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Doc 4. L’incertitude-type associée à une grandeur notée 𝑋 est notée 𝒖(𝑿) et fournit une estimation de
l’étendue des valeurs que l’on peut raisonnablement attribuer à 𝑋. Dans le cas où on effectue 𝑁 fois la
mesure de 𝑋 dans les mêmes conditions, la meilleure estimation de la valeur mesurée est la moyenne notée
𝑺
𝑥̅ et l’incertitude-type est calculée par la formule : 𝒖(𝑿) = 𝑿 . 𝑺𝑿 , appelé écart-type échantillon et donnée
√𝑵
par la calculatrice (mode statistique) et qui mesure la dispersion des valeurs mesurées autour de la moyenne.
L’incertitude-type est arrondie par excès en ne conservant généralement qu’un seul chiffre significatif. Afin
d’atteindre un niveau de confiance de 95%, 𝒖(𝑿) est multiplié par un facteur d’élargissement de 2.
𝑺
L’incertitude de mesure est alors donnée par 𝑈(𝑋) = 2 × 𝑢(𝑋) = 2 × 𝑿 . Le résultat de la mesure est alors :
√𝑵
𝑿 = (𝑥̅ ± 𝑈(𝑋)) soit : 𝑥̅ − 𝑈(𝑋) ≤ 𝑿 ≤ 𝑥̅ + 𝑈(𝑋) .
1. Prévoir la couleur de solution d’éosine. Justifier.
2. Déterminer la concentration en masse d’éosine dans la solution 𝑆0 trouvée par le binôme n°1.
3. En déduire la masse d’éosine dans une dosette trouvée par le binôme n°1.
Les résultats de tous les binômes de la classe sont rapportés dans le tableau ci-dessous :
n° binôme 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
masse d’éosine
39 35 45 41 37 42 43 44 36 39 38
(𝑚𝑔)
4. Après mis en commun des résultats de tous les binômes, établir l’encadrement du pourcentage
d’éosine dans une dosette que trouve la classe. Le pourcentage attendu est-il compatible avec
l’encadrement ?
Exercice 4. Du charbon pour éliminer
Comme tout être vivant, les poissons ne sont pas à l’abri des maladies. Celle des « points
blancs » se rencontre assez fréquemment dans les aquariums et bassins d’eau douce. Cette
maladie, due à un parasite, se soigne avec du vert de malachite à condition de respecter
rigoureusement les doses et les durées d’exposition préconisées.
Dans un parc zoologique, se trouve un bassin d’ornement dans lequel de nombreux poissons ont les
symptômes de cette maladie : présence de petits points blancs, état amorphe et irritation. Un technicien
introduit dans l’eau du bassin une solution de vert de malachite. À la fin du traitement des poissons, il
souhaite éliminer le vert de malachite restant par ajout de charbon actif dans l’eau. Pour cela, le technicien
réalise une analyse de l’eau du bassin pour déterminer la concentration en vert de malachite.
L’objectif de ce problème est de trouver la quantité de charbon actif nécessaire à l’élimination du vert de
malachite restant dans le bassin.
Données :
➢ le vert de malachite est noté (VM)+ ;
➢ masse molaire du vert de malachite : M((VM)+) = 329 g.mol-1 ;
➢ on considère que seul le vert de malachite (VM)+ absorbe dans le domaine du visible ;
➢ dimensions moyennes du bassin d’ornement contenant les poissons à traiter :
profondeur : h = 0,50 m ; largeur : ℓ = 3,0 m ; longueur : L = 8,0 m.
Problème :
Déterminer le nombre de sacs de charbon actif de 500 g que doit utiliser le technicien pour éliminer le vert
de malachite restant dans l’eau du bassin d’ornement du parc.
Exercice 5. Solution de nettoyage de lentilles de contact
La notice d’une solution commerciale de nettoyage et de décontamination de lentilles de contact indique
qu’elle contient, entre autres, du peroxyde d'hydrogène (𝐻2 𝑂2) à 3% en masse et du chlorure de sodium.
On se propose de déterminer le pourcentage massique du chlorure de sodium dans la solution commerciale
à l’aide de deux méthodes utilisant la conductimétrie.
La solution commerciale est diluée 5 fois et une mesure de la conductivité de la solution diluée à 25°C donne
𝜎𝑑 = 3,6 𝑚𝑆. 𝑐𝑚−1.
1. Écrire l’équation de dissolution du chlorure de sodium dans l’eau et justifier l’emploi de la
conductimétrie ici.
1ère méthode : par étalonnage
On réalise, à l’aide d'une solution mère S0 de chlorure de sodium de concentration molaire en soluté apporté
0,10 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 , des solutions étalons de concentrations : 1 ; 5 ; 10 ; 25 ; 50 𝑚𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 . On mesure la
conductivité de chaque solution étalon qu’on reporte sur le graphique ci-dessous :
7
σ (𝑚𝑆. 𝑐𝑚−1 )
courbe d’étalonnage réalisée avec une solution mère
6 de chlorure de sodium à 0,10 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 à 25°C
5
1
c (𝑚𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 )
0
0 10 20 30 40 50 60
2. Quelle pipette jaugée utiliser pour réaliser 100 𝑚𝐿 de solution étalon à 25 𝑚𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 ?
3. Rappeler la loi de Kohlrausch et son domaine de validité. Est-elle vérifiée ici ? Justifier.
4. À l’aide de la courbe d’étalonnage (à tracer), déterminer la concentration en masse de chlorure de
sodium apporté dans la solution commerciale et notée 𝑐𝑚,0 .
5. La solution commerciale a une densité de 1,03. En déduire son pourcentage massique en chlorure de
sodium.
2ème méthode : par mesure unique
6. Exprimer la conductivité 𝜎𝑑 en fonction des conductivités molaires ioniques et de 𝑐𝑚,0 .
7. En déduire 𝑐𝑚,0 en 𝑔. 𝐿−1 . Comparer avec la 1ère méthode.
Données :
➢ masses molaires : 𝑀(𝑁𝑎) = 23,0 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 𝑀(𝐶𝑙) = 35,5 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
➢ conductivités molaires ioniques à 25°C : 𝜆𝑁𝑎+ = 5,0 𝑚𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 𝜆𝐶𝑙− = 7,6 𝑚𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1
Exercice 6. Le bleu de méthylène (𝑩𝑴)
Le collyre est une solution pharmaceutique qui permet de traiter les infections des yeux ou des
paupières. Le collyre étudié contient du bleu de méthylène (noté 𝑩𝑴 dans la suite) dont on veut
déterminer la concentration à l’aide d’un dosage spectrophotométrique par étalonnage. Le Doc 1 donne
le spectre d’absorption du 𝑩𝑴. La courbe d’étalonnage (Doc 2.) est obtenue à l’aide d’une solution mère
𝑆0 de 𝑩𝑴 de concentration 𝑐0 = 5,00 𝑚𝑔. 𝐿−1 (les solutions étalons ont été préparées à partir de 𝑆0 ).
Une mesure d’absorbance du collyre dilué 100 fois donne 0,32.
Doc 1. Spectre d’absorption du bleu de méthylène Doc 2. Courbe d’étalonnage
1. Justifier la couleur bleue du 𝑩𝑴 et indiquer la longueur d’onde à fixer au Doc 3. Cercle chromatique
spectrophotomètre pour les mesures d’absorbance.
2. Citer les contenances de la pipette jaugée et de la fiole jaugée à utiliser
pour préparer 50 𝑚𝐿 de solution étalon de concentration en masse
1,00 𝑚𝑔. 𝐿−1 à partir de 𝑆0 . Détailler les calculs.
3. Justifier à l’aide du Doc 2 que la loi de Beer-Lambert est vérifiée.
4. Déterminer la concentration en masse (en 𝑔. 𝐿−1 ) et la concentration
molaire du 𝑩𝑴 dans le collyre commercial.
Donnée : 𝑀(𝑩𝑴) = 319,9 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
5. Le collyre a une densité de 1,0. Déterminer le pourcentage massique de 𝑩𝑴 dans le collyre.
Exercice 7. Du sucre vanillé
La vanilline (formule ci-contre) est, parmi les multiples composants de l’arôme naturel de la vanille, le
plus important et le plus caractéristique. Un gramme de gousse de vanille en contient entre 5 à 25 mg.
Sur l’étiquette d’un sachet de sucre vanillé, il est précisé la mention suivante : « 4 % en masse de gousse
de vanille ». On souhaite vérifier cette information en réalisant le protocole suivant.
Préparation de l’échantillon de sucre vanillé :
➢ Dans une fiole jaugée de 500,0 𝑚𝐿, introduire 1,0 𝑔 de sucre vanillé (d’un sachet) et compléter avec de l’eau
distillée jusqu’au trait de jauge. La solution obtenue est notée 𝑺𝑽 .
➢ Mesurer l’absorbance de la solution 𝑆𝑉 pour la longueur d’onde 𝜆 = 348 𝑛𝑚.
Préparation de la gamme étalon
➢ Par dilution d’une solution mère 𝑆0 de vanilline de concentration en masse 𝑐𝑚,0 (𝑉) = 100 𝑚𝑔. 𝐿−1 , préparer
6 solutions étalons et mesurer pour chacune son absorbance.
solutions 𝑆1 𝑆2 𝑆3 𝑆4 𝑆5 𝑆6 𝑺𝑽
𝑐𝑚 (𝑉) 𝑒𝑛 𝑚𝑔. 𝐿−1 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0
Absorbance A 0,18 0,34 0,51 0,67 0,85 1,02 0,241
1. Citer les contenances de la pipette jaugée et de la fiole jaugée à utiliser pour préparer 50 𝑚𝐿 de la solution 𝑆4
à partir de la solution 𝑆0 . Détailler les calculs.
2. Placer les points expérimentaux sur le graphique (ci-dessous) de l’absorbance en fonction de la concentration
en masse de vanilline et justifier que la loi de Beer-Lambert est vérifiée.
3. Déterminer la concentration en masse (en 𝑚𝑔. 𝐿−1 ) et la concentration molaire de la vanilline dans la solution
𝑺𝑽 . Détailler les calculs et faire apparaître clairement les constructions graphiques éventuelles.
Donnée : 𝑀(𝑣𝑎𝑛𝑖𝑙𝑙𝑖𝑛𝑒) = 152,15 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1