet, et identifier
son périmètre

 Dresser ensuite ses aspects fonctionnels et techniques

 Définir, sur la base de ces derniers, les besoins en ressources, en temps et en budget
pour délivrer votre projet
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Voici ci-après les 6 composantes que contient un cahier des charges.

 Contexte du projet

 Spécifications non fonctionnelles

 Spécifications fonctionnelles

 Ressources

 Délais

 Besoins financiers et budget

Voyons chaque constituant de plus près :

a) Description de l’état actuel (Contexte)

Pour avoir une bonne vue d’ensemble, l’équipe de projet ou le représentant du maître
d’ouvrage doit s’assurer de décrire le fonctionnement général de l’entreprise et des
processus métiers couverts par le projet; ainsi que les équipements et les systèmes
actuellement utilisés.

Cela permettra de mieux comprendre l’importance du nouveau système ainsi que l’ampleur
du changement pour l’organisation.

b) Les spécifications non fonctionnelles

Une spécification non-fonctionnelle est une exigence qui caractérise une propriété ou
qualité intrinsèque désirée du système telle que sa performance, sa sécurité sa convivialité,
sa maintenabilité, etc.

Une exigence non-fonctionnelle peut porter, aussi, sur le plan préconisé de management de
projet, le niveau de support attendu après la mise en place du système et autres exigences
vis-à-vis de la maîtrise d’œuvre.

Attention : l’ensemble des exigences doit être vérifiables, à défaut elles ne sont que des
buts.

c) Les spécifications fonctionnelles

Une exigence fonctionnelle, est une exigence définissant une fonction du système à
développer.
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L’utilité d’une solution est déterminée par ses exigences fonctionnelles et ses
caractéristiques non-fonctionnelles.

L’ensemble des fonctionnalités n’est pas utilisable sans certaines caractéristiques non
fonctionnelles.

d) Les ressources

Maintenant que vous avez défini les objectifs, sous-objectifs et livrables, vous pouvez
estimer de manière plus fine les besoins en ressources.

Une première estimation des ressources a été faite lors de la création de la Charte du Projet.

Grâce aux informations fonctionnelles et techniques récoltées, vous pouvez présentement


répondre à certaines questions restées ouvertes lors de l’initialisation du projet.

 Les compétences internes sont-elles suffisantes ?

 Avez-vous besoin d’aide externe et laquelle ?

 Les estimations de la charte correspondent-elles aux besoins maintenant détaillés ?

 Qui va faire quoi et quand ?

Ce dernier point est important : le besoin en ressources va évoluer en fonction de la charge


du projet et de la phase en cours.

Pour cela, vous allez travailler en parallèle à la planification du projet en ajoutant aux
livrables les ressources nécessaires à leur réalisation.

e) Les délais

En fonction des assignations de ressources aux différents livrables, vous pouvez confirmer
ou corriger les estimations ayant servi à l’établissement de la Charte Projet.

La marge d’erreur acceptée sera fortement réduite, car vous pouvez maintenant travailler
avec un niveau d’information beaucoup plus proche de la réalité.

En effet, vous connaissez maintenant les besoins, les contraintes et les exigences de manière
détaillée.

f) Les besoins financiers et le budget

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Grâce à le définition des besoins, du calcul des ressources et du plan détaillé, vous pouvez
maintenant estimer de manière plus précise le budget.

Et ce en répondant aux questions suivantes :

Investissements:

 Quels matériels, logiciels ou équipements devez-vous acheter et quel est leur prix ?

 Quels amortissements appliquer ? (règles légales et spécifiques à l’entreprise)

Ressources:

 Le coût journalier de chaque ressource impliquée dans le projet (y compris chef de


projet) multiplié par le nombre de jours nécessaires et le grand total.
Ce montant peut aussi faire part des investissements;

 Ressources externes (consultants, experts métier, installateurs etc…)

 Coût opérationnel, (Quels sont les coûts récurrents? ) : Maintenance, réseau,


licences, location locaux ou matériel, etc…

II. Analyse des données

Qu’est-ce que c’est?


L’analyse de données est la solution idéale pour répondre à vos questions, traiter vos
données, interpréter les résultats, vous apporter du support pour l’utilisation de logiciels
tout en maîtrisant votre budget et vos délais. Une approche claire et transparente:

 Vous échangez sur votre problématique (support email et téléphonique


personnalisé) afin de vous fournir une estimation du temps requis.
 Vous traitez vos données et échangez directement avec vous pour bien cibler la
problématique.
 Vous vous fournissez des résultats détaillés et interprétés dans le but d’une
utilisation opérationnelle.

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III. Spécifiques des besoins fonctionnels et non fonctionnels
Tous les besoins peuvent être classés en deux catégories : fonctionnels et non
fonctionnels.

Les besoins fonctionnels sont ceux qui précisent ce que le système doit faire. En d'autres
termes, ils spécifient une fonction, un comportement ou une action que le système doit
exécuter. Voici quelques exemples de besoins fonctionnels répandus :

 fonctions administratives ;

 authentification ;

 autorisation ;

 suivi des audits ;

 besoins en matière de certification ;

 besoins en matière de rapports ;

 besoins légaux ou réglementaires.

Les besoins non fonctionnels décrivent comment le système doit fonctionner. Ils précisent
les critères selon lesquels un système est jugé, plutôt que des comportements spécifiques.
Les besoins de performance en sont un bon exemple : « Toutes les procédures stockées
dans la base de données doivent renvoyer les résultats dans les 0,5 secondes. »

En plus des besoins de performance, il peut y avoir d'autres besoins non fonctionnels :

 disponibilité ;

 capacité ;

 intégrité des données ;

 maintenabilité ;

 recouvrabilité ;

 fiabilité ;

 évolutivité ;

 sécurité ;

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 utilisabilité.

Une fois que vous avez repéré et catégorisé les besoins fonctionnels et non fonctionnels,
vous devez les prioriser. C'est quelque chose que vous devez faire avec votre client,
surtout si vous suivez un modèle agile, puisque vous produisez régulièrement de petits
livrables. Vous utiliserez cet ordre de priorité pour planifier vos sprints.

Une chose à laquelle il faut veiller lorsqu'on établit l'ordre de priorité des besoins est
d'identifier les dépendances entre les différents besoins. Certains besoins dépendent de la
réalisation d'autres besoins. Lorsque vous construisez une maison, vous n'essayez pas
d'installer le toit avant que les murs ne soient en place pour le supporter. Analysez
soigneusement les besoins et identifiez ceux qui dépendent de la réalisation des autres,
puis assurez-vous que votre ordre de priorité reflète cette dépendance.

IV. Conception
Avec le modèle de données adéquat, vous pouvez visualiser le fonctionnement de votre
base de données, des éléments qui la composent aux liens qui les unissent, en passant par
la façon dont les données sont utilisées dans vos processus métier. Il existe différents types
de modèles de données et ils ont des utilisations et des valeurs différentes selon les
contextes.

Modèles de données conceptuels, logiques et physiques

La modélisation des données est un élément essentiel de la gestion des données


d’entreprise. Le développement de bases de données est un domaine dans lequel les
modèles sont utiles, mais ces derniers peuvent également servir dans de nombreux autres
cas. En visualisant les éléments de données et leurs interactions, les équipes peuvent
générer des modèles pour définir des processus métier et des solutions techniques. Pour les
systèmes d’information métier, il est absolument essentiel de comprendre et de
communiquer efficacement sur les données, ce qui place leur modélisation au centre de la
stratégie d’exploitation des entreprises.

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En d’autres termes, les trois grands types de modélisation des données ont beaucoup en
commun, mais ils présentent également des distinctions importantes. Choisir le meilleur
modèle de données pour chaque cas d’utilisation vous permet de maximiser la valeur que
votre équipe tire de cette pratique.

1) MCD : Modèle Conceptuel des données

Les MCD présentent une vue d’ensemble. Cette perspective de haut niveau rend la
modélisation conceptuelle des données idéale pour communiquer des informations aux
parties prenantes et aux employés non techniques de votre organisation. Au fur et à mesure
du développement, vous pouvez modifier votre modèle pour en élaborer de nouveaux, plus
complexes et plus détaillés, ce qui fait des modèles conceptuels un excellent point de départ
pour créer d’autres diagrammes.

Au cours des premières étapes du cadrage et de la définition des besoins, les modèles de
données conceptuels sont souvent utilisés pour élaborer des cas d’utilisation et définir le
contexte.

Cas d’utilisation :

Les cas d’utilisation les plus courants des MCD sont les suivants :

 Création d’un modèle de données initial : vous pouvez commencer par un MCD et
l’adapter au fil du temps en modèles plus complexes.
 Affichage d’informations générales : si vous n’avez pas besoin de présenter des
informations détaillées, un MCD peut être approprié.

Avantages :

Les modèles conceptuels présentent de nombreux avantages pratiques pour votre équipe,
notamment :

 Développement de la roadmap et du périmètre : les parties prenantes peuvent utiliser des


modèles conceptuels de données pour comprendre les besoins en ressources et en temps
associés à un projet, en considérant ces informations dans le contexte des objectifs de
résultats de l’entreprise.

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 Favoriser la collaboration et la communication : en utilisant des modèles conceptuels de
données, votre équipe peut associer des parties prenantes extérieures à votre projet et
améliorer la compréhension des participants non techniques.

 Modélisation et examen des données : à partir d’un modèle conceptuel initial, vous
pouvez construire de nouveaux modèles offrant davantage de détails et de context;
Créez un modèle logique de données (MLD), un modèle physique de données (MDP)
ou un modèle orienté objet (OOM), conformément à la norme UML.
Exemple
https://youtu.be/NjsiEs6oLSM
PowerAMC est un logiciel de modélisation. Il permet de modéliser les traitements
informatiques et leurs bases de données associées

2) Règles relationnelles (MRD : Modèle Relationnel des Données)

En partant d’un MCD, un MLD introduit les éléments, les relations et les détails contextuels
nécessaires à la structure des données afin de se rapprocher de la mise en œuvre. Votre
équipe peut utiliser un modèle logique de données pour visualiser les éléments de données
et les relations afin de montrer comment le système fonctionne. Plutôt que de donner la
priorité aux informations générales, le MLD se focalise sur les détails. Les analystes et
concepteurs de bases de données peuvent utiliser les MLD dans leur travail comme moyen
de communication.

Néanmoins, un MLD n’est pas encore tout à fait prêt pour la phase de mise en œuvre. Ce
diagramme fournit des détails et des perspectives techniques, mais n’est pas complètement
prêt pour le déploiement. Par conséquent, il est préférable de considérer que le MLD
continue de présenter une vue d’ensemble des idées et ne constitue pas un modèle
physique de données.

Cas d’utilisation :

 Examen des modèles de données sous l’angle de la technologie : sans vous concentrer sur
une technologie spécifique, vous pouvez utiliser un modèle logique de données pour
étudier les éléments de données et les relations.

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 Refonte des processus métier : pour mieux cibler des processus spécifiques, un modèle
logique de données présente une vue d’ensemble un peu plus élevée qu’un modèle
physique (mais inférieure à un modèle conceptuel).

Avantages :

 Améliore les conceptions existantes : en utilisant les attributs associés aux éléments de
données dans le MLD, les organisations peuvent renforcer leurs modèles de données.

 Révèle les domaines à améliorer : les MLD peuvent vous aider à identifier les améliorations
potentielles à apporter à vos processus métier et à la conception de votre modèle de
données.

 Évite les oublis accidentels : définir votre modèle de données à l’aide d’un MLD vous
permet de préciser vos éléments de données et d’éviter les incohérences. Cela vous
permet de créer des modèles plus efficacement ciblés, en les centrant sur des
technologies spécifiques.

3) Base des données (MPD : Modèle Physique des Données)

Représentant directement les objets de données et leurs liens, les modèles physiques de
données sont spécifiques aux bases de données et contiennent les informations détaillées
nécessaires à la phase de mise en œuvre. Un MPD vous permet de créer les scripts dont vous
avez besoin pour développer votre base de données. Les métadonnées et les détails font
partie du modèle physique de données, qui est également créé en fonction de la
technologie, de l’emplacement, du stockage des données et d’autres caractéristiques
spécifiques.

En utilisant un modèle physique, la mise en œuvre de la base de données à proprement


parler peut commencer. Les MPD sont les plus détaillés et sont suffisamment précis pour
guider les concepteurs et les développeurs.

Cas d’utilisation :

 Création d’un modèle de mise en œuvre : préparez le déploiement de votre base de


données en ajoutant à votre modèle les fonctionnalités, contraintes, déclencheurs, index
et autres aspects de sa structure.
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 Planification en fonction d’une technologie spécifique : lorsque vous avez déterminé avec
certitude les technologies et les éléments de données incorporés dans votre modèle, vous
pouvez créer un modèle physique pour vous aider dans votre planification.

 Finaliser votre visualisation : après avoir fait évoluer votre modèle de données à travers
les étapes conceptuelles et logiques, vous pouvez utiliser un modèle physique pour
finaliser les composants et les détails restants.

Avantages :

 Assurer la cohérence : protégez la convention de nommage, la qualité, la sémantique et


la cohérence par défaut dans l’ensemble du projet de données.

 Garantir la précision : assurez-vous que les objets de données, le mappage des données et
les informations sont tous documentés avec précision.

Concrètement, cette étape permet de construire la structure finale de la base de


données avec les différents liens entre les éléments qui la composent. Pour la peine, on
change aussi de vocabulaire :

 Les entités se transforment en tables ;


 Les propriétés se transforment en champs (ou attributs) ;
 Les propriétés se trouvant au milieu d’une relation génèrent une nouvelle table ou
glissent vers la table adéquate en fonction des cardinalités de la relation ;
 Les identifiants se transforment en clés et se retrouvent soulignés. Chaque table
dispose d’au minimum 1 clé dite primaire ;
 Les relations et les cardinalités se transforment en champs parfois soulignés : il s’agit
de créer des « clés étrangères » reliées à une « clé primaire » dans une autre table.

V. Conception Graphique (Designer)


La conception graphique, aussi appelée création graphique ou design graphique consiste à
concevoir, dans le cadre d’une communication visuelle, des supports de
communication combinant images et textes, à destination d’un affichage sur écran ou pour
une impression.
Cela peut être, par exemple, la conception d’un logotype, d’une affiche, d’un flyer, d’un
site Internet ou encore d’une bannière publicitaire…
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1) Quelques exemples de projets en conception graphique
Une bonne conception graphique doit être réalisée dans le respect de votre identité visuelle,
quelque soit le canal de diffusion choisit, pour l’impression ou la diffusion sur écran :
 Logotype, carte de visite, flyer, dépliant, affiche, brochure…
 Office : papier en tête, enveloppe, pochette, classeur, bloc autocopiant pour bon de
commande, devis…, calendrier, agenda…
 Évènementiel : stand, kakemono, banderole, objet publicitaire…
 Restauration : menu, set de table, pochette couverts, sac, sous-bock…
 Adhésif, vitrine, étiquette…
 Infographie, schéma…
 Campagne publicitaire : encart et bannière publicitaire…
 Réseaux sociaux : visuel, habillage…
2) Quels fichiers vous sont fournis après la réalisation d’une prestation
graphique ?
Les fichiers qui peuvent vous être fournis après une conception graphique dépendent de
l’utilisation que vous allez en faire. En effet, les fichiers peuvent vous être livrés imprimés
dans le cadre d’un flyer ou d’une carte de visite par exemple. Une version numérique vous
sera livrée pour un logotype ou un visuel dédié aux réseaux sociaux.
3) Quels logiciels sont utiles ?
A chaque projet, son logiciel ! Voici donc quelques exemples de la suite Adobe :
 Photoshop : pour les retouches photos
 Illustrator : pour le dessin vectoriel
 Indesign : pour la mise en page
 Dreamweaver : pour le développement de sites Internet et applications web.
En développement de sites Internet et applications web
Définir précisément le graphisme de l’interface

La charte graphique est le document de spécification graphique de l’interface. Elle définit


précisément les éléments constituant l’identité visuelle de l’application mobile, web, logicielle
etc..

Une charte graphique est un terme venant du mot latin charta qui signifie « papier ou lettre ».
En français charta a pris le sens de « loi, règle fondamentale ».
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En y associant le mot graphique, le résultat est un document de référence appelé charte
graphique. On peut également le traduire par « cahier des normes graphiques ». Il contient
toutes les règles fondamentales d’utilisation des signes graphiques constituant l’identité
visuelle :

 d’une entreprise,
 d’une marque,
 d’une organisation, une association,
 ou encore d’un projet.

Un binôme ergonome / UX-designer réalise la charte graphique :

 Les gabarits (template ou layout) d’écran de l’application,


 La description des éléments de l’interface : bouton de commande, champ de saisie, radio
bouton, case à cocher, liste, etc.
 Les polices de caractères utilisées, la taille et la couleur des caractères.
Pour les applications Web, afin de pouvoir mettre en œuvre facilement et rapidement la
charte graphique, nous réalisons également la feuille de style CSS et les gabarits XHTML.
Créer la maquette pour le site web

Une maquette de site web est le résultat de plusieurs étapes de création pour fournir une
représentation graphique de l’agencement d’un site internet. In fine, la maquette web va
représenter ce à quoi va ressembler le futur site internet avec :

 Ses couleurs

 Ses blocs

 Son menu

 Ses boutons

 Son logo

 Ses illustrations ou images

La maquette est donc tout simplement l’étape avant le développement du site internet.

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VI. Développement
Pour développer une telle application, vous allez avoir besoin d’au moins deux types
de développeurs web: le développeur front-end, et le développeur back-end. Pour
comprendre où ces derniers vont intervenir, et ce que représente le back-end et le front-
end dans un projet web, restons sur notre exemple.

1) Le développement front-end : conception de l’interface graphique


utilisateur

Les deux interfaces sur lesquelles interagiront l’expert-comptable et le client de l’expert


sont considérées comme du front-end. En effet, il s’agit de la partie visible de l’application,
destinée à être manipulée par un tiers.

Il ne faut donc pas confondre « front-end » et « back-end » avec « interface client » et


« panneau administrateur ». Dans la conception graphique du premier comme du second,
ce sont les compétences d’un développeur front-end qui seront nécessaires.

En effet, celui-ci va mettre en place les éléments graphiques qui permettront à l’utilisateur
final de se repérer sur l’interface et la prendre facilement en mains. Il va également
développer les interactions, les animations, le responsive design,… Il travaillera
conjointement avec au moins un webdesigner et, idéalement, un expert UX afin de livrer
une interface ergonomique et ludique.

Les compétences du développeur front-end sont, au minimum :

 HTML
 CSS
 Javascript

Il peut aussi se reposer sur les frameworks suivants :

 jQuery
 Angular
 Bootstrap
 Foundation

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 Semantic UI
 Pure…

2) Le développement back-end : clé de voûte de l’application web

Une belle interface reste une coquille vide si une équipe de développement back-end
n’intervient pas sur notre application web. En accord avec le cahier des charges, l’équipe de
développeurs back-end va travailler au développement des fonctionnalités de l’application
mobile.

Le travail du dev back-end est invisible pour l’utilisateur final, mais sans son intervention,
pas d’application. La partie back-end va construire, développer et mettre en interaction trois
piliers essentiels au fonctionnement de l’application :

 Le serveur d’hébergement
 L’application web
 La base de données

Le serveur est le disque dur sur lequel seront enregistrées votre application, partie front-
end. Tous les fichiers composant les pages, le design, les éléments qui construisent la partie
visible de votre application.

La base de données, quant à elle, est construite par le développeur back-end de sorte à
conserver dans des tableaux spécifiques toutes les données nécessaires au fonctionnement
de l’application (ID d’un utilisateur, droits d’utilisateurs, stockage des mots de passe, etc.).

Pour que la base de données puisse être mise à jour, modifiée, ou que des éléments (nouvel
utilisateur, par exemple) puissent s’intégrer à la base pré-existante, le développeur back-
end va utiliser des langages dynamiques, lesquels vont connecter la base de données avec
l’application.

Pour cela, le développeur back-end va avoir tendance à utiliser les langages :

 PHP
 Ruby
 Python
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 SQL

Pour les mêmes raisons de coûts, rapidités et rentabilités que le développeur front-end, le
dev back-end utilise généralement des frameworks tels que :

 Symfony
 django
 Ruby on Rails
 Angular
 Meteor

Si, traditionnellement, on attribue le développement PHP au développement du back-end,


cette tendance tend à changer, notamment grâce à l’essor d’Angular. Ainsi, il n’est pas
impossible pour un développeur back-end de s’orienter vers du développement en js. Ces
profils sont d’ailleurs très recherchés.

Comment collaborent le développeur back-end et front-end ?

Nous avons vu, globalement, comment fonctionnaient chacune des parties d’un projet
applicatif, web ou mobile. On sait que le front-end concernera donc la partie visible et
interactive, mais qu’elle repose sur le travail fait sur la partie immergée de l’iceberg, par le
développeur back-end.

Concrètement, comment vont collaborer le développeur back-end et front-end ? Imaginons


que, sur l’interface administrateur de notre application, l’expert-comptable veuille pouvoir
créer un nouveau compte client.

Il va devoir suivre le chemin suivant, depuis l’application :

 Se connecter
 Accéder à la page d’ajout d’un utilisateur
 Remplir un formulaire de création d’un nouvel utilisateur
 Le valider

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VII. Tests à effectuer

1) Tests unitaires

Un test unitaire permet de vérifier si une fonction ou une fonctionnalité spécifique de votre
application fonctionne correctement.

2) Tests de bout en bout

Les tests de bout en bout sont utilisés pour vérifier si la solution globale fonctionne
correctement. Ceci est important car même si tous les tests d’unité sont concuants,
l’intégration entre deux unités peut potentiellement échouer. Ces tests sont effectués en
suivant un scénario proche du cas d’utilisation du processus métier réel.

3) Tests d’acceptation utilisateur

Un test d’acceptation utilisateur (UAT) est effectué par l’utilisateur de l’application au lieu
du développeur. Ce test vise à s’assurer que ce qui a été construit par le développeur
correspond aux exigences initialement demandées par l’utilisateur.

Voici quelques conseils pour obtenir de bons résultats avec les UAT :

 Demandez à des utilisateurs réels de tester l’application.


 Essayez de choisir des utilisateurs ayant différents niveaux de compétences
informatiques. De cette façon, vous obtiendrez des retours variés.
 Ne donnez pas d’instructions à l’utilisateur ; observez s’il parvient à comprendre
l’application de manière intuitive.
 Observez comment il navigue dans l’application sans assistance et voyez où vous
pouvez améliorer la conception.
 Lorsque l’utilisateur est bloqué sur un écran, demandez-lui d’expliquer pourquoi.
 Essayez différents appareils pour vous assurer que les scripts de test se comportent de
la même manière.
 Idéalement, testez l’application dans l’environnement ou l’emplacement réel de
l’utilisateur si l’application utilise des capacités hors ligne.

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 Demandez à vos utilisateurs d’essayer de « faire planter » votre application, par
exemple en saisissant des caractères inhabituels dans les champs de texte.
 Les utilisateurs tenteront généralement de tester le « scénario idéal » (celui suivi par
un utilisateur lorsque tout se passe parfaitement) ; demandez-leur également de
tester des scénarios tels que l’annulation d’une note de frais au lieu de sa soumission,
ou le rejet d’une note de frais au lieu de son approbation.

VIII. Déploiement & Hébergement

1) L’hébergement

C’est un service pour qu’on puisse stocker des informations, des images, des vidéos, des
documents et tout autre contenu accessible via le web

L’hébergement web est un service en ligne qui vous permet de publier votre site ou votre
application web sur Internet. Quand vous souscrivez à un service d’hébergement, vous
louez, au fait, un espace sur un serveur (un ordinateur spéciale connecté à Internet) et dans
lequel vous pouvez enregistrer des fichiers, des images et divers autres type de documents
nécessaires à la publication d’un site web. Cet espace est généralement livré avec des outils
adaptés pour les gérer aisément en ligne.

Quelles sont les différentes solutions d'hébergement qui existent ?

a) Héberger son site internet gratuitement

L'hébergeur vous prêtera un espace disque sur un serveur gratuitement pour éditer vos
pages web. La rémunération de ce dernier proviendra soit d'un espace publicitaire sur votre
site, soit grâce au trafic de son propre site.

b) Payer pour héberger son site

Il est question ici de recourir au service d'un hébergeur professionnel, qui vous garantira une
bonne bande passante, la sécurité de vos données, etc. C'est la solution recommandée pour
les e-commerces, les entreprises, etc. Elle a l'avantage de vous offrir une adresse URL liée à
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votre nom de domaine, en fonction de la disponibilité. Le prix de cette solution varie en
fonction de vos besoins. Plusieurs critères doivent être pris en compte pour identifier votre
besoin :

 la capacité de stockage dont vous aurez besoin à long terme ;


 une excellente approximation du trafic des utilisateurs et des visiteurs ;
 les logiciels nécessaires (Erp ou CMS) ;
 etc.

Ces critères, ainsi que la nécessité de disposer d'un certificat SSL doivent être
obligatoirement vérifiés avant tout choix

2) Le deployment

C’est le faite d’assurer un ensemble des activités pour un système logiciel disponible pour
l’utilisation (le tester) donc c’est de rapporter d’application à votre environnement
d’hébergement.

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Cours 2 : Outils de collaboration professionnels

I. E-mail

L’email c’est un moyen de communication sur le réseau informatique afin d’éditer et


d’envoyer un message.

constitue un des principaux composants du marketing, ce système de messagerie


électronique permet de communiquer directement avec un contact via sa boîte de réception
en ligne.

Cet outil est également un moyen efficace pour garder contact avec des prospects/clients,
promouvoir des produits et services, envoyer des informations importantes, personnaliser
un message en fonction du destinataire, etc.

De manière générale, la création ainsi que l’envoi d’email se font de manière gratuite.

Les échanges de courriers peuvent être accompagnés de pièces jointes telles que des
documents, des images ou encore des vidéos.

Aussi, un email peut être envoyé en copie ou copie cachée à une ou plusieurs personnes
pour un partage plus efficient.

II. Slack

Slack est une plateforme de communication collaborative propriétaire ainsi qu'un logiciel
de gestion de projets Slack est un logiciel de collaboration Cloud qui, en plus d'une
fonctionnalité de chat entre utilisateurs ou en groupe, permet de partager des documents.
Au départ simple outil de communication, Slack s'impose dans les entreprises à mesure qu'il
élargit la gamme de ses fonctionnalités et se transforme en plate-forme de collaboration.

Slack inclut des fonctionnalités de messagerie directe, de notifications et d'alertes, de


partage de documents, de discussion de groupe et de recherche de contenu. Il s'intègre avec
de nombreux services tiers, notamment Google Drive, GitHub et Dropbox.

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Slack est conçu pour instaurer une communication fluide entre les utilisateurs qui, jusque-
là, s'épuisaient à passer d'une application à l'autre pour réaliser leurs tâches. L'application
fait partie de la famille des outils de collaboration en ligne qui comprend également
Yammer, HipChat, Jive et Salesforce Chatter. Ces outils font l'objet d'une grande critique :
extérieurs à l'environnement de travail, ils obligent les utilisateurs à jongler entre les
applications et font de la collaboration un exercice chronophage.

Slack est issu du jeu en ligne Glitch, qui a fait long feu. Stewart Butterfield, créateur du jeu,
avait conçu un système de chat personnalisé pour faciliter la collaboration avec ses
collègues pendant la durée du projet. Si le jeu n'a jamais vu le jour, l'outil de collaboration
revendiquait 500 000 utilisateurs en 2015.

III. Trello

Trello est une application de gestion de projet gratuite qui permet d’organiser ses projets
sous forme de tableaux, eux-mêmes composés de listes en colonnes, qui répertorient des
tâches sous formes de cartes. Inspiré de la méthode agile Kanban, Trello est un outil
incontournable, destiné aux équipes qui cherchent une plateforme de référence pour leur
gestion de projet. Trello est très intuitif et scalable, quelle que soit la taille de votre
entreprise. Le point fort de l’outil est sa simplicité d’utilisation.

La plateforme se divise en 3 éléments principaux :

 Tableaux : les tableaux regroupent toutes les informations concernant un projet. Les
tableaux peuvent être partagés entre plusieurs collaborateurs pour évoluer sur
différents projets, et chaque utilisateur peut en créer plusieurs (jusqu’à 10 avec la
version gratuite de Trello) en fonction des équipes ou projets dont il est membre. Les
tableaux peuvent prendre différentes formes : classique (cartes et listes),
chronogramme (timeline), tableur, calendrier, localisation (basée sur une carte
interactive) ou tableau de bord (plusieurs graphiques visuels).
 Listes : vous pouvez ajouter un nombre illimité de listes, les intituler comme vous le
souhaitez et les réorganiser à volonté. Les listes peuvent se déplacer sur le tableau
par un système de glisser déposer. Vous avez la possibilité de dupliquer, ou
d’archiver les listes.
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 Cartes : les cartes sont situées dans les listes. Vous pouvez ajouter dans chaque carte
des descriptions et des commentaires, mais aussi des pièces jointes, checklists, liens,
étiquettes, échéances, notifications et autant de personnes que nécessaires. Vous
pouvez créer autant de cartes que vous le souhaitez et les déplacer dans les listes
grâce à un système de glisser déposer. Il est possible d’ajouter une deadline à chaque
carte, et d’y assigner un ou plusieurs membre(s) du tableau. Les membres assignés à
une carte recevront les notifications associées aux actions qui seront faites sur la
carte. Vous pouvez ajouter des couleurs sur les cartes pour les personnaliser.

IV. Jira

Jira est un outil de gestion de projet complet développé par Atlassian pour les équipes agile.
Cet outil dispose de plusieurs versions pour répondre aux différents besoins des métiers.

Jira Software est le service d’origine de suivi de projets et de tickets qui permet aux équipes
techniques de planifier, suivre et livrer des logiciels. La solution d’Atlassian dispose aussi de
Jira Align, un service pour une planification agile qui associe votre stratégie métier à
l’exécution technique, et de Jira Work Management, un service conçu pour l’ensemble des
équipes métier : marketing, RH, financières, design etc.

Bénéficiant d’une polyvalence à toute épreuve, Jira est en mesure de s’adapter aux
différents projets d’une entreprise et d’une équipe de travail. Avant de commencer un
projet, l’utilisateur devra choisir la méthode de gestion de projet souhaitée entre Scrum et
Kanban. L’interface et certaines appellations pourront alors changer en fonction de la
méthodologie choisie. D’une manière générale, Jira mise sur une interface intuitive afin
d’aider les utilisateurs à obtenir une meilleure vision globale de l’état d’avancement d’un
projet.

L’outil de gestion de projet permet de créer et de répartir plusieurs types de tickets (que
cela soit une tâche à réaliser ou un bug à corriger) qui s’afficheront sur un tableau de bord.
Les tâches à réaliser, celles en cours ainsi que les tâches à achever sont facilement
identifiables par l’utilisateur. Chacun peut apporter sa contribution en ajoutant des
annotations, ce qui favorise la transmission d’informations entre les équipes et évite d’avoir

21
recours à d’autres canaux de communication susceptibles d’être chronophages tels que les
emails ou la tenue de réunions.

Outre la création de rapports, Jira offre à ses utilisateurs une certaine liberté pour
personnifier l’outil à leur convenance. Ainsi, un administrateur Jira peut ajouter un grand
nombre d’extensions à la plateforme de façon à avoir accès à des fonctionnalités plus
poussées que cela soit pour automatiser des tâches ou modifier l’apparence de l’outil de
gestion de projet.

Une version gratuite permet d’utiliser l’outil de gestion de projet pour 10 utilisateurs, avec
des fonctions limitées. Pour de plus grands besoins, vous pouvez opter pour le premier tarif
à partir de 7 $ par mois par utilisateur qui permet l’accès au service à plus de 10 000
utilisateurs.

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Cours 3 : Outils de partage professionnels

1) App.Diagram

Draw.io pro est une application création de diagrammes compatible avec Google
Drive(TM) et entièrement gratuite vous permettant de dessiner:

 Des organigrammes
 Des diagramme UML
 Des diagramme ERD
 Des schémas réseaux
 Business Process Models
 Org Charts
 Des circuits éléctroniques
 Maquetage d'interface
Fonctionnalitées
 Client HTML5 natif avec support d'IE 6-8
 Large bibliothèque d'icones
 Interface intuitive en glisser-deposer
 Recherche d'image et ajout dans le diagramme
 Export en PNG/JPG/XML/SVG
 Support des interfaces tactiles
 Edition collaborative en temps réel
 Intégration des diagrammes dans les blogs et les wikis

23
2) GitHub et GitLab

Quelles différences entre GitHub et GitLab ?

Pratique : GitHub et GitLab sont tous deux basés sur le système de contrôle de version
distribué Git. Pour autant, les deux plateformes adoptent des approches de
développement très différentes.
GitHub vs GitLab
Pour autant, si vous avez besoin des avantages d'un service Git hébergé, il est temps de
vous intéresser à GitHub et GitLab.

GitHub est le plus ancien des services. Il a été développé par Chris Wanstrath, P.J. Hyett,
Tom Preston-Werner et Scott Chacon en utilisant Ruby on Rails en février 2008. Grâce à
son avantage de pionnier, GitHub est devenu le point d'attache de nombreux dépôts de
code libre.

GitLab est arrivé plus tard ; les développeurs ukrainiens Dmitriy Zaporozhets et Valery
Sizov l'ont créé en 2011. Dès le premier jour, GitLab a été conçu pour être un ensemble
d'outils de collaboration, ainsi qu'un service de dépôt de code.

1) Qu'est ce que Github ?


Github est plus ancien que Gitlab, c’est une plateforme de développement collaboratif.
C’est donc une plateforme qui permet à plusieurs développeurs d’avoir accès à une même
interface, afin de voir les modifications apportées au code source, prévenir des mises à
jour mais aussi de pouvoir collaborer directement ensemble sur le code de leur logiciel.

Github est sur le système de contrôle de versions Git, il est écrit en Ruby on Rails qui est un
framework web libre écrit en Ruby. En 2018, Github a été racheté par Microsoft, ce qui a
pu effrayer un nombre de développeurs important, cependant il ne reste pas moins le plus
utilisé.

Concernant les tarifs, Github propose trois offres :

 Free : gratuite
o Les bases pour les particuliers
et les organisations.
 Dépôts publics/privés illimités
 Mise à jour automatiques de sécurité et de version
 2 000 minutes CI/CD/mois
 500 Mo de stockage de packages
 Nouveaux problèmes et projets (en version bêta limitée)
 Soutien communautaire

24
2) Qu'est ce que Gitlab ?
GitLab est plus récent que Github et est donc une autre alternative à Github. C’est
également une plateforme de développement collaboratif avec un service web et un
système de contrôle de versions basé sur Git. Il propose une suite complète pour créer et
gérer différents projets.

« La plateforme tout-en-un de GitLab permet de planifier des projets et de gérer le code


source, l’approche CI/CD, et la sécurité. Elle constitue une source unique pour tous les
utilisateurs, indépendamment du rôle qu’ils exercent. »

3) Avantages & inconvénients

Avantages Inconvénients

Github : Github :

 Service gratuit, même s’il existe  Ne peux dépasser 100 Mo dans


des versions payantes un seul fichier (pour la version
 Recherche rapide dans la gratuite)
structure des dépôts  Référentiel limité à 1 Go (pour
 Grande communauté, ce qui la version gratuite)
facilite l’entraide  Aucune plateforme de
 Propose des outils pratiques de déploiement intégrée
coopération
 Bonne intégration avec Git
 Facilité d’intégration avec Gitlab :
d’autres services tiers
 Interface plus lente que ses
 Suivi détaillé des commentaires
concurrents
 Pas de suivi des commentaires
Gitlab :  Communauté d’utilisateurs
moins importante que GitHub.
 Service gratuit, même s’il existe Il peut donc être compliqué de
des versions payantes fédérer une communauté open
 Licence Open Source source.
 Possibilité d’auto hébergement
sous n’importe quel plan
 Bonne intégration à Git
 Déploiement logiciel avec
Kubernetes

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En conclusion, Github et Gitlab ont chacun des avantages et des inconvénients, ils ont
également de nombreuses similitudes mais aussi des différences. Il faut donc choisir
suivant votre besoin, votre plateforme de développement collaboratif afin de répondre au
mieux à vos attentes.

3) Drive

Stockez vos fichiers et dossiers, partagez-les avec vos collaborateurs, et travaillez dessus
depuis votre appareil mobile, tablette ou ordinateur
Google Drive ou Google Disque au Canada francophone est un service de stockage et de
partage de fichiers dans le cloud (Le cloud computing , en français l'informatique en nuage,
est la pratique consistant à utiliser des serveurs informatiques à distance et hébergés sur
internet pour stocker, gérer et traiter des données, plutôt qu'un serveur local ou un
ordinateur personnel.)

lancé par la société Google. Google Drive, qui regroupe Google Docs, Sheets,
Slides et Drawings, est une suite bureautique permettant de modifier des documents, des
feuilles de calcul, des présentations, des dessins, des formulaires, etc.
Les utilisateurs peuvent rechercher les fichiers partagés publiquement sur Google Drive par
l'entremise de moteurs de recherche Web.
Lancé le 24 avril 2012, Google Drive compte 240 millions d'utilisateurs actifs en octobre
2014.
Google Drive remplace Google Docs une fois actif. Les documents existant déjà sur Google
Docs sont automatiquement transférés sur Google Drive. Il sert à synchroniser, partager et
modifier les données entre plusieurs ordinateurs et/ou utilisateurs.
Le 14 mai 2018, Google Drive s'intègre dorénavant dans l'offre globale de stockage de
Google et change de nom pour Google One.
Accès aux données
L'accès aux données stockées sur son espace Google Drive peut être fait soit en ligne via le
site de Google, soit via la synchronisation sur un terminal. Pour synchroniser le dossier
Google Drive sur son terminal (ordinateur, tablette ou smartphone), un logiciel est

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nécessaire à la synchronisation, et crée un dossier Google Drive dans lequel il suffit de
déposer les dossiers et les documents à synchroniser.
Espace de stockage
À l'origine, Google Docs proposait 1 Go de stockage dans sa version gratuite. Avec l'arrivée
de Google Drive, ce quota est passé à 5 Go) puis à 15 Go depuis le 14 mai 2011 (en incluant
les courriels stockés). À titre de comparaison, Dropbox en délivre 2 dans sa version gratuite
5. Il est par ailleurs possible d'acheter jusqu'à 30 To d'espace supplémentaire —
100 Go coûtent 1,99 € par mois, 1 To 9,99 $ par mois, et jusqu'à 30 To pour 299,99 € par
mois. Une fois acheté, cet espace sert aussi sur la messagerie Gmail.
Est-ce que le cloud est gratuit ?
Le stockage en ligne est gratuit (jusqu'à une certaine limite).
Les inconvénients : sécurité : la plateforme Cloud doit être suffisamment sécurisée pour
éviter le risque d'intrusion, de vol des données par piratage.
Quel est le meilleur cloud gratuit ?
En résumé, les 6 meilleurs cloud gratuits en 2022 sont :

Google Drive (15 Go) OneDrive (5 Go) Mega (20 Go) Dropbox (2 Go)

Où sont stockés les fichiers Google Drive ?


Avec Drive pour ordinateur, les fichiers sont stockés dans le cloud, ce qui évite d'avoir à les
synchroniser avec les versions en ligne et permet d'économiser de la bande passante réseau.
Les fichiers mis en cache pour être disponibles hors connexion se synchronisent avec le cloud
lorsque vous êtes en ligne.
Où sont les photos dans Google Drive ?
Consulter l'espace de stockage disponible

Vos photos et vidéos sont stockées dans l'espace de stockage associé à votre compte
Google. Les éléments copiés depuis Google Drive vers Google Photos sont sauvegardés dans
la taille d'importation.

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Pourquoi ne pas utiliser le cloud ?
Le vol de données (piratage) Le risque de piratage n'est pas nouveau et existait déjà bien
avant qu'on évoque le Cloud computing. Mais cette nouvelle façon de gérer les fichiers
facilite le travail des pirates.
Qu'est-ce qui peut remplacer le cloud ?
Amazon Photos. Et pourquoi ne pas passer d'un GAFAM à l'autre ? ...
OneDrive. L'on passe à un autre géant du Cloud en la personne de Microsoft et de son service
OneDrive. ...
iCloud est la solution de stockage en ligne d'Apple. ...
Dropbox. ...
Flickr.
Quel est le meilleur stockage cloud ?
Google Drive et MEGA sont les plus généreux avec un espace de stockage de 15 Go (hors
récompenses et promotions), devant Box et pCloud qui offrent tous deux 10 Go. Les comptes
iCloud et OneDrive proposent 5 Go, tandis que ceux de Dropbox sont toujours aussi limités
avec seulement 2 Go.

Est-ce que OneDrive est utile ?


L'utilisation de OneDrive offre de nombreux avantages. Ce service permet d'accéder
facilement à un espace de stockage depuis n'importe quel appareil. Il facilite également le
partage de fichiers et de documents.
Quelle est la différence entre Google Drive et Google photo ?
Sur Google Photos, la sauvegarde de photos et vidéos en haute qualité avec compression
est gratuite et illimitée. Sur Drive, l'espace de stockage est limité à quelques gigas avant de
devoir payer. Avec ce changement, les fichiers photos compteront désormais sur l'espace
de stockage de votre compte Drive.
Qui peut utiliser Google Drive ?
Google Drive est souvent installé par défaut sur les appareils Android, et propose 15 go de
stockage gratuit à tous les utilisateurs.
Afficher la réponse complète sur phonandroid.com
Quelle est la différence entre Google et Google Drive ?

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Quelle est la différence entre Google One et Google Drive ? Google Drive est un service de
stockage. Google One est un abonnement payant qui vous permet d'augmenter l'espace de
stockage partagé entre Google Drive, Gmail et Google Photos.
Quelle différence entre Mon Drive et ordinateur ?
La différence étant que Drive Sauvegarde et Synchronisation synchronisait physiquement
les dossiers sélectionnés entre votre espace en ligne Mon Drive et le disque dur de votre
ordinateur. Les fichiers existaient en 2 exemplaires, un exemplaire en ligne et un exemplaire
en local.
Quel service Google Drive a remplacé ?
OneDrive. OneDrive est un service de stockage et de partage en ligne offrant jusqu'à 1 To
de stockage.
Quelle est la différence entre OneDrive et Google Drive ?
Les logiciels Google Drive et Microsoft OneDrive sont accessibles sur un ordinateur à partir
du navigateur. La principale différence entre ces deux services vient de leur écosystème:
Google ou Windows. Autre moyen simple de s'en servir: les applications gratuites sur un
smartphone ou une tablette en créant un compte.

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Cours 4 : Esprit de partage

I. Savoir vivre
Connaissance et mise en pratique des usages de la politesse, de la vie en société.
Synon. civilité, correction, courtoisie, (bonne) éducation, politesse, urbanité, usage;
anton. impolitesse, incivilité, incorrection, inéducation.Avoir, montrer du savoir-vivre;
manquer de savoir-vivre; manque, marque de savoir-vivre; leçon, manuel, règles de savoir-
vivre.
SAVOIR-VIVRE Un certain nombre de codes et de conventions règlent les comportements
de chacun dans la vie en société. Ces codes forment ce qu’on appelle la politesse, le savoir-
vivre, les bonnes manières, ou encore l’étiquette. Ces codes de comportement facilitent
les relations entre individus et contribuent à créer une harmonie sociale.
Le savoir-vivre, c’est la capacité de vivre bien, de faire face à chaque situation avec
aisance, élégance, en faisant preuve de bonnes manières et de respect de l’étiquette. Le
savoir-vivre comprend l’ensemble des comportements, des attitudes, des règles de
bienséance et des notions de protocole qui s’appliquent tant à la vie privée et qu’à la vie
publique.
Le savoir-vivre est avant tout une question de respect : envers les autres et envers soi-
même. Le savoir-vivre n’est pas qu’une façon de faire, c’est une façon d’être. Le savoir-
vivre peut signifier la différence entre succès et échec dans de nombreux aspects de la vie.
« Le savoir-vivre, loin de nuire à l’originalité, devrait lui prêter un nouveau lustre. » Johan
Wolfgang von Goethe

II. Critères de recrutement

o Autonomie: Capacité de quelqu'un à être autonome, à ne pas être dépendant d'autrui


o Polyvalence: La polyvalence professionnelle correspond à la capacité à réaliser
plusieurs tâches dans une même entreprise. Un salarié peut être amené à prendre en
charge des tâches qui ne sont, normalement, pas dévolues à son métier technique.

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o Intégrité; 3. Qualité de quelqu'un, de son comportement, d'une institution qui est
intègre, honnête
o Discipline: La discipline est l'ensemble des règles de conduite communes imposées aux
membres d'un groupe, d'une collectivité, d'une organisation sociale, d'un ordre, d'une
armée, etc., afin d'y faire régner l'ordre et de garantir son bon fonctionnement.
o Compétences Techniques:

Une compétence technique est une connaissance ou une aptitude liée à une tâche précise
dans un domaine spécifique. Les compétences techniques sont valorisées par les
employeurs surtout lorsqu'elles ont été acquises dans le cadre d'un emploi ou d'une
expérience professionnelle. Les compétences techniques sont nombreuses et diffèrent d'un
secteur à un autre.

Pourquoi est-ce important ?

Posséder des compétences techniques est un gage de qualité. En employant un salarié


possédant les compétences techniques nécessaires à l'exercice de son métier, l'employeur
sait que le travail sera bien fait et dans les temps. En mettant en avant vos compétences
techniques, vous serez donc en mesure de négocier votre salaire à la hausse, surtout si ces
compétences sont rares, difficiles à maîtriser ou si votre éventail de compétences est
particulièrement développé. C'est pourquoi il est crucial de les mentionner dans votre CV et
dans votre lettre de motivation lorsque vous envoyez une candidature.

Comment inclure ses compétences techniques dans son CV ?

Le CV a pour objectif de vous faire décrocher un entretien d'embauche pour le poste auquel
vous postulez. Il est donc important de bien réfléchir aux informations que vous allez inclure
dans votre curriculum vitae et notamment à la partie concernant vos compétences
techniques.

Il existe 3 types de compétences techniques : les compétences transposables, spécifiques et


adaptatives. Les compétences transposables sont celles qui, bien qu'acquises dans un
domaine donné, sont applicables à un autre métier ou peuvent aisément être utilisées dans
un autre secteur d'activité. Les compétences spécifiques sont directement liées à un
domaine ou un métier en particulier. Enfin, les compétences adaptatives font référence à
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votre personnalité et à votre capacité à vous adapter rapidement à de nouvelles
circonstances ou un nouveau domaine.

Pour bien présenter vos compétences sur votre CV, vous devez leur réserver une rubrique
spécifique. N'indiquez que les compétences techniques qui sont utiles au poste que vous
visez, en insistant sur celles qui pourront vous démarquer des autres candidats. Mettez-vous
dans la peau du recruteur pour tenter d'imaginer ce qui l'intéresse et ce qu'il recherche. La
section destinée aux compétences pourra être placée avant ou après celle réservée à votre
expérience professionnelle.

Comment inclure ses compétences techniques dans sa lettre de motivation ?

La lettre de motivation est l'occasion de décrire de manière un peu plus précise les
compétences techniques que vous avez mentionnées sur votre CV. Cependant, n'oubliez pas
que la lettre de motivation doit cibler le poste auquel vous postulez et l'entreprise à laquelle
vous vous adressez. C'est pourquoi il est inutile de vous « survendre » en énumérant dans
le détail l'intégralité de vos compétences. Mettez en avant les compétences techniques qui
sont nécessaires au poste en étayant vos dires d'exemples concrets au cours desquels vous
avez dû faire appel à ces compétences.

Quelles compétences les employeurs recherchent-il ?

Souvent, les offres d'emploi postées par les recruteurs mentionnent une liste de
compétences techniques impératives et une liste de compétences souhaitées ou
facultatives. Les premières sont une condition indispensable sans laquelle vous ne pourrez
être embauché. Les secondes peuvent faire pencher la balance en votre faveur si vous les
possédez. Les compétences recherchées par les employeurs dépendent du secteur d'activité
et du poste à pourvoir. Selon les entreprises, certaines pourront vous proposer une
formation si votre profil les intéresse mais que vous ne possédez pas toutes les compétences
nécessaires. D'autres privilégieront les profils possédant déjà toutes les compétences
techniques requises.

Exemple de compétences techniques

Voici quelques exemples de compétences techniques nécessaires dans certains domaines.


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En programmation informatique

Parmi les compétences indispensables en programmation informatique , on retrouve


notamment la rédaction web, les connaissances en HTML mais également les autres
langages de programmation comme C++, C#, Java, Javascript, Perl, PHP ou bien Python.

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