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Unité-Progrès-Justice
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENNTS SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
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UNIVERSITE JOSEPH KI-ZERBO
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UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE EN SCIENCES DE LA SANTE
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SECTION MEDECINE
(Département de Pédiatrie)
Dédicaces
Je dédie ce travail :
Au Dieu Tout Puissant pour la capacité qu’il m’a donnée d’entreprendre ces
études de spécialisation,
Aux patients qui sont décédés dans des conditions de transport difficiles
Remerciements
Nos remerciements vont :
A tous les collègues D.E.S. ainés et cadets auprès de qui nous avons beaucoup
appris,
Nous avons été fascinés par votre grande connaissance de la pédiatrie. Femme
de rigueur et de fermeté dans l’esprit scientifique, vos grandes qualités humaines
et scientifiques, votre sens aigu de l’honneur, votre disponibilité dans
l’encadrement de vos étudiants qui vouent en vous une admiration sans partage
et votre franchise font de vous un maître très apprécié. Recevez toute notre
gratitude et notre reconnaissance. Que le Tout Puissant vous guide et vous
protège chaque jour de votre vie.
Cher Maître,
Nous sommes fiers de vous compter dans notre jury de mémoire. Nous avons eu
l’immense honneur de bénéficier de votre enseignement au cours de notre
formation. Vos grandes connaissances scientifiques permettront d’élever la
qualité de ce modeste travail. Nous vous sommes sincèrement reconnaissants et
vous prions de recevoir cher Maître, l’expression de notre profond respect.
Cher Maître,
Cher Maître,
C’est un honneur pour nous de vous avoir dans ce jury. Nous profitons de
l’occasion pour vous témoigner notre reconnaissance pour l’encadrement reçu
lors de notre formation de base. Votre humanisme, votre rigueur scientifique et
votre attachement au travail bien faits sont quelques-unes de vos valeurs que
nous aimerions incarner. Puisse Dieu vous bénir, vous et votre famille !
Cher Maître,
Cher Maître,
Nous avons été émerveillé par votre capacité de transmettre les connaissances
lors des cours et les stages d’externat. Nous sommes honoré de votre présence
dans ce jury. Veillez recevoir notre gratitude et notre profond respect. Puisse le
Tout Puissant vous bénir vous et votre famille.
Cher Maître,
C’est pour nous, un grand honneur que vous ayez accepté de juger ce travail.
Pour l’encadrement dont nous avons bénéficié au cours de notre formation, nous
vous en sommes infiniment reconnaissants. Vos larges connaissances
scientifiques et votre rigueur dans le sens du travail bien fait font de vous un
Maître admiré et respecté. Veuillez recevoir cher Maître, notre reconnaissance et
notre profond respect.
Cher Maître,
Pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail, nous vous
en sommes infiniment reconnaissants. Votre ardeur au travail, vos compétences
scientifiques et votre simplicité hors du commun ne cessent de nous inspirer.
Nous vous prions, cher Maître, de trouver ici, l’expression de notre profonde
gratitude.
Cher Maître,
C’est un honneur pour nous que vous ayez accepté de codirigé notre travail de
mémoire. Nous avons beaucoup appris à vos côtés lors de notre stage de
spécialisation. Votre concept de « psychothérapie » au cours des staffs nous ont
permis d’apprendre dans la bonne humeur. Veuillez trouver en ce travail,
l’expression de notre reconnaissance. Que Dieu vous bénisse, vous et votre
famille.
1. Définitions.................................................................................................... 5
2. Système sanitaire au Burkina Faso .............................................................. 5
2.1. Organisation administrative................................................................... 5
2.2. Organisation de l’offre de soins ............................................................ 5
3. Types de transport ........................................................................................ 6
4. Ambulances.................................................................................................. 8
5. Equipement des ambulances ........................................................................ 9
6. Médicaments .............................................................................................. 12
7. L’équipage du transport pédiatrique .......................................................... 13
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE .......................................................... 14
1. Objectifs ..................................................................................................... 15
1.1. Objectif général ................................................................................... 15
1.2. Objectifs spécifiques............................................................................ 15
2. Méthodologie ............................................................................................. 15
2.1. Type et période d’étude ....................................................................... 15
2.2. Cadre d’étude ....................................................................................... 15
2.3. Population d’étude ............................................................................... 18
SUGGESTIONS .................................................................................................. 39
REFERENCES .................................................................................................... 41
Tableau VI: Gestion des évacuations sanitaires par les chauffeurs d’ambulance
............................................................................................................................. 26
1. Définitions
La référence est un mécanisme par lequel une formation sanitaire oriente un cas
qui dépasse ses compétences vers une structure plus spécialisée et mieux
équipée [27]. L’évacuation est une référence réalisée dans un contexte d’urgence
[4]. C’est le déplacement d’une victime (malade, blessé) du lieu de sa prise en
charge initiale a une formation sanitaire pour une prise en charge appropriée à
visée diagnostique, de soins ou de prévention, en raison de l’insuffisance de
soins sur place mais aussi parfois pour des raisons de convenance personnelle.
D’où la nécessité de mettre en balance le niveau de technicité médicale locale et
le risque encouru durant le transport et au niveau de la structure d’accueil : le
rapport bénéfice/risque doit être positif à savoir ne pas aggraver l’état de la
victime [12,15].
3. Types de transport
Les transports sanitaires peuvent être distingués en primaire et secondaire. Le
transport primaire convoie les malades des foyers ou des places publiques à la
formation sanitaire. Le transport secondaire permet le déplacement des patients
d’une formation sanitaire à une autre. Dans cette situation, il est ascendant s’il
convoie le patient vers une structure de soins plus spécialisés et descendant dans
le circuit inverse. Le transport secondaire est dit inter-hospitalier si le patient
quitte un hôpital pour un autre. Le transport intra-hospitalier est utilisé pour les
transferts du patient d’un service à un autre dans le même hôpital [12,17,19].
Le TIIH est un type de transport non médicalisé qui concerne les patients
ne présentant pas de détresse vitale mais dont l’état clinique nécessite une
surveillance particulière. Il est assuré en liaison avec le SAMU dans les
pays qui en disposent. Le transport se décide entre le médecin demandeur
et le médecin receveur. Le personnel accompagnant est un infirmier ayant
une expérience en réanimation néonatale ou en urgences pédiatriques d’au
moins un an. Ce type de transport est le plus pratiqué au Burkina Faso
avec les structures sanitaires publiques (transport vers les CHR et CHU),
privées et la brigade nationale des sapeurs-pompiers, pour les cas graves.
Le TSA est un type de transport non médicalisé qui convoie les patients
dont l’état clinique est stable et n’encourt pas de risque de complications.
Il peut concerner les patients dont l’état clinique nécessite un examen
complémentaire sémi-urgent dans un autre site d’hospitalisation. Parfois,
ce sont des nouveau-nés retournant auprès de leur mère en maternité après
un séjour en milieu spécialisé. Le personnel est constitué d’un
ambulancier titulaire d’un certificat de capacité d’ambulancier. Dans notre
contexte, le TSA est souvent utilisé dans des situations urgentes pour
raisons de contraintes matérielles et de manque de personnel
[11,24,35,36].
Les principes généraux suivants doivent être respectés pour la sécurité du patient
transporté [9,14,21,22,25]:
4. Ambulances
On définit l’ambulance comme le véhicule destiné exclusivement au transport
des malades. Ce sont des véhicules adaptés au transport sanitaire et comportent
[5]:
patient se dégraderait. Ces moyens sont équivalents à ceux que l'on peut
trouver dans une unité mobile d'hospitalisation (UMH)
6. Médicaments
Il est institué une liste de médicaments obligatoires dans toute ambulance de
transport médicalisé [35,37]. Il s’agit de médicaments indiqués dans les
situations suivantes :
1. Objectifs
2. Méthodologie
moyen d’action du district était de 6,88 km pour une moyenne de 6,1 km pour le
niveau national [26].
L’effectif du district sanitaire était de 257 agents [7,26] dont six médecins
généralistes, un pharmacien, 90 infirmiers et 40 sages-femmes et maïeuticiens
d’Etat. Cet effectif minimal a permis d’assurer le paquet minimal d’activités et
le paquet complémentaire d’activités au profit de la population.
Etait considéré comme évacué tout patient admis dans un contexte d’urgence et
disposant d’une fiche de référence quel que soit le moyen de transport utilisé. Le
délai de consultation a été estimé en considérant la date de début des premiers
symptômes de la maladie et la date de consultation. La durée du trajet a été
3. Résultats
Neuf cent cinquante-deux patients ont été reçus par évacuation à l’USP au cours
de l’année 2016 sur un total d’admission de 3149 patients soit 30,23% des
patients. Au cours de la même période, parmi 1204 patients hospitalisés, 106
patients étaient décédés soit une mortalité intra hospitalière de 8,84%.
Agriculteur;
182
Matinée
Garde 26%
29%
Permanence
45%
Aucun patient n’avait été évacué par ambulance et les raisons évoquées par les
parents étaient les suivantes : 3,22% estimaient que l’ambulance n’était pas
disponible ; 12,90% des parents manqueraient de moyens financiers pour utiliser
l’ambulance et 88,88% n’avaient pas utilisé l’ambulance parce qu’elle ne leur
aurait pas été proposée.
Tableau VI: Gestion des évacuations sanitaires par les chauffeurs d’ambulance
Items Modalités Fréquence n(%)
Compétence des Formation de base 0(00,00)
chauffeurs Formation continue 0(00,00)
Décisions prises par les ICP 3(100,00)
Organisation du transport
Transport ambulancier 3(100,00)
Ambulance ou à défaut un véhicule utilitaire (de
Vecteur utilisé
supervision) type 4×4 en cas de panne
Consommables disponibles constitués uniquement de gants
Conditions matérielles
d’examen
Décédés
Référés/ Evacués 7%
16%
Guéris
77%
4. Commentaires et discussion
Transporter des enfants et des nouveau-nés gravement malades, aussi bien
Burkina Faso qu’en Afrique au Sud du Sahara constitue un challenge pour les
systèmes de santé. Pourtant, à notre connaissance, aucune étude n’a été faite sur
les évacuations sanitaires pédiatriques dans notre pays. Notre étude nous a
permis d’analyser les conditions des évacuations pédiatriques au premier niveau
de soins au Burkina Faso. Bien qu’elle soit pionnière, notre étude présentait des
limites.
Malgré ces limites, nous avons obtenu des résultats valides que nous avons
discutés, comparés aux normes internationales et aux résultats d’autres auteurs.
Les pères des patients étaient agriculteurs dans 83,87% et les mères femmes au
foyer dans 96,77%. La province du Sourou est une zone potentiellement agricole
et cette activité occupe la majorité de la population non seulement pendant
l’hivernage, mais aussi pendant la saison sèche avec les cultures de contre-
saison. Comme toutes les femmes rurales du Burkina Faso, les mères des
patients évacués s’occupaient des travaux ménagers pendant l’essentiel de leur
temps.
Les patients provenaient du milieu rural dans 83,87% des cas. Ces chiffres sont
le reflet de la distribution de la population générale. La vallée du Sourou
constitue un véritable pôle d’attraction pour ses potentialités maraichères.
La décision d’évacuation avait été prise par l’ICP en accord avec le personnel de
l’USP dans tous les cas. Notre résultat était différent de celui trouvé par Jourdain
en France chez qui les décisions étaient prises par le médecin traitant en accord
avec le médecin régulateur [19]. Cette différence s’expliquerait par le fait qu’au
premier niveau de contact de la population avec les services de santé dans notre
contexte, c’est un infirmier qui consultait alors qu’en France, il s’agissait d’un
médecin. Cette coordination permettait à l’équipe d’accueil de préparer la place,
les médicaments et les consommables nécessaires à la prise en charge du patient.
Elle avait permis d’éviter les improvisations et les tâtonnements souvent
préjudiciables à la survie du patient.
Les renseignements cliniques des patients avaient été transmis par appel
téléphonique et par fiche d’évacuation dans tous les cas. Notre résultat est
similaire à celui de Jourdain en France qui trouvait également un taux d’appel de
100%. L’intérêt des moyens de communication instantanée comme le téléphone
et l’internet dans l’offre de soins n’est plus à démontrer. L’utilisation de la
télémédecine dans le transport pédiatrique permet l’amélioration du pronostic
des patients [10].
Les parents des patients évacués n’avaient reçu aucune information concernant
les précautions à prendre lors du transport dans 48,39% des cas. Les conseils
prodigués aux autres les invitaient à faire attention à la voie d’abord veineux et
d’arriver le plus rapidement possible à l’USP. Cette attitude est différente de
celle décrite par les protocoles de transport des patients critiques. Selon Warren,
l’information du patient ou de son accompagnateur sur les procédures de
transport permettait une prise en charge optimale du patient en favorisant leur
adhésion aux soins. Dans le cadre du transport des patients gravement malades,
Dans notre étude 31,25% des patients attendaient de l’argent pour partir 30
minutes après la fin de la consultation. Ils n’avaient pas été transportés
directement à l’USP dans 35,87% des cas mais les parents avaient été à leurs
domiciles pour chercher du soutien (16,13%). Le niveau socio-économique des
parents, l’absence de l’assurance maladie et le transport non médicalisé dans
notre contexte pourraient expliquer le retard à l’évacuation sanitaire.
Aucun patient évacué n’avait été accompagné par un agent de santé. Les moyens
de transport utilisés ne permettaient pas une surveillance ou l’administration de
soins au cours du trajet. Pourtant, tous les patients étaient référés dans un
contexte d’urgence et nécessitaient au minimum un TIIH. La non disponibilité
de ce type de transport dans le district sanitaire de Tougan expliquerait cette
situation.
Les concepts de référence et évacuations étaient maitrisés par tous les ICP
interviewés. Ils sont enseignés lors de la formation de base et des formations
continues.
Les principes du transport des patients étaient connus et suivis par l’ensemble
des ICP. Il s’agissait de l’appel de l’USP et de l’ambulancier, la rédaction de la
fiche d’évacuation sanitaire et de l’entretien avec les accompagnateurs des
malades. Par contre, les informations données aux parents n’étaient pas
structurées.
La mise en condition des patients avait été faite en suivant les directives du
guide de diagnostic et de traitement. La mise en place de la voie d’abord
veineux devrait permettre de stabiliser le patient avant le départ de la formation
sanitaire, de prendre efficacement en charge toute complication aigue au cours
du transport et de réduire le délai d’administration des premiers soins dans la FS
d’accueil.
Les ICP avaient cité prioritairement l’ambulance comme moyen de transport des
patients gravement malades (70,58%). Ils disaient être confrontés au problème
de disponibilité de l’ambulance ou de praticabilité des voies d’accès en fonction
des saisons. Cet état de fait expliquerait la non proposition de l’ambulance
systématiquement comme moyen de transport.
Sept patients (3,23%) avaient présenté une hypoglycémie sévère dès l’admission
et le délai moyen d’administration des premiers soins à l’USP était de 17±12
minutes. Hatherill et Goh avaient trouvé des résultats supérieurs aux nôtres qui
étaient respectivement de 13,7% et de 6% d’incidents à type d’hypoglycémie au
cours du transport [12,17]. Ce taux bas pourrait s’expliquer par les mesures
comme l’utilisation de « l’eau de bienvenue » (5 carreaux dans un litre d’eau), le
bolus de sérum glucosé hypertonique systématique, les conseils pour
l’alimentation en cours de trajet pour les grandes distances.
Le taux de décès parmi les patients évacués était de 7%. Ce taux était
comparable à celui la mortalité hospitalière de l’USP qui était de 8,84% en
2016. Ces décès faisaient suite à une hypoglycémie ou à une anémie sévère. Ce
taux était sous-estimé car certains cas graves ne parvenaient pas à l’USP, donc
non comptabilisés. Pour les ICP, « il y’a des enfants qui meurent en cours de
route et les parents repartent directement à la maison. Dans ce cas, il n’est
enregistré ni dans les statistiques du CSPS ni au CMA et cela fait une perte de
données ». La mise en œuvre des audits des cas de décès en communauté serait
en souffrance et nécessite d’être renforcé.
La durée du séjour hospitalier était en moyenne 4±2 jours. Les patients étaient
autorisés à retourner à domicile dès que le relai du traitement injectable par la
voie orale était bien toléré.
CONCLUSION
L’étude a montré que les patients évacués étaient jeunes et le moyen de transport
utilisé était la motocyclette. Aucun patient n’avait été accompagné par un
personnel de santé. Les informations données aux parents en vue d’acquérir leur
consentement à l’évacuation étaient incomplètes et non structurées. Les patients
étaient transportés à l’USP par une motocyclette. La mortalité des patients
évacués n’était pas plus élevée que la mortalité intra-hospitalière générale de
l’USP, abstraction faite des patients décédés lors du transport qui n’avaient pas
pu être comptabilisés.
SUGGESTIONS
Au Ministre de la Santé :
Au Médecin-Chef du District :
A la communauté
REFERENCES
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interhospital transport by specialized pediatric staff. Crit Care Med.
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35. Warren J, Fromm RE, Orr RA, Rotello LC, Horst HM, American College of
Critical Care Medicine. Guidelines for the inter- and intrahospital transport
of critically ill patients. Crit Care Med. 2004;32(1):256-262.
ANNEXES
Q2.1. Y’a-t-il une différence entre référence et évacuation d’un malade ? (si
réponse oui, demander de préciser cette différence).
XXXII
Q3.5. Y’a-t-il dans l’ambulance des équipements permettant d’assurer la prise
en charge ou la surveillance des patients gravement malades au cours du
transport ?
Informations générales
XXXIII
venu directement ?...................................
Sinon où êtes-vous allé ?
A la maison ……………………………….
Chez un ami………………………………
Chez un parent…………………………..
Chez un tradipraticien…………………………
Au marché……………………………….
Au champ…………………………………….
Qu’êtes-vous allé faire ?
Informer …………………………………….
Chercher de l’argent ……………………….
Chercher autre soutien ………………………
Penser que l’état de l’enfant ne nécessite pas …
Autre ………………………………………
Avez-vous eu des conseils sur les
conditions de transport ?
On m’a proposé l’ambulance …………………
Faire attention à la VV ………………………
Donner à boire en route ……………………
Donner à téter ou manger en route…………
Arriver le plus rapidement possible ………
Autres conseils ……………………………
Rien …………………………………………
Moyen de transport utilisé :
Ambulance ………………………………….
Voiture personnelle …………………………
Transport en commun ………………………
Moto …………………………………………
Vélo …………………………………………
Pied …………………………………………
Si l’ambulance n’a pas été utilisée,
demander les raisons :
Problème d’argent …………………………...
Ambulance non proposée ……………………
Ambulance non disponible à temps …………
XXXIV
VV disponible ?
VV praticable ?
Cathéter utilisé de calibre satisfaisant ?
Délai depuis la pause de la VV (heure)
Heure d’administration du premier
médicament
Site de pose de la VV
Dos de la main ………………………………
Creux du scaphoïde …………………………
Face antérieure de l’avant-bras ………………
Plis du coude ………………………………
Pied ………………………………………..
Jugulaire ……………………………………
Temporale ……………………………………
Autre site ……………………………………
Evolution au CMA
XXXV
RESUME
XXXVI
SAMMURY
Method: It required a mixed qualitative and quantitative study with prospective data
collection from January to March 2016.
Results: Data collection was about 217 cases of pediatric assessments, 17 nurse heads
of peripheral facilities and three paramedics. The mean age of the patients was 34.2 ±
27.6 months and the sex ratio was 1.38. Patients were evacuated for advanced care
(74.19%) and the means used to achieve referral facility was the motorcycle (93.54%).
The decision to refer the patients was made by the nurse heads of peripheral facilities
in agreement with the PCU staff in all cases. The conditioning was performed in
64.74% of patients with peripheral venous catheterization and 95.24% of them
received first aid. The transmission of clinical information was made by a phone call
and an evacuation record in all cases. More than 48% of the parents had not received
any information on the precautions to be taken during transport. No patient was
accompanied by a health worker and the median of the trip was 2 hours and 15
minutes. At admission to the PCU, 80.95% of the venous routes were passable and
3.23% had severe hypoglycemia and 7% of the patients died in the PCU.
Conclusion: The conditions under which children seriously ill are transported do not
meet safety and quality standard. A longer-term study of pediatric evacuation to a
health facility at a higher levels of care could provide more comprehensive results to
better guide decisions
E-mail: wendmettah@gmail.com
XXXVII
XXXVIII