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Division de l'Evaluation et de la Programmation

des Projets d'Investissements


‫قسم برمجة و تقييم مشاريع االستثمار‬
Service d’Identification et d’Evaluation
des Projets d’Investissement ‫مصلحة تحديد و تقييم مشاريع االستثمار‬
NOI....................DEPPI/SIEPI

Fiche synthétique
‟Lois sectorielles (concessions)”

 La loi n°4-89 relative aux autoroutes promulguée par le Dahir n°1-91-109 du 6 Safar 1413 (6 août
1992).

I. Champ d’application :
- Une route projetée, une route nouvelle ou une route préexistante résulte du classement de
cette route ou éventuellement d'une de ses sections dans la catégorie des autoroutes.

Dispositions diverses :

- Les procédures de classement d'une route projetée, une route nouvelle, une route
préexistante ou d'une de leurs sections dans la catégorie des autoroutes, ainsi que celles
relatives à leur déclassement sont fixées par voie réglementaire.
- Le projet d'acte administratif prononçant le classement ou le déclassement donne lieu à une
enquête publique d'un mois qui se déroule concomitamment à l'examen du projet par les
collectivités locales intéressées saisies par l'administration à cet effet.
- Les collectivités locales concernées émettent leurs avis après examen des observations
formulées au cours de l'enquête susvisée.
- A défaut d'avis formulé à l'expiration d'un délai de 3 mois à compter de leur saisine les
collectivités locales concernées sont censées avoir donné un avis favorable.
- L'administration prend l'acte définitif de classement ou de déclassement après avoir
communiqué par écrit à la collectivité locale concernée les motifs techniques, économiques et
administratifs justifiant ledit classement ou déclassement.

 Décret-loi n°2-94-503 du 16 Rabii 1415 (23 septembre 1994) modifiant le Dahir n°1-63-226 du 14
Rabii 1383 (5 août 1963) portant création de l'Office national d'électricité – ONE ;

Mission de l’Office national d’électricité :

- L’intérêt public dans la production, la transmission et la distribution de l'énergie électrique ;


- Possède l’exclusivité de l’aménagement des moyens de production d’énergie électrique d’une
puissance supérieure à 10 MW ; les productions égales ou inférieures à 10 MW doivent être
destinées à l’usage exclusif du producteur ;
- Étude des possibilités de conception, de transmission et de distribution de la production
d'énergie électrique;
- -Développer des programmes d'intervention et proposer au gouvernement les projets de
textes législatifs et réglementaires qu'il juge nécessaires à l'accomplissement de sa mission
- -Est habilité à prendre, Après l'approbation des programmes, toutes les mesures afin de
préparer les ressources électriques pour alimenter les installations de distribution et travailler
sur la prospérité industrielle et la mise en œuvre des travaux liés à la production, le transport
et la distribution d'énergie électrique.
- -est habilité à passer, après appel à la concurrence, des conventions avec des personnes
morales de droit privé, pour la production par ces dernières de l’énergie électrique d’une
puissance supérieure à 10 MW, dans les conditions fixées ci-après :

 la production précitée doit être destinée exclusivement à la satisfaction des besoins de


l’office ;
 les conditions d’équilibre économique prévues par la convention doivent être maintenues
pendant la durée d’exécution de ladite convention.

 La loi 15-02 relative aux ports et portant création de l'Agence Nationale des Ports et de
la Société d'Exploitation des Ports promulguée par le Dahir n°1-05-146 du 20 Chaoual
1426 (23 novembre 2005).

- Le classement et le déclassement du domaine public portuaire s'effectuent


conformément à la législation relative au domaine public de l'Etat.
- Les ports sont construits en totalité ou en partie par l'Etat ou, dans le cadre de
convention de concession, par une personne morale de droit public ou privé.
- Un plan d'aménagement interne de chaque port est établi par l'Agence nationale des
ports. Il a pour objectif principal de définir les affectations des zones portuaires suivant
l'usage principal, telles que les zones de commerce, de pêche et de plaisance.
- Un règlement d'exploitation est établi par l'Agence nationale des ports pour chaque port.
Ledit règlement est approuvé par l'administration.
- La gestion d'un port ainsi que l'exploitation portuaire sont assurées, selon le cas, dans le
cadre du régime de l'autorisation ou de la concession, cette autorisation est accordée
après appel à la concurrence.
- Toutefois, il peut être fait recours à une procédure d'attribution directe lorsque l'activité
portuaire concernée sera exercée pour le compte propre du demandeur de l'autorisation
ou lorsque, après mise en concurrence, aucune offre n'a été proposée ou aucune offre
n'a été retenue.
L'autorisation d'exploitation fixe notamment :
- la durée de l'autorisation qui ne peut excéder 20 ans renouvelable ;
- la date de démarrage de l'exploitation ;
- les conditions d'exploitation ;
- les conditions de prolongation ou de renouvellement éventuel de l'autorisation et de révocation.

La convention de concession prévoit notamment :


- l'objet de la concession ;
- la consistance des biens concédés et, le cas échéant, les règles régissant les biens de retour et les
biens de reprise ; - la durée qui ne peut excéder trente (30) ans prorogeable pour une durée
supplémentaire qui ne peut excéder vingt (20) ans ;
- les charges et obligations relatives à l'entretien et à l'adaptation des infrastructures, des
superstructures, des ouvrages et installations ;
- les conditions d'occupation temporaire du domaine public ;
- le respect, le cas échéant, des prescriptions exigées pour des raisons de défense nationale et de
sûreté publique ;
- le cas échéant, les conditions de renouvellement ou de prorogation ;
- s'il y a lieu, les conditions de rachat, de résiliation et de déchéance La concession est attribuée après
appel à la concurrence.
Toutefois, il peut être fait recours à une procédure de négociation directe lorsque l'activité portuaire
sera exercée pour le compte propre du demandeur de la concession ou lorsque, après mise en
concurrence, aucune offre n'a été proposée ou aucune offre n'a été retenue.
L’autorisation d'occupation temporaire du domaine public portuaire est accordée à toute
personne physique ou à toute personne morale de droit public ou privé qui s'engage à
respecter les clauses d'un cahier des charges, qui fixe notamment :

- l'objet de l'occupation ;
- l'emplacement et la superficie de la parcelle à occuper ;
- la durée de l'occupation qui ne peut excéder 20 ans ;
- la ou les assurances que l'occupant doit contracter pour couvrir sa responsabilité pour les
dommages causés aux tiers ;
- la redevance de l'occupation et le mode de sa révision ;
- le cas échéant, la nature des installations et des constructions à réaliser ainsi que les délais
d'achèvement des travaux ;
- les conditions de renouvellement et de retrait ;
- les conditions de remise en état des lieux à la cessation de l'occupation et, le cas échéant, celles
relatives à la remise à l'agence des installations et constructions réalisées sur le domaine public
portuaire.

 Les concessions, les autorisations d'exploitation ou les autorisations d'occupation temporaire


du domaine public portuaire, ne peuvent être accordées, à l'intérieur du port objet de la
concession de gestion par le concessionnaire de la gestion du port, qu'après l'accord
préalable de l'Agence nationale des ports.

 La loi 52-03 relative à l'organisation, la gestion et l'exploitation du réseau ferroviaire


national promulguée par le Dahir n°1-04-256 du 25 Kaada 1425 (7 janvier 2005).
- Le réseau ferroviaire national fait partie du domaine public de l'Etat et constitue le domaine
public ferroviaire national. Le classement et le déclassement dans le domaine public
ferroviaire s'effectuent conformément à la législation relative au domaine public de l'Etat.
- La gestion des infrastructures ferroviaires d'une partie définie du réseau ferroviaire national
peut s'effectuer par un gestionnaire d'infrastructures ferroviaires dans le cadre d'une
convention de concession conclue avec l'Etat.
- La convention de concession de gestion d'infrastructures ferroviaires peut également
concerner la construction d'infrastructures ferroviaires et/ou l'exploitation technique et
commerciale de services de transport ferroviaire.
- La convention de concession précise la durée de la concession et les conditions d'utilisation
des infrastructures ferroviaires par les opérateurs de transport ferroviaire titulaires d'une
licence d'exploitation de transport ferroviaire visés à l'article 8 ci-dessous ainsi que les
modalités de payement à l'Etat des droits à la concession.
- L'exploitation technique et commerciale de services de transport ferroviaire de marchandises
et/ou de voyageurs sur une partie du réseau ferroviaire national et pour un service donné de
transport s'effectue soit dans le cadre d'une licence d'exploitation de transport ferroviaire
délivrée par l'Etat à un opérateur de transport ferroviaire, soit dans le cadre d'une convention
de concession signée entre l'Etat et l'entreprise ayant à la fois le caractère de gestionnaire
d'infrastructures ferroviaires et d'opérateur de transport ferroviaire.
Pour l'attribution d'une concession ou d'une licence d'exploitation d'un service de transport
ferroviaire, un cahier des charges fixe :
- 1.    la définition et la délimitation du réseau ferroviaire à donner en concession ;
- 2.      les conditions et les délais de réalisation de l'infrastructure  lorsqu'il s'agit d'une
concession avec construction de ligne ;
- 3.      les normes et conditions de gestion et d'entretien du réseau ferroviaire concédé;
- 4.      la durée de validité de la concession ou de la licence d'exploitation de transport
ferroviaire et leurs conditions de renouvellement ;
- 5.      les modalités de paiement du droit à la concession visé au quatrième alinéa de l'article 7
ci-dessus lorsqu'il s'agit d'une concession ;
- 6.      6 les   modalités   de   rémunération   par   l'opérateur   de transport ferroviaire due au
gestionnaire d'infrastructures
- 7.      la définition du service de transport ferroviaire à assurer par l'opérateur de transport;
- 8.      les conditions d'exploitation et de prestation de services de transport ferroviaire ;
- 9.      le respect du principe de l'égalité de traitement des usagers ; les qualifications
professionnelles et techniques minimales ainsi que les garanties financières exigées des
demandeurs ;
- 10. les conditions d'utilisation des infrastructures et de rémunération du gestionnaire
d'infrastructures.
 
Les conventions de concession et les licences d'exploitation de transport ferroviaire sont approuvées
par voie réglementaire.

La société marocaine des chemins de fer


- Il est créé une société anonyme dénommée « Société marocaine des chemins de fer » (SMCF)
régie par la législation relative aux sociétés anonymes, les dispositions de la présente loi
(52.03) et ses statuts.
- Une convention de concession est conclue entre l'Etat et la Société marocaine des chemins de
fer pour la gestion des infrastructures ferroviaires du réseau ferroviaire national et pour
l'exploitation technique et commerciale sur ce même réseau de services de transport
ferroviaire (La durée de la concession est fixée à 50 ans).
- Les conventions ou licences ne pourront être concilies ou accordées qu'en cas où il s'agit
d'une prestation complémentaire aux missions dévolues à la Société marocaine des chemins
de fer ou que celle-ci estime que le prestataire peut effectuer ladite prestation de manière
plus avantageuse que la Société marocaine des chemins de fer.

 Dahir n°1-61-346 du 24 Joumada I 1382 (24 octobre 1962) réglementant les conditions
relatives à la délivrance des autorisations, permissions et concessions des distributions
d'énergie électrique

II appartiendra au ministère des travaux publics d'instruire les demandes formulées en vue de
l'établissement des distributions. On distinguera :
- les distributions à établir exclusivement sur terrains privés ;
- celles établies en tout ou partie sur le domaine public, sous le régime des permissions de
voirie ;
- celles, enfin, établies en tout ou partie sur ce même domaine, mais sous le régime de la
concession.

Distributions établies en tout ou partie sur le domaine public sous le régime des
permissions de voirie :
Présentation et instruction des demandes :
Les demandes tendant à l'établissement sans concession de distributions empruntant sur
tout ou partie de leur parcours le domaine public devront être adressées au ministre des
travaux publics avec un dossier produit en quatre exemplaires.
Le ministre des travaux publics transmet ce dossier pour avis au ministre des postes, des
télégraphes et des téléphones, à l'autorité commandant la province et; si la distribution
s'étend à un périmètre municipal ou à la zone périphérique d'une ville municipale.
Une fois l'instruction terminée, le ministre des travaux publics statuera sur la demande
formulée et, s'il y a lieu d'y donner suite, prendra un arrêté autorisant l'établissement de la
distribution et accordant en même temps les permissions de grande voirie nécessaire à cet
effet.
L'arrêté détermine les conditions auxquelles la permission est subordonnée, et il fixe les
redevances à payer pour les occupations.
Durée de validité :
- Chaque arrêté d'autorisation fixera la durée de celle-ci, laquelle ne pourra être supérieure à
cinquante ans à compter du 1er janvier suivant la mise en service de la distribution. II fixera
aussi la date à laquelle les travaux de cette distribution devront être entrepris et le délai dans
lequel ils devront être terminés.
- Il pourra être révoqué en cas d'inobservation de ces dates et délais.
- Les arrêtés d'autorisation et les permissions de voirie qu'ils comportent pourront être
prolongés une ou plusieurs fois aux conditions de la période antérieure, par arrêté du
ministre des travaux publics, après adhésion des services et autorités intéressés.
Distributions a établir en tout ou partie sur le domaine public sous le régime de la
concession.
- La concession comportera déclaration d'utilité publique.
- Le concessionnaire sera investi de tous les droits que les textes réglementaires intervenus ou
à intervenir reconnaissent au Gouvernement pour l'exécution de travaux publics, notamment
en matière d'expropriation et d'occupation temporaire.
Durée de la concession. - Déchéance. – Rachat  :
- Le durée de la concession sera fixée dans chaque cas, mais ne pourra dépasser soixante-
quinze ans à compter du 1er janvier suivant la mise en service de ces ouvrages; seront fixés
en même temps la date à laquelle les travaux devront être entrepris et les délais dans
lesquels ils devront être terminés.
- La concession pourra être déclarée déchue dans tous les cas qui entraînent, aux termes de
l'article 9 ci-dessus, la révocation des autorisations de permission de voirie et, en outre, dans
ceux que spécifierait le contrat la concernant.
- Le même contrat définira les droits et obligations des deux parties en cas de déchéance,
comme aussi à l'expiration de la concession.
- l'Etat concédant pourra toujours se réserver, soit à son profit, soit à celui des villes qu'il se
serait substituées, la faculté de rachat de la concession, à des époques et dans les conditions
déterminées ; cette faculté sera toujours prévue pour les concessions destinées à assurer un
service public.
Présentation et instruction des demandes :
- Les demandes tendant à l'établissement d'une distribution avec concession seront adressées
au ministre des travaux publics avec un dossier produit en quatre exemplaires.
- Une fois l'instruction terminée, il sera pris, s'il y a lieu, sur la proposition du ministre des
travaux publics, un dahir de concession auquel seront joints une convention et un cahier des
charges.
Renouvellement des concessions :
- Les concessions non destinées à assurer un service public pourront, être lors de leur
expiration, renouvelées une ou plusieurs fois, pour une période d'une durée au plus égale à
la première par un arrêté du ministre des travaux publics pris après consultation des
autorités concernée.
- Ce renouvellement sera considéré comme acquis pour une période de dix ans par tacite
reconduction si, trois ans avant le terme de la concession, il n'y a eu ni avis contraire donné
par le ministre des travaux publics à l'intéressé, ni renonciation de ce dernier.
- Les concessions ayant pour objet d'assurer un service public ne pourront jamais être
renouvelées qu'après enquête et instruction.
Dispositions communes :
- Les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d'énergie électrique
sont fixées par arrêté du ministre des travaux publics, après avis du ministre des postes, des
télégraphes et des téléphones.
- Les projets définitifs des ouvrages des distributions autorisées ou concédées devront être,
avant tout commencement d'exécution, soumis au ministre des travaux publics et approuvés
par lui.
- L'approbation du ministre des travaux publics est donnée après avis des services, autorités,
propriétaires ou exploitants prévoient la consultation au sujet des autorisations ou
concessions.

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