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1- Buts
On voulait d’abord effectuer l’isomérisation de l’acide maléique dans un montage à reflux pour
obtenir l’acide fumarique. Ensuite, nous avons cristalliser et filtrer l’acide fumarique. Nous devions
finalement mesurer le point de fusion et évaluer la polarité, le spectre infrarouge et la solubilité du
produit expérimental final pour en faire l’identification et vérifier sa pureté.
3- Analyse
Identification et pureté
D’abord, à la suite de l’isomérisation de notre acide maléique en acide fumarique, nous avons réalisé
deux méthodes de caractérisation afin de constater que nous avons obtenu le produit attendu. Nous
pouvons le confirmer à l’aide du spectre infrarouge : les bandes caractéristiques des groupements
fonctionnels sont similaires quand on compare celles du spectre du produit expérimental et du
produit pur. Nous pouvons aussi le confirmer à l’aide des points de fusion moyen calculés du produit
expérimental et de l’acide fumarique pur. Effectivement l’intervalle point de fusion moyen de l’acide
fumarique pur, soit de (296 à 300) ˚ C ± 1 ˚ C , comprend la valeur littéraire du point de fusion de
l’acide fumarique, soit de (299 à 300) ˚ C ± 1 ˚ C . Le produit dit pur qui nous a été fourni est donc
réellement le bon produit. Enfin, l’intervalle du point de fusion moyen du produit expérimental, soit
de (297 à 300) ˚ C ± 2 ˚ C chevauche l’intervalle du point de fusion moyen de l’acide fumarique pur,
soit de (296 à 300) ˚ C ± 1 ˚ C . Cela confirme donc que notre produit expérimental est bel et bien de
l’acide fumarique. Les cristaux de notre produit exigent donc la même énergie pour passer à la phase
liquide que la substance pure, c’est alors bien de l’acide fumarique.
Le produit ne montre pas de traces d’impuretés que nous sommes capables de déceler. Comme
mentionné ci-haut, le point de fusion moyen du produit expérimental concorde avec le point de
fusion moyen de l’acide fumarique et avec la valeur littéraire du point de fusion de l’acide fumarique.
Il n’est alors pas possible de détecter une impureté quelconque avec cette technique. En ce qui
concerne le spectre infrarouge présenté dans l’annexe II, les pics sont sensiblement les mêmes, les
spectres des deux substances sont très similaires. Cependant, il y a bien un pic indésirable dans le
spectre infrarouge du produit expérimental aux alentours de 2300 ondes. Le produit de départ est
À la suite de nos calculs, le rendement de l’acide fumarique est de (69,1 ± 0,6 ¿ %. Nous n’avons pas
de gains dans notre produit expérimental. Les gains possibles auraient été de l’acide maléique
(produit de départ) ou de l’eau qui a été utilisé comme solvant lors de la filtration sous vide.
Cependant, s’il y avait eu de l’acide maléique ou de l’eau dans notre produit expérimental, nous
l’aurions décelé dans son spectre infrarouge. Il se trouve qu’il y ait un pic inhabituel dans notre
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spectre, mais en le comparant au spectre de l’acide maléique, on peut voir que ce pic ne fait pas
partie du spectre infrarouge de l’acide maléique. Ce pic ne correspond pas non plus à de l’eau, car la
liaison O-H dans un spectre est caractérisée par une bande très large, ce qui n’est pas le cas de ce pic.
Ensuite, il y a nécessairement eu des pertes de produit, étant donné que le rendement de l’acide
fumarique est inférieur à 100%. Ce sont des pertes mécaniques, car certains transferts auraient pu
ne pas être efficaces et reliées à la solubilité de l’acide fumarique lors de la filtration sous vide. Les
pertes ne sont pas reliées à l’évaporation du produit expérimental, car sa température de fusion >
150 ˚C, il n’est pas volatil. Nous ne pouvons pas non plus affirmer qu’il y ait des pertes reliées à une
transformation chimique non-complète, car nous n’avons pas fait la chromatographie sur couche
mince du filtrat. La perte principale de l’expérience est la perte de produit par solubilité. Nous avons
pu calculer une perte de produit par solubilité de (0,356 ± 0,003) g. Pour améliorer l’expérience et
diminuer ces pertes par solubilité, nous pourrions refaire la filtration en abaissant davantage la
température à laquelle le produit expérimental est cristallisé, de cette façon la solubilité de l’acide
fumarique diminuerait. En effet, la solubilité d’un solide à tendance à diminuer plus sa température
diminue.
4- Conclusion
En conclusion, les buts ont été partiellement atteints, car nous avons pu purifier notre substance et
constater qu’à la suite de nos analyses, il n’était pas possible de se prononcer sur la pureté. Pour ce
qui est de la caractérisation, nous avons confirmé notre produit expérimental comme étant de
l’acide fumarique d’abord, en constatant que les spectres infrarouges de l’acide fumarique pur et de
notre produit expérimental étaient similaires. Puis, nous avons confirmé l’identité de notre produit
en constatant que les intervalles du point de fusion de l’acide fumarique pur et ceux de notre produit
se chevauchaient. Finalement, le rendement de l’acide fumarique était de (69,1 ± 0,6) %, la masse du
produit final est environ 31 fois plus petite que la masse du produit attendu.
5- Annexe
Annexe I – Exemple de calculs
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Masse vase de pétri + papier filtre + 5 billes de verre + produit = (94,976 ± 0,002) g
Masse 5 billes de verre = (Masse 5 billes de verre + ballon 100mL) – (Masse ballon 100mL vide)
= 75,404 g – 73,938 g
= 1,466 g
∆ Masse 5 billes de verre = ¿ Masse 5 billes de verre + ballon 100mL) + ¿ Masse ballon 100mL vide)
= 0,002 g + 0,002 g
= 0,004 g
Masse 5 billes de verre = (1,466 Masse ± 0,004 ¿ g
On utilise la méthode différentielle pour calculer l’incertitude du rendement comme c’est un calcul
simple.
% de Rendement =
( Masseexpérimentale
Masse attendue )
∗(100 %)
% de Rendement = 69,10745 %
∆ % de Rendement = ¿*(100%)
0,002 g+ 0,002 g+0,004 g 0,002 g
∆ % de Rendement = ( + ¿∗(100 %)
1,595 g 2,308 g
0,008 g 0,002 g
∆ % de Rendement = ( + ¿∗(100 %)
1,595 g 2,308 g
∆ % de Rendement = 0,6 %
% de Rendement de l’acide fumarique = (69,1 ± 0,6 ¿ %
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2) Températures de fusion moyennes de l’acide fumarique pur et expérimental
Nous avons mesuré les températures de début et de fin de fusion de l’acide fumarique pur et
expérimental, ainsi nous pouvons calculer la température de fusion moyenne de l’acide fumarique
pur et expérimental. Le calcul sera fait par la méthode des extrêmes, car on calcule ici une moyenne,
avec naturellement des températures maximum et minimum.
Point de fusion moyen = (296 à 300) ˚ C ± 1 ˚ C ---------- La plus grande incertitude est gardée, elle
est prioritaire.
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Point de fusion moyen acide fumarique expérimental :
Début fusion capillaire 1 = (296,8 ± 1¿ ˚C et fin fusion capillaire 1 = (298,8 ± 1¿ ˚C
Début fusion capillaire 2 = (297,0 ± 1¿ ˚C et fin fusion capillaire 2 = (299,9 ± 1¿ ˚C
Point de fusion moyen = (297 à 300) ˚ C ± 2 ˚ C ---------- La plus grande incertitude est gardée, elle
est prioritaire.
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Masse produit solubilis é = solubilit é acide fumarique∗volumefiltrat
6,3 g
Masse produit solubilis é = ∗0,0565 L
1L
Masse produit solubilis é = 0,35595 g
6,3 g
∆ Masse produit solubilis é = ∆ volume filtrat *
1L
6,3 g
∆ Masse produit solubilis é = 0,0005 L*
1L
∆ Masse produit solubilis é = 0,00315 g = 0,003 g
Masse produit solubilis é =¿ (0,356 ± 0,003) g
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Spectre infrarouge de l'acide fumarique pur et expérimental
105
100
95
1531
90
1725
=C-H Aromatique
% de transmission
85
2502
3084 2990
80
1321
75
O-H Acide -C=C Aromatique
carboxylique
1420 1011
70
C=O Acide
65
1662 1270 1229
Acide fumarique ex-
périmental
Acide fumarique pur
60
3,700 3,200 2,700 2,200 1,700 1,200 700
Nombre d'ondes (cm-1)
Évaluation du TPL4.
Note globale 79 /100
Jusqu’à 10% des points peuvent être retranchés de la note finale pour
0 pénalité
la qualité du français.
Nombre
0
de fautes
8
Note selon la pondération : 4 /5
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Identification et justification cohérente des pertes 5 10/10
Suggestions d’améliorations en lien avec les résultats 5 5/5
20 20/20
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Annexe IV – Chromatographie sur couche mince et vecteurs de polarité de l’acide
fumarique et de l’acide maléique
Dessins de vecteurs de polarité et CCM
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