Vous êtes sur la page 1sur 1

QUESTIONS 4 ET 5 PAGE 85

Question 4 : Dans ce texte, Montesquieu met en évidence l'inconstance des modes et


des mœurs en France. Il utilise des expressions telles que "caprices de la mode",
"oublié comment ils étaient habillés cet été", "ignorant encore plus comment ils le
seront cet hiver", "une mode nouvelle viendrait détruire tout mon ouvrage", "une
révolution les fait descendre tout à coup", "les règles de leur art ont été asservies à
ces caprices". Montesquieu utilise également des temps verbaux au passé pour
souligner l'évolution et l'inconstance des modes et des mœurs, comme "ils ont
oublié", "elle est peinte", "il a été un temps", "les architectes ont été souvent obligés",
"autrefois, les femmes avaient", "aujourd'hui, il n'en est pas question". Les
compléments circonstanciels tels que "cet été", "cet hiver", "insensiblement", "tout à
coup", "quelquefois" renforcent également cette idée d'inconstance et de
changement constant.

Question 5 : Ce texte est satirique car Montesquieu critique ouvertement les


comportements et les mœurs de la société française de l'époque. Il utilise un ton
ironique pour décrire l'obsession des Français pour la mode et leur propension à
suivre les dernières tendances sans se soucier de l'aspect éphémère de celles-ci. Il
ridiculise également les coiffures extravagantes, les mouches sur le visage et les
talons hauts qui donnaient aux femmes l'apparence d'être sur un piédestal.
Montesquieu utilise également des expressions comme "combien il en coûte à un
mari pour mettre sa femme à la mode" pour souligner la futilité de cette obsession
pour la mode et l'inutilité de dépenser de l'argent pour suivre les dernières
tendances. Le texte se termine également sur une note satirique, en soulignant que
les mœurs des Français changent en fonction de l'âge de leur roi, soulignant ainsi leur
manque de véritable identité culturelle.

Vous aimerez peut-être aussi