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Bac S 2016 Asie UN PEU DE CHIMIE CHEZ LES ABEILLES

Les parties A et B sont indépendantes.


A. LA COMMUNICATION CHEZ LES ABEILLES
L’absence de détection des sons, le peu de sensibilité au
toucher, et la déficience de la vue dans l’obscurité de la
ruche sont remplacés chez l’abeille par des émissions
chimiques comme les phéromones. Ces substances sont
produites par tous les individus d’une ruche. La
transmission du message chimique induit un changement
de comportement des abeilles qui le perçoivent.

1. La phéromone mandibulaire de la reine


Cette phéromone est composée d’un mélange de 5 espèces chimiques. Une de ces espèces
identifiée chez l’abeille domestique, et notamment chez la reine, est l’acide
(2E)-9-oxodéc-2-ènoïque dont la formule semi-développée est représentée ci-dessous. Elle
assure la cohésion de la colonie en commandant aux ouvrières de nourrir la reine, de la toiletter.

Acide 9-oxodéc-2-ènoïque

1.1. Recopier la molécule de l’acide 9-oxodéc-2-ènoïque, encadrer les groupes caractéristiques


présents et nommer les familles des fonctions correspondantes.
1.2. La molécule d’acide 9-oxodéc-2-ènoïque possède deux stéréoisomères de configuration.
Les représenter.
Une autre de ces espèces chimiques, l’acide 9-hydroxydéc-2-èneoïque, de formule relativement
semblable à la précédente, est émise lors du vol nuptial par la reine pour attirer les mâles.
1.3. Le groupe caractéristique hydroxy étant OH, représenter l’acide 9-hydroxydéc-2-èneoïque
par analogie avec l’acide 9-oxodéc-2-ènoïque.

2. Phéromone d’alarme et phéromone d’attaque.

Une des phéromones d’alarme est l’heptan-2-one.


Elle est émise, entre autres, quand un intrus
s’approche de la ruche ou qu’une abeille est
agressée. La réaction d’alerte est immédiate dans
la colonie, mais de courte durée.
heptan-2-one

La phéromone d’attaque est l’éthanoate d’isoamyle.


C’est une espèce chimique volatile qui est produite
par des cellules bordant la poche à venin. C’est
pourquoi, si une abeille pique, les glandes sécrétant
cette phéromone restent avec le dard et continuent à
émettre le signal d’attaque.
éthanoate d’isoamyle

Pour distinguer ces deux phéromones, on peut avoir recours à la spectroscopie infrarouge.
Spectre IR n°1

Spectre IR n°2
Bandes d’absorption IR de quelques types de liaisons chimiques
Liaison OH Entre 3100 et 3500 cm-1 Bande forte et large
-1
Liaison OH des acides carboxyliques Entre 2500 et 3300 cm Bande forte et large
Liaison CH Entre 2900 et 3100 cm-1 Bande moyenne à forte
Liaison CH de CHO Entre 2650 et 2800 cm-1 Double bande moyenne
Liaison C=O Entre 1700 et 1800 cm-1 Bande forte
Liaison CO Entre 1200 et 1300 cm-1 Bande forte
Ces spectres ne peuvent être distingués que grâce aux bandes d’absorption dont le nombre
d’onde est compris entre 500 et 1500 cm-1.
B. LE MIEL SOURCE DE NOURRITURE
Le miel est la substance naturelle sucrée produite par les abeilles Apis mellifera. On distingue
principalement : • le miel de nectar : miel qui provient des nectars de plantes ;
 le miel de miellat : miel qui provient principalement d’excrétions d’insectes butineurs
laissées sur les parties vivantes de plantes ou de secrétions de parties vivantes de plantes.
Les normes alimentaires internationales spécifient que la teneur en sucres réducteurs
(glucose, fructose) doit être au minimum de : • 60 g pour 100 g pour les miels de nectar ;
 45 g pour 100 g pour les miels de miellat.
On souhaite doser les sucres réducteurs d’un miel de sapin (miel de miellat) par une méthode
spectrophotométrique en utilisant un indicateur de présence de sucres réducteurs, le DNS.
Données : • Le DNS ou acide 3,5-dinitrosalicylique présente une forme oxydée de couleur
jaune qui réagit de la même façon avec le fructose ou le glucose et se transforme en une forme
réduite de couleur rouge.
 Le spectre d’absorption UV-Visible de la forme réduite du DNS présente un maximum
d’absorption à la longueur d’onde  = 530 nm.
Protocole utilisé :
 préparer des solutions étalons de glucose dans une solution de DNS en excès ;
 mesurer l’absorbance A de solutions étalons de glucose dans une solution de DNS
en excès à la longueur d’onde  = 530 nm ;
 réaliser 50,0 mL d’une solution S0, Courbe d’étalonnage.
solution aqueuse de miel
contenant 0,60 g de miel de
sapin ;
• diluer 10 fois la solution S0 dans
une solution de DNS en excès ;
Soit S1 la solution obtenue.

Résultats expérimentaux.
Absorbance de la solution S1 à la
longueur d’onde  = 530 nm

1. AS1 = 0,40. Expliquer pourquoi


le DNS doit être introduit en
excès.
2. Ce miel satisfait-il à la norme
internationale ?

A. 1.1.
acide carboxylique
cétone

Remarque : Ne pas confondre groupe et fonction.


Au groupe carboxyle COOH correspond la fonction acide carboxylique.
1.2. La molécule d’acide-9-oxodéc-2-ènoïque ne possède pas d’atome de carbone asymétrique
mais la double liaison C=C est source d’une diastéréoisomérie Z/E (chaque atome de carbone
de cette liaison C=C étant lié à 2 substituants différents).0,25 + 0,25
En prenant l’initiative d’utiliser la formule topologique pour représenter ces diastéréoisomères :

E Z

1.3. 0,25 acide 9-hydroxydéc-2-èneoïque

2.1. La spectroscopie IR permet d’identifier les liaisons présentes dans les molécules.
Cependant, pour distinguer les spectres de ces 2 molécules, il faut chercher la (ou les) liaison(s)
qui les différencie :
0,25 On constate que l’éthanoate d’isoamyle possède les mêmes liaisons que l’heptan-2-one
mais également 2 liaisons C-O qui donnent une bande forte entre 1200 et 1300 cm -1 (dans la
zone dite « des empreintes digitales » rarement utilisée en T°S mais fortement suggérée par la
remarque sous le tableau des bandes d’absorption).

bande forte entre 1200 pas de bande forte entre


et 1300 cm-1 1200 et 1300 cm-1

0,25 le spectre 1 est celui de l’éthanoate d’isoamyle et le spectre 2 celui de l’heptan-2-one.


B. 1. 0,25 Le DNS doit être introduit en excès afin que tous les sucres (glucose, fructose)
initialement présents soient oxydés : ainsi, en dosant la forme réduite du DNS (rouge), on en
déduit la quantité de sucre initialement présente.
2. La courbe d’étalonnage est une droite passant par l’origine : la loi de Beer-Lambert est vérifiée :
A = k .c ici A = k ’.Cm avec k’ = 0,68 g.L-1.
0,25 Le résultat du dosage permet d’écrire que : AS1  0, 40  0, 68.Cm( S ) 1

0, 40
donc Cm( S1 )   0,59 g.L-1 (cohérent avec une lecture graphique).
0, 68
0,25 Cependant S0 a été diluée 10 fois donc Cm( S )  10.Cm( S )  5,9 g.L-1
0 1

msucres
Or, par définition : Cm( S0 )  donc msucres  Cm( S0 ) .Vsolution
Vsolution
0,25 msucres  5,9  50  103  0,294 g (calcul intermédiaire non arrondi)
Ainsi, 0,60 g de miel de sapin contiennent 0,294 g de sucres
Par proportionnalité (ou par calcul de pourcentage) :
0,25
0,60 g de miel 0,294 g de sucres 100  0,294
X  49 g
0, 60
100 g de miel X g de sucres
0,25 Ce résultat est supérieur au minimum de 45 g de sucres pour 100 g de miel requis
pour les miels de miellat : ce miel est conforme aux normes internationales.
Bac S Antilles Session de remplacement 2014
QUELLE TENEUR EN CUIVRE DANS UNE PIÈCE DE 5 CENTIMES D’EURO ? (5 points)

La pièce de 5 centimes d’euro est composée d’un centre en acier (constitué essentiellement
de fer et de carbone) entouré de cuivre. Elle a un diamètre de 21,25 mm, une épaisseur de
1,67 mm et une masse de 3,93 g.On cherche par une méthode spectrophotométrique à
déterminer la teneur en cuivre d’une telle pièce.

Le cuivre, de masse molaire 63,5 g.mol-1, est un métal qui peut être totalement oxydé en
ions cuivre (II) par un oxydant puissant tel que l’acide nitrique selon la réaction d’équation :
3 Cu(s) + 8 H+(aq) + 2 NO3-(aq)  3 Cu2+(aq) + 4 H2O(l) + 2 NO(g)
Les ions cuivre (II) formés se retrouvent intégralement dissous en solution ; le monoxyde d’azote NO est un
gaz peu soluble.
En pratique, on dépose une pièce de 5 centimes dans un erlenmeyer de 100 mL, on place cet erlenmeyer sous
la hotte et on met en fonctionnement la ventilation.
Équipé de gants et de lunettes de protection, on verse dans l’erlenmeyer 20 mL d’une solution d’acide nitrique
d’une concentration environ égale à 7 mol.L-1.
La pièce est alors assez vite oxydée et on obtient une solution notée S1.
On transfère intégralement cette solution S1 dans une fiole jaugée de 100 mL et on complète cette dernière
avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge. On obtient une solution S 2 qui contient également des ions
fer (III) provenant de la réaction entre l’acide nitrique et le fer contenu dans le centre d’acier de la pièce.
L’absorbance de la solution S2 à 800 nm est mesurée, elle vaut 0,575.

1. Étalonnage.
1.1. Déterminer, en argumentant votre réponse, les couleurs attendues pour une solution d’ions cuivre(II) et
pour une solution d’ions fer (III). Pour quelle raison choisit-on de travailler à une longueur d’onde de 800 nm ?
1.2. On fait subir à différents échantillons de métal cuivre pur le même traitement que celui décrit ci-dessus
pour la pièce. On obtient alors des solutions d’ions cuivre (II) dont on mesure l’absorbance à 800 nm.
Montrer, en utilisant le document 2 et en complétant l’ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE, que la loi de
Beer-Lambert est vérifiée pour ces solutions d’ions cuivre (II).

2. Détermination de la teneur en cuivre dans la pièce.


2.1. Déterminer la masse de cuivre contenue dans la pièce de 5 centimes d’euro.
2.2. En déduire la teneur (ou « pourcentage massique ») en cuivre dans la pièce.

3. Incertitude.
10 groupes d’élèves ont déterminé expérimentalement la masse de cuivre présente dans 10 pièces de 5
centimes de même masse. Leurs résultats sont les suivants :
Groupe 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Masse de
cuivre 260 270 265 263 264 265 262 261 269 267
(mg)
3.1. Déterminer, grâce aux valeurs trouvées par les élèves, l’incertitude-type (type A)sur la mesure de la masse
de cuivre dans une pièce.
3.2. En déduire l’intervalle dans lequel devrait se situer le résultat du mesurage de la masse de cuivre.

Document 3 : Incertitude sur un mesurage.


On rappelle les différentes formules intervenant dans la détermination de l‘incertitude sur le résultat
du mesurage d’un ensemble de n valeurs {x1, x2 … xn} :
ni1( xi  x )2  n 1
Écart-type :  n 1  Incertitude-type sur la moyenne : u( x ) 
n 1 n
Document 1 : Spectres d’absorption des ions cuivre (II) et fer (III) dans l’eau.
Ci-dessous les spectres d’absorption d’une solution d’ions cuivre (II) et d’une solution d’ions fer (III), ainsi qu’un
tableau reliant longueur d’onde d’absorption et couleur complémentaire. Le « blanc » a été fait avec de l’eau pure.
Solution aqueuse d’ions cuivre (II) Cu2+ de concentration 7,5×10-3 mol.L-1

Solution aqueuse d’ions fer (III) Fe3+ de concentration 5,0×10-2 mol.L-1

couleur
violet bleu vert jaune orange Rouge
absorbée
longueur d’onde
d’absorption (nm)
400-424 424-491 491-575 575-585 585-647 647-850
couleur
jaune-vert jaune pourpre bleu vert-bleu bleu-vert
complémentaire

Document 2 : Courbe d’étalonnage.


Tableau donnant l’absorbance A à 800 nm de solutions aqueuses contenant des ions cuivre (II), obtenues à
partir de divers échantillons de métal cuivre pur :

Masse de l’échantillon
0 25,1 50,6 103,8 206,2 300,6
de cuivre (mg)
Concentration (mol.L-1) 0 3,95×10-3 7,97×10-3 1,63×10-2 3,25×10-2 4,74×10-2
Absorbance 0 0,055 0,121 0,231 0,452 0,649
1.1. (1) Dans le cas où une solution absorbe dans un seul domaine de longueur d’onde, sa couleur perçue est la
couleur complémentaire de celle des radiations absorbées.
solution d’ions cuivre (II) de couleur bleu-vert : absorbe principalement dans le rouge (entre 647 et 850 nm).
solution d’ions fer (III) de couleur jaune-vert : elle absorbe principalement dans le violet (entre 400 et 424 nm).
En travaillant à 800 nm, on est sûr que les ions fer (III) n’absorbent pas la lumière et donc que l’absorbance mesurée
est uniquement due aux ions cuivre (II). A 800nm, l’absorbance due aux ions cuivre (II) est maximale,
l’incertitude est la plus faible sur la valeur de C (Cu2+) associée à une valeur de A.
1.2. (1,75) Lorsque la loi de Beer-Lambert est vérifiée, l’absorbance de la solution est proportionnelle à
la concentration de l’espèce colorée : A=kc .
A
La courbe représentative de la fonction A=f(concentration), est une droite passant par l’origine des axes.
0,6

0,5 Absorbance de solutions


d’ions Cu2+ en fonction de
0,4 leur concentration.

0,3

0,2

0,1

5 10 15 20 25 30 35 40 45
On place les points correspondants aux couples de valeurs expérimentales ( c , A) . C(mmol/L)
On obtient un nuage de points qui s’alignent avec l’origine.
On trace la droite moyenne qui passe la plus près de l’ensemble des points et qui passe par l’origine.
2.1. (1) On lit l’abscisse du point d’ordonnée A = 0,575. On obtient une concentration en ions Cu2+ d’environ
[Cu2+] S2= 42 mmol.L-1 (précision limitée due à une lecture graphique).
n(Cu2+)S2 = [Cu2+] S2  V S2 et m(Cu2+)S2 = n(Cu2+)S2  M (Cu2+) = [Cu2+] S2  V S2  M (Cu2+)
m(Cu) = 42.10-3 × 0,100 × 63,5 = 0,2667 g, soit avec deux chiffres significatifs m(Cu) = 2,7.102 mg.
D’après l’équation de la réaction : m(Cu)pièce = m(Cu2+)S2 = 2,7.102 mg
Cette valeur est cohérente avec celles obtenues par les élèves et présentées dans le tableau du 3..
2.2.(0,75) D’après l’énoncé, une pièce de 5 centimes d’euros a une masse de 3,93 g.
3
La teneur massique en cuivre est donc T = m(Cu ) = 2,6  10  10  0,066 = 6,6 %
2

m pièce 3,93
Rq : cette valeur peut sembler faible, mais le cuivre n’est pas réparti
de façon homogène dans la pièce mais uniquement à sa surface.

3.1. (0,75) En utilisant les fonctions statistiques de la calculatrice :


moyenne : m = 264,6 mg et écart-type expérimental : σn–1 = 3,3.

L’incertitude élargie sur la moyenne est : U (m )  k.  n 1


n
avec k = 2 pour un intervalle de confiance de 95 % n = 10 car du valeurs expérimentales de m
3,3
AN : U (m)  2  = 2,087 mg = 2 mg (on ne garde qu’un seul chiffre significatif sur l’incertitude).
10
3.2. (0,75) L’incertitude porte sur les mg, donc on arrondit m au mg également.
m = m  U (m) = 265 ± 2 mg ou 263 mg < m < 267 mg
Extrait Bac S 2015 Centres étrangers CONTRÔLE D’UN VIN
Un vin blanc pétillant, en fin d’élaboration, est étudié dans un laboratoire afin de subir des contrôles de
qualité. On se propose dans cet exercice de contrôler la teneur en fer dans ce vin, pour la prévention de la
formation d’un précipité rendant le vin trouble (casse ferrique).
Données : • Les ions Fe2+(aq) en solution aqueuse ont une couleur vert pâle.
 Les ions Fe3+(aq) en solution aqueuse ont une couleur orangée pâle.
 Les ions Fe3+(aq) peuvent réagir avec les ions thiocyanate SCN–(aq) (incolore en solution aqueuse) selon
une réaction rapide et totale conduisant à la formation d’un complexe coloré de couleur rouge sang :
Fe3+(aq) + SCN–(aq)  [Fe(SCN)]2+(aq)
 Au-delà d’une concentration massique de 10 mg.L-1 en élément fer, la casse ferrique
est probable et rend le vin trouble et donc peu attrayant.
 Courbe d’étalonnage :

Afin de déterminer la concentration totale en ions Fe2+(aq) et Fe3+(aq) dans ce vin blanc, on oxyde les ions
Fe2+(aq) en ions Fe3+(aq) à l’aide d’eau oxygénée H2O2, puis on dose la totalité des ions Fe3+(aq) par
spectrophotométrie après les avoir fait réagir totalement avec une solution aqueuse de thiocyanate de potassium.
La mesure de l’absorbance de la solution obtenue pour une longueur d’onde λ = 465 nm vaut A = 0,760.
1. Quelle opération est-il nécessaire de réaliser avant de mesurer l’absorbance de l’échantillon ?
2. Pourquoi est-il nécessaire de faire réagir les ions Fe3+(aq) avec les ions thiocyanate
avant de réaliser le dosage spectrophotométrique ?
3. En utilisant les données et les résultats de cette analyse, indiquer si le phénomène
de casse ferrique peut se produire pour ce vin blanc. Expliciter votre démarche.

1. Avant de mesurer l’absorbance de l’échantillon, il faut régler le zéro d’absorbance du spectrophotomètre


c’est-à-dire « faire le blanc ».
2. D’après les données, les ions Fe3+(aq) en solution aqueuse ont une couleur orangée pâle.
En réagissant de façon totale et rapide avec les ions thiocyanate, les ions Fe3+(aq) forment un complexe rouge
intense [Fe(SCN)]2+(aq). Ainsi, l’absorbance due au complexe rouge [Fe(SCN)]2+(aq) sera plus grande que
celle due aux ions Fe3+(aq) seuls en solution aqueuse.
2. La casse ferrique d’un vin blanc est probable lorsque la concentration massique en élément fer
est supérieure à 10 mg.L-1. Pour le vin étudié, la mesure de l’absorbance due aux ions [Fe(SCN)]2+(aq)
pour une longueur d’onde λ = 465 nm vaut A = 0,760.
La concentration massique en ions Fe3+(aq) s’obtient à partir du graphe.
La concentration massique en élément fer est de 7,2 mg.L1.
Elle est inférieure à 10 mg.L1 donc la casse ferrique est peu probable

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