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1/ INTRODUCTION

Ce devoir de recherche a pour but de soigneusement étudier et analyser le passage


de Ezéchiel 16.3-14 afin de déterminer sa signification originelle.

Pour cela, après l’introduction en 1, nous situerons le texte dans son contexte
historique en 2. En 3, le genre du livre duquel est tiré notre texte, son plan détaillé et
ses grandes lignes détaillées constitueront le contexte littéraire. En 4, nous ferons
l’analyse du passage qui consiste à observer le texte à poser une question sur la
e
base de cette observation, puis à répondre soi- même à cette question. Le 5 point
consistera à faire une application théorique, il s’agit ici de comparer notre texte à
deux autres passages similaire dans la bible, à citer 2 passages qui soutiennent celui
qui fait l’objet de notre étude. Ensuite au 6 e point, nous ferons une application
personnelle ? Enfin la conclusion sera notre 7e point.

2/ CONTEXTE HISTORIQUE

La toile de fond historique du livre d’Ezéchiel est Babylone, durant les premières
années de l’exil Babylonien (593-571 av. J.C) Nebucadrelsar avait déporté les captifs
juifs de Jérusalem en trois phases : (1) en 605 av. J.C ,des jeunes juifs triés sur le
volet avaient été déportés à Babylone, parmi lesquels se trouvaient Daniel et ses
trois amis ; (2) en 597 av JC 10.000 captifs supplémentaires furent emmenés à
Babylone, groupe dont faisait partie Ezéchiel et (3) en 586 av JC les forces de
Nebucadnetsar détruisirent la ville et le peuple dans leur totalité ,emportant la
majorité des survivants à Babylone .

Ainsi, Ezéchiel exerça son ministère prophétique durant la période la plus sombre de
l’histoire de l’Ancien testament.

Les sept ans précédant la mise à sac de Jérusalem en 586 av J-C. (593-586 av J-C)
ainsi que les quinze années subséquentes (586-571 av J-C) Le livre fut
probablement terminé en 570 av J.C.

a. L’auteur du livre

Ezéchiel le prophète, est l’auteur du livre qui porte son nom.

b. Les destinataires

1
Ce livre a été rédigé pour les juifs de Jérusalem en captivité à Babylone.

c. La date

Le livre d’Ezéchiel a été rédigé entre 59-570 av. Jésus-Christ.

d. Le but de l’auteur

Les prophéties du livre d’Ezéchiel ont un double objectif.

Premièrement, communiquer le message de Dieu à Juda et à Jérusalem qui étaient


tombés dans l’apostasie (chap. 1-24) ainsi qu’a 7 nations étrangères qui les
entouraient (chap. 25 à 32).

Ensuite fortifier la foi du reste fidèle à Dieu quant au rétablissement du peuple de


l’alliance et à la gloire finale de son royaume (chap. 33 à 48). Le prophète souligne
également le fait que chaque personne est responsable de ses actions devant Dieu ;
les déportés avaient tendance à régler la faute du jugement exilique sur les péchés
(18. 1-32 ; 33.10-20)

3/ LE CONTEXTE LITTERAIRE

a- Le genre

Le livre d’Ezéchiel est un livre prophétique. D’après le cours, les éléments qui furent
d’un livre de la bible prophétique, sont les suivants :

- Les prophéties étaient données pour renforcer les alliances. Elles stipulaient que
si le peuple obéissait à l’alliance, il recevait les bénédictions liées à leur
obéissance. Mais s’il désobéissait, il était châtié ou recevait les malédictions liées
à leur désobéissance. Tout le long du livre d’Ezéchiel, le prophète s’est attelé à
rappeler a Jérusalem que s’il avait été déporté en exil, c’était à cause de leur
rébellion. Il prononçait également sur lui, les jugements qu’il allait subir de la part
de l’Eternel.
- Les prophètes délivraient le message de Dieu et non leur propre opinion.En effet,
Ézéchiel n’a point parlé de sa part mais de celle de Dieu au peuple ; cela se
vérifie par ces termes qu’il a utilisé à plusieurs reprises pour démontrer cela :

(Il me dit ………….) E2.2.1 ,.3 E2.3.1 on encore

2
(La parole de l’Eternel me fut adressée en ces mots) E2.15.1

(Ainsi parle l’Eternel ………) EZ.5.5 ,

(Tu leur diras mes paroles) E2.2.7.

-Les prophètes répétaient le message de l’alliance qui était dans le pentateuque.


Dans le verset 17 du 3 e chapitre d’Ezéchiel comme sentinelle sur son peuple. Afin de
veiller sur leur voie et respecter les avertissements de Dieu. Cette responsabilité lui
est donnée afin qu’il avertisse le peuple de ne pas se déterminer des voie de
l’éternel, tout en leur rappelant les termes de l’alliance.

b- La structure élargie

D’après le plan de la table des matières de la bible d’étude Esprit et vie version
Louis Second, le texte qui fait l’objet de ce devoir de recherche, se situe dans le 4 e
point du D dont le titre est : signes prophétiques, messages et paraboles sur le
jugement à venir.

C- Les grandes lignes du texte

- V.3 : l’origine de Jérusalem


- V.4-7 : Les apôtres, les humiliations, les souffrances de Jérusalem.
- V.8-14 : Saison des amours, de l’embellissement et de la gloire.

4/ ANALYSE DU TEXTE

a. Observation du texte

1. Au verset 3, nous constatons la présence d’un connecteur logique « ainsi » qui


annonce systématiquement les résultats et les effets qui découlent sont présents
dans le texte. Dans cette portion de l’écriture, au début, Dieu parle de l’origine de
Jérusalem, du rejet de la négligence et du manque de soin dont elle a été sujette. Au
verset 4, je remarque la présence d’un connecteur géographique « où » qui nous
situe par rapport aux origines de Jérusalem.

Recherche des mots clés

Dans cette portion, le mot clé est « vis dans ton sang ». Cette parole déclarée
comme un ordre sur Jérusalem m’amène à comprendre que, quelles que soit les

3
difficultés, les épreuves aussi compliquées par lesquelles Jérusalem allait passer,
elles n’allaient pas avoir raison d’elle. Jérusalem, n’allait pas mourir, elle allait vivre
au milieu de toutes ces calamités.

2. Je remarque au verset 6 et au verset 8 qu’il y a répétition au début de ces 2


versets : « Je passais près de toi… » Mais la différence est qu’au V. 6 il dit ensuite :
« Je t’aperçus… » et au V. 8 il dit : « Je te regarderai ».

Recherche des mots clés

Dans ces versets, les mots clés sont « aperçus » et « regardait ». La première fois
que Dieu passe près de Jérusalem, il aperçoit et ce mot en hébreux s’écrit « ra’ah »
et dans cette portion de l’écriture, il signifie considérer. Au verset 8, cette fois ci
l’Eternel l’a regardé. Dans ce contexte, le verbe regarder en hébreux est aussi
« ra’ah » mais signifie examiner. Donc, à ce deuxième passage de l’Eternel près
d’elle, il ne l’a plus seulement considéré mais il l’a examiné.

- J’ai noté que, du verset 6 au verset 14, le pronom « je » est cité 21 fois.

Recherche des mots clés

Dans Exode 3.14, il est écrit : « Dieu dit à Moise : je suis celui qui suis … »
L’apparition de l’impactant « Je » et ce, 21 fois est une preuve de la présence, et de
la souveraineté de Dieu dans l’existence de Jérusalem à tout moment.

b. Poser la question sur la base de ton observation

1. Dieu a-t-il abandonné Jérusalem à son propre sort ?

2. Dieu était-il au courant de sa situation ?

3. Qu’à fait Dieu pour Jérusalem ?

c. Réponses aux questions

1. Dieu a-t-il abandonné Jérusalem à son propre sort ?

Dieu n’a pas abandonné Jérusalem dans sa situation de désolation parce que
lorsqu’il est passé près d’elle la première fois, l’a aperçu à considérer son état
désastreux et malgré cela, il lui a donné une parole assez puissante pour la garder

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en vie au milieu de toutes ces calamités. Ensuite, au verset 7, il est dit que l’Eternel
l’a multiplié par dix milliers comme les herbes des champs qu’elle a pris de
l’accroissement et devenir d’une beauté parfaite.

2. Dieu était-il au courant de la situation ?

Depuis le verset 3, Dieu parle des origines de Jérusalem, et dans la suite du texte, il
décrit dans les moindres détails, toute la maltraitance dont elle et les inattentions
dont elle a été l’objet. Tout ce qu’elle a vécu, subit, il connaissait.

3. Qu’à fait Dieu pour Jérusalem ?

Pour Jérusalem, Dieu a fait plus que ce qu’une mère peut faire pour son enfant, plus
que ce qu’un époux peut faire pour son épouse. Il a couvert sa nudité, lui a juré
fidélité, l’a lavé dans l’eau pour faire disparaitre le sang qui était sur elle et l’oignit
d’huile. Il lui donna des vêtements brodés et des chaussures de peaux teintes en
bleu… Il fit beaucoup plus encore.

Application théorique

1. comparer votre passage à d’autres passages similaires dans la bible. Deuter. 32


7-14 ; Néhé 9 :7-15

Dans Deut. 32.7-14, nous trouvons des similitudes quant à la façon de rappeler tout
ce par quoi Jérusalem est passé et comment Dieu l’a sorti de là et en pris soin. Nous
pouvons voir qu’au V.10 de Deut. 32, il est écrit : « Il l’a trouvé dans une contrée
déserte, dans une solitude aux effroyables hurlements ; il l’a entouré, il en a pris soin,
il l’a gardé comme la prunelle de son œil ».

Dans Néhé. 9.7-15, l’histoire d’Abraham est semblable à celle de Jérusalem, car
Dieu le fit sortir de sa patrie idolâtre, fit alliance avec lui (Deut.9.8) comme il fit
alliance avec Jérusalem dans EZ. 16.8.

2. Citer 02 passages qui soutiennent le texte Ps 21.4-7 et Colos.1.12.14

Ps. 21.4-7 : « Car tu l’as prévenu par les bénédictions de ta grâce, tu as mis sur sa
tête une couronne d’or pur. Il te demandait la vie, tu la lui as donné une vie longue
pour toujours et à perpétuité. Sa gloire est grande à cause de ton secours. Tu places

5
sur lui l’éclat et la magnificence. Tu le rends à jamais un objet de bénédiction. Tu le
combles de joie devant ta face »

Colos. 1.12-14 : « Rendez grâces au Père, qui vous a rendu capables d’avoir part à
l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivré de la puissance des ténèbres
et nous a transporté dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la
rédemption, la rémission des péchés.

6. Application personnelle

De part mes origines, née de la volonté de la chair et de celle du sang, il n’y avait
pas de possibilité pour moi d’avoir un accès quelconque au trône de la grâce. Car
bien qu’étant dans une famille très catholique pratiquante, ma famille allait chez les
marabouts, traitait avec des tradi-praticiens, pratiquant des rites et coutumes de
notre région. Nous vivions dans une sorte de crainte et de cycle de blindage,
scarification et de beaucoup d’autres pratiques routinières qui soit disant servaient à
notre protection et à ce que nous soyons « bénis ».

Malgré cet état dans lequel j’étais, Dieu m’apercevait et il veillait sur moi, me
bénissait et prenait soin de moi. Mais, au temps fixé par lui, il me poussa par sa
bonté à me repentir. Il est venu me chercher dans le bourbier dans lequel j’étais il
m’a lavé, m’a nettoyé, en pardonnant mon péché. Il a ôté ma honte, le rejet et les
opprobres qui pesaient sur moi. Il a fait de moi son enfant, m’a rendu capable d’avoir
part à l’héritage des saints dans la lumière. Il m’a revêtu d’éclats et de magnificence,
m’a donné son esprit saint qui est venu habiter en moi. C’est le Saint Esprit qui
s’attelle jour après jour à m’aider à me dépouiller et à m’embellir en m’équipant de
ses dons et en m’aidant à porter ses fruits. Il m’a appelé à son service et m’aide par
sa grâce dans l’accomplissement de cet appel pour la gloire de son nom.

Conclusion

A l’issu de ce devoir de recherche, nous pouvons dire que par amour pour
Jérusalem, Dieu n’a pas considéré son état qui laissait à désirer. Mais, il a plutôt pris
soin d’elle comme une mère prend soin de son enfant, il l’a protégé contre toute
sorte de mal, puis plus que ce qu’un époux ferait à son épouse, il l’a accueilli, l’a
nourrit, l’a embelli et la recouverte de gloire.

6
Tout au long du texte, les connecteurs logiques et géographique, ainsi que la
parution à plusieurs fois du pronom « je » sont des éléments qui nous permettent de
mieux comprendre cet amour.

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