Bulletin de la Société française de

Minéralogie et de Cristallographie

Aperçu sur la prospection géochimique du plomb et du zinc

Claude Louis Granier

Résumé
La prospection géochimique du plomb et du zinc est une méthode utilisée couramment. L'auteur fait une synthèse des
principaux résultats technologiques obtenus à la suite des travaux effectués en France et dans la Communauté.
Il donne des détails sur les caractères des dispersions et des anomalies géochimiques, insistant particulièrement sur le cas des
recherches dans les sols dont il précise la classification.

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Granier Claude Louis. Aperçu sur la prospection géochimique du plomb et du zinc. In: Bulletin de la Société française de
Minéralogie et de Cristallographie, volume 83, 7-9, 1960. pp. 209-215;

doi : https://doi.org/10.3406/bulmi.1960.5409

https://www.persee.fr/doc/bulmi_0037-9328_1960_num_83_7_5409

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Bull. Soc. franç. Minér. Grist.
(i960). LXXXIII, 209-15.

Aperçu sur la prospection géochimique

du plomb et du zinc(1)

PAR
B. R.C.G.GRANDER,
M. Paris.

Sommaire. — La prospection géochimique du plomb et du zinc est une méthode utilisée

àcouramment.
la suite des L'auteur
travaux effectués
fait une synthèse
en France
desetprincipaux
dans la Communauté.
résultats technologiques obtenus
Il donne des détails sur les caractères des dispersions et des anomalies géochimiques,
fication. particulièrement sur le cas des recherches dans les sols dont il précise la classi¬
insistant

PLAN
— Introduction.
— Prospection stratégique.
— Recherche dans les eaux.
— Recherche dans les alluvions.
— Recherche dans les sols.
— Recherche dans les roches.
— Prospection tactique.
— Recherche dans les sols.
Recherche dans les sols résiduels.
Recherche dans les sols non résiduels.
— Recherche dans les roches en place.
Analyse de carottes.
Analyse de roches.
— Recherche dans le3 végétaux.
—- Recherche dans les eaux.
•

— Utilisation d'indicateurs dans la prospection du plomb et du zinc.

—- Utilisation du plomb et du zinc comme indicateurs.
— Conclusions.
— TBibliographie.

utilisant les matériaux naturels les plus di

Introduction. ont été appliquées à l'étude des dispersions
ces métaux : recherches dans les roches, les ea
La prospection géochimique du plomb et du les sols et les végétaux. Parallèlement et en
zinc est à l'heure actuelle une méthode de son même de la variété des matériaux utili
210 C. GRANIER
Dans le cadre de cette note, nous n'avons pas
cherché à donner des indications précises, nous
nous sommes limités à un panorama général où
le spécialiste relèvera évidemment beaucoup de
lacunes, mais qui, nous l'espérons, permettra
d'utiles comparaisons au géologue et au mineur,
utilisateurs des méthodes géochimiques, autant
qu'aux universitaires et aux chercheurs que
peuvent intéresser certains aspects théoriques
des phénomènes étudiés.
Nous allons passer en revue successivement
les différents types de prospection géochimique
du plomb et du zinc. Nous utiliserons la classi¬
fication désormais familière qui fait abstraction
de l'origine des dispersions et qui est essentielle¬
ment basée sur le type des matériaux utilisés
et l'échelle du système d'échantillonnage.
Nous distinguerons ainsi les prospections stra¬
tégiques correspondant à la reconnaissance géné¬
rale d'une région : découverte d'indices, mise en
évidence de provinces géochimiques, et les
prospections tactiques qui s'appliquent à un
indice déterminé
recherche de failles
: extension
liées à des
de système
minéralisations,
filonien,
recherche d'horizons préférentiels, etc...
Nous donnons, dans le tableau ci-après, les
principales
tion : subdivisions de cette classifica¬
Prospection stratégique Prospection tactique.
Dans les eaux
Dans les sols résiduels
Dans les alluvions Dans les sols non ré¬
(réseau hydro) siduels (recouvre¬
ments)
Dans les sols
Dans les roches en place
Dans les roches en place Dans les végétaux
Prospection stratégique.
Recherche dans les eaux.
Les recherches dans les eaux d'aspect sédui¬
sant, en ce qui concerne l'échantillonnage, ont
commencé par l'étude des méthodes chimiques
capables d'y déceler les traces de plomb et de
zinc. Sur le plan pratique, il est apparu rapide¬
ment que les dosages de ces éléments devaient
Ordre de grandeur des teneurs étudiée
Les teneurs fondamentales pour l
l'ordre de 3 ppb, pour le zinc de l'ordre
font de l'analyse de ces métaux, u
délicate si l'on considère que dans ce
peu oxydés les anomalies les plus for
ne pas dépasser, pour le plomb 8 à 10
le zinc, 150 ppb. A ces niveaux de
chimiste
des méthodes.
ne peut
Lesgarantir
interférences
la sélectiv
d
organiques ou minéraux rendent pa
des raisons technologiques, l'analyse
impossible par des méthodes rapide
breux facteurs rendent d'autre part d
terprétation des résultats obtenus
citerons pour mémoire : effet de dilu
affluents
des éléments
; variation
contenus
de ladans
composition
l'eau en
passage sur des formations géologi
rentes,
variation
ou saisonnière
de l'apport de
delamatériaux
lixiviation
versant.
Dans l'état actuel de nos conna
prospection géochimique des eaux
pas pour le plomb présenter beauco
tages.
Pour le zinc, qu'il est d'ailleurs pr
impossible de séparer du cuivre (à l
généralement employée) à ces niveau
la méthode peut être appliquée ma
que dans la plupart des cas, les m
recherche dans les alluvions lui s
rables et préférées.
Recherches dans les alluv
C'est le type de prospection straté
répandu, et celui qui a incontestab
ses preuves pour le plomb et le zinc.
tillons sont prélevés à intervalles régu
à 1 km) dans les alluvions consolidé
terrasses alluviales s'il s'agit de fle
tants.
Dans certains cas les prélèvem
triplés (1 échantillon central et 2
situés de part et d'autre du
versants...).
Lorsque les alluvions sont recou
 APERÇU SUR LA PROSPECTION GÉOCHIMIQUE DU PLOMB ET DU ZINC
nique est déterminante et par conséquent les
teneurs sont très variables suivant le point de
prélèvement et la granulométrie de la fraction
de l'échantillon utilisée pour l'analyse.
Ordre de grandeur des teneurs rencontrées.
Par exemple, dans le cas d'attaque des échan¬
tillons par l'eau régale" :
— en milieu acide les teneurs de fond sont de
l'ordre de 30 ppm pour le plomb, de 30 à 90 ppm
pour le zinc,
— en milieu alcalin ou neutre, les teneurs de
fond en plomb sont de l'ordre de 30 ppm, mais
en zinc elles sont souvent supérieures à 110 ppm
et atteignent 200 ppm.
Ces indications sur l'ordre de grandeur des
teneurs fondamentales sont applicables aux
terrasses
échantillons
alluviales.
prélevés Dans
dans les
le cas
sols d'échantillons
établis sur les
d'alluvions prélevés en lit vif, nous n'avons pas
recueilli suffisamment de renseignements pour
donner des chiffres, mais il est vraisemblable
que la variance des résultats soit plus grande
que dans les sols.
Recherche stratégique
dans les sols.
à large maille
Cette méthode de reconnaissance a été appli¬
quée dans
tales sur des
le but
assises
de rechercher
sédimentaires
des zones
subhorizon¬
miné¬
rales sous-jacentes. Elle donne des résultats très
proches de ceux obtenus par l'étude des alluvions
du réseau hydrographique. Elle semble utili¬
sable dans les sols latéritiques mais nous ne
connaissons pas d'expérience de ce type. Elle
n'a pas été appliquée dans des terrains cristal¬
lins, l'étude du réseau hydrographique lui a été
préférée.
En somme, cette méthode ne paraît pouvoir
donner des résultats valables que dans le cas de
formations homogènes à grande extension.
Recherche dans les roches en place
à large maille.
21
horizon ou un étage géologique déterminé. E
liaison avec les études tactiques sur la roche e
place enil évidence
mise semble possible
de relations
qu'elle
intéressantes
conduise ent
à
des caractères sédimentologiques et métallog
niques.
Prospection tactique.
Recherches dans les sols.
Les méthodes de recherche tactique dans l
sols sont les plus répandues. Nous les classon
en deux groupes distincts suivant que le cor
minéralisé cherché est supposé subaffleurant, o
qu'il est masqué par un recouvrement géologiqu
Dans le premier cas, on a affaire à des « so
résiduels ».», dans le second cas à des « sols no
Les échantillons sont prélevés suivant diff
rentes mailles : 20-20, 40-20, 40-40, ... 100-100 m
La maille 40-20 m est la plus courante. Le prél
vement s'effectue en général à faible profondeu
et souvent à la base de la zone humique. L'ut
lisation de profils assez distants l'un de l'autre n
paraît pas recommandable dans la majorité d
cas.
Recherches dans les sols résiduels.
Il s'agit essentiellement de recherche de filon
d'amas ou d'horizons minéralisés cachés p
l'altération superficielle autochtone (fig. 1 et 2
Les teneurs des échantillons sont élevées, l
anomalies significatives, de l'ordre de 800 pp
pour le plomb et de 60 ppm pour le zinc (pour l
échantillons prélevés dans la fraction fine d
sols à la base de la couche humique).
Dans certains cas, les échantillons doiven
être prélevés près de la roche en place. Dan
ces conditions, les anomalies d'origine méc
nique sont plus localisées mais pour les appréci
sûrement, on peut avoir à analyser une fractio
granulométrique plus grossière de l'échantillo
Lorsque des prélèvements ont été effectués
plusieurs profondeurs, il faut pour les compare
tenir compte de la variation dans les sols, d
niveau de teneur qui résulte des phénomèn
pédogénétiques.
212 C. GRANIER
dans les zones riches en humus, que dans les
les horizons inférieurs, quel que soit le />H des
sols.
Fig. i. — Recherche en sol résiduel. Cas du filon, x : minéra¬
lisation ; 2 : courbe des teneurs à 20 cm de profondeur ;
3 : sol autochtone.
Pour le zinc :
Dans les altérations de calcaires
mies, la répartition avec la profond
quelconque et difficile à prévoir, mais
des résultats paraît faible.
Dans les sols acides, les échantillon
(base de l'horizon humique) peuven
lessivés et les anomalies élevées n'app
plus de 80 cm à i m de profondeur
lessivage peut, dans des terrains sa
duire à des rapports surface-pro
l'ordre de 30/300 ppm. Ceci évidem
de la proximité immédiate de l'or
dispersion.
Si l'on fait abstraction du niveau
l'étalement des anomalies est plu
surface qu'en profondeur. Ainsi dan
travail, il conviendra d'abord de fair
de la répartition des teneurs en surfa
de chercher à préciser les zones an
des échantillons en profondeur.
Il est évident qu'au cours de ces
l'existence de paléosols et de zon
complique les interprétations, qu
jamais croire simples et sans aléas.
Il n'est pas rare de rencontrer en
des anomalies de plusieurs milliers
ou Zn) et des fonds locaux élevés.
l'interprétation des résultats il fau
lièrement tenir compte, entre autres
la topographie
des eaux et des qui
matériaux
conditionne
et donc
le
l'anomalie. Une cause d'erreur dan
tation est la sous-estimation de l'
« l'apport amont » qui peut sur
auréoles négatives et donner un ca
tives.
continu aux manifestations géochim
Recherche dans les sols non r
Les études de ce type compren
cherches dans les recouvrements les
et sont caractérisées par la prédom
dispersions chimiques et biochimiqu
persion mécanique.
Le recouvrement dans le sens
peut être constitué aussi bien par des
 APERÇU SUR LA PROSPECTION GÉOCHIMIQUE DU PLOMB ET DU ZINC 2

(fig. 3), soit l'existence de processus biochi¬ mettent d'entrevoir une application extensive
miques (fig. 4). ce typeconnus
étant de recherche.
et recherchés
Les minéraux
en affleureme
de plom
Des résultats positifs obtenus avec plusieurs
dizaines de mètres de recouvrement nous per- depuis l'Antiquité, la possibilité de découver
de zones minéralisées sans affleurement
nécessaire. Dans le cas fort courant de minér
lisation plombo-zincifère, la détermination d
deux métaux semble recommandée en rais
de la possibilité de vérification (anomalie mix
et des relais d'anomalie qui facilitent l'interpr
tation.

Il semble dans l'état actuel de la connaissan

de ces dispersions que les anomalies aient
caractère essentiellement discontinu. Il ne par
pas y avoir
richesse de lademinéralisation
relation quantitative
et les anomal
entre

mesurées tandis qu'une telle relation peut exist

en sol résiduel.
La mobilité des auréoles de dispersion d
inciter à une grande prudence et à l'étude ass
poussée de l'hydrologie du secteur prospecté ;
effet, si certaines auréoles sont directement lié
aux zones minéralisées et semblent être contem
poraines de la formation du gîte, d'autres o
rm 3 été déplacées par les circulations d'eaux soute
raines et superficielles. En ce qui concerne
Fig. 3. — Recherche en sol non résiduel. Cas de l'anomalie plomb, le milieu de réception paraît égaleme
■

de fuite liée à la tectonique. 1 : minéralisation ; 2 : courbe très important et certaines concentratio

des teneurs à 20 cm de profondeur ; 3 : failles. peuvent provenir uniquement de sa fixation p
les matières organiques. Le zinc peut au co
traire
des anomalies
être complètement
très faibles.
lessivé et ne donner q

Dans les sols non résiduels ce ne sera pas

général la teneur qui sera considérée comme
gnificative, mais la forme et le sens d'étaleme
des anomalies. Les méthodes chimiques doive
alors permettre d'en déterminer avec précisi
les parties marginales qui sont les plus impo
tantes pour l'interprétation. En effet, c'est pri
cipalement le modelé des courbes d'isotene
délimitant les anomalies positives qui donne d
renseignements sur la dynamique des dispersio
et permet d'en découvrir l'origine.

Recherches dans les roches en place.

Ces recherches n'ont été que peu pratiquées

n'ont été appliquées qu'à des problèmes très pa
ticuliers.deElles
donner très sont
intéressantes
cependantindications.
susceptibles
No
□e 1 q 2 m 3
214
a) Analyses de carottes de sondages.
Les échantillons sont prélevés dans le but de
déceler des accroissements
avant-coureurs d'une concentration
de teneurs,minérale
signes
intéressante. L'examen d'une coupe de sondage
montre que la teneur fondamentale reste à peu
près constante à l'intérieur d'une formation géo¬
logique homogène, tandis qu'elle varie beaucoup
entre strates de compositions différentes. On
observe par exemple de fortes teneurs en plomb
dans les horizons phosphatés alors que la teneur
en zinc reste faible ; elle augmente par contre,
en même temps que celle en plomb dans certaines
couches à végétaux et dans les dolomies. Il en
résulte que la comparaison des résultats d'ana¬
lyses ne doit se faire qu'entre des horizons bien
définis.
Des prélèvements d'échantillons très rappro¬
chés ont montré que le contact de deux terrains
ayant des fonds différents est marqué par une
variation brutale des teneurs tant en plomb
qu'en zinc, ce qui semble indiquer l'absence
d'échange et de dispersion.
b) Analyses de roches prélevées sur des têtes de
filon, des zones broyées, des chapeaux de fer, etc.. .
Ces analyses sont faites dans le but de déceler
la présence de minéralisation malgré le lessivage
ou les altérations météoriques.
Cette méthode présente certains inconvé¬
nients : difficultés de prélèvement des échantil¬
lons, nécessité d'un broyage, etc... Par contre,
les échantillons sont, dans des zones qui ont été
fouillées et donc polluées, souvent plus représen¬
tatifs que des échantillons de sols.
Le nombre de prélèvements nécessaires est en
général faible. La méthode est donc peu coûteuse.
On devrait l'utiliser beaucoup plus fréquemment
qu'il n'a été coutume jusqu'à présent.
Recherche dans les végétaux
(méthode biogéochimique).
Cette méthode utilise l'effet d'accumulation
de certaines espèces végétales. Elle semble don¬
ner de bons résultats, son emploi ne paraît pas
avoir été généralisé pour le plomb et le zinc, il est
même parfois déconseillé pour le zinc.
C. GRANIER
pection biogéochimique n'a pas été a
France Métropolitaine.
Recherche tactique dans les
Cette méthode semble n'avoir été
très rarement. La détermination d
du zinc dans les eaux circulant dans
dans une galerie de recherche peut
donner
tion d'éventuelles
des indications
formations
intéressantes
miné
méthode ne reste toutefois utilisable
cas très particuliers.
Utilisation du plomb et d
COMME INDICATEURS.
Le plomb peut être intéressant à
dans le cas d'étude d'une minér
zinc. Il peut permettre quelquefois
les secteurs minéralisés. Il en est de
le zinc dans le cas d'une minéralisati
A notre avis, le zinc peut être utilisé
assez générale pour indiquer les zo
lisées en sulfures, même s'il n'est
macroscopiquement dans la minér
Quelques essais concluants ont été
des minéralisations en cuivre, en a
en molybdène.
Utilisation d'indicateu
DANS LA PROSPECTION DU PLOMB
La dispersion du plomb et du z
matériaux superficiels est, semble-t
ment importante pour que la r
minéralisation par géochimie s'effe
sage direct de ces métaux. Cepen
recouvrements
l'utilisation d'autres
épais, iléléments
est possible
com
teurs des minéralisations ; par exem
en fluor, en baryum, en molybdène,
rapport isotopique o16/o18, etc... Ma
et dans la Communauté, à notre c
les indicateurs n'ont pas été emplo
lisation est à l'heure actuelle plu
domaine spéculatif que pratique.
 APERÇU SUR LA PROSPECTION GEOCHIMIQUE DU PLOMB ET DU ZINC 2

le plan purement technologique comme bien au loppement utile de la prospection géochimiq

point. Il n'en est pas de même, et ceci n'est pas
à vrai dire propre à la prospection du plomb et
du zinc, des questions relatives à l'interpréta¬
tion qui est avant toute chose, une affaire d'ex¬
périence et qui est quelque peu empirique.
Affaire d'expérience également le choix, qui est
en fait déjà une première interprétation, des maté¬
riaux prélevés et du système d'échantillonnage.
Mais la prospection géochimique est une tech¬
nique jeune et il nous faut compter avec le temps
pour
devons
diminuer
encore nous
la part
accommoder.
d'empirisme dont nous
Pour terminer cette note nous nous autorise¬
rons à rappeler que l'obstacle principal au déve¬
lui est extérieur. Il s'agit essentiellement de
méconnaissance de ses possibilités par ses uti
sateurs ; méconnaissance de ses dangers, q
conduit à envisager des programmes trop vast
mal élaborés et coûteux, donc rebutants, m
connaissance de ses avantages, qui aboutit à
perte de renseignements utiles.
Ainsi les questions d'information et de co
tact sont primordiales et si notre rapide étu
peut modestement contribuer à renseigner et
faciliter l'utilisation par le géologue des méthod
géochimiques, et plus particulièrement de cel
du plomb et du zinc, elle aura atteint son b
essentiel.

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