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𝑨𝛌 = ∑𝒊 𝜺𝒊,𝛌 × 𝒍 × 𝑪𝒊
A𝜆 = absorbance de la solution à la longueur d’onde λ choisie, sans unité ;
𝑙 = trajet optique = longueur de la solution traversée exprimée en cm, en général 𝑙 = 1 cm ;
𝐶𝑖 = concentration molaire de l’espèce 𝒊 exprimée en mol.L-1 ;
𝜀𝑖,λ = coefficient d’extinction molaire (ou d’absorption molaire) de l’espèce 𝒊 (exprimé en
L.mol-1.cm-1) dépendant de l’espèce chimique considérée, du solvant, de la température, de la
longueur d’onde d’étude λ (et dans une certaine mesure de la concentration).
7°) Dans le langage python (bibliothèque numpy), ayant créé deux arrays, nommées A et C, auxquelles sont
respectivement associées les valeurs d’absorbance et de concentration étalon du tableau donné dans le
document 2, écrire la ligne de code permettant de définir le polynôme p correspondant à la régression
linéaire de A en fonction de C.
La fonction (utilisée en TP) permettant notamment d’effectuer une régression linéaire est la fonction
polyfit de la bibliothèque Numpy soit : numpy.polyfit ou np.polyfit (en ayant importé numpy as np).
La ligne de code correspondante est alors :
p = np.polyfit (C, A, 1)
8°) D’après les résultats expérimentaux obtenus, que peut-on dire sur l’évolution de l’absorbance de
solutions de bleu brillant en fonction de leurs concentrations ?
Les graphes fournis montrent que l’absorbance de solutions de E133 en fonction de leurs
concentrations peut bien être modélisée par une variation linéaire, comme l’indique la loi de Beer
- Lambert. En effet :
- Le graphe des résidus met en évidence que toutes les barres d’erreur (de longueur 2 ⨯ u(A))
« accrochent » la ligne du zéro, ce qui signifie que les écarts entre les valeurs des absorbances et
les valeurs correspondantes proposées par la droite de régression sont plus faibles que 2 fois les
valeurs des incertitudes types associées.
- Le graphe des résidus normalisés montre exactement la même chose : les valeurs du rapport entre
les écarts (valeurs des absorbances - valeurs correspondantes proposées par la droite de régression)
et les incertitudes-types associées, sont bien toutes comprises entre -2 et +2 !
Conclusion : on peut considérer que le nuage de points expérimentaux est bien représenté par la
droite de régression proposée.
9°) Pourquoi n’y a-t-il que 4 points pour le tracé des résidus normalisés ?
Il n’y a que 4 points sur le graphe des résidus normalisés car pour le 1er point (C = 0 mol.L-1, A = 0),
l’incertitude type associée à l’absorbance vaut alors u(A) = 2/100 ⨯ A = 0 …
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11°) En quoi la spectrophotométrie est-elle une technique de choix pour le suivi de cette réaction ?
Dans le milieu considéré, il n’y a qu’une seule espèce absorbante à =630 nm : le bleu brillant, qui
intervient en tant que réactif dans la réaction dont on souhaite étudier la cinétique ⇨ la
spectrophotométrie est donc bien adaptée à cette étude cinétique puisque la mesure de l’absorbance
donne directement accès à la concentration en bleu brillant dans la solution.
Ainsi C0 (𝐶𝑙𝑂− ) ≫ C0 (𝐸133 ) : les ions hypochlorite ClO- sont introduits en très large excès devant
le bleu brillant.
⇨ ce sont des conditions de dégénérescence de l’ordre : tout se passe comme si seule la concentration
de E133 variait au cours du temps
⇨ on va pouvoir déterminer l’ordre partiel par rapport au bleu brillant.
13°) Montrer alors que la vitesse de réaction 𝑣 peut se mettre sous une forme simplifiée. On notera 𝑘app la
constante apparente de vitesse.
Compte-tenu des conditions expérimentales, on peut considérer que à tout temps 𝑡 : [ClO-]t ≃ [ClO-]0
⇨ la vitesse de réaction s’écrit :
d[E133 ]
Supposons = 0 : l’équation différentielle devient : − = kapp
dt
L’intégration donne alors : [E133]t - [E133]0 = - kapp ⨯ t
Or, d’après la loi de Beer-Lambert : 𝑨𝐭 = 𝜺𝑬𝟏𝟑𝟑 × 𝒍 × [E𝟏𝟑𝟑 ]t
𝑨𝟎 = 𝜺𝑬𝟏𝟑𝟑 × 𝒍 × [E𝟏𝟑𝟑 ]0
d’où finalement At - A0 = - kapp ⨯ 𝜺𝑬𝟏𝟑𝟑 × 𝒍 × t ①
d[E133 ]
Supposons = 1 : par séparation des variables on obtient : = − k app dt
[E133 ]
[E ] A
L’intégration donne alors : 𝒍𝒏 [E 𝟏𝟑𝟑] t = − k app × t soit 𝒍𝒏 A t = − k app × t ②
𝟏𝟑𝟑 0 0
d[E133 ]
Supposons = 2 : par séparation des variables on obtient : − = k app dt
[E133 ]2
1 1 1 1 k app
L’intégration donne alors : − = k app × t soit − = ×t ③
[E𝟏𝟑𝟑 ]t [E𝟏𝟑𝟑 ]0 At A0 𝜺𝑬𝟏𝟑𝟑 ×𝒍
Les relations ①, ② ou ③ ne sont réalisées que si les hypothèses qui leur correspond sont vérifiées.
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15°) En étudiant les résultats expérimentaux fournis, conclure quant à l’ordre et déterminer la valeur de 𝑘app
à 298 K.
L’étude des différents graphes fournis montre que seul le nuage de points obtenu pour la
représentation de 𝐥𝐧 At = 𝒇(𝒕 ) peut être modélisé par une droite car c’est dans ce seul cas que les
résidus normalisés sont aléatoires et tous compris entre -2 et +2.
⇨ Seule la relation ② est vérifiée par les résultats expérimentaux.
⇨ La pente de la droite obtenue correspond alors à - kapp.
Conclusion : = 1 : l’ordre partiel par rapport à E133 vaut 1
Et kapp = 2,75.10-1 min-1
16°) Compte-tenu de ces nouvelles conditions initiales, exprimer 𝑘’app, la nouvelle constante apparente de
vitesse.
Avec ces nouvelles conditions initiales :
On a toujours : C0 (𝑬𝟏𝟑𝟑 ) = = 4,37.10-6 mol.L-1
6,65.10--3 × 1
Mais maintenant C0 ′(𝑪𝒍𝑶− ) = 25+1 = 2,56.10-4 mol.L-1
𝟏
Remarque : C0′(𝑪𝒍𝑶− ) = 𝟐 C0(𝑪𝒍𝑶− )
Ainsi : C0 ′(𝐶𝑙𝑂− ) ≫ C0 (𝐸133 ) : ce qui correspond là encore à des conditions de dégénérescence de
l’ordre, mais maintenant : k’app = k ⨯ C0′ (𝑪𝒍𝑶−)
19°) Proposer une valeur pour la constante de vitesse 𝑘. Comment pourrait-on améliorer la précision sur la
valeur obtenue ?
De la relation ④ on tire : k = kapp / C0(ClO-) d’où : k = 2,75.10-1 / 5,12.10-4 = 5,37.102 L.mol-1.min-1.
De la relation ⑤ on tire : k = k’app / C0’(ClO-) d’où : k = 1,41.10-1 / 2,56.10-4 = 5,55.102 L.mol-1.min-1.
Conclusion : pour la constante de vitesse on peut proposer la valeur moyenne
𝒌 = 5,46.102 L.mol-1.min-1
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Commentaire : pour plus de précision, il faudrait un plus grand nombre de valeurs de kapp à exploiter !
20b. Donner la géométrie autour de l’atome de chrome prévue selon la théorie VSEPR pour chacune
des deux entités. On précisera le nom de la géométrie, le dessin et les angles exacts ou approchés
entre les liaisons Cr-O.
Pour l’anhydride chromique CrO3 : O
type AX3 ⇒ géométrie triangulaire plane
Toutes les liaisons Cr=O sont équivalentes ⇒ angles égaux à 𝜶 = 𝟏𝟐𝟎° Cr
O O
Pour l’ion hydrogénochromate HCrO4- :
type AX4 ⇒ géométrie tétraédrique OH
La liaison Cr-OH est essentiellement simple et engendre donc
moins de répulsion que les autres liaisons Cr-O, plus proches de Cr -1/3 -
-1/3 -
liaisons doubles ⇒ 𝜷 < 𝟏𝟎𝟗, 𝟓° < 𝜶 O O
O
20c. Discuter des longueurs de liaison Cr-O mises en jeu dans l’ion HCrO4 . - -1/3 -
L’écriture des formes mésomères pour l’ion HCrO4 montre que les liaisons Cr-O ont un caractère
-
21°) En quelle fonction chimique est transformé l’alcool lors de cette étape ?
La fonction alcool de A est oxydée en cétone :
CrO3, H2SO4
HO O
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22b. Préciser, en justifiant soigneusement, le stéréodescripteur associé au carbone indiqué par un
astérisque (*) ainsi que celui associé à la double-liaison C=C.
Pour la double-liaison C=C :
On attribue un ordre de priorité à chacun des groupements liés aux 2 carbones de la double-liaison
dissymétrique selon les règles CIP : Z(C) > Z(H) et on numérote ① le groupe prioritaire.
1 C1 C 1
Groupements prioritaires du même
C1 C2
C C C
> C H C C C > H côté de la double-liaison ⇒ (Z)
H
2 C2 H 2
Pour le C* :
On attribue un ordre de priorité à chacun des 4 groupements liés au carbone stéréogène selon les règles
CIP : Z(C) > Z(H)
C3 4
H 3 2
C2 C C
H 2 10
11 2
C9
2 10 C 2
C10 11 C
3 H 6
1 9
C1 1
C5
8
HO 4 5 6
7
C7 1 gpt ④ devant ⇒ sens réel horaire
C6 (C7)
H ⇒ (R)
C H 4 O
H
22c. Représenter l’énantiomère de A.
énantiomère = on inverse la configuration de tous les carbones
stéréogènes qui peuvent changer de stéréodescripteur (il y en a 3
ici).
HO
O O O O
HO HO HO HO
O O
HO HO
6 /10 HO
III- Étude de la cinétique de l’oxydation du propan-2-ol par les ions HCrO4-
𝑑𝑥 1 𝑑[𝑃] 1 𝑑[𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]
𝑣= = − × =− × ;
𝑑𝑡 3 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝑑[𝑃] − 𝑑[𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]
𝑣𝑑𝑖𝑠𝑝 (𝑃) = − ; 𝑣𝑑𝑖𝑠𝑝 (𝐻𝐶𝑟𝑂4 ) = −
𝑑𝑡 𝑑𝑡
1 1
d’où (de façon évidente !!!!) : 𝑣 = 𝑣𝑑𝑖𝑠𝑝 (𝑃) = 𝑣𝑑𝑖𝑠𝑝 (𝐻𝐶𝑟𝑂4 − )
𝟑 𝟐
25b. Montrer que les résultats expérimentaux sont en accord avec un ordre partiel p par rapport à l’ion
HCrO4– égal à 1 et déterminer la constante apparente de vitesse kapp avec son unité.
1 𝑑[𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]
Si l’ordre 𝑝 = 1 (ordre global apparent de 1) alors l’intégration de la loi de vitesse (− 2 =
𝑑𝑡
𝑘𝑎𝑝𝑝 × [𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]) conduit à :
ln([𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]𝑡 ) = ln([𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]0,1 ) − 𝟐 𝑘𝑎𝑝𝑝 𝑡
Pour vérifier si cette relation est bien réalisée, on trace ln([𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]𝑡 ) en fonction du temps(régression
linéaire à la calculette).
⇨ les points expérimentaux sont visiblement alignés et la droite de régression obtenue admet pour
équation : y = -0,024 x + 0,0853
⇨ le modèle est donc vérifié.
Conclusion : les résultats expérimentaux sont bien en accord avec un ordre partiel p par rapport à
𝐻𝐶𝑟𝑂4 − égal à 1 : p = 1
Par identification, l’opposé de la pente de la droite de régression est égal à 𝟐 𝑘𝑎𝑝𝑝 soit :
25c. Déterminer le temps de demi-réaction 𝑡1/2 et vérifier la cohérence avec le tableau de mesures.
1
A 𝑡 = 𝑡1/2 , on a : [𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]𝑡1/2 = [𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]0 1 d’où ici :
1
[𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]𝑡1/2 1 𝐥𝐧 𝟐
ln( [𝐻𝐶𝑟𝑂 − ) = ln (2) = −𝟐 𝑘𝑎𝑝𝑝 𝑡1/2 ⇨ 𝒕𝟏/𝟐 = AN 𝒕𝟏/𝟐 = 𝟐𝟗 𝐦𝐢𝐧
4 ]0 1 𝟐 𝒌𝒂𝒑𝒑
La valeur trouvée est bien en accord avec le tableau de mesures puisque les concentrations sont
diminuées de moitié en un peu moins de 30 min.
26°) Expérience n°2
26a. Montrer, en détaillant votre démarche, que l’ordre partiel q par rapport à CH3CH(OH)CH3 est égal
à 1 et déterminer la constante apparente de vitesse k’app dans ces nouvelles conditions avec son
unité.
Il y a toujours dégénérescence de l’ordre par rapport aux ions oxonium : ∀𝑡 [𝐻3 𝑂+ ]𝑡 = [𝐻3 𝑂+ ]0,2 .
[𝑷]
𝟎,𝟐 𝟒 𝟎,𝟐 [𝑯𝑪𝒓𝑶 − ]
De plus on a : =
𝟑 𝟑
⇨ les ions 𝑯𝑪𝒓𝑶𝟒 − et le propan-2-ol sont introduits en proportions stœchiométriques
⇨ ils le restent à tout instant au cours de la réaction :
[𝑷]𝒕 [𝑯𝑪𝒓𝑶𝟒 − ]𝒕 𝟑
∀𝑡 = ⇔ [𝑃]𝑡 = × [𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]𝑡
𝟑 𝟑 𝟐
Dans ces conditions, la loi de vitesse se simplifie (avec p = 1 d’après 22.) :
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𝑞
3 𝑟
𝑣 ≃ 𝑘 × [𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ] × ( × [𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]) × [𝐻3 𝑂+ ]0,2
2
3 𝑞 𝑟
⇔ 𝑣 = 𝑘 × ( ) × [𝐻3 𝑂+ ]0,2 × [𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]1+𝑞
2
− 1+𝑞 3 𝑞 𝑟
⇔ 𝑣 = 𝑘′𝑎𝑝𝑝 × [𝐻𝐶𝑟𝑂4 ] avec 𝑘′𝑎𝑝𝑝 = 𝑘 × ( ) × [𝐻3 𝑂+ ]0,2
2
Si l’ordre partiel q par rapport au propan-2-ol vaut 1, alors l’ordre global apparent vaut 1+1=2.
1 𝑑[𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]
Alors si 𝑞 = 1, l’intégration de la loi de vitesse (− 2 = 𝑘′𝑎𝑝𝑝 × [𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]2) conduit à :
𝑑𝑡
1 1
− = + 𝟐 𝑘′𝑎𝑝𝑝 𝑡
[𝐻𝐶𝑟𝑂4 ]𝑡 [𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]0,2
1
Pour vérifier si cette relation est bien réalisée, on trace en fonction du temps (régression
[𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]𝑡
linéaire à la calculette).
⇨ les points expérimentaux sont visiblement alignés
⇒ le modèle est donc vérifié.
Conclusion : les résultats expérimentaux sont donc en accord avec un ordre global apparent de 2
l’ordre partiel q par rapport au propan-2-ol vaut 1 : q = 1
Par identification, la pente de la droite de régression obtenue est égale à 𝟐 𝒌′𝒂𝒑𝒑 soit :
𝟐𝑘′𝑎𝑝𝑝 = 1,01 L. mol−1 . min−1 ⇔ 𝒌′𝒂𝒑𝒑 = 𝟎, 𝟓𝟎 𝐋. 𝐦𝐨𝐥−𝟏 . 𝐦𝐢𝐧−𝟏
26b. Déterminer le temps de demi-réaction 𝑡′1/2 et vérifier la cohérence avec le tableau.
1
A 𝑡 = 𝑡1/2 , on a [𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]𝑡1/2 = [𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]0 2 d’où pour un ordre global apparent égal à 2 :
1
2 1 1
− [𝐻𝐶𝑟𝑂 = 𝟐 𝑘′𝑎𝑝𝑝 𝑡1/2 ⇨ 𝑡′1/2 = 𝟐𝑘′ AN 𝒕𝟏/𝟐 = 𝟗𝟗 𝐦𝐢𝐧
[𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]0 2 4
−]
0,2
−
𝑎𝑝𝑝 ×[𝐻𝐶𝑟𝑂4 ]0,2
La valeur trouvée est bien en accord avec le tableau de mesures puisque les concentrations sont
diminuées de moitié en 100 min (comparaison des valeurs à t = 0 et t =100 min).
3 𝑘𝑎𝑝𝑝
ln (2 )
𝑘′𝑎𝑝𝑝 × [𝑃]0,1
⇔ 𝑟= 𝐴. 𝑁. 𝒓 = 𝟐 (valeur entière)
[𝐻3 𝑂+ ]0,1
ln ( )
[𝐻3 𝑂+ ]0,2
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26d. Calculer la valeur de la constante de vitesse k avec son unité.
On peut déduire la constante de vitesse k de la réaction à partir de la 1ère ou de la 2ème expérience ou
mieux en faisant la moyenne sur les deux expériences :
𝑘𝑎𝑝𝑝
𝑘𝑎𝑝𝑝 = 𝑘 × [𝑃]0,1 × [𝐻3 𝑂 0,1 +] 2 𝑘= 2 = 2,0 L3 . mol−3 . min−1
[𝑃]0,1 × [𝐻3 𝑂+ ]
0,1
{ 3 ⇔ ′
𝑘′𝑎𝑝𝑝 = × 𝑘 × [𝐻3 𝑂+ ]0,2
2 2 𝑘 𝑎𝑝𝑝
2 𝑘= = 2,0 L3 . mol−3 . min−1
{ 3 [𝐻3 𝑂+ ]0,2 2
27°) Expliquer comment il est possible de déterminer, à un facteur multiplicatif près, la vitesse volumique
global de la réaction 𝑣 de la réaction à partir du suivi de l’absorbance 𝐴 au cours du temps.
1 𝑑[𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]
Par définition : 𝑣 = − 2 et en appliquant la loi de Beer-Lambert à la longueur d’onde de 450
𝑑𝑡
𝑑𝐴 𝑑[𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]
nm où seule l’espèce 𝐻𝐶𝑟𝑂4 − absorbe : 𝐴 = 𝜀𝑙 × [𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ] ⇒ = 𝜀𝑙 ×
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Alors :
1 𝑑𝐴 𝑑𝐴 1
𝑣=− × = −𝐶𝑠𝑡𝑒 × avec 𝐶𝑠𝑡𝑒 =
2𝜀𝑙 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2𝜀𝑙
La vitesse 𝒗 de la réaction est proportionnelle à −𝒅𝑨/𝒅𝒕, opposé de la dérivée de l’absorbance A par
rapport au temps.
Ainsi on mesure l’absorbance au cours du temps (à intervalles de temps réguliers et suffisamment
rapprochés) puis graphiquement on mesure le coefficient directeur de la tangente à la courbe A(𝒕)
1
à différents instants 𝑡 : en prenant la valeur opposée, on obtient 𝑣 au coefficient 2𝜀𝑙 près.
28°) On représente finalement ln(𝑣) avec 𝑣 exprimée en mmol.L-1.min-1 en fonction de ln([𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ]) avec
[𝐻𝐶𝑟𝑂4 − ] exprimée en mmol.L-1. Quelles informations peut-on déduire de ce graphique ? Expliquer
soigneusement votre démarche.
Comme vu à la question 23a., la loi de vitesse s’exprime dans les conditions de l’expérience 2 :
D’après la relation précédente, 𝐥𝐧 𝒗 est une fonction affine de 𝐥𝐧([𝑯𝑪𝒓𝑶𝟒 − ]) ce qui est en accord avec
le graphique fourni (points expérimentaux visiblement alignés).
𝑝+𝑞 =2
Par identification avec l’équation de la droite de régression : {
ln(𝑘 ′ 𝑎𝑝𝑝 ) = −7,48
On retrouve bien que dans les conditions de l’expérience 2 l’ordre global apparent 𝒑 + 𝒒 de la réaction
vaut 2.
D’autre part on retrouve, aux incertitudes expérimentales près, la valeur de la constante de vitesse
apparente : 𝑘 ′ 𝑎𝑝𝑝 = 5,6. 10−4 L.mmol-1.min-1 = 𝟓, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟏 𝐋. 𝐦𝐨𝐥−𝟏 . 𝐦𝐢𝐧−𝟏 ≃ 0,50 𝐋. 𝐦𝐨𝐥−𝟏 . 𝐦𝐢𝐧−𝟏
29°) Montrer à partir des résultats expérimentaux que la réaction suit la loi d’Arrhenius et en déduire l’énergie
molaire d’activation 𝐸𝑎 de cette réaction. Donnée : R = 8,314 J.K-1.mol-1
Si la réaction suit la loi d’Arrhenius alors :
𝐸𝑎 𝐸𝑎 1
𝑘 = 𝐴 × 𝑒 −𝑅𝑇 ⇔ ln 𝑘 = ln 𝐴 − ×
𝑅 𝑇
On trace ln 𝑘 en fonction de 1/𝑇 (avec 𝑇 exprimée en K !!!). Les points expérimentaux sont
visiblement alignés donc la loi d’Arrhenius est vérifiée et l’énergie d’activation 𝐸𝑎 est déduite de la
𝐸
pente de la droite de régression : − 𝑅𝑎 = −5,8. 103 K −1 ⇔ 𝑬𝒂 = 𝟒, 𝟖. 𝟏𝟎𝟒 𝐉. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
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COMMENTAIRES DS
Devoir TRES décevant dans l’ensemble qui met notamment en évidence un travail qui néglige ce qui est fait
en TP . Visiblement vous ne lisez pas les remarques faites sur les compte-rendus de TP corrigés…
Ainsi, la partie A-I sur la spectro est affligente :
≃ personne ne connait la définition mathématique de l’absorbance, malgré les questions flash !
De plus, pour ceux qui se sont contentés de leurs acquis de terminale, de gros soucis d’expression. Ainsi,
dire « l’absorbance est la capacité d’une solution …. » n’a absolument AUCUN SENS : il faudrait dire
« l’absorbance est une grandeur qui détermine la capacité d’une solution » !!! On avait déjà abordé ce
problème lors de la définition de l’électronégativité (cf 1er chapitre de l’année) !
≃ personne n’est capable de donner correctement la loi de Beer-Lambert, ce qui est franchement
INADMISSIBLE. On attend en prépa bien plus que ce que vous avez fait en terminale ! Quand une
grandeur est additive (cas de l’absorbance, mais aussi de la conductivité et de l’angle de déviation
optique en polarimétrie), on attend une forme généralisée !! Et il faut alors bien comprendre que le coef
i qui intervient est le coef d’extinction molaire caractéristique de chaque espèce i absorbante présente
dans le milieu !!! i est une grandeur caractéristique de l’espèce absorbante i, tout comme i est une
grandeur caractéristique de l’ion i dans la loi de Kohlrausch en conductimétrie et tout comme [i] est
une grandeur caractéristique de l’espèce chirale i dans la loi de Biot en polarimétrie !!
≃ personne n’est capable de donner correctement l’écriture d’une concentration associée à son
incertitude type ! J’ai expliqué ça 15000 fois (environ), et je l’ai corrigé sur quasiment TOUS les
compte-rendus des TP 1,2 3 et 4 !!!!!!!!! A SAVOIR FAIRE ABSOLUMENT !!!!!!
De même, très peu sont capables de commenter correctement un graphe mettant et jeu des résidus
normalisés…. Et personne ne se souvient de ce à quoi correspond un résidu normalisé (alors qu’on les
utilise depuis le début de cette année !!)
BREF : je vous conseille de prendre avec beaucoup plus de sérieux le travail en TP !
En ce qui concerne la cinétique : les parties cinétiques étaient très classiques et de bon niveau (= pas trop
faciles). Elles ont donné lieu à un certain nombre HORREURS…..
ATTENTION ! Pour pouvoir conclure sur une éventuelle dégénérescence de l’ordre, ce sont les
concentrations initiales DANS LE MELANGE REACTIONNEL (et PAS celle des solutions qui ont
été utilisées pour réaliser ce mélange) qu’il faut prendre en considération !!!!
De plus, il faut en plus prendre en compte les coef stoechio pour que la comparaison soit rigoureuse …..
reprendre les questions 12°), 16°), 25°) et 26°) à ce sujet !!!!
J’ai été scandalisée de constater que ≃ personne n’était capable de définir correctement la vitesse de
réaction (pour la réaction dont l’équation était donnée par l’énoncé) et les vitesses de disparition de
chacun des 2 réactifs….. cf Q 23°)
BREF : je vous conseille de reprendre l’ensemble des 2 problèmes à ce niveau, très riche en
enseignements !
En ce qui concerne les structures de Lewis des composés du Chrome : trop d’erreurs (attention à ne pas écrire
de structures de Lewis faisan intervenir trop de charges formelles)
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