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Introduction
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La triste vérité, pourtant, c’est qu’une idéologie communiste mutante l’a remplacé
et a étendu son pouvoir sur le monde entier. Il y a les pays ouvertement
communistes que sont la Chine, la Corée du Nord, Cuba et le Vietnam, mais il y a
aussi les pays de l’ancien bloc soviétique au sein desquels l’idéologie et les façons
de faire propres aux communistes exercent encore une forte influence. Les pays
d’Afrique et d’Amérique du Sud, sous couvert de démocratie et de républicanisme,
pratiquent la voie du socialisme. Puis il y a les nations d’Europe et d’Amérique du
Nord, dont les institutions politiques foisonnent d’influences communistes sans que
personne ne s’en rende compte.
Quelle est donc la nature du communisme ? Quel est son objectif ? Pourquoi
considère-t-il l’homme comme son ennemi ? Comment y échapper ?
À la suite de la guerre froide, le poison communiste a continué d’agir dans les pays
anciennement communistes. Mais il s’est également répandu dans le reste du
monde. En infiltrant les idéologies, le communisme a permis au spectre
d’influencer la société humaine à l’échelle planétaire, au point que de nombreuses
personnes relayent ses projets macabres en croyant que cela vient d’eux-mêmes.
De cette façon, les gens perdent leur capacité à juger du vrai et du faux, à discerner
le bien du mal. C’est un complot maléfique, et il est presque arrivé à son terme.
Le bien comme le mal, Dieu comme le diable, résident dans le cœur de chacun.
Une vie peut sombrer dans la décadence morale comme elle peut s’élever grâce à la
cultivation. Ceux qui croient en Dieu savent que chercher à développer activement
une pensée et une conduite morales permet à nos pensées droites d’être renforcées
par les divinités, et que les divinités rendent les miracles possibles. Elles aideront
également à l’avancement de la moralité par palier pour aider l’homme à devenir
une personne plus noble, et finalement permettre son retour au paradis. Une
personne d’une moralité basse, en revanche, est remplie d’égoïsme : désir, appétit,
ignorance, orgueil. Alors que les divinités ne reconnaîtront pas de telles pensées et
de telles actions, le démon, lui, va les amplifier, en intensifiant l’égoïsme et la
méchanceté, en incitant la personne à commettre de mauvaises actions, et ainsi se
créer du karma, précipitant encore davantage le déclin moral, avec l’enfer pour
étape ultime. Si les critères moraux de la société humaine chutent, alors le diable
accélérera ces tendances pour causer encore plus de mauvaises actions, plus de
karma et la destruction finale de l’humanité.
Les turbulences qui ont frappé l’Europe au XVIII e siècle, et le déclin moral qui en
a résulté, ont offert une opportunité au démon. Il s’est appliqué à subvertir, petit à
petit, les critères de discernement entre le bien et le mal. Il a promu l’athéisme, le
matérialisme, le darwinisme et la philosophie de la lutte. Le démon a choisi Marx
pour être son émissaire parmi les hommes. Le Manifeste du Parti communiste de
1848 de Marx prône la destruction violente des entreprises privées, des classes
sociales, des nations, des religions et de la famille. La Commune de Paris de 1871
a été sa première tentative de prise de pouvoir.
Ses partisans expliquent que la question du pouvoir est au cœur de la philosophie
politique de Marx. Il y a du vrai et du faux. Si l’on veut être clair au sujet des buts
ultimes du communisme, on doit reconnaître que quand bien même la question du
pouvoir politique pour le communisme a une importance réelle, celle-ci doit être
fortement relativisée. Son importance réside dans le fait qu’accéder au pouvoir
politique permet une corruption de l’humanité rapide et étendue. Avec les leviers
du pouvoir, les communistes peuvent promouvoir leur idéologie avec violence et
éradiquer une culture traditionnelle en à peine quelques décennies ou quelques
années. Cependant, cette question est secondaire, car même sans l’appareil d’État,
le démon a d’autres moyens d’exploiter les faiblesses et les défauts des hommes ;
la tromperie, la récupération, la coercition, la confusion et ainsi le retournement de
la pensée traditionnelle, la subversion de l’ordre et la création de soulèvements ;
diviser et conquérir avec pour objectif le contrôle total.
Le diable a choisi des agents, parmi Marx et d’autres, pour qu’ils fassent obstacle
aux principes que Dieu a posés pour la société humaine et pour qu’ils les
détruisent. Il incite à la lutte des classes et à l’abolition des structures sociales
établies. En Orient, il a lancé une révolution violente et mis en place un État
totalitaire associant politique et religion. À l’Ouest, c’est par le biais d’un
communisme progressif et non violent qu’il s’est établi, en instaurant une
imposition élevée et une redistribution systématique des richesses. À l’échelle
mondiale, il cherche à étendre l’idéologie communiste à la totalité des systèmes
politiques, œuvrant à l’affaiblissement des États-nations et à la mise en place d’un
gouvernement mondial. C’est cette notion de « paradis sur terre » telle qu’elle
existe dans le communisme, une soi-disant société collective sans classes sociales,
sans nations ou gouvernements, mais basée sur les principes du « chacun donne
selon ses capacités et chacun reçoit selon ses besoins ».
Le communisme, avec son projet de paradis sur terre, promeut une conception
athée du « progrès social ». Il se sert du matérialisme pour saper les aspirations
spirituelles du genre humain, notamment la croyance au divin et à la religion, et il
l’étend à tous les domaines de la société, que ce soit la politique, l’économie,
l’éducation, la philosophie, l’histoire, la littérature, l’art, les sciences sociales, les
sciences naturelles, et même la religion. Tel un cancer, le communisme élimine les
autres croyances à mesure qu’il se métastase, jusqu’à même éliminer la croyance
en Dieu. Étape par étape, il détruit les souverainetés et les identités nationales,
ainsi que les traditions culturelles et l’héritage moral de l’humanité, et ce faisant, il
entraîne l’homme vers la destruction.
Toutes les lois traditionnelles viennent de la moralité et ont pour but de soutenir la
moralité. Le communisme, lui, essaie de séparer la moralité de la loi, puis de
détruire la moralité en concoctant des lois mauvaises ou en interprétant celles
issues de la tradition d’une façon malveillante.
Dieu enjoint à l’homme d'être aimant ; le communisme, lui, agite la lutte des
classes et appelle à la violence et au meurtre.
Dieu a établi la famille comme unité sociale de base ; le communisme de son côté
estime que la famille est la manifestation d’un système capitaliste et privé, et il
appelle à son élimination.
Dieu a établi la forme que devrait prendre la moralité, le gouvernement, les lois, la
société et la culture ; le communisme veut « le renversement violent de tout ordre
social actuel ».
Dieu a transmis à l’homme les formes inimitables des arts traditionnels pour qu’il
lui soit donné de conserver l’image de Dieu ; les arts traditionnels rappellent à
l’humanité la beauté du paradis, renforcent la foi en Dieu, élèvent la moralité et
nourrissent la vertu. Le communisme, de son côté, voudrait que l’homme vénère
des créations modernes tordues, des productions artistiques qui étouffent notre
nature divine, laissent libre cours aux impulsions démoniaques qui incitent au
désordre et au chaos, et il manipule le monde de l’art en répandant des idées
avilissantes, laides, déformées, malfaisantes et décadentes.
Dieu veut que l’homme soit humble et plein de respect et d’admiration envers sa
création. Le communisme, lui, cherche à réveiller le démoniaque et l’arrogance
dans le cœur de l’homme, et il l’encourage à se révolter contre Dieu. En amplifiant
le mal, inhérent à la condition humaine et inévitable chez l’homme, il exploite la
notion de « liberté » pour favoriser les conduites immorales qui s’affranchissent du
sentiment de devoir ou d’obligation. Le slogan « égalitaire » est utilisé pour
réveiller la jalousie et la vanité chez l’homme, car l’homme est tenté par la
célébrité et les intérêts matériels.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les communistes ont étendu leur empire
militaire et économique, et le bloc communiste et le monde libre se sont affrontés
pendant des décennies. La doctrine communiste est devenue une religion séculaire
dans ces pays, une vérité inattaquable enseignée dans les manuels scolaires. Mais
ailleurs dans le monde, le communisme a pris racine sous d’autres formes et il a eu
une influence colossale.
Le spectre communiste est lié à Satan ; parfois l’un et l’autre sont un, et l’on ne
cherchera donc pas à les distinguer.
Les arrangements du démon sont présents tant en Orient qu’en Occident, dans
chaque profession et dans chaque mode de vie. Parfois, son pouvoir est morcelé et
parfois pleinement constitué ; parfois il utilise telle technique, et parfois telle autre.
Il ne suit pas de modèle précis.
L’énergie maléfique du diable peut s’étendre d’une sphère à une autre, d’un groupe
à un autre ou d’un mouvement à un autre. Une fois dépassée la contestation contre
la guerre du Vietnam en Occident dans les années 1970, par exemple, le diable a
manipulé les adolescents rebelles et redirigé leur énergie dans l’agitation pour le
féminisme, l’écologie et la légalisation de l’homosexualité. D’autres agissements
du diable ont visé la subversion de la civilisation occidentale de l’intérieur.
Le diable peut faire de personnes malintentionnées des agents à son compte dans le
monde humain ; avec hypocrisie, il parvient à tromper les gens innocents ou
compatissants, et il les transforme en apologues de sa cause.
Les agents du démon – dont la plupart s’ignorent – sont à tous les niveaux de la
société, parmi l’élite, les classes moyennes et les classes inférieures. Ainsi, ses
activités se manifestent soit par des révolutions venant de la base, par des
conspirations qui viennent des influents, soit par des réformes venant du centre de
l’échiquier politique.
Le diable peut prendre toute forme et exister en plusieurs lieux à la fois. Il se sert
d’êtres de bas niveau ou de spectres dans d’autres dimensions pour faire son œuvre
: la pornographie et la dépendance aux drogues sont des instruments du démon.
Ces êtres se nourrissent des énergies négatives de l’homme, notamment la haine, la
peur, le désespoir, l’arrogance, la rébellion, la jalousie, les rapports sexuels sans
entrave, la rage, le déchaînement, la paresse et tant d’autres.
Le diable vit dissimulé et il est plein de ruse. Il utilisera l’avarice de l’homme, sa
méchanceté et sa noirceur pour arriver à ses fins, et tant que les pensées de la
personne s’accordent avec ces critères, il sera capable de la contrôler. Très souvent,
les gens pensent agir par eux-mêmes et suivre leurs propres pensées. En fait, ils
sont manipulés sans s’en rendre compte.
Le socialisme propose de voter des lois pour garantir l’égalité des droits, mais en
réalité, il tire vers le bas les valeurs morales et prive la population de la liberté qui
est la sienne de tendre vers le bien. En temps normal, les gens de tous horizons
présentent des caractéristiques variées de par leurs croyances religieuses, leurs
critères moraux, leur connaissance de la culture, leur parcours éducatif, leur
intelligence, leur force de caractère, leur diligence, leur sens des responsabilités,
leur agressivité, leur capacité à innover et construire, etc. De toute évidence, il est
impossible d’imposer l’égalité en élevant subitement ceux situés à des bas
niveaux : ainsi le socialisme décide plutôt de restreindre ceux des niveaux élevés.
La visite était répétée. On les accueillait avec des fleurs, du vin, des danses et des
chants et de jeunes enfants ou des responsables toujours souriants. Ensuite on les
emmenait voir les ouvriers au travail, qui travaillaient dur et qui leur parlaient
librement et comme à des amis, mais aussi rencontrer des étudiants très studieux et
assister à de beaux mariages.
Ce qu’ils ne voyaient pas, c’était les procès publics, les condamnations en masse,
les lynchages, les sessions collectives d’embrigadement, les enlèvements, les
lavages de cerveau, les isolements en cellule, les camps de travail obligatoire, les
massacres, les expropriations et les confiscations de biens, les famines, la
médiocrité des services publics, l’absence de vie privée, l’espionnage, la
surveillance, le contrôle persistant des voisins et des informateurs et les luttes de
pouvoir violentes au sommet, ainsi que le luxe extravagant des élites. Ils n'étaient
tout particulièrement pas en mesure de voir la souffrance des gens ordinaires.
Les visiteurs prenaient ce qui leur était montré comme la norme des pays
communistes. Ainsi, ils promouvaient le communisme à l’Ouest en écrivant des
livres et des articles, en faisant des discours, et beaucoup d’entre eux ne savaient
pas qu’ils avaient été dupés. Un petit nombre cependant a été en mesure de voir les
fissures de l’édifice, mais beaucoup sont tombés dans le piège de se croire «
compagnons de voyage » et ont adopté l’attitude chinoise de « ne pas laver son
linge sale en public ». Les massacres, les famines et la répression, pensaient-ils,
n’étaient que le prix à payer de la transition vers le communisme. Ils étaient
persuadés que, alors que le chemin vers le communisme était tortueux, le futur, lui,
serait radieux. Ils refusaient de dire la vérité, car cela reviendrait à salir le nom du
« projet socialiste ». N’ayant pas eu le courage de dire la vérité, ils ont choisi un
silence de honte.
Selon le fantasme communiste, chacun est libre et égal, il n’y a pas d’oppression
ou d’expropriation, les biens matériels existent en abondance, chacun donne selon
ses capacités et reçoit selon ses besoins – un paradis sur terre où chaque individu
peut se développer librement. Une société humaine de ce type n’existe que dans les
fantasmes, et le diable utilise justement ce fantasme tel un appât pour tromper
l’homme.
En réalité, le pouvoir tombe entre les mains d’une petite élite. Le vrai communisme
est un appareil totalitaire contrôlé par un petit groupe qui utilise son monopole
pour réprimer, mettre en esclavage et spolier la majorité. L’heure n’a pas encore
sonné pour ce type de situation dans certains pays socialistes. Ils peuvent alors
donner l’impression d’être modérés. Mais quand les conditions seront opportunes,
tout cela changera, et quand les soutiens naïfs de l’utopie socialiste s’en rendront
compte, il sera trop tard.
Ce chaos a laissé les croyants sincères dans un grand désarroi et dans le désespoir.
Il y a à peine un siècle, une croyance infaillible en Dieu était un signe de rigueur
morale. De nos jours, les croyants sont vus comme des imbéciles et des
superstitieux. Ils ne partagent pas leur croyance avec les autres, ils ne parlent
même pas de leur foi à leurs amis, de peur d’être ridiculisés.
Les universités et les grandes écoles, qui sont censées jouer le rôle de transmetteur
de la sagesse et de la culture du passé dans ce qu’elles ont de plus profond, ont
également été sapées. Dans la première moitié du XX e siècle, le spectre
communiste s’est arrangé pour détruire méthodiquement le système éducatif. La
Chine, célèbre pour la grandeur de sa culture antique, a été soumise au Mouvement
de la nouvelle culture, et ce, avant même l’avènement du Parti communiste. Cela
participait d’une volonté de couper le peuple chinois de ses propres traditions. Une
fois les communistes au pouvoir, ils ont eu recours à la nationalisation du système
éducatif et ont rempli les manuels scolaires d’éléments en faveur de l’idéologie du
Parti, transformant des générations de jeunes Chinois en de féroces « jeunes loups
».
À l’Ouest, le spectre a lancé la tendance progressiste dans les écoles, sous la
bannière de la science et du progrès, avec pour objectif le contrôle de la
philosophie, de la psychologie, de la pédagogie et finalement de l’ensemble du
monde académique, pour endoctriner enseignants et administrateurs. Le lycée a
d’abord commencé par exclure de ses enseignements les compréhensions
orthodoxes et la moralité traditionnelle. Le niveau académique a été baissé afin de
s’assurer que les élèves maîtrisent moins bien la lecture, l’écriture et les chiffres, et
ainsi les rendre moins aptes à se faire un jugement par eux-mêmes ou à utiliser leur
propre bon sens. L’athéisme, la théorie de l’évolution, le matérialisme et
l’activisme politique ont été inculqués aux élèves.
Nous vivons dans une ère où désespoir et espoir coexistent. Ceux qui ne croient
pas en Dieu passent leur vie dans le plaisir sensuel et ceux qui croient en Dieu
attendent son retour dans la confusion et l’impatience.
Un vieil adage de l’humanité dit ceci : une seule pensée juste l'emporte sur cent
mauvaises, et quand la nature de Bouddha d’une personne émerge, elle secoue le
monde des dix directions. Le démon semble puissant, mais il n’est rien devant
Dieu. Si les êtres peuvent maintenir sincérité, bonté, compassion, tolérance et
patience, ils seront protégés par Dieu, et le démon n’aura aucun pouvoir sur eux.