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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
--**--
UNIVERSITE DE PARAKOU
---**---
FACULTE DE MEDECINE
----***---
Année 2018 N° 642
THESE
Présentée et soutenue publiquement pour obtenir le grade de
DOCTEUR EN MEDECINE
(DIPLOME D’ETAT)
Par
David Mandohonan Castèn LOKO
Né le 22 janvier 1992 à Savalou (Bénin)
Directeur de thèse :
Président du jury
Dr SAVI de TOVE Kofi-Mensa
Professeur René HODONOU
Maitre de Conférences Agrégé radiologie
Membres du jury
Co-directeurs de thèse :
Professeur sylla CHEIKNA
▪ Dr GANDAHO K. Isidore
MCA Kofi-Mensa SAVI de TOVE
Assistant-Chef de Clinique en Urologie-Andrologie
MCA Georges Josué AVAKOUDJO
▪ Dr AKANNI Djivèdé
Assistant-Chef de Clinique en Radiologie
REPUBLIQUE DU BENIN
--**--
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITE DE PARAKOU
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FACULTE DE MEDECINE
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Année 2018 N° 642
THESE
Présentée et soutenue publiquement pour obtenir le grade de
DOCTEUR EN MEDECINE
(DIPLOME D’ETAT)
Par
David Mandohonan Castèn LOKO
Né le 22 janvier 1992 à Savalou (Bénin)
Directeur de thèse :
Président du jury
Dr SAVI de TOVE Kofi-Mensa
Professeur René HODONOU
Maitre de Conférences Agrégé radiologie
Membres du jury
Co-directeurs de thèse :
Professeur sylla CHEIKNA
▪ Dr GANDAHO K. Isidore
Assistant-Chef de Clinique en Urologie-Andrologie MCA Kofi-Mensa SAVI de TOVE
Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut, tous les mots ne sauraient
exprimer la gratitude, l’amour, le respect, la reconnaissance. J’aimerais, avant tout
propos, exprimer ma reconnaissance à l’Eternel pour ce que je suis, car aucune
vraie réussite n’est possible sans Lui.
Qu’il me soit permis ici de Lui rendre témoignage pour les merveilles qu’Il ne
cesse d’accomplir dans ma vie.
Je dédie ce travail
Que Dieu Tout Puissant te fortifie et te garde longtemps à nos côtés. Ma profonde
gratitude à Toi pour ce que tu as fait de moi.
La vie n’a toujours pas été rose pour nous mais unis et solidaires nous allons
mener une vie meilleure et combler les attentes des parents.
Que ce travail représente pour vous ma modeste contribution à l’édifice familial.
REMERCIEMENTS
des frères et sœurs et des amis sur qui je peux compter. Je vous souhaite une bonne
carrière Merci pour les bons moments passés ensemble.
A tous ceux et celles qui, de près ou de loin ont joué un rôle positif dans ma vie
et surtout dans la réalisation de ce travail, que l’Eternel vous bénisse et vous
assiste dans tous vos projets.
HOMMAGES
A tous nos Maîtres de la Faculté de Médecine de Parakou et aux
Collaborateurs externes à cette Faculté.
Pour tout le savoir-faire et le savoir-être que vous vous êtes évertués à nous
transmettre, recevez ici l’expression de notre reconnaissance.
Au Président du Jury,
Cher Maître, c’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de présider
notre Jury de Thèse. Veuillez accepter cher Professeur notre profonde gratitude.
ATCD : Antécédent
Mc : Masse corporel
T : Taille
TDM : Tomodensitométrie
Tableau III : Répartition des patients en fonction des tranches d’âge. ............... 50
Tableau XII: Répartition des patients porteurs de lithiase en fonction des motifs
d’examen. ............................................................................................................ 58
Figure 2 : Morphologie externe des uretères sur une vue sagittale latérale (A) et
sur une vue de face (B) .......................................................................................... 8
SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................................. 2
1 GENERALITES.............................................................................................. 6
3 RESULTATS ................................................................................................ 50
4 DISCUSSION ............................................................................................... 71
REFERENCES .................................................................................................... 90
ANNEXES ............................................................................................................ b
INTRODUCTION
La lithiase urinaire est définie comme la présence de concrétion pierreuse
formée dans les voies excrétrices urinaires. Cette concrétion se fait le plus souvent
à partir des constituants normaux de l'urine [1]. C’est une pathologie fréquente
qui touche, selon les pays, 4 à 20% de la population, avec un taux de récidive qui
avoisine les 50% [2]. En France, on estime que la lithiase urinaire concerne 9,8%
de la population de plus de 45ans. Au Maroc, sa fréquence est de 2,75% en milieu
hospitalier tandis qu’au Mali elle représente 16,56 % des admissions en service
d’urologie. Le sexe masculin est plus exposé dans des proportions variables
[3-5].
Zone de Tanguiéta. Ces complications peuvent avoir des conséquences graves tant
sur le plan fonctionnel que vital [4].
Les moyens d’imagerie permettent de faire le diagnostic positif et
étiologique. L’échographie est le moyen le plus simple, disponible, accessible et
non irradiant [10]. La lithiase urinaire dans sa forme typique se présente sous
forme d’image hyperéchogène, arciforme associée à un cône d’ombre postérieur
dans les voies urinaires. Cette image peut se localiser au niveau rénal (caliciel ou
pyélique) 37.5% [11], urétéral 7.1 à 10.8% [12,13], vésical 38.9% [5], urétral
2.8%. Vu les conséquences redoutables de la lithiase urinaire, la prise en charge
de cette maladie notamment, la prévention doit être au premier plan de sa prise en
charge.
OBJECTIFS
Objectif général
Objectifs spécifiques
1 GENERALITES
1.1 Définition :
Etymologiquement,
La lithiase urinaire désigne la présence d’un ou plusieurs lithiases dans les voies
excrétrices urinaires [14].
L’appareil urinaire comprend : les reins, les uretères qui constituent le haut
appareil urinaire et la vessie, l’urètre le bas appareil urinaire.
Les reins sont des glandes mixtes, paires et situés dans le retropéritoine de part
et d’autre de la colonne vertébrale. Ils ont grossièrement, la forme d’un haricot,
dont le hile est orienté en dedans. Leur grand axe est oblique en bas et en dehors.
Ils mesurent 12cm de long, 6cm de large et 3cm d’épaisseur pour un poids moyen
de 120g. Ils ont une couleur rouge pourpre. Ils présentent à décrire deux faces
(antéro-latérale et postéro-médiale) et deux bords (médial et latéral) le bord
médial présentant une échancrure : le hile rénal [15].
Chaque rein présente 04 parties chacun qui sont : la capsule, une corticale,
une médullaire et le hile rénal.
Le hile rénal se présente comme une cavité, profonde de 3 cm. Il contient les
vaisseaux et les cavités excrétrices, c'est -à- dire les calices et une plus ou moins
grande partie du bassinet.
Les Calices mineurs, sont au nombre de 8 à 10 tubes qui coiffent les papilles.
Les Calices majeurs (ou pyélon) sont formés par la réunion des calices
mineurs. Le plus souvent au nombre de 3 : les Calices supérieur, inférieur et
moyen qui se réunissent pour former le bassinet (ou pelvis rénal) qui peut être
plus ou moins large et plus ou moins extra-sinusal [16].
Vascularisation du rein
Les artères proviennent de l’aorte il s’agit des artères rénales droite et gauche.
Les veines sont satellite des artères et se jettent dans la veine cave inférieure. Le
réseau lymphatique est regroupé en 02 groupes à savoir les lymphatiques
médullaires et corticaux et les lymphatiques du parenchyme
Cr
Méd
Figure 1: Rein droit coupé sur plusieurs plans montrant le parenchyme et le pelvis
rénal [17].
Cr
Mé
Légende :
Cr
1. Uretère lombaire ;
Ve
2. Uretère iliaque ;
3. Uretère pelvien).
Figure 2 : Morphologie externe des uretères sur une vue sagittale latérale (A) et sur
une vue de face (B) [18].
❖ Vascularisation :
Les artères proviennent selon l’étage des artères rénales, gonadiques, iliaques
internes. Les veines sont satellites des artères. Les lymphatiques se drainent dans
les nœuds latéro-aortiques sous-rénaux et dans les nœuds qui accompagnent les
artères iliaques communes.
1.2.3 La Vessie :
❖ Anatomie descriptive
1.2.4 L’urètre :
❖ Anatomie descriptive
Il est très court chez la femme (3cm environ), pour un diamètre de 6mm. Chez
l’homme, il mesure environ 20 cm et il comprend quatre parties, désignées selon
leur localisation :
❖ Cas particuliers
- Lithiases sur corps étrangers : il apparaît très rapidement une cristallisation
autour des corps étrangers situés dans la voie excrétrice (morceau de
ballonet de sonde vésicale, fils de suture, endoprothèse urétrale, œufs de
schistozomia hematobium)
- Polykystose rénale, kyste simple du rein.
1.3.2 La lithogenèse
Le terme de lithogenèse regroupe l’ensemble des processus qui conduisent au
développement d’une lithiase dans les voies urinaires. Elle comporte plusieurs
phases qui s’expriment successivement ou simultanément. Ces phases peuvent
être regroupées en deux grandes étapes : la cristallogenèse et la calculogénèse
[20].
- La germination cristalline,
- La croissance des cristaux,
- L’agrégation des cristaux,
- L’agglomération cristalline,
- La rétention des particules cristallisées et
- La croissance de la lithiase [22].
1.3.2.2 Promoteurs de la lithogénèse
Les ions qui participent à la formation des espèces insolubles sont appelés
promoteurs de la cristallisation. Ils s’associent très souvent par deux ou par trois
pour former une substance cristallisable qui, elle-même, peut se présenter sous
plusieurs espèces cristallines [22] (figure 4)
Oxalates
weddellite,caoxite
Calcium Phosphates de calcium Carbapatite, Brushite,
phosphate,
Octocalcique
pentahydraté,PACC
Phosphate Phosphates de calcium et Whitlockite
magnésium
Phosphates
Les inhibiteurs de haut poids moléculaire, exercent leur action directement sur les
cristaux en bloquant les sites de croissances située à leur surface, ils appartiennent
essentiellement à deux familles chimiques : les glycoaminoglycanes et les
glycoprotéines tableau I.
1.3.2.4 Physiopathologie
Les apports alimentaires excessifs en aliment riche en substance promotrice
conduit à une variation de la concentration des urines. Ces variations sont
résumées dans le tableau II suivant :
inhibiteurs (citrate, Mg2+, le PH). Cet état de chose conduit à la formation des
cristaux donc à la germination cristalline.
Les cristaux formés au cours de la germination et qui ont une croissance seront
retenue par les néphrons et les voies excrétrices urinaires pour former une lithiase.
C’est la phase de rétention cristalline qui peut être considérée comme la première
étape du processus lithogène proprement dit. La rétention cristalline peut être
envisagée sur quatre situations :
SURSATURATION DE MILIEU
Concentration molaire et
ionisation
Inhibiteurs de Citrate, magnésium,
la germination Dilution, variation du
cristalline pH
GERMINATION CRISTALLINE
Sursaturation élevée
permanente ou
fréquente
ACCRETION DE CRISTAUX SUR LE NOYAU AINSI
FORME
Ou sursaturations multiples
CROISSANCE DU LITHIASE
1.3.3 Classification :
1.3.3.1 Classification selon la nature
❖ Les lithiases minérales :
- Les oxalates de calcium sont les plus fréquents (environ 80%), il s’agit
d’oxalate de calcium monohydrate ou d’oxalate de calcium di hydraté, qui sont
de petites tailles, de formes irrégulières, spiculées, ou mono formes. Elles sont
radio opaques.
- Les phosphates de calcium ont une couleur jaune ou brune, généralement dures
de tailles variables. Elles peuvent être coralliformes. Elles sont visibles à la
radiographie.
- Les Phosphates Ammoniaco-Magnésiens (PAM) sont jaunes, friables, souvent
coralliformes. Ces lithiases sont fréquemment accompagnées par les phosphates
de calcium [14].
❖ Les lithiases organiques :
- Les lithiases d’acide urique : ces lithiases sont arrondies, lisses, vert-foncées
ou rouges, brunes très dures et souvent multiples. Leurs tailles sont variables à la
radiographie. Elles sont transparentes quand elles sont pures.
- Les lithiases cystiniques sont rares, presque toujours pures lisses, jaunes claires
et d’apparence cireuse. Elles sont multiples ou coralliformes bilatérales [14].
1.3.3.2 Classification selon la localisation
Les lithiases urinaires peuvent se localiser sur n'importe quel segment de
l'arbre urinaire. Elles peuvent avoir une position calicielle : lithiase caliciel [5].
L’état général est conservé, les constantes vitales sont normales. On peut avoir
des manifestations digestives à type de nausées, vomissements, ballonnement
abdominal, arrêt du transit.
Dans certains cas, la lithiase n’est découverte qu’à l’occasion d’une complication.
➢ Pyélonéphrite aigue :
La douleur lombaire est intense, constante, n’évolue plus par crise et accentuée
par la percussion lombaire. L’état général est altéré avec une fièvre oscillante et
une défense ou une contracture de la fosse lombaire.
➢ Pyonéphrose :
➢ Anurie :
La lithiase est l’une des causes les plus fréquentes d’insuffisance rénale
chronique. Elle est la conséquence d’une obstruction prolongée par une lithiase
bilatérale ou sur un rein unique anatomique ou fonctionnel à laquelle s’ajoute
souvent un facteur infectieux [33].
➢ Destruction rénale :
- La pollakiurie : elle peut être diurne ou nocturne. Elle est souvent associée
à une douleur hypogastrique.
L’examen physique est souvent pauvre. Il peut objectiver une sensibilité de
l’hypogastre.
Il vise surtout à mettre en évidence un obstacle sous vésical : le toucher rectal peut
objectiver une hypertrophie prostatique.
Il s’agit d’un examen simple, non invasif, peu coûteux et reproductible, mais
opérateur-dépendant. Il permet de mettre en évidence la lithiase sous la forme
d’une image hyper échogène avec ou sans cône d’ombre postérieur [34]. Il permet
de recherche un obstacle des voies urinaires
1.5.2 Radiographie de l’arbre urinaire sans préparation (AUSP)
Très simple et accessible à la réalisation, centrée sur les aires rénales, elle est
effectuée de face, chez un patient en décubitus dorsal. Des clichés
complémentaires en oblique homo- ou controlatérale sont couramment réalisés.
Elle renseigne sur la taille, le nombre, la topographie du ou des lithiases.
Il a même sensibilité que l’Uro TDM. Il trouve son indication dans les cas de
contre-indication à l’injection de produit de contraste iodé et de risque lié à
l’irradiation.
1.5.5 Biologie
❖ Bandelette urinaire :
C’est un examen simple des urines et facile à réaliser. Elle permet la détection
des hématuries microscopiques. De plus la présence de nitrite oriente vers la
recherche d’infection urinaire.
❖ Créatinémie :
❖ Hémogramme :
1.6 Traitement
En effet, les échos renvoyés et enregistrés par l’appareil sont des signatures des
obstacles qu’ils ont rencontrés [34].
1.7.2 Indications
L’échographie est indiquée devant tout signe faisant appel à une atteinte de
l’arbre urinaire [34].
1.7.3 Technique
❖ Matériels
➢ Un échographe disposant :
- Sonde « abdominale » (barrette convexe électronique à large secteur, large
bande, 2 à 5 MHz)
- Un moniteur (écran)
- Une console de commande
- Du gel
- Système informatique et d’enregistrement
➢ Une table d’examen
➢ L’examinateur
❖ Préparation
❖ Déroulement de l’examen
➢ Etude des reins
Pour une échographie, les reins doivent être analysés avec une sonde de 3.5 MHz.
- Rein droit : abord latéral ou antérolatéral au niveau du flanc droit, patient placé
en décubitus latéral gauche (le dos décrivant un angle de 60 à 90° avec le lit
d’examen). D’autres voies peuvent être utiles lors de l’examen : voie
antérolatérale sous costale trans-hépatique, abord intercostal (pôle supérieur),
voie postérieure [34].
- Rein gauche : abord postérolatéral ou latéral dans le flanc gauche, patient placé
en décubitus latéral droit (dos à 90° par rapport à l’horizontale). D’autres voies
peuvent être utiles lors de l’examen : abord antérolatéral (hypochondre
gauche), abord intercostal (pôle supérieur), voie postérieure [34].
➢ Etude de la vessie
La vessie est analysée avec une sonde de 5MHz par voie sus pubienne, vessie en
réplétion, non distendue. On peut évaluer le résidu post mictionnel si besoin (après
miction aux toilettes) [34].
➢ Étude des uretères
L’étude échographique des uretères n’est pas facile. Ils sont visibles en cas de
dilatation [34].
A B
C D
C : abord de la vessie
1.7.4 Résultats
Les lithiases sont visualisées sous la forme d’une hyperéchogénicité focale avec
un cône d’ombre postérieur [35]. Les lithiases qui font moins de 3 mm sont
souvent sans cône d’ombre.
L’échographie détecte, le mieux, les lithiases situés dans les calices, pyélon et
jonction pyélo-urétérale et urétéro-vésicale surtout si elle est réalisée à vessie
pleine. Les lithiases vésicales sont déclives et mobile.
L’échographie décrit également, le parenchyme rénal ainsi que les dilatations des
voies urinaires supérieures qui peuvent être associées.
1.7.5 Limite
Parakou, ville située dans le Département du Borgou, elle est une commune à
statut particulier constituée de trois (3) Arrondissements et 41 Quartiers de ville.
La commune est administrée par un Conseil Municipal de 25 membres ayant à sa
tête le Maire. La ville de Parakou (chef-lieu de la commune de Parakou) est située
au centre de la République du Bénin à 407 km de Cotonou. Elle constitue un
important carrefour des grands axes routiers (Cotonou-communes et pays de
l’hinterland) ; c’est surtout le terminus de la voie ferrée qui quitte Cotonou,
capitale économique du Bénin. Elle a une superficie de 441,2 km² avec une
population de 255478 habitants en 2013. Elle est limitée au nord par la commune
de N’Dali, au sud, à l’Est et l’Ouest par la vaste commune de Tchaourou. La
commune de Parakou abrite plusieurs groupes linguistiques : Baatonou (29,4%),
Fon (18,7%), Dendi (15,4%), Yoruba (14,9%), Otamari (5,4%), Yom et Lokpa
(5,1%), Peuhls (4,4%), Adja (2,9%) et autres (3,8%). Le taux moyen annuel de
mortalité résultant du RGPH3 s’établit pour la commune à 46.1 pour mille. Sur la
base de ces données, l’espérance de vie à la naissance est de 56,7 ans pour les
hommes et 61,2 ans pour les femmes.
- Du service de Pédiatrie ;
- Du service de Gynéco obstétrique ;
- Du service d’Imagerie médicale ;
- Du service de Stomatologie ;
- Du service d’Oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale ;
- Du service d’Ophtalmologie ;
- Du service d’analyses biomédicales ;
- Du service d’anatomopathologie ;
- Du service de Médecine interne et spécialités médicales incluant l’unité
de cardiologie et l’unité de neurologie ;
- Du service de Psychiatrie ;
- Du service social.
✓ Un second bloc hospitalier constitué :
- Du service de Dermatologie ;
- Du service de Néphrologie incluant l’unité de dialyse ;
- Du service de médecine légale et de thanatologie.
- Une morgue.
Légende :
Borgou/Alibori
Parakou
Reste du pays
CHUD Borgou
2.1.1.1.2 Personnel
➢ Critères d’inclusion
- patient chez qui l’échographie permet de noter une image hyperéchogène avec
cône d’ombre postérieur avec ou sans signe de retentissement. Cette image se
localisera soit au niveau des voies excrétrices (pyélique ou calicielle) ; urétéral
(lombaire, iliaque, pelvienne) ; vésical ou urétral.
Sujet témoins :
➢ Critères d’exclusion
- Témoins :
Sont exclus des témoins les patients présentent des antécédents de lithiase
urinaire.
2.2.4 Echantillonnage
Pour réaliser cette étude nous avons utilisé un recrutement exhaustif des cas
de lithiase urinaire.
❖ La documentation
Il s’agit des cas, les patients chez qui l’échographie a révélé une lithiase urinaire.
Il s’agit des témoins, les patients chez qui l’échographie n’a pas révélé une lithiase
urinaire mais retenus pour l’étude.
❖ Entretien
2.2.5 Variables
- Antécédents Cliniques :
• Médicaux :
- Diabète (Oui/Non)
- Hypertension artérielle (Oui/Non)
- Infection urinaire (Oui/Non)
- Insuffisance rénale chronique (Oui/Non)
- Insuffisance rénale obstructive (Oui/Non)
- Hématurie (Oui/Non)
- Urétrite (Oui/Non)
- Gouttes (Oui/Non)
- HIV (Oui/Non)
- ATCD de lithiase urinaire
• Chirurgicaux
- Interventions chirurgicales pour lithiase (Oui/Non)
- Critères diagnostiques
- Pyonéphrose : (Oui/Non)
- Vessie de lutte : (Oui/Non)
- Volume de la prostate : normal ou anormal
- Réalisation de l’échographie
- Questionnaire
Les données recueillies ont été saisies avec le logiciel Epi 6. Ensuite, elles
sont traitées avec le logiciel Epi info 6.1.4.0. Les variables quantitatives sont
exprimées en moyenne avec leur écart-type et les variables qualitatives en
proportion. La comparaison des proportions est effectuée avec le test de Chi2 (ou
le test exact de FISHER selon le cas). Pour ces comparaisons une probabilité
p<0,05 sera considérée comme statistiquement significative.
3 RESULTATS
3.1 Prévalence
Au cours de la période d’étude 413 patients ont été reçus pour la réalisation
d’une échographie dans le service d’imagerie. La lithiase urinaire a été retrouvée
chez 38 patients, soit 9,20%.
L’âge moyen des patients était de 43 ans ±15,31 avec des extrêmes d’âge de 17ans
et de 79ans. La tranche d’âge ]45-60] représentait 36,8%. Le tableau III montre la
répartition des patients en fonction des tranches d’âge (N=38).
Pour les patients lithiasiques, les fonctionnaires constituaient 26,4% des cas
suivis des étudiants et élèves et des commerçants dans les proportions de18,4% et
13,1%. Le tableau V montre la répartition des patients en fonction des professions
(N=38).
Les musulmans représentaient 55,3% suivis des chrétiens avec 39,5% patients
des cas porteurs de lithiase. Le tableau VI montre la répartition des patients
porteurs de lithiase en fonction des religions(N=38).
Les patients mariés représentaient 65,8% des cas porteurs de lithiase suivis des
célibataires avec 28,9% et des veuves avec 05,3%. Le tableau VII montre la
répartition des patients en fonction de la situation matrimoniale.
Le niveau socioéconomique des patients était moyen dans 73,7% des cas porteurs
de lithiase, suivis de ceux de niveau faible soit 15,8% et ceux de niveau élevé qui
représentaient 5,3%. La figure illustre la répartition des patients en fonction du
revenu.
30 28
25
20
effectifs
15
10
6
5
2 2
0
Faible Moyen Elevé Refus
niveau économique
Tableau VIII : Fréquence des habitudes alimentaires des patients des patients
porteur de lithiase.
20 19
18
16
14
14
12
Effectif
10
6
4
4
2 1
0
]0-1] ]1-2] ]2-3] >3
Hydratation journalière
Tableau XI: Fréquence des ATCD médicaux des patients porteurs de lithiases
urinaires.
Effectif Fréquence (%)
Affection chronique
HTA 07 18,4
Diabète 05 13,9
IRO/IRC 03 07,9
Pathologies infectieuses
Infection urinaire 10 26,3
Hématurie 06 15,8
Urétrite 04 10,5
HIV 01 02,6
*Il s’agit de douleur irradiant dans les testicules qui sont prises par les patients
comme des douleurs des organes génitaux externes
Tableau XV : Fréquence des localisation des lithiases urinaire chez les patients
porteurs de lithiases urinaires.
La taille de la plus grande lithiase variait de 3mm à 46mm avec une moyenne de
9,1±9,02mm.
La ptose rénale (01 cas) a été la seule anomalie retrouvée sur le haut appareil
urinaire.
3.5.4.2 Retentissement
Parmi les sujets de sexe masculin ayant une lithiase vésicale, 04 présentaient un
obstacle du bas appareil urinaire à type d’hypertrophie de la prostate ; une vessie
de lutte était associée aux 4 cas d’HBP. Ces patients avaient un âge compris entre
56ans et 76ans.
Un (01) cas de vessie de lutte a été retrouvé chez un sujet de sexe féminin sans
obstacle du bas appareil urinaire.
Dans notre série, nous avons trouvé que le sexe n’était pas significativement lié à
la lithiase avec un p= 0,15.
Lithiase urinaire
Oui Non P
Sexe
Masculin 26 20
Féminin 12 18 0,15
Tranche d’âge
≤30 08 15
]30-45] 11 10
]45-60] 14 05
>60 05 08 0,04
Lithiase urinaire
Oui Non P
Faible 06 06
Moyen 28 24
Elevé 02 04
Refus 02 04 0,65
Les habitudes alimentaires dans notre série n’avaient pas de lien statistiquement
significatif avec la lithiase urinaire.
Lithiase urinaire
Oui Non P
Lait
Oui 26 22
Non 12 16 0,34
Viande
Oui 34 29
Non 04 09 0,13
Poisson
Oui 32 22
Non 12 16 0,29
Crustacées
Oui 09 05
Non 29 33 0,23
Chocolat
Oui 08 05
Non 30 33 0.36
Fromage
Oui 34 36
Non 04 02 0.39
Chou
Oui 22 26
Non 16 12 0.34
Café
Oui 10 06
Non 28 32 0.26
Lithiase urinaire
Oui Non P
< 03 37 27
≥ 03 01 11 <0,001
Lithiase urinaire
≤ 25 24 08
>25 14 30 0,41
Lithiase urinaire
Variable Oui Non P
Diabète
Oui 05 01
Non 33 37 1,62
HTA
Oui 07 08
Non 31 30 0,80
IRO/IRC
Oui 03 01
Non 35 37 0,30
Infection urinaire
Oui 10 01
Non 28 37 1,26
Hématurie
Oui 06 05
Non 28 32 0,85
Urétrite
Oui 04 01
Non 34 37 0,85
HIV
Oui 01 00
Non 37 38 0,50
Lithiase urinaire
Oui 03 00
Non 35 38 1,12
Image de
calcification
Cône d’ombre
postérieur
Arrière
Légende :
- A droite lithiase
calicielle
- A gauche lithiase du
méat urétro-vésical
4 DISCUSSION
La discussion des résultats de l’étude sur lithiases urinaires dans ses aspects
épidémiologiques et échographiques au CHUD-B/A s’articulera autour des trois
points suivants :
La prévalence de la lithiase urinaire dans notre étude était 9,20%. Ce qui montrait
l’atteinte de notre premier objectif, celui de déterminer la prévalence de la lithiase
urinaire au CHUD-B/A en 2018.
La lithiase urinaire atteint le sujet jeune, le plus souvent de sexe masculin, parmi
ces patients 15,78% étaient asymptomatiques et 84,22% présentaient des
symptômes. Il s’agissait de la douleur dans 78,9% et des troubles urinaires du bas-
appareil dans 76,3%. Ces résultats nous ont permis d’atteindre notre deuxième
objectif qui était de décrire les caractéristiques cliniques des porteurs de la
lithiase urinaire au CHUD-B/A.
La localisation rénale était retrouvée dans 73,7% ; dans 10,6% des cas, il s’agissait
d’une localisation urétérale et 15,8% une localisation vésicale. Le nombre de
lithiase chez un patient varie de 01 à 06 avec une moyenne de 02 lithiases par
patient. La taille des lithiases variait de 02 à 46mm avec une moyenne de
9,1±9,02mm. Douze patients présentaient une complication en rapport avec les
lithiases : il s’agissait d’une hydronéphrose grade II (n=07), d’une pyonéphrose
(n=01), et d’une vessie de lutte(n=04). Ainsi notre troisième objectif qui était de
rapporter les aspects échographiques des lithiases urinaires au CHUD-B/A.
Cependant, elles ne sont pas de nature à remettre en cause les résultats obtenus
car la prévalence au cours de notre étude était similaire à des études de même
nature réalisée dans la sous-région [10].
Les tests statistiques utilisés nous ont permis de valider la plupart de nos résultats.
Mais cette différence s’explique par le fait que pour la plupart de ces auteurs, il
s’agissait d’études portant sur des lithiases symptomatiques, prise en charge dans
leur structure respective.
Cependant, certains auteurs ont rapporté des prévalences plus élevées : Traoré et
al [5] en 2012 retrouvent 16,56% au Mali et Conort et al [43] en 2004 rapportent
18% en France.
Toutefois il s’agit d’un pays aux conditions climatiques plus rudes. De plus
l’étude s’est effectuée dans un service d’urologie.
Des moyennes d’âges similaires ont été rapportées : Karimi [4] et al en 2017 au
Maroc ont décrit un âge moyen de 47ans ; Perez Castro et al [45] en 2003 au
Avakoudjo et al [47] avaient rapporté que 13,33% des lithiases vésicales sont
secondaires à un obstacle du bas-appareil. Daudon et al [48] ont rapporté 7,05%
d’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).
Les occupations professionnelles ont souvent une répercussion négative sur les
apports hydriques. En effet, la population active n’a souvent pas le temps de se
désaltérer, ce qui a pour corolaire, une sursaturation des urines. Pearle et al [49]
ont montré le rôle de la sursaturation dans la formation des lithiases.
Cependant, des lithiases urinaires ont été découvertes chez des sujets plus
jeunes :
Cependant des lithiases peuvent exister en absence d’anomalie chez les enfants et
les adultes. Notre étude rapporte 8% de lithiase urinaire chez des obèses.
Les facteurs les plus incriminés ici sont entre autres : les infections urinaires
récidivantes, les écarts alimentaires et l’apport excessif de substance lithogène
(chocolat, mélamine retrouvée dans les bonbons, le lait et ses dérivés etc…).
La mélamine est une substance protéique retrouvée dans les bonbons et dans les
usines. Prise en grande quantités, peut être responsable de lithiase rénale. Fruit de
nombreux scandales en chines. Les auteurs montrent que l’exposition à un air
contaminé par la mélamine dans les usines, augmente la concentration urinaire de
la molécule. La mélamine entraine une toxicité tubulaire à l’origine d’une
insuffisance rénale et de lithiase urinaire [57].
La femme est épargnée des pathologies obstructives du bas appareil lié à l’âge
(HBP, sténose de l’urètre, valve de l’urètre).
De plus, les hommes ont une tendance à exercer une activité physique exposant
aux transpirations profuses (artisanat, agriculture, éleveur nomades etc.) les
exposants ainsi à la déshydratation et par extension au risque de lithiase.
Pour les études portant exclusivement sur le haut appareil urinaire, une
prédominance féminine peut être constatée. C’est le cas de Karim et al [4] qui ont
rapporté une sex-ratio de 0,87.
La similitude des pathologies du haut appareil dans les deux sexes met l’homme
et la femme au même risque lithogène sur le HAU. Certaines activités comme la
restauration (haute température), la vente ambulante exclusivement féminin dans
certaines cultures peuvent augmenter le risque chez la femme. Sangaré et al [50]
rapportent 38% de lithiases chez les éleveurs nomades.
Dans notre étude, on ne retrouve pas de lien entre le sexe et la lithiase (p=0,15).
Alaya et al ont retrouvé un lien entre la lithiase et le sexe avec un p< 0,001. Ceci
met en exergue la différence anatomique entre l’arbre urinaire de l’homme et
celui de la femme.
Pour les patients de notre série 68,42% avaient une profession sédentaire. La
sédentarité conduit à une stase urinaire par congestion pelvienne ou par paresse
de vider la vessie.
Bah et al [56] ont rapporté 30% de lithiase urinaire chez des patients ayant une
activité conduisant à la sédentarité ; au Mali Coulibaly et al ont retrouvé 48,3%.
Trois (03) de nos patients soit 7,8% avaient une récidive de lithiase urinaire.
ATCD de chirurgie lithiasique n’avait pas un lien statistiquement significatif avec
la lithiase. La récidive de la lithiase urinaire est fréquente.
On en déduit donc que la lithiase urinaire est une pathologie récidivante. Ceci
sous-entend que le traitement doit insister sur l’étiologie. En effet la maladie
lithiasique n’est que la conséquence d’un dysfonctionnement métabolique et ou
une anomalie anatomique [65-66]. Et tant que perdurera cette dernière, les risques
de récidive sont accrus.
L’IMC moyen des patients était de 24,5±3,72 kg/ m² avec des extrêmes de 19 et
36 kg/m².
L’hématurie traduit une lésion de l’endothélium causée par la lithiase. Elle peut
être terminale (pour les lithiases vésicales) ou total (haut appareil urinaire) le
plus souvent microscopique entrainant sa sous-évaluation.
Elle peut être la cause d’une errance diagnostique. En effet, l’hématurie n’est pas
que d’origine lithiasique.
Les troubles du bas appareil urinaire trouvent leur existence par deux
mécanismes :
Soit elles sont en rapport avec un obstacle sous vésicale et orientent vers le
diagnostic étiologique.
Elles étaient présentes chez 76% de nos patients. La dysurie, lorsqu’elle est en
rapport avec une lithiase vésicale réalise la classique miction en deux temps
[74]. Il s’agit d’une miction qui démarre normalement, mais subitement arrêtée,
puis reprend avec le changement de position.
Le symptôme le plus fréquent dans les lithiases du bas appareil est la pollakiurie.
En effet la lithiase urinaire fait partie des épines irritatives vésicales [73]. De
plus, sa présence entretient une infection qui aggrave la pollakiurie.
Pour :
Cette étude a révélé que la localisation des lithiases urinaires est surtout haute
avec une atteinte rénale dans 73.68% des cas, une atteinte urétérale dans 10.52%
des cas. La localisation basse est observée dans 15.80% des cas.
84,3% de nos patients avaient des lithiases au niveau du HAU et 15,8% une
localisation du BAU.
Odzebé et al [76] ont rapporté une prédominance des lithiases vésicales. Les
lithiases du bas appareil sont souvent en rapport avec un obstacle sous vésicale :
elle représente 10,52 % de nos patients. Dans 4/6 des cas il y était associé une
hypertrophie de la prostate.
Pour avakoudjo et al [47], les causes des lithiases vésicales étaient la tumeur
prostatique (29,4), la sténose de l’urètre (6,66%), la valve de l’urètre postérieur
(6,66%).
Sylla et al [77] ont rapporté 10% de lithiase vésicale sur tumeur prostatique.
L’absence d’obstacle pose un problème d’étiologie :
Dans notre étude, le côté droit est plus atteint 56,5%. Nos résultats sont identiques
à ceux retrouvés par Ngaroua et al et Y. Diallo [42,58] mais s’oppose à celui de
T. Kambou et al [10] qui retrouve le côté gauche. Il paraît, donc qu’il n’existe
pas de siège préférentiel de la lithiase urinaire. Selon les différentes étapes de la
lithogénèse la lithiase, peut être situé à n’importe quel côté de l’arbre urinaire.
Nos résultats concordent avec les études de Sidibe et al, Zoung-kanyi et al [79-
80]. Cette complication est mieux visualisée à l’échographie, elle est due à
l’enclavement de la lithiase dans les zone de rétrécissement de l’uretère.
CONCLUSION
La lithiase urinaire est une pathologie fréquente. Elle touche généralement les
sujets jeunes. Cette maladie atteint le plus souvent les sujets des deux sexes avec
une légère prédominance masculine. Elle peut être asymptomatique dans bon
nombres de cas. La manifestation la plus fréquente est la douleur suivie de
l’hématurie.
L’échographie occupe une place importante dans le diagnostic des lithiases. Les
localisations par ordre de fréquence décroissante rénales 73,7%, urétérale (10,6%)
et vésicales 15,8%. Une complication y est associée dans 31,6%. Il s’agit d’une
hydronéphrose 07 cas, 01 cas pyonéphrose ou vessie de lutte 04cas.
A l’endroit de la population
REFERENCES
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du Point G [Thèse Méd]. Bamako : Faculté de Médecine de Pharmacie et
d’Odontostomatologie ; 2004.
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du CHU du Point G [Thèse Méd]. Bamako : Faculté de Médecine de Pharmacie
et d’Odontostomatologie ; 2009.
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Bénin: Aspects épidémiologiques et diagnostiques. Uro’Andro. 2017;1:335-40.
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ultrastructural study of crystal matrix interface of calcium oxalate monohydrate
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43- Conort P, Doré B, Saussine C. Prise en charge des lithiases rénaux et urétéraux
de l’adulte. Prog Uurol. 2004 ; 14 : 6-8.
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France : la situation en 2000 à partir des résultats des études OBEPI. Ann
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behalf of the CROES Ureteroscopy Global Study Group. Differences in
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50 - Sangare Y. Lithiase urétéral : Aspects cliniques, éléments de diagnostic et de
thérapeutique au service d’urologie de l’Hôpital Gabriel Toure [Thèse : Méd].
Bamako : FMPOS ; 2007.
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d’Afrique Noire. 1990 ;37(4) :176-82.
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urinaire au CHU de Brazzaville. Analyse de 68 cas. JM M 2010 ;15(2) : 32-5.
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2001 ;46(1) : 29-31.
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79- Sidibé S, Coulibaly M. Rôle de l’imagerie dans le diagnostic des lithiases
urinaires à l’hôpital du point G. J Radiol 2008 ; 89 : 1492-7 ;
80- Zoung-kanyi J, Essoba R. La lithiase urinaire de l’adulte au cameroun Etude
préliminaire à l’hopital central de Yaoundé. Afr. Méd. 1990 ; 17(158) :169-76.
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82- Keita O. Etude de la lithiase urinaire infectée au service d’urologie du Centre
Hospitalier Universitaire du Point « G » [Thèse : Med]. Bamako : FMPOS ; 2007.
ANNEXES
Annexe 1 : Evaluation du score de bien-être.
Page b
Annexes
Page c
Annexes
1 /__//__//__/
Numéro d’identification
Nom………………………
2 Prénom……………………………………..
….
3 Date de collecte /__/__ / /__/__/ /_2_/_0_/1_/_8_/
4 Adresse/Tel ………………………………………………
5 Age (en années) /__/___/ ans
1= Chrétienne 2= Musulmane 3= Endogènes 4=
6 Religion
Autres……...............
1= Célibataire 2= Mariée 3= Concubinage
7 Situation matrimoniale
4= Divorcée ou séparée 5 = Veuve
8 Sexe Profession
Page d
Annexes
1=oui 2=non
14 Diabète
Si oui Traité /__/ ou Non Traité /__/
1=oui 2=non
15 HTA
Si oui Traité /__/ ou Non Traité /__/
16 IRO/ IRC 1=oui 2=non
17 Infection urinaire 1= oui 2= non
18 Hématurie 1= oui 2= non
19 Urétrite 1= oui 2= non
1=oui 2=non
20 Gouttes
Si oui Traité /__/ ou Non Traité /__/
1=oui 2=non
21 HIV
Si oui Traité /__/ ou Non Traité /__/
4.2. Antécédents chirurgicaux
Avez-vous été opéré une
1=oui 2=non
22 fois pour lithiase ?
Si oui, laquelle ?
V- Diagnostic échographique
23 Lithiase urinaire 1=oui 2=non
Rein droit /__/ Rein gauche/__/
Uretère droit/__/ uretère gauche /__/
Si urétéral : lombaire /__/ iliaque /__/
pelvienne /__/
24 Localisation Vessie /__/ urètre/__/
Si localisation rénal : Pyélique /__/
calicique/__/
si pyélique taille du pyélon : normale /__/
anormale /__/
25 Nombre /__/___/
26 Taille
Autres anomalies
27 …………………………………………………
échographiques
………………
5.1 Retentissement
28 Hydronéphroses 1= oui 2= non
Page e
Annexes
Page f
Table des matières
REMERCIEMENTS .......................................................................................... vi
HOMMAGES ...................................................................................................... x
SOMMAIRE ...................................................................................................... xx
INTRODUCTION ............................................................................................... 2
1 GENERALITES ............................................................................................ 6
Page a
Table des matières
Page b
Table des matières
3 RESULTATS ............................................................................................... 50
Page c
Table des matières
REFERENCES .................................................................................................. 90
ANNEXES ............................................................................................................ b
Page d
VU LE PRESIDENT DU JURY
VU LE DOYEN
VU ET PERMIS D’IMPRIMER
LE RECTEUR DE L’UNIVERSITE DE
PARAKOU
RÉSUMÉ
Introduction : La lithiase urinaire est une pathologie fréquente pouvant engager le pronostic vital à
long terme. Le but de ce travail est d’étudier les aspects épidémiologiques et échographiques de la
lithiase urinaire au CHUD-B/A.
Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale, descriptive et analytique. Elle s’est
déroulée du 1er mai au 31 août 2018 dans le service d’imagerie médicale du CHUD-B/A. la population
d’étude était constituée des patients orientés vers le service d’imagerie médicale pour échographie
abdominale ayant accepté de participer à l’étude. Les patients étaient regroupés en deux catégories : les
patients porteurs de lithiase urinaire (cas) et le groupe des sujets ne souffrant pas de lithiase (témoins).
Résultats : Quatre cent treize (413) patients ont été reçus pour la réalisation d’une échographie dans le
service d’imagerie au cours de la période d’étude. Une lithiase urinaire a été retrouvée chez 38 patients,
soit 9,20%. Les patients porteurs de lithiase avaient un âge moyen de 43 ans ±15,31 avec des extrêmes
de 17ans et de 79ans. Parmi les sujets porteurs de lithiase urinaire 15,78% des patients étaient
asymptomatiques, 84,22% étaient symptomatiques ; il s’agissait de la douleur (78,9%), des troubles
urinaires (76,4%), et une hématurie (13,2%). La lithiase était rénale dans 73,7% des cas, urétérale
(10,6%) et vésicale (15,8%). Le nombre de lithiase chez un patient varie de 01 à 06 avec une moyenne
de 02 lithiases par patient. Douze patients présentaient une complication : une hydronéphrose grade II
(n=7), vessie de lutte (n=4) et une pyonéphrose (n=1). L’âge avancé et l’apport hydrique insuffisant
étaient associé à la survenue de lithiase ( respectivement p=0,04 et p<0.001).
Conclusion : La lithiase urinaire touche des sujets des deux sexes avec une légère prédominance
masculine.
Mots clés : Echographie, diagnostic, lithiase urinaire, Parakou
ABSTRACT:
Introduction : Urolithiasis is a common pathology that can be life-threatening in the long term. The
aim of this work is to study the epidemiological and ultrasonographic aspects of urolithiasis in CHUD-
B/A.
Patients and methods: This was a cross-sectional, descriptive and analytical study. It took place from
1 May to 31 August 2018 in the medical imaging department of CHUD-B/A. the study population
consisted of patients referred to the medical imaging department for abdominal ultrasound who agreed
to participate in the study. The patients were grouped into two categories: patients with urolithiasis
(case) and the group of subjects not suffering from lithiasis (controls).
Results: Four hundred and thirteen (413) patients were received for an ultrasound in the imaging
department during the study period. A urolithiasis was found in 38 patients, or 9.20%. Patients with
lithiasis had a mean age of 43 ± 15.31 years with extremes of 17 years and 79 years. Among subjects
with urolithiasis 15.78% of patients were asymptomatic, 84.22% were symptomatic; these included pain
(78.9%), urinary disorders (76.4%), and hematuria (13.2%). Lithiasis was renal in 73.7% of cases,
ureteral (10.6%) and bladder (15.8%). The number of lithiaseations in a patient varies from 01 to 06
with an average of 02 lithiaseations per patient. Twelve patients had a complication : grade II
hydronephrosis (n = 7), control bladder (n = 4) and pynephrosis (n = 1). Older age and insufficient fluid
intake were associated with the occurrence of lithiasis (respectively p = 0.04 and p <0.001).
Conclusion : Urolithiasis affects subjects of both sexes with a slight male predominance.
Keywords : Ultrasonography, diagnosis, urolithiasis, Parakou